jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. https://www.nasa.gov/missions/juno/nasas-juno-gives-aerial-views-of-mountain-lava-lake-on-io/


    extrait traduit :


    « Io est tout simplement couvert de volcans, et nous en avons attrapé quelques-uns en action », a déclaré Bolton. "Nous avons également obtenu de superbes gros plans et d’autres données sur un lac de lave de 200 kilomètres de long appelé Loki Patera. Il y a des détails étonnants montrant ces îles folles encastrées au milieu d’un lac potentiellement magmatique bordé de lave chaude. La réflexion spéculaire que nos instruments ont enregistrée sur le lac suggère que certaines parties de la surface de Io sont aussi lisses que du verre, rappelant le verre d’obsidienne créé par le volcan sur Terre.

     

    Animation décrivant Loki Patera (vue d'artiste)

     


  2. :o

    !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

    Je ne peux pas copier/coller l'intégralité de l'article de C&E, c'est réservé aux abonnés. Il expose plus clairement que le communiqué que j'ai posté plus haut ce qu'il faut retenir du traitement de la 1ère année du survey de DESI. Et ce qu'il se dessine dans ses premiers résultats est énorme : l'énergie noire, responsable de l'accélération de l'expansion de l'univers aurait varié au cours du temps !

    Comme il se doit, c'est une tendance à confirmer avec la suite de l'analyse du programme DESI, et surtout les premiers résultats d'EUCLID qui devraient confirmer (ou non) clairement cette énorme (potentielle) découverte...

     

    https://www.cieletespace.fr/actualites/avec-desi-une-nouvelle-fissure-ouverte-en-cosmologie?mc_cid=0af43b2894&mc_eid=7335a95bf3

     

    La première année d’observation du relevé céleste Desi suggère que l’énergie noire, qui accélère l’expansion de l’univers, pourrait avoir varié dans le temps. Un résultat qui défie notre compréhension de l’évolution cosmique et qui suscite tour à tour prudence, enthousiasme et curiosité chez les spécialistes.


  3. https://www.eso.org/public/france/news/eso2408/?lang

     

    Découverte du trou noir stellaire le plus massif de notre galaxie

     

    Des astronomes ont identifié le trou noir stellaire le plus massif découvert à ce jour dans la Voie lactée. Ce trou noir a été repéré dans les données de la mission Gaia de l'Agence spatiale européenne parce qu'il impose un étrange mouvement d'oscillation à l'étoile qui l'accompagne et qui est en orbite autour de lui. Les données du Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral et d'autres observatoires au sol ont permis de vérifier la masse du trou noir, qui atteint le chiffre impressionnant de 33 fois celle du Soleil.

     

    Les trous noirs stellaires sont formés par l'effondrement d'étoiles massives et ceux qui ont été identifiés précédemment dans la Voie lactée sont en moyenne 10 fois plus massifs que le Soleil. Même le deuxième trou noir stellaire le plus massif connu dans notre galaxie, Cygnus X-1, n'atteint que 21 masses solaires, ce qui rend exceptionnelle cette nouvelle observation de 33 masses solaires [1].

     

    Fait remarquable, ce trou noir est également extrêmement proche de nous : à seulement 2 000 années-lumière dans la constellation de l'Aigle. En termes de distance par rapport à la Terre il est donc en seconde position parmi les trous noirs connus à ce jour. Baptisé Gaia BH3 ou BH3 en abrégé, il a été découvert alors que l'équipe examinait les observations de Gaia en vue d'une prochaine publication de données. "Personne ne s'attendait à trouver un trou noir de grande masse tapi à proximité, non détecté jusqu'à présent", explique Pasquale Panuzzo, membre de la collaboration Gaia et chercheur du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) français à l'Observatoire de Paris - PSL. "C'est le genre de découverte que l'on ne fait qu'une fois dans sa vie de chercheur."

     

    Pour confirmer cette découverte, la collaboration Gaia a utilisé des données provenant d'observatoires au sol, notamment du spectrographe UVES (Ultraviolet and Visual Echelle Spectrograph) du VLT de l'ESO, situé dans le désert d'Atacama au Chili [2]. Ces observations ont révélé des propriétés essentielles de l'étoile compagnon qui, associées aux données de Gaia, ont permis aux astronomes de mesurer avec précision la masse de BH3.

    Des astronomes ont découvert des trous noirs de masse similaire en dehors de notre galaxie (en utilisant une méthode de détection différente) et ont émis la théorie qu'ils pourraient se former à partir de l'effondrement d'étoiles dont la composition chimique ne contient que très peu d'éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium. On pense que ces étoiles pauvres en métaux perdent moins de masse au cours de leur vie et qu'il leur reste donc plus de matière pour produire des trous noirs de grande masse après leur mort. Mais jusqu'à présent, il n'existait pas de preuves établissant un lien direct entre les étoiles pauvres en métaux et les trous noirs de grande masse.

     

    Les paires d'étoiles ont tendance à avoir des compositions similaires, ce qui signifie que le compagnon de BH3 contient des indices importants sur l'étoile qui s'est effondrée pour former ce trou noir exceptionnel. Les données UVES ont montré que le compagnon était une étoile très pauvre en métaux, ce qui indique que l'étoile qui s'est effondrée pour former BH3 était également pauvre en métaux, comme prévu.

    L'étude, dirigée par Pasquale Panuzzo, est publiée aujourd'hui dans la revue Astronomy & Astrophysics. "Nous avons pris la décision exceptionnelle de publier cet article basé sur des données préliminaires avant la publication prochaine des données Gaia, en raison de la nature unique de cette découverte", explique Elisabetta Caffau, chercheuse CNRS à l'Observatoire de Paris - PSL, co-autrice de l'article et membre de la collaboration Gaia. La mise à disposition précoce des données permettra à d'autres astronomes de commencer à étudier ce trou noir dès maintenant, sans attendre la publication des données complètes, prévue pour la fin de l'année 2025 au plus tôt.

     

    D'autres observations de ce système pourraient permettre d'en savoir plus sur son histoire et sur le trou noir lui-même. L'instrument GRAVITY de l'interféromètre du VLT de l'ESO, par exemple, pourrait aider les astronomes à déterminer si ce trou noir attire de la matière de son environnement et à mieux comprendre cet objet passionnant.

     

     

    eso2408a.jpg

    Vue d'artiste décrivant l' étoile qui gravite autour du TN

     

    Animation (le TN est en rouge) :

     

    Les 3 TN découverts dans notre galaxie grâce à GAIA :

     

    GLRLoKlXIAA0O36.jpg

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  4. Une belle photo de lentille, "Sunburst Arc" imagée avec NIRCAM (traitement TH. Carpentier)

    La deuxième photo par Hubble :

     

     

    jwst.png

     

    hubble.jpg

     

    https://esahubble.org/images/heic1920a/


    Cette image, prise avec le télescope spatial Hubble de la NASA et de l’ESA, montre un amas de galaxies massif, à environ 4,6 milliards d’années-lumière. Le long de ses bords, quatre arcs brillants sont visibles ; ce sont des copies de la même galaxie lointaine, surnommée l’Arc Solaire.

    La galaxie Sunburst Arc se trouve à près de 11 milliards d’années-lumière de la Terre et la lumière qui en provient est transformée en plusieurs images par lentille gravitationnelle. L’arc Sunburst est l’une des galaxies à lentilles les plus brillantes connues et son image est visible au moins 12 fois dans les quatre arcs.

    Trois arcs sont visibles en haut à droite de l’image, le quatrième arc en bas à gauche. La dernière est partiellement obscurcie par une étoile brillante au premier plan, située dans la Voie lactée.

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