jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. Grand merci à toi, honorable Huitzi ! Tu seras décoré de l'ordre national du mérite de l' Empire japonais !! -_-

     

     

    BANZAI !!

    BANZAI !!

    BANZAI !!

     

    Communiqué de l'état major de la Marine Impériale :

     

    Notre vaisseau de combat approche de Pearl Harbour… non Ryugu !

    Les torpilles et les bombes sont amorcées !

    Dès que l'objectif sera à portée de tir l'ennemi sera mis hors de combat Pas de prisonniers ! >:(

     

     

    imp.jpg

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  2. Cet article du Monde met en évidence le fait que faire ce genre de test en orbite basse n'est pas sans conséquences : même fait à 300km d'altitude seulement, des débris sont éjectés bien plus haut… et y resteront longtemps !

     

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/03/31/l-inde-detruit-un-satellite-et-augmente-le-nombre-de-debris-spatiaux_5443759_1650684.html

     

    "...Quarante-huit heures seulement après le tir, le réseau de surveillance spatiale des Etats-Unis a affirmé avoir déjà détecté, grâce à son réseau de radars, 270 objets créés par l’explosion. Comme le précise Christophe Bonnal, expert ès débris spatiaux au Centre national d’études spatiales, « il y en aura probablement d’autres. On le saura dans quelques jours, voire quelques semaines. Ce nombre de 270 ne concerne que les débris au moins aussi gros que le poing. En réalité, il y en a beaucoup, beaucoup plus : probablement 2 500 à 3 000 de l’ordre du centimètre et 30 000 à 50 000 de l’ordre du millimètre ».La distribution exacte des plus gros débris n’est pas encore connue. La plupart vont effectivement redescendre vite vers la Terre et se consumeront dans son atmosphère. Comme très peu de satellites évoluent au-dessous de 300 km d’altitude, le risque d’une collision accidentelle est minime. Le problème principal se situe pour les orbites plus élevées car certains des morceaux de Microsat-R ont été accélérés et ont pris de l’altitude. « Cela signifie que ces débris auront des durées de vie significativement plus élevées, explique Christophe Bonnal. Ils mettront des années, voire des décennies, à redescendre. »
    Entre 300 et 400 km d’altitude, les engins en orbite sont rares mais pas totalement absents : la société américaine Planet, qui fournit des photographies à haute résolution de la Terre grâce à des minisatellites dont certains travaillent dans la zone, a « catégoriquement condamné » l’exercice mené par l’Inde…"


  3. https://www.swri.org/press-release/swri-largest-hubble-survey-kuiper-belt

     

    Le SWRI (Southwest Research Institute) a vu son projet SSOLS (The Solar System Origins Legacy Survey) selectionné pour pouvoir utiliser le télescope spatial Hubble
    206 orbites du HST seront réservées au programme pour observer et caractériser 221 "Cold classical KBO"
    Mais rien concernant la recherche d'une nouvelle cible pour New Horizons...

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  4. Pour compléter (surtout pour les anglophobes) un article qui explique le dernier rebondissement dans cette histoire de méthane :

     

    https://www.20minutes.fr/sciences/2487239-20190402-mars-presence-methane-atmosphere-confirmee-chercheurs


    C’est confirmé : il y a du méthane dans l’atmosphère de Mars. Une nouvelle analyse de la sonde Mars Express est venue confirmer l’hypothèse ce lundi. Ce gaz pourrait soit être un indicateur d’une vie micro-organique, soit découler de processus géologiques.
    La sonde Mars Express, en orbite autour de Mars depuis 2003, y avait déjà détecté des traces de méthane en 2004. Mais ces résultats n’avaient pas convaincu les scientifiques, pour des raisons techniques, rappelle l’étude publiée dans la revue Nature Geoscience.
    Des années d’incertitude
    En juin 2018, la Nasa a appris que Curiosity avait aussi détecté du méthane en 2013. Mais certains se demandaient si ce méthane ne venait pas justement du robot mobile. Entre-temps, l’équipe du chercheur Marco Giuranna, de l’Institut italien d’astrophysique, a réussi à améliorer la qualité des données collectées par la sonde Mars Express.
    Ces chercheurs ont mené une « surveillance à long terme de l’atmosphère martienne » depuis l’atterrissage de Curiosity en 2012. Le 16 juin 2016, le robot a enregistré un « pic d’émission » de méthane au-dessus du cratère Gale, soit une « confirmation » de l’hypothèse des chercheurs.
    La source de méthane identifiée ?
    La présence de méthane (CH4) sur Mars est très importante pour les planétologues. Il pourrait être « un indicateur d’une vie microbienne », explique Marco Giuranna. En outre, son équipe pense avoir réussi à localiser la source de cette émission de méthane. Deux études menées séparément ont convergé vers la même zone. « C’est très excitant et très inattendu », s’enthousiasme le chercheur italien.
    « Nous avons identifié des failles tectoniques qui pourraient s’étendre sous une région couverte d’une fine couche de glace », ajoute Giuseppe Etiope, de l’Institut national de Géophysique et de Volcanologie de Rome. « Il est possible que la glace retienne le méthane de subsurface et le libère de façon épisodique lorsque les failles se cassent. »
     

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  5. L'actualité est décidemment très riche en ce mois d'avril ! En particulier dans le domaine des OG. 

    Après une longue période d' arrêt pour améliorer les dispositifs, les deux observatoires américains LIGO et l'européen VIRGO reprennent aujourd'hui leur prise de données pour une période d'un an (Run O3)

    Avec des capacités nettement augmentées, cela promet de nombreuses détections de fusion de TN et d'étoiles à neutron...

     

    Communiqué sur le site de VIRGO :

     

    Virgo et LIGO joignent leurs forces pour une année à l’écoute de l’Univers

     

    Les détecteurs de Virgo et LIGO sont prêts pour débuter la nouvelle prise de données, appelée O3, qui va durer une année. La chasse aux ondes gravitationnelles va commencer le 1er Avril quand le détecteur Européen Virgo, situé en Italie à l’European Gravitational Observatory (EGO) et les 2 détecteurs identiques de LIGO, en Louisiane et dans l’état de Washington (États-Unis) vont commencer à prendre des données ensemble. Pendant une année les collaborations LIGO et Virgo vont enregistrer des données en continu et les trois détecteurs vont fonctionner comme un seul observatoire, le plus sensible jamais construit.
    "Comparé à la précédente prise de données O2, la sensibilité de Virgo a augmenté d’un facteur 2, ce qui veut dire que le volume d’espace observé a été multiplié par 8", explique Alessio Rocchi, chercheur à l’INFN (Italie) et responsable des opérations de Virgo.
    "La qualité des données enregistrée par les détecteurs est cruciale pour retrouver le signal d’une onde gravitationnelle noyé dans le bruit et remonter à ses propriétés" précise Nicolas Arnaud, un chercheur du CNRS en détachement à EGO et coordinateur de la caractérisation du détecteur. "De nombreux progrès ont été fait depuis O2 dans ce domaine, en particulier grâce à l’implication de toute la collaboration, des expérimentateurs  jusqu’aux gens faisant l’analyse de données."
    Les résultats scientifiques de O3 vont être nombreux et potentiellement de nouveaux signaux peuvent être découverts comme la fusion d’un trou noir et d’une étoile à neutrons. Les données de O3 vont aussi servir à la recherche de sources de très longue durée comme les étoiles à neutrons asymétriques qui tournent sur elle-même. Mais la détection de tels signaux est un énorme défi que la collaboration Virgo-LIGO va relever. Par contre, les signaux venant de la fusion de trous noirs vont devenir des événements très courants, avec peut-être une détection par semaine. Les chercheurs s’attendent aussi à enregistrer plusieurs fusionS d’étoiles à neutrons.
    "Un nouveau système d’analyse que nous avons implémenté va permettre d’envoyer des alertes publiques dans les 5 minutes" détaille Sarah Antier, une post-doctorante à l’Université Paris Diderot et responsable des alertes rapides pour la collaboration Virgo. "Cela va permettre le suivi de l’onde gravitationnelle avec des détecteurs de neutrinos et/ou dans le spectre électromagnétique, pour une même source vue avec de multiples messagers. Ce type d’observations pendant O3 va nous garantir un recensement des rémanents d’étoiles et une meilleure compréhension des phénomènes violents de l’Univers.
    Depuis Septembre 2017, les détecteurs LIGO et Virgo ont été améliorés et testés. En particulier Virgo a remplacé ses fils en acier qui ont été utilisés pendant O2 pour suspendre les quatre miroirs formant les deux bras de 3 km de long de l’interféromètre. Les miroirs sont maintenant suspendus avec de fines fibres de silice, une installation qui a permis d’augmenter la sensibilité dans le domaine des basses fréquences, ce qui a un impact important sur la capacité de détection des signaux d’objets compacts binaires. Une seconde amélioration majeure a été l’installation d’un laser plus puissant qui permet d’augmenter la sensibilité à haute fréquence. Enfin, les propriétés de la lumière au niveau quantique sont modifiées au niveau de la détection grâce à une collaboration avec l’Institut Albert Einstein. Cette technique permet d’améliorer aussi la sensibilité dans les hautes fréquences.

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  6. Je confirme : c'est pour le 10 avril !

     

         David Fossé
    @D_FOSSE
    3 h
    L'ESO et l'équipe de l'Event Horizon Telescope #EHT annoncent qu'ils s'apprêtent à faire une annonce (bref...) le 10 avril. Ils tentent de faire une image du trou noir central de la Voie lactée en radio. Nous en parlions dès 2016 dans notre numéro 550 : boutique.cieletespace.fr/numeros?p=2 pic.twitter.com/aDmqwoqzWg
    Voir la photo ·    
          ESA Operations
    @esaoperations

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  7. Cette fois c'est pas un poisson d'avril !!

    Finally! 1st results of Event Horizon Telescope #EHT will be presented at press conferences April 10, 13:00 UT in Brussels and Washington & in peer reviewed papers. I will be in Brussels with great colleagues & panel. Keep you updated here. eso.org/public/announc… @ERC_Research pic.twitter.com/ee2Yi1rKqx
    Voir la photo ·    
          Heino Falcke
    @hfalcke
    3 h
    En réponse à @ERC_Research @EU_Commission et 6 autres
    Event Horizon press conference in Brussels will be @EU_Commission with Commissioner of Science @Moedas @ERC_Research @ESO. Streamed to Madrid, Rome, Pretoria & @Radboud_Uni Nijmegen. Washington PC @PressClubDC @NSF. Other events in Santiago, Tokyo, Taipei. @ehtelescope is global!

     


  8. https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2019-052

     

    Le mini hélicoptère (1.8 kg) qui va escorter le rover est en phase d'essai

    (video en ligne)

     

    Traduction :

     

    À la fin du mois de janvier 2019, tous les éléments composant le modèle de vol de l'hélicoptère Mars Helicopter de la NASA  ont été mis à l'épreuve.
    D'un poids maximal de 1,8 kg, l'hélicoptère est un projet de démonstration technologique qui fait actuellement l'objet d'un processus de vérification rigoureux le certifiant pour Mars.
    La majorité des tests effectués par le modèle de vol consistaient à démontrer son fonctionnement sur Mars, y compris son fonctionnement à des températures similaires à celles de Mars. L'hélicoptère peut-il survivre - et fonctionner - par temps froid, y compris par des nuits aussi basses que moins 130 degrés Fahrenheit (moins 90 degrés Celsius)?
    Tous ces tests sont orientés vers février 2021, lorsque l'hélicoptère atteindra la surface de la planète rouge, fermement niché sous le ventre du rover Mars 2020. Quelques mois plus tard, il sera déployé et les vols d'essai (d'une durée maximale de 90 secondes) commenceront, les premiers à partir de la surface d'un autre monde.
    "Pour notre premier vol sur Mars, nous avons enregistré plus de 75 minutes de temps de vol avec un modèle technique, ce qui représentait une approximation proche de notre hélicoptère", a déclaré MiMi Aung, chef de projet pour l'hélicoptère Mars au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, Californie. "Mais ce test récent du modèle de vol était la vraie affaire. Il s'agit de notre hélicoptère à destination de Mars. Nous avions besoin de voir qu'il fonctionnait comme prévu."
    Tandis que voler sur des hélicoptères est chose courante ici sur Terre, voler sur des centaines de millions de kilomètres (kilomètres) dans la mince atmosphère martienne est tout autre chose. Et créer les bonnes conditions pour tester ici sur Terre présente ses propres défis.
    "L'atmosphère martienne ne représente qu'environ 1% de la densité de la Terre", a déclaré Aung. "Nos vols d'essai pourraient avoir une densité atmosphérique similaire ici sur Terre - si vous construisez votre aérodrome à 30 480 mètres d'altitude. Vous ne pouvez donc pas aller quelque part et trouver cela. Vous devez le faire."
    C'est exactement ce qu'a fait Aung et son équipe de Mars Helicopter dans le Space Simulator de JPL, une chambre à vide de 7,62 mètres de large. Tout d'abord, l'équipe a créé un vide qui aspire tout l'azote, l'oxygène et d'autres gaz de l'air à l'intérieur du cylindre de mammouth. À leur place, l’équipe a injecté du dioxyde de carbone, l’ingrédient principal de l’atmosphère de Mars.
    "Mettre notre hélicoptère dans une atmosphère extrêmement mince ne représente qu'une partie du défi", a déclaré Teddy Tzanetos, chef d'essai de l'hélicoptère Mars à JPL. "Pour véritablement simuler un vol sur Mars, nous devons éliminer les deux tiers de la gravité terrestre, car celle-ci est beaucoup plus faible."
    L'équipe y est parvenue avec un système de déchargement par gravité - une longe motorisée fixée au sommet de l'hélicoptère pour fournir un remorqueur ininterrompu équivalent aux deux tiers de la gravité terrestre. Bien que l’équipe se soit naturellement préoccupée de la situation de l’hélicoptère lors de son premier vol, elle s’inquiétait également de la performance du système de déchargement par gravité.
    "Le système de déchargement par gravité a parfaitement fonctionné, à l'image de notre hélicoptère", a déclaré Tzanetos. "Nous n'avions besoin que d'un survol de 2 pouces (5 centimètres) pour obtenir tous les ensembles de données nécessaires pour confirmer que notre hélicoptère Mars volait de manière autonome, comme prévu dans une atmosphère de type Mars; il n'était pas nécessaire d'aller plus haut. diable d'un premier vol. "
    Le premier vol de l'hélicoptère Mars a été suivi d'un deuxième dans la chambre à vide le lendemain. En enregistrant un total d’une minute de temps de vol à une altitude de 5 centimètres, plus de 1 500 pièces individuelles de fibres de carbone, d’aluminium de qualité aérodynamique, de silicium, de cuivre, de feuilles et de mousses ont prouvé qu’elles peuvent fonctionner ensemble. une unité cohésive.
    "La prochaine fois que nous volons, nous volons sur Mars", a déclaré Aung. "En regardant notre hélicoptère passer au crible dans la chambre, je ne pouvais pas m'empêcher de penser aux véhicules historiques qui y étaient dans le passé. La chambre a hébergé des missions des sondes Ranger Moon aux Voyagers jusqu'à Cassini, et chaque Mars Voir notre hélicoptère à l'intérieur m'a rappelé que nous sommes également en train de faire une petite partie de l'histoire de l'espace. "
    Le projet d'hélicoptère Mars au JPL de Pasadena, en Californie, gère le développement de l'hélicoptère pour la direction de la mission scientifique au siège de la NASA à Washington.
    L'hélicoptère Mars sera lancé comme démonstrateur technologique avec le rover Mars 2020 sur une fusée United Launch Alliance Atlas V en juillet 2020 depuis le Space Launch Complex 41 à la base aérienne de Cape Canaveral, en Floride. Il devrait atteindre Mars en février 2021.

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