jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. Issu du dernier n° du supplément Science du Monde

    Je me demande si toutes les étoiles nées dans un même nuage présentent nécessairement la même signature chimique ? Quand on voit l'incroyable diversité au sein de notre système solaire, ne pourrait-il pas en être de même dans un nuage moléculaire qui s'étend sur des a.l ?

     

     

    IMG_4496.JPG


  2. http://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/sciences-de-la-matiere/Enquete-archeologique-sur-le-systeme-planetaire-Kepler-107.aspx

     

    Communiqué du CEA-Irfu :

     

    Collision géante entre deux planètes

    Enquête « archéologique » sur le système planétaire Kepler 107

     

    Une planète trois fois plus dense que sa voisine et plus proche de leur étoile, tel est l’indice qui a conduit des astrophysiciens du CEA-Irfu et leurs partenaires sur la piste d’une collision géante entre deux planètes. Un événement semblable aurait affecté notre Terre et serait à l’origine de la Lune.

     

    Une collaboration internationale, impliquant le CEA-Irfu, a participé à l’étude d’un système exoplanétaire, Kepler-107, et a révélé une distribution étonnante de ses 4 planètes dont deux semblent résulter d’un impact géant. C’est grâce à l’astérosismologie (l’étude des vibrations d’étoiles) et à la modélisation des transits planétaires, que les chercheurs ont pu déterminer la masse et le rayon de l’étoile centrale et de ses planètes avec une grande précision et mis en évidence la densité inhabituelle d’une des planètes. Cette anomalie peut être expliquée par une collision entre planètes, semblable sans doute à celle qui a affecté la Terre dans le passé pour former la Lune. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Astronomy du 4 février 2019

     

    Que peut-il arriver à des planètes rocheuses, une fois qu’elles sont formées ?

    Les planètes les plus proches de leur étoile peuvent voir leur surface s’évaporer sous l’effet des rayonnements stellaires X et UV. Observée à plusieurs reprises, cette « photoévaporation » tend à les alléger, leur cœur métallique étant plus dense que leur couche externe.

     

    Par ailleurs, toutes les planètes peuvent en principe être affectées par une collision avec un corps de grande taille comme une autre planète mais jusqu’à présent, aucune preuve de tels impacts n’a pu être apportée. L’observation de l’anomalie d’un système planétaire pourrait bien changer la donne.

    Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour la compréhension de la formation et l’évolution des systèmes extrasolaires. Il souligne également l’importance de la physique stellaire pour ce champ de recherche : connaître une planète, c’est d’abord connaître son étoile hôte. Dans ce contexte, l’astérosismologie est devenue au cours de la dernière décennie une des méthodes principales pour caractériser de façon très précise les étoiles et le restera certainement dans les années à venir, notamment grâce aux missions spatiales pour la découverte d’exoplanètes, TESS (NASA) et PLATO (ESA).

     

    Le papier publié dans Nature est en accès libre (mais on peut pas le télécharger ou l'imprimer :S)

    https://www.nature.com/articles/s41550-018-0684-9.epdf?shared_access_token=sfAmWQZG2iZEbjWVuBiHUtRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0NKr-hPHNOcNFsLxvOxPxHCdH1BTL5kvGx90jjZ3FUuSadKGksL8lIsWkDqyE4lTbKgo4efrX9QWJtbbDVj8dMbG21pwap_kRnSih8PtaPXjFXiRbEdkSaiCtgIwxiqir4%3D

     

     

    Dyk7_1dX4AAZm5g.jpg

    Capture.JPG

    • Merci 1

  3. C'est, il faut le dire, une hypothèse à prendre avec des pincettes...

     

    Un autre article sur le site de Libé :

    https://www.liberation.fr/sciences/2019/01/26/une-meteorite-un-rocher-et-un-igloo-pour-eclairer-la-lune_1705072

     

    extrait :

     

    Le caillou se serait formé à 20 kilomètres sous la surface de la Terre, puis s’en serait détaché il y a 4 milliards d’années suite à l’impact violent d’un astéroïde ou d’une comète, du genre à creuser un cratère large de plusieurs milliers de kilomètres. Le système solaire était encore en phase de formation, à cette époque, et les jeunes planètes subissaient des bombardements intenses et incessants. Notre éclat de Terre projeté dans l’espace aurait donc voyagé jusqu’à la Lune, alors trois fois plus proche qu’aujourd’hui, où elle se serait écrasée. D’autres impacts de météorites l’auraient fait fondre et se mélanger aux roches locales. «Le dernier événement a avoir affecté cet échantillon s’est produit il y a 26 millions d’années, quand un astéroïde s’est écrasé sur la Lune en formant le cratère Cone, et en remontant ainsi à la surface l’échantillon ramassé par les astronautes» en 1971


  4. Il y a 10 heures, dg2 a dit :

    J'ajoute que la meilleure approximation expérimentale de l'étude des cratères est l'essai nucléaire Storax Sedan, réalisé à faible profondeur en juillet 1962 (officiellement pour voir si on pourrait s'en servir pour des applications civiles minières...). L'explosion a creusé un cratère de 100m de profondeur et 400m de diamètre, cratère dit simple dans la nomenclature des cratères d'impact, avec une forme de bol caractéristique.

     

     

    Une vidéo impressionnante du test et une photo, et cerise sur le gâteau une conséquence tragi-comique :

     

     

     

    Sedan_Plowshare_Crater.jpg

    soud.JPG

    • Haha 2

  5. Il y a 18 heures, jackbauer 2 a dit :

    Mais je me souviens avoir lu un des membres de l'EHT dire qu'il manquait encore une antenne en Afrique Australe pour compléter efficacement le réseau...

     

    Après une petite recherche, il y a bien un projet pour compléter l'EHT avec une antenne en Namibie (Mt Gamsber, pas très loin de HESS)

    https://pos.sissa.it/275/029/pdf

     

    En attendant, on aura la 1ère image dans 2 semaines ;)

     

     


  6. Il y a 15 heures, Dr Eric Simon a dit :

    Et la campagne d'avril 2018 a été brutalement interrompue quand l'équipe qui bossait sur le LMT au Mexique, une pièce importante de l'EHT, s'est fait attaquer par une bande mafieuse (et oui, ça arrive aux scientifiques)

     

    !! :o

    Le C&E n° 554 (été 2017) consacrait un long reportage à ce radiotelescope en pleine observation du TN

     

    Il y a 15 heures, Dr Eric Simon a dit :

    au printemps 2018, les équipes de l'EHT se sont beaucoup attardées à préparer la campagne d'avril 2018 (qui intégrait un nouveau radiotélescope au Groenland) en parallèle des premiers traitements des données 2017

     

    On doit donc s'attendre à des images de plus en plus définies à l'avenir

    Mais je me souviens avoir lu un des membres de l'EHT dire qu'il manquait encore une antenne en Afrique Australe pour compléter efficacement le réseau...