jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. :) ayé, feu vert !

    Si la météo est bonne c'est pour demain !  (tir au plus tôt 13h00 chez nous)

     

     

    Si tout fonctionne comme prévu, le Starship devrait finir sa course en faisant plouf dans l'Océan Indien

    Je ne sais pas si ce schéma est correct, mais peut-être va t-il retrouver l'épave du vol MH-370 ? xD

     

    GICfQlrXkAAaUXr.jpg

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  2. J'y suis passé en 2016 avec l'AFA pour l'éclipse annulaire ; J'avais également remarqué que le site de l'observatoire n'était pas idéal mais les gens du (sympathique) staff m'ont répondu que l'endroit devait rester accessible pour recevoir le public. ça ne serait plus le cas s'ils déménageaient à Mafate par exemple...

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  3. Une nouvelle image mise en ligne ; Traduction automatique :

     

    https://webbtelescope.org/contents/media/images/2024/110/01HQNV4GP6PR6E7ZSJXRRBQQDS?news=true


    Cette image de la caméra NIRCam (Near-Infrared Camera) de la région de formation d’étoiles NGC 604 montre comment les vents stellaires des jeunes étoiles brillantes et chaudes creusent des cavités dans le gaz et la poussière environnants.

    Les stries orange vif sur cette image signifient la présence de molécules à base de carbone connues sous le nom d’hydrocarbures aromatiques polycycliques, ou HAP. Au fur et à mesure que l’on s’éloigne des cavités de poussière immédiates où l’étoile se forme, le rouge plus profond signifie l’hydrogène moléculaire. Ce gaz plus froid est un environnement privilégié pour la formation d’étoiles. L’hydrogène ionisé par le rayonnement ultraviolet apparaît sous la forme d’une lueur fantomatique blanche et bleue.

    NGC 604 est située dans la galaxie du Triangle (M33), à 2,73 millions d’années-lumière de la Terre. Il offre aux astronomes l’occasion d’étudier une forte concentration d’étoiles très jeunes et massives dans une région relativement proche.

     

     

    NGC 604.png

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  4. C'est somptueux !

    Traduction automatique :

     

    Une pleine lune de plancton

    Qu'est-ce qui brille dans la nuit ? Cette soirée présentait une combinaison de lueurs habituelles et inhabituelles. La lueur la plus courante provenait peut-être de la Lune, un objet potentiellement familier. La descente presque verticale de la pleine Lune résulte du fait que l’observateur se trouve près de l’équateur terrestre. Lorsque la Lune se couche, l'air et les aérosols de l'atmosphère terrestre diffusent préférentiellement la lumière bleue, ce qui fait que le satellite réfléchissant le Soleil apparaît rougeâtre lorsqu'il est proche de l'horizon. La lueur la plus inhabituelle provenait peut-être du plancton bioluminescent, probablement des objets moins familiers. On pense que ces créatures microscopiques brillent en bleu principalement pour surprendre et dissuader les prédateurs. Dans ce cas, la lueur était principalement causée par des vagues contenant du plancton qui s’écrasaient sur la plage. L'image a été prise sur l'île de Soneva Fushi, aux Maldives, il y a un peu plus d'un an.


    Crédit et droit d'auteur : Petr Horálek / Institut de physique d'Opava

     

    https://twitter.com/apod/status/1767340212978647293

     

     

    plancton bioluminescent (Maldives).jpg

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  5. Article de Camille Gévaudan pour Libération


    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/observée-par-le-télescope-james-webb-toi-270-d-une-planète-entre-deux-eaux/ar-BB1jAQ6g?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=c30d589616a74156b20f5431415f9138&ei=33


    Observée par le télescope James-Webb, TOI-270 d, une planète entre deux eaux


    L’univers regorge de milliards de planètes : c’est désormais une certitude grâce aux progrès récents des télescopes, qui ne cessent de détecter de nouveaux astres en orbite autour des étoiles. La question n’est plus de savoir si d’autres planètes existent en dehors de notre système solaire. Elles sont omniprésentes. Les astronomes du XXIe siècle s’appliquent désormais à caractériser ces exoplanètes, c’est-à-dire définir leurs caractéristiques, et on n’est pas au bout de nos surprises. Ces mondes sont souvent très différents du nôtre…. y compris quand ils nous ressemblent de prime abord.
    Deux astrophysiciens de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont ainsi trouvé une exoplanète riche en eau et en hydrogène, exactement comme dans l’atmosphère de la Terre. Mais il fait chaud sur cette planète située à 73 années-lumière d’ici. Très chaud. A tel point qu’on ne sait pas bien dans quel état se trouve toute son eau : sous forme de vapeur dans une atmosphère super dense ? Ou au sol sous la forme liquide d’un océan, mais à la limite de l’ébullition ? Le débat est ouvert.


    Des températures infernales
    Les données sur lesquelles s’appuient les chercheurs viennent du télescope spatial James-Webb (JWST), lancé fin 2021 par la Nasa. On lui avait confié il y a quelques mois l’observation du système planétaire TOI-270, parce qu’il est intéressant, avec ses trois planètes qui orbitent très près de l’étoile au centre. La planète la plus proche est une «super-Terre», rocheuse et juste un peu plus grande que notre planète-mère, qui fait le tour de son étoile en trois jours. Les deux autres sont des «sous-Neptune» qui tournent autour de l’étoile en six et onze jours seulement, et la plus éloignée des deux, TOI-270 d, a montré la présence de molécules d’eau quand le télescope Hubble l’a observée il y a quelques années.


    Les télescopes spatiaux captent la lumière émise par les astres, dont on peut ensuite analyser finement les différentes longueurs d’onde pour comprendre comment elle a été filtrée par l’atmosphère des exoplanètes par exemple, selon les molécules chimiques qui la composent.

    Et d’après ce qu’on sait de la chimie de TOI-270 d, c’est «une candidate planète-hycéan», expliquent les deux chercheurs britanniques en introduction de leur étude, publiée cette semaine dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics. Une planète-hycéan est un mot-valise inventé justement par l’astronome qui a dirigé l’étude, Nikku Madhusudhan, pour définir une planète avec un océan d’eau liquide sous une atmosphère riche en hydrogène. Des conditions qui paraissent idylliques pour d’éventuelles formes de vie… enfin, sur le papier. Car il ne faut pas oublier que TOI-270 ne se situe qu’à 10,5 millions de kilomètres de son étoile, soit 14 fois moins que la distance la Terre-Soleil, et que les températures y sont donc infernales.
    Si l’eau de TOI-270 d était regroupée en océan, celui-ci «pourrait monter à 100 degrés Celsius ou davantage», estime Nikku Madhusudhan dans le Guardian. Ce qui est techniquement possible, car l’atmosphère de cette planète est ultra-dense et «sous une haute pression atmosphérique, un océan aussi chaud pourrait rester liquide.» La pression de l’atmosphère, des centaines de fois supérieure à celle de la Terre, pourrait écraser le liquide au sol et l’empêcher de s’évaporer. Seule la surface serait recouverte d’une couche de vapeur.
    Plus précisément, il faut imaginer un océan en deux parties très différentes l’une de l’autre, car la planète a deux faces. L’une est en permanence tournée vers son étoile, et très chaude. L’autre tourne le dos à l’étoile et reste bien plus tempérée. «L’océan serait extrêmement chaud du côté jour. Le côté nuit pourrait potentiellement être habitable», c’est-à-dire propice au développement de la vie, juge Madhusudhan.


    «Comme un fluide épais et chaud»
    Ou alors, il n’y a pas d’océan. Une autre étude internationale menée par Björn Benneke, astrophysicien canadien de l’université de Montréal, qui vient juste d’être proposée à publication et n’a pas encore été validée, s’appuie sur les mêmes observations du télescope James-Webb pour privilégier une hypothèse différente. «La modélisation climatique [de TOI-270 d] indique qu’un océan d’eau liquide est très improbable, et que si l’eau existe à l’intérieur de la planète, elle doit être dans une phase supercritique», avance cette étude. Un fluide supercritique n’est ni liquide ni gazeux. Il existe dans des conditions de pression tellement intense que la frontière entre gaz et liquide disparaît, et il possède des caractéristiques de ces deux états à la fois. «C’est comme un fluide épais et chaud», essaye d’expliquer Björn Benneke au Guardian.
    Pour ses collègues et lui – 31 chercheurs ont cosigné cette autre étude –, la température en surface de la planète avoisine les 4 000° C et il y a très peu de chances que l’eau puisse rester liquide. Donc elle ne serait pas sur la planète mais autour d’elle : «Nous avons trouvé que la vapeur d’eau est très abondante dans l’atmosphère de TOI-270 d, dont elle est peut-être le principal composant par sa masse.» Eau et hydrogène seraient mêlés, à l’état supercritique, enveloppant le cœur rocheux de la planète.


    TOI-270 d est donc une mauvaise candidate si on cherche des exoplanètes où la vie pourrait exister, même si elle semble abriter du disulfure de carbone qui est un marqueur de processus biologiques sur Terre. De toute façon, on est encore à des années-lumière de pouvoir trouver ou prouver l’existence de la moindre bactérie extraterrestre à l’aide d’un télescope. «Nous devons faire très attention à la manière dont on communique nos découvertes sur ce type d’astres. C’est facile pour le public de conclure trop vite qu’on a trouvé de la vie ailleurs», rappelle Madhusudhan. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on avance à pas de géant dans l’étude à distance des exoplanètes, au point de savoir mesurer leur degré d’«habitabilité». Et c’est déjà un progrès.

     


     

    z2.png

    Représentation schématique des distances qui séparent la Terre du Soleil et l'étoile TOI-270 de sa planète TOI-270 d. La taille des astres n'est pas à l'échelle. Les distances le sont à peu près.

     

     

    z1.png

    Trois scénarios possibles pour les planètes de type sous-Neptune, présentés dans l'étude dirigée par le Canadien Björn Benneke. A gauche, une planète-hycéan avec un océan d'eau liquide (bleu foncé) surmonté par une atmosphère riche en hydrogène. A droite, le scénario privilégié pour TOI-270 d : l'eau et l'hydrogène sont mélangés pour former une atmosphère à l'état supercritique, ni liquide ni gazeux.

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  6. Cette fois il n'est plus question d'un lancement en 2028 mais "autour de 2030"

    (peut-être se sont-ils rendus compte que de toute façon les américains/européens ne seront pas prêts avant eux...)

     

    La mission de retour d'échantillons sur Mars de la CNSA, Tianwen-3, est en bonne voie pour 2030 avec deux lancements - l'un pour la combinaison Lander Ascent et l'autre pour la combinaison Orbiter Return, tous deux utilisant la fusée Longue Marche 5.

    Source : https://m.weibo.cn/status/O4kg4khW8

     


     

    mars24.jpg

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  7. Un nouveau communiqué de l'ESO (en français) :

    https://www.eso.org/public/france/news/eso2405/?lang

     

    Une étude exceptionnelle révèle les secrets de la naissance de planètes autour de dizaines d'étoiles

     

    Grâce à une série d'études, une équipe d'astronomes a apporté un nouvel éclairage sur le processus fascinant et complexe de la formation des planètes. Les images exceptionnelles, prises à l'aide du Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral (ESO) au Chili, représentent l'une des plus grandes études jamais réalisées sur les disques de formation de planètes. La recherche rassemble les observations de plus de 80 jeunes étoiles autour desquelles pourraient se former des planètes, fournissant aux astronomes une mine de données et un aperçu unique de la façon dont les planètes se forment dans les différentes régions de notre galaxie.

     

    (suite du communiqué avec le lien)

     

    Disques où se forment des planètes dans trois nuages de la Voie Lactée :

    eso2405a.jpg

     

    Disques de formation de planètes dans le nuage d'Orion :

    eso2405b.jpg

     

    Disques où se forment les planètes dans le nuage du Taureau :

    eso2405c.jpg

     

    Disques où se forment les planètes dans le nuage du Chamaeleon :

    eso2405d.jpg

     

    Le disque de formation de planètes de MWC 758 vu par SPHERE et ALMA :

    eso2405e.jpg

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  8. Un autre papier qui donne le sentiment que décidemment, Webb fait progresser la science. Le sujet est ardu, mais David Larousserie dans le Monde fait une présentation claire :

     

     

    IMG_2178.jpg

     

    Le communiqué de l'université Paris-Saclay :

    https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/le-telescope-james-webb-assiste-en-direct-la-destruction-dun-ocean-terrestre-tous-les-mois

     

    extrait :

     

    Capture.JPG

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