Superfulgur

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Tout ce qui a été posté par Superfulgur

  1. Alors le soir de la Saint-Sylvestre, j'avais abusé du Ruinart, j'étais déchired, j'ai appelé @jeffbax et je lui ai dit que désormais, étant un Professionnel de la Profession, j'avais pu besoin de ses services, il semblait passablement éméché au téléphone, il m'a juste dit "Envoies moi tes brutes, hips, à boiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire !" et il a raccroché brutalement. Aussi sec, je lui ai envoyé mes deux "brutes de fusion", soit 4 heures de H alpha et 4 heures de UHC, au Nikon D810 A et au 50 mm, sachant bien au fin fond de moi-même personnellement que j'en avais tiré la substantifique moëlle. Aie. J'aurais pas dû. Bref, vous avez compris : à gauche mon image, à droite le traitement de Jeff, j'arrête l'astrophoto de suite et je sors. Merci Jeff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! S Plus sérieusement, Jeff a amélioré plein de trucs, là, l'image est un peu réduite, mais les étoiles sont rondes, M 42 est revenue, etc, ça m'a réconcilié avec le D810 A et donné envie de continuer à faire des trucs avec lui, ça m'a donné des idées, vous verrez j'espère en 2024. Mon "crop" est dû au fait que je maîtrise pas assez Siril, j'ai préféré cropper qu'avoir un FDC pourri.
  2. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    Alors "scientifiquement", comme tu le dis si bien, je continue à dire que c'est parfaitement débile. La résolution d'un miroir de 39.4 ou 40.8 m est quasiment identique, et jamais atteinte, de toute façon, même avec une OA. Ce qui compte, c'est la surface "réelle", "utile" du miroir, et celle-ci est contrainte par l'obstruction. Le 8.4 m LSST, de mémoire, correspond à un 6.5 m à pleine ouverture. Donc, il est parfaitement, définitivement, ontologiquement stupide d'ergoter sur la taille réelle d'un miroir (1.93 m, 1.06 m pour celui que j'utilise à l'OCA, et qu'on appelle évidemment le "1 mètre", pas "le 1 mètre 06", 39.3 m pour l'ELT, etc). En clair, le 193 aurait du s'appeler "le 2 mètres de Haute Provence", et le ELT aurait du s'appeler "le 40 mètres de l'ESO", point. S
  3. Orion : Match Superfulgur contre Velocicaptor, une victime.

    Oui, merci. C'est assez technique, ce genre de prise de vue, surtout pour 8 heures de pose en tout... D'abord il y a "le jeté de monture", qui n'est pas donné à tout le monde. Ca consiste à regarder où est le nord, à balancer la EQ-6 pour qu'elle pointe à peu près vers l'étoile polaire, puis a déclarer que la mise en station est faite. Ensuite il y a le problème du guidage. Techniquement ardu, j'ai choisi une solution radicale : il n'y en a pas. Donc oui, je te remercie, les acquisitions étaient très bonnes. Plus sérieusement, c'est surtout un chouette souvenir : la EQ-6 tournait toute seule, le Nikon était branché sur 220 V, et pendant ce temps je photographiais NGC XXXX avec le 1 mètre... On considère avec @jeffbax que l'image est actuellement pas tout à fait prête, mag 25.5, c'est un peu faiblard, mais si on la finit à l'automne prochain, elle sera dantequse. De fait elle est déjà monstrueuse. S
  4. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    Je suppose que tu plaisantes, je sais bien que tu connais la raison de ce diamètre de 39 m et quelques : il est contraint pas la taille des miroirs qui constituent la mosaïque primaire. C'est bien sûr pas ça que je conteste, que le ELT fasse 39.4 m ou 40.8 m, j'en ai rien à f....e, mais que ces crétins des Alpes de l'ESO n'aient pas communiqué sur "The Europe is in train of constructing the more big telescope of the world, with a mirror that the diameter is 40 meters" c'est ça qui me fout en rogne.
  5. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    Je ne parlais pas du télescope, évidemment, mais du diamètre. Quand le télescope de l'OHP a été mis en service, en 1958, le plus grand télescope du monde mesurait 5 mètres, et le plus grand télescope d'Europe c'était... le 193.............................................
  6. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    Perso, je pense que c'est l'une des plus graves erreurs de l'astronomie/optique française depuis la lunette de Galilée. Il me semble, à vérifier auprès des fusées, que c'est la faute à Texereau. Bon sang, comment les astronomes français ont-ils pu appeler leur plus grand télescope le "193 cm", alors que "deux mètres" leur tendaient les bras !!! Aujourd'hui, 2 m, ça fait rigoler tout le monde, mais à l'époque, fin 1950, un deux mètres, c'était encore un grand télescope, ça avait de la gueule... Cela dit, les Européens sont aussi c.ns que nous : leur ELT est un "39.4 m", bandes de débiles. Les Américains tortillent moins du c.l, ils hésitent pas à annoncer le LSST à "8.4 m" manière d'en faire un télescope plus grand que tous les 8 mètres, sans dire évidemment, que du fait de sa gigantesque obstruction centrale, l'engin a le pouvoir collecteur d'un Celestron 8...
  7. Orion : Match Superfulgur contre Velocicaptor, une victime.

    Merci à tous ! Je rêvais de faire une belle Orion depuis longtemps, et j'avais été scotché, il y a quelques années, par celle obtenue par Stéphane Guisard et Robert Gendler, avec une caméra SBIG et un objectif de 50 mm. J'avais baptisé à l'époque leur image de "Orion Pantochrator". La notre est pas au même niveau, bien sûr, mais faite avec un APN et pas au zénith de Cerro Paranal, j'en suis super heureux !
  8. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    Il m'a reçu pendant, je me rappelle plus, je dirais 10 secondes, non, pardon, 15 secondes, en 1975, de mémoire, à l'OHP. On avait fait la route depuis Paris avec un copain en stop, et sonné à la porte de l'OHP en disant qu'on voulait visiter. Miracle de la Saint Barthélémy, je sais pas, bref, on nous ouvre on se retrouve avec nos sacs à dos dans le hall de la grande maison, magnifique édifice, et là, un Charles Ferhenbach lointain, vaguement irrité qu'on le dérange, demande à un assistant de coupole de nous faire faire le tour. Ma première rencontre avec un "grand observatoire". Gros souvenir.
  9. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    J'ai eu la chance de rencontrer la plupart des acteurs de cette épopée : Charles Fehrenbach, Gérard Wlérick et Gérard Lelièvre, bien sûr. A l'époque, il y avait une guerre à fleurets plus ou moins mouchetés entre les tenants de la caméra Lallemand et les tenants des CCD, guerre dont j'ai d'ailleurs connu les débuts au Pic du Midi, mais plus tôt, en 1979, entre Dollfus, qui voulait continuer à observer au 103 AF, et l'équipe Lecacheux, qui testait l'un des premiers CCD, là, la guerre était à fleuret nucléaire. J'ai un peu oublié ces trucs, mais il me semble que la caméra haute résolution du premier Hubble, fabriquée par l'ESA, était pas une CCD, mais une caméra Lallemand, ou un truc du genre. A vérifier. Avec Hawaii, j'ai une anecdote, je suis reçu par le dirlo, Gérard Lelièvre, à Waimea, dans son bureau, et je sens que pour lui, c'est un exercice obligé de se coltiner le journaliste de "Ca m'intéresse" et ses questions à la con. On échange quelques trucs, genre "le télescope est en haut de la montagne ?", "Du coup, la nuit, les astronomes ne dorment pas ?", des questions généralistes, et à un moment, j'ai une idée, je lui fais remarquer que gagner en résolution fait gagner en magnitude, il me regarde bizarrement, et le soir, je dîne à sa table, c'était super sympa.
  10. Mon bilan et voeux 2024

    J'avais oublié tes comètes, elles sont magnifiques... Plus généralement, je pense maintenant que si on est vraiment content de quelques images - voire de une - photo par an, on est heureux. Bonne année ! S
  11. artcile première lumière du CFHT dans Ciel & Espace

    Un article sur la première lumière, ça ne me dit rien, c'était peut-être (à vérifier) juste une News. Mon papier de 86, sacré souvenir... Le voyage m'avait été payé par Ca M'Intéresse, à l'époque, et j'avais fait une longue halte d'abord à New York, pour acheter des trilobites, puis au mont Palomar, chez Alain Maury. Le papier de 86 devait faire, de mémoire, huit pages, et il avait été lu par un "pti jeune", à l'époque, qui m'a accueilli au CFHT trente ans plus tard, en me confiant que c'est la lecture de ce papier qui lui avait donné envie d'être astronome.
  12. Daniel Pasquelin

    La vie, c’est un lieu commun, est faite de rencontres. Rencontres fortuites, aussitôt oubliées, rencontres imaginaires ou fantasmées, avec quelqu’un qu’on ne croisera jamais, rencontres décisives, aussi, qui tracent une direction, un chemin, qu’on ne perçoit pas dans l’instant, mais qui se dessine, insensiblement, tandis qu’il se creuse, sans même qu’on s’en aperçoive. Alors j’ai eu la chance de rencontrer Daniel Pasquelin il y a un demi-siècle exactement. C’était à la Maison de l’Astronomie, à Paris – mais oui, vous pouvez toujours y aller, c’est au 35 rue de Rivoli – j’avais 14 ans, et mon oncle, pourtant opticien, venait de refuser de m’offrir une « lunette astronomique » que je désirais si ardemment pour explorer le ciel. La Maison de l’Astronomie, je l’avais découverte dans un journal, Ciel et Espace, trouvé chez le libraire, en face de chez moi, un journal totalement obscur, abscons, mais qui diffusait des publicités… pour la Maison de l’Astronomie. Là, dans l’ombre de la Tour Saint Jacques, parmi une forêt de tubes blancs, plus longs et compliqués les uns que les autres, parmi les livres qui promettaient des voyages étourdissants, vertigineux, je passais mes samedi après midi à rêver, jusqu’à ce que ma maman m’offre finalement une lunette de 60 mm Perl. Révélation. Passion. Vocation. Daniel Pasquelin, chaque samedi, me regardait du coin de l’œil admirer ses lunettes et télescopes, et il m’a mis, l’air de rien, subrepticement, le pied à l’étrier… Eh oui, j’ai nettoyé l’immense vitre du magasin de la rue de Rivoli, le samedi après-midi, j’ai, dans mon costume de velours cotelé, animé le stand de la Maison de l’Astronomie à la Foire de Paris, j’ai bossé, l’été, au rayon photo et astro, sous le regard sévère du patron, Pierre Chevet, et amical et complice de Yves Delaye et Claude Dordonnat, les « astronomes » de la maison. Et puis Daniel Pasquelin m’a écouté, l’air de rien, et c’est lui qui m’a dirigé vers Dunod, chez qui j’ai publié mon premier livre, et ses quatre éditions successives... C’est Daniel Pasquelin, encore, qui m’a mis en contact avec Ciel et Espace, dont j’ai été, un temps, Rédacteur en Chef. Je suis resté fidèle toutes ces années à la Maison de l’Astronomie, c’est là que j’ai acheté mon Celestron 5 – je me souviens de mon vertige, en revenant chez moi en métro, ligne 4 puis ligne 12, changement à Concorde, avec la précieuse malette noire, j’avais 17 ans – puis mon Celestron 8, et enfin mon télescope actuel, avec lequel je regarde aujourd’hui au loin, vers les quasars qui brillent dans le ciel de Paris. Merci, et RIP, Monsieur Pasquelin.
  13. Sonde JUNO : destination Jupiter

    Y faudrait qu'une fusée de l'imagerie fasse des anamorphoses de ces images démentes et de celles des sondes Voyager, pour voir comment tous ces trucs ont évolué en un demi siècle...
  14. Sonde JUNO : destination Jupiter

    Quand est ce que les trucs américain et européen arrivent vers Jupiter ? Ces images dingues me donnent envie d'assister à ça... Mais chrai mort, non ???
  15. 3h15 de cheval ça fait mal au....

    Comme apparemment, tout le monde fait comme chez lui, ici, voici ma version. Bravo en tout cas, je trouve tes premières versions un poil trop lumineuses et délavées, c'est rare, généralement, je couine parce que c'est trop saturé... Bonnes fêtes de fin d'année !
  16. Bon sang que c'est beau............................................................ Chapeau.
  17. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Oui, je sais, c'est ce que tu me dis tous les ans, mais mes images grand champ de l'été dernier au 35 mm sont pareilles, y'a rien... Au crépuscule, oui, c'est vrai, je m'en étais rendu compte avec la comète et même au 1 mètre, j'en ai quelques uns.
  18. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Je sais que je vais me faire engueuler, mais j'en ai un peu rien à foutre : j'ai posé 8 heures au 50 mm il y a moins d'un mois, sans voir un seul Starlink sur mes images, on en est où, du coup ? Y'en a combien, là-haut ? S
  19. Elle l'explose déjà, cela dit. Mais elle est tellement belle, qu'on va bien la calmer avec une vingtaine d'heures de pose en plus...
  20. J'ai toujours dit que je prenais autant de plaisir à photographier le ciel à travers un objectif de 50 mm qu'à travers un télescope de 2 mètres, eh bien c'est toujours vrai ! L'Univers est fractal, il est beau et fascinant à toutes les échelles, on photographiait jadis les galaxies à travers les étoiles de la Voie lactée, désormais on photographie les galaxies à travers les étoiles d'autres galaxies à travers les étoiles de la Voie lactée... Alors voilà, ya deux semaines, je bossais avec le télescope de 1 mètre Omicron C2PU, et, en même temps, je photographiais Orion avec mon Nikon à côté de la coupole. Malgré l'altitude de 1300 m, le ciel de Calern n'est pas si beau qu'on pourrait l'imaginer : mon ciel du Limousin est meilleur. D'où l'utilisation de filtres pour cette image. Nikon D810 A, objectif de 50 mm fermé à 4.0, 2500 ISO, poses de 2 minutes. 4 heures de pose à travers un filtre UHC. 4 heures de pose à travers un filtre H alpha de 12 nanomètres. Traitement Siril, Starnet et Photoshop. Je n'arrive pas à obtenir ce que je rêve d'obtenir, cette image est le résultat de plusieurs misques, fondus avec Photoshop : un H alpha/RVB, et un H alpha/H alpha/RVB. Je vais continuer à chercher, ou confier le tout au Magicien, là, je vous montre pour avis et conseils. Je sais que M 42 est brûlée, c'est pas un problème, je peux facilement la traiter, mais je ne sais plus faire de calques de fusion avec Photoshop, je sais pas pourquoi. S
  21. Joyeux solstice !

    Bravo, c'est splendide, Bruno !
  22. Constellation d'Orion, plateau de Calern

    Bien sûr, comme je suis nul, je fais plusieurs versions différentes, et je misque jusqu'à ce que je sois pas trop mécontent. Le fait que l'image soit UHC et H alpha explique peut-être la difficulté à obtenir une "photo normale"... Ce que je cherche, en gros, c'est des rendus à la @Martin Bernier... Je vais continuer à explorer... Merci à tous !