vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. la fin de la matière noire .....

    Bien sur Kap'.. Et tu noteras que s'agissant de l'esprit de rationalité, je conclue qu'on a atteint un point culminant "mais sans doute aussi la limite haute". Ceci je pense quel que soit le niveau futur d'empreinte sur nos sociétés de la science et de ses découvertes à venir.
  2. la fin de la matière noire .....

    Depuis le début de l'humanité, les hommes ont été les créateurs de mythes. Confrontés à la hantise de la mort ou à la peur de l'inconnu, ils se racontent des histoires pour tenter de comprendre l'univers qui les entoure ou faire face à la souffrance. Dans le cadre de ce besoin de spirituel, il me semble que la foi, la croyance en un Dieu ou/et l'adhésion à une religion peuvent être avantageusement remplacées par une recherche spirituelle personnelle et un ralliement à des valeurs universelles, des éléments qui peuvent parfaitement se passer des contraintes, des dogmes et rites des pesantes institutions religieuses et de leurs théologies. Non seulement la science n’a pas aboli la pensée mythique, mais l’approche objective du savoir ne peut pas la chasser pour plusieurs raisons. D’abord, comme souligné souvent dans ce fil, parce que le savoir scientifique est par nature limité, fragmentaire et provisoire. Il ne peut délivrer des réponses aux questions portant sur le Sens de la vie. La force du mythe au contraire, c’est de présenter d’emblée une vision du monde riche, unifiée qui donne des réponses aux interrogations de l’esprit humain. C’est d’ailleurs ce qu’un scientifique comme François Jacob concède : "C'est probablement une exigence de l'esprit humain d'avoir une représentation du monde qui soit unifiée et cohérente. Faute de quoi apparaissent anxiété et schizophrénie. Et il faut bien reconnaître qu'en matière d'unité et de cohérence, l'explication mythique l'emporte de loin sur la scientifique. Car la science ne vise pas d'emblée à une explication complète et définitive de l'univers. Elle n'opère que localement. Elle procède par une expérimentation détaillée sur des phénomènes qu'elle parvient à circonscrire et définir. Elle se contente de réponses partielles et provisoires". Il y aura donc toujours place pour la représentation mythique de l’univers à côté de l’explication scientifique. L’une et l’autre ne se situent pas sur le même plan. Et l'homme ne peut se passer de ce besoin de croire et surtout de transcendance. Il est primordial pour l’homme d'estimer que sa compréhension, subjective et objective, du réel est la plus juste possible sans quoi il ne saurait s’orienter dans l’existence. Il construit donc une vision du réel, cette construction étant plus ou moins largement déterminée par les exigences de la vie en général et par les circonstances particulières dans lesquelles il se trouve, ces circonstances étant de nature matérielle, sociale, culturelle et spirituelle. Il est effet à noter que si aujourd'hui l’homme moderne a plus grande facilité à saisir le réel sous son aspect objectif et à s'imprégner beaucoup plus spontanément de réalités physiques, cela était beaucoup moins vrai des sociétés anciennes, archaïques, où le pouvoir religieux occupait tout l'espace de la pensée transcendante, de la réflexion philosophique et politique, des principes moraux. Il est donc très difficile de juger aujourd'hui les choix d'adhésion au religieux et au spirituel de nos anciens, fussent ils des sommités dans leurs domaines, tant leurs âmes ont été "disciplinées" par ce contexte social. En fait l’histoire en général démontre une progression vers une rationalité de plus en plus marquée. Les scolastiques du Moyen Âge ont d’ailleurs poussé très loin l’usage de la raison, faisant appel à toutes les ressources qu’ils pouvaient mobiliser pour le développement de la philosophie et de la théologie. La Renaissance a poursuivi ce mouvement en renforçant l’autonomie de la raison face à la foi religieuse et à la théologie, accompagnée d’une croissance de la conscience d’individualité. Les siècles suivants, grâce à l’essor des sciences naturelles et humaines, ont accentué cette autonomie et cette conscience, si bien que l’homme contemporain des sociétés modernes constitue à cet égard le point culminant, mais sans doute aussi la limite haute.
  3. la fin de la matière noire .....

    C'est vrai quoi, stop à ces âneries ! Disons qu'au bout de 2000 ans la bible est bien faite quand même..
  4. la fin de la matière noire .....

    Vaste et complexe sujet qu'il est difficile d'aborder sur un forum où les réponses se doivent d'être le plus courtes possibles pour être lues. Avec le risque maximum d'être mal compris ou de caricaturer. Comme chacun sait, "Dieu est humour", et pour ma part dans les page qui précèdent j'ai donc voulu aussi ajouter parfois quelques bêtises dont le seigneur voudra certainement m'absoudre en temps voulu (c'est à dire quand même assez prochainement).. En 2011 j'avais encore un peu d'énergie et je m'étais fendu d'un texte qui résumait le dilemme entre religion/science/philo et spiritualité (l'ordre importe peu). C'était l'époque où le Pape Benoit XVI démontrait de sérieuses velléités à "ramener" la philo dans le giron de la religion, avec comme objectif déclaré : "sauver la foi au nom de la raison" et surtout... soumettre la raison au nom de la foi.. Tout ça m'avait un peu agacé, et en réaction j'avais posté à l'époque ce texte un peu copieux (je ne sais même plus dans quel(le) rubrique/fil). Vous pouvez y jeter ici un œil distrait : Religion - philo et spiritualité.docx
  5. la fin de la matière noire .....

    On a tous nos points faibles ...
  6. la fin de la matière noire .....

    Noter par ailleurs que le Coran ne facilite pas l'élection ..
  7. la fin de la matière noire .....

    Oui... maIs l'orthographe.. c'est un peu comme aimer avoir de belles roues nettes, c'est mieux d'avoir quelques potions ..
  8. la fin de la matière noire .....

    Le Grand Relativisme. On peut observer que c'est en train de devenir une "norme" pour pas mal dans les jeunes générations. Certes doucement mais, je le crains, surement pour les suivantes...
  9. la fin de la matière noire .....

    Le "ressenti"... parlons en : Etienne Klein rappelle souvent à quel point la science s’oppose au sens commun. Il estime même que c'est l’une des causes sans cesse renouvelées de "l’illettrisme scientifique". Un de ses étudiants, d’une école d’ingénieurs réputée, allant jusqu’à lui rétorquer, après une démonstration au tableau sur la relativité d’Einstein : "Je ne la sens pas, je ne suis pas d’accord avec Einstein!". Ce n'est pas parce que la science s'applique sans cesse à remettre en question ses acquis, voire à les réfuter, qu'il faut considérer qu'aucune théorie ne peut afficher de certitudes. En particulier, comme le souligne @dg2 il existe assez d'éléments pour pouvoir affirmer que si les hypothèses de matière noire/énergie noire peuvent être - et seront sans doute - encore amendées/complétées/enrichies, elles seront très difficilement remises en question globalement et sérieusement. Je cite Klein: "Autrement dit, ce jeune homme, entré à Centrale, pensait que son ressenti, sa subjectivité avaient un pouvoir suffisamment grand pour être capable de discréditer ce qu'un siècle d'objectivation avait permis d'étayer. Voyez.. c'est ça.. si ce que je pense du temps et de l'espace relève seulement de mes propres considérations, pire, de mes seules sensations, pourquoi j'irais me fatiguer à apprendre la théorie de la relativité : Il fait beau dehors, j'ai mieux à faire.. ça crée un climat où la science est plus difficilement transmissible par le fait qu'elle perçue comme un mode de connaissance comme les autres. D'où le risque que nous choisissions comme vecteur de nos connaissances celui qui nous mène aux connaissances qui nous font le plus plaisir. On dit qu'on aime la vérité, mais en fait on déclare « vraies » les idées qu'on aime.. " Avant que la science permette de "révéler", elle a souvent à spéculer sur "l’inchoatif de l’ineffable" cher à Aurélien B.. En fait la nature n'offre pas vraiment à l'observateur des faits bien propres, rangés, étiquetés, absolus. Dans ce cadre, les théories scientifiques sont pour beaucoup des "constructions" provisoires classées en termes de probabilités plus ou moins hautes. On est bien dans "l'allégorie de la caverne" : Lorsqu'une connaissance "supérieure" est atteinte, rien ne dit que cette connaissance est la vérité ultime. En effet, le monde extérieur à la caverne peut lui aussi s'avérer n'être fait que d'ombres. Le monde réel semble formé de couches successives à découvrir, le monde devant la caverne n'étant que l'avant-dernière. L'homme étant curieux par nature va demander ce qui se passe à l'extérieur de la caverne tant qu'il peut croire que le monde extérieur est la réalité ultime. Les deux seules conditions pour que l'approche objective de la connaissance soit étendue à la totalité du savoir, c'est : 1) que nos prémisses soient toujours assurés de leur vérité 2) qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres.. Idéalement on ne considère rationnelles que les démonstrations ayant recours à des idées claires et distinctes, comme les notions mathématiques. Cependant, il faut noter que Descartes a clairement eu conscience que si, en théorie, nous ne devrions nous fier qu'à la force de la démonstration mathématique, en pratique nous devons souvent nous contenter du probable, accepter l'incertain. Le modèle "mathesis universalis" est limité. Ce que François Jacob rappelait en affirmant "qu’il devrait être bien clair aujourd’hui qu’on n’expliquera pas l’univers dans tous ses détails par une seule formule ou une seule théorie".
  10. la fin de la matière noire .....

    OUI.. Dieu existe !!.. Et parfois POUR CHACUN D'ENTRE NOUS IL PEUT FAIRE DES MIRACLES !! La preuve : mon chien à la plage.. .. Bon... deux ans de dressage quand même.. mais chuuuuut ..
  11. la fin de la matière noire .....

    Ah oui, en effet c'est un peu dans la même veine que JPL.. Mais elle aurait pu aussi être de moi , comme de la plupart des gosses.. Sauf que perso j'en ai ramassé des caisses, sans compter les fossiles incroyables que l'on trouve quasiment partout dans mon Périgord natal. À l'époque j'encombrais les étagères des meubles de mes parents pour les mettre en expo.. Comme on ne sort jamais vraiment de son enfance, chez moi aujourd'hui c'est pareil .. PS > Cherchez pas, y'en a pas..
  12. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity s’est à nouveau déplacé d’environ 15 mètres le 28 mars pour s'approcher d'un intriguant amas de roches brisées nommé "col Hinman", appellation quelque peu démesurée compte tenu de la taille très.. modeste du dit "col" - un petit monticule constitué d'un ensemble de roches appelées "clastes" en géologie. Les clastes sont des fragments de roches et de minéraux qui résultent de la décomposition de roches plus grosses, le plus souvent par altération physique. POSITION AU 28 MARS 2024 (SOL 4139) : HAZCAM AVANT - 28 MARS 2024 (SOL 4139) : "Col Hinman" L’équipe scientifique a décidé de rapprocher le rover de ce dépôt afin de procéder à l’aide du bras robotique à des analyses "au contact" (DRT/APXS/MAHLI) avec les différents types de roches présents au sommet du "col Hinman". Ils espèrent pouvoir étudier l'origine des différents clastes et la manière dont cet ensemble d’éléments "en désordre" est lié au reste de la crête "Gediz Vallis". Le rapprochement a eu lieu le 31 mars avec un très court trajet de 3 mètres pour se mettre dans la bonne position devant le "col Hinman", en espérant que l'espace de travail atteint contienne une grande variété de roches. POSITION AU 31 MARS 2024 (SOL 4142) : HAZCAM AVANT - 31 MARS 2024 (SOL 4142) : On est quasi monté sur le "col" MOSAÏQUE MASTCAM – 28 MARS 2024 (SOL 4139) – Neville Thompson : MOSAÏQUE MASTCAM – 31 MARS 2024 (SOL 4142) – Jan van Driel : Gros plan sur les roches du "Col Hinman" POSITION relative au trajet prévisionnel : NAVCAM - 31 MARS 2024 (SOL 4142) : PANO NAVCAM - 31 MARS 2024 (SOL 4142) - Jan van Driel :
  13. la fin de la matière noire .....

    Dans les citations de Newton, il est souvent évoqué Dieu et la religion, je n'ai jamais lu quoi que ce soit qui ressemble au discours de JP Luminet. Mais à voir... La plus belle de Newton c'est : "Si j'ai vu si loin, c'est que j'étais monté sur des épaules de géants."
  14. la fin de la matière noire .....

    Les nouveaux éléments apportés par le JWST ne permettent pas de considérer que les théories "étaient tout simplement fausses", mais que certaines étaient simplement incomplètes pour expliquer des observations actuelles.. Ce qui est quand même fou, c'est l'insistance des adeptes de la théorie du complot dont fait partie JPP (*), à considérer comme acquis le fait que "l'establishment" scientifique "officiel" n'a pour but que de défendre le modèle standard, comme s'il s'agissait d'un dogme, et donc qu'il pratique l'ostracisme à l'égard de toute autre idée qui pourrait le remettre en cause. Faut arrêter ces conn..ies !! Si on investit dans la recherche, c'est avant tout pour avancer et toujours remettre en question le modèle, le confirmer ou le compléter. Sachant qu'un changement de paradigme n'est bien sûr pas exclu, mais qu'il nécessitera encore bien d'autres éléments que ceux actuellement fournis par le JWST. Rien n'est figé en sciences, heureusement !!.. Et justement, David Elbaz en toute fin de son discours appelle de ses vœux un tel changement, car pour un scientifique rien ne serait plus enthousiasmant que de voir le modèle bousculé par d'autres découvertes décisives. (*) JPP soutient que des gouvernements « terrestres » ont des contacts secrets avec des ethnies extraterrestres qui nous visitent, et spécialement une frange secrète du gouvernement américain. Ce qui aurait amené à un transfert de technologie amenant à la possession massive d'antimatière ; dont le crash de la comète SL9 sur Jupiter en juillet 1994 serait un essai camouflé d'une arme « de fin du monde » de millions de mégatonnes. Ainsi que de la possession de petites boules avec détonateur à antimatière, pouvant faire office de « foreuses à antimatière » pouvant perforer des trous étroits, longs de centaines à des milliers (?) de mètres, dans les roches. Il prétend, en outre, que ces contacts auraient mené à l'exploration humaine secrète du système solaire, qui serait en fait, déjà achevée. Entre autres Jean-Pierre Petit soutient les théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001.
  15. la fin de la matière noire .....

    Parfait, MERCI @PascalD ! Car après tout le fatras scientifique "révolutionnaire" étalé pour Janus et autres billevesées conspirationnistes généreusement déversées par les groupies de JPP, ça fait du bien d'aborder simplement et concrètement la vision nouvelle qu'apporte le JWST en cosmologie, et de voir la science et un de ses dignes représentant y apporter humblement les premières réponses parfaitement rationnelles et convaincantes. Même pas besoin d'un génie incompris, d'un gourou de service et autre messie rédempteur ou assimilé . Bien sûr il reste du boulot, car lorsque nos connaissances s'enrichissent, elles ont un prix. Le prix à payer est qu'elles conduisent généralement à nous poser une foison de nouvelles questions. Ce que Luminet traduisait magnifiquement à la fin d'un épisode d'"Entre Terre et Ciel" et que je cite pour la quarante sixième fois : "L'océan de la connaissance aura toujours un horizon, et l'horizon s'élargit à mesure que nos connaissances s'agrandissent. On ouvre constamment de nouvelles portes, et l'océan de l'inconnu reste toujours aussi vaste". Contrairement à la pensée mythique et à ce que certains voudraient nous faire croire, la science est avant tout partielle et ne vise donc pas à tout expliquer à la fois. Ce qu’il y a de rationnel dans la démarche objective et critique réside d'abord dans son caractère dynamique, c’est-à-dire dans la possibilité d'accroître nos connaissances. Sans nécessairement tout remettre en question à chaque avancée, mais en vérifiant d'abord nos savoirs.
  16. la fin de la matière noire .....

    Gaffe ! L'usage outrecuidant de ce vocabulaire désuet pourrait te valoir de te faire houspiller à maintes reprises !
  17. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    O.K... mais pour bien solmiser c'est pas possible en l'ayant Quasimodo ..
  18. la fin de la matière noire .....

    Ben ça alors non !.. Pas mon genre ... Ou peut-être à l'insu de mon plein gré..
  19. la fin de la matière noire .....

    A ce stade, il va falloir donner des noms, parce qu'autrement, cet argument est non recevable. On sait tous ici qui est dg2, et quel est son niveau de compétence en ce qui concerne la RG en général et les trous noirs et la cosmologie en particulier. Par contre, les "autres personnes qui pensent le contraire", ici personne n'a la moindre idée de qui il s'agit. G. D'Agostini ? Qui d'autre ? Oui.. mais attention !... car dixit @Romlag, face à @dg2 et avec J.P.P. .... on a l'équivalent de Fritz Zwicky quand même !
  20. la fin de la matière noire .....

    Toutafé ! D’ailleurs derrière le discours on retrouve bien ici l’imaginaire du conspirationnisme et son idée théologique d’un affrontement entre le Bien (JPP/Janus) et le Mal ("l’Establishment" scientifique). C’est-à-dire la lutte du "Héros solaire" (et solitaire) qui représente la "Lumière" contre les "Forces ténébreuses du Mal", le "pouvoir établi", "la caste dirigeante", tous tapis dans l’Ombre.. mais qui bien sûr tirent les ficelles ! Ainsi cette dualité s’explique par le complot, par un grand complot, par un plan secret dont le but serait l’établissement de la domination finale et totale d’une élite d’initiés maléfiques. C’est en fait l’idée obsessionnelle qui se décline dans la pensée dualiste de toute la métaphysique occidentale d’un combat organisant l’histoire des Hommes, combat qui doit se terminer par la destruction des "Forces ténébreuses du mal" après la venue d’un "Sauveur messie-rédempteur".. Un narratif qui n'a eu de cesse de structurer peu ou prou nos représentations et d'orienter nos comportements. Une pensée qui se retrouve de manière très caricaturale chez les conspirationnistes chez qui c’est encore plus tranché et manichéen. Faut simplement savoir les reconnaître pour ne pas se sentir acculé après l’échange .
  21. ariane 6 Un lanceur de pointe pour l’Europe

    Culturel oui... mais une bonne itération exige du temps, de la concentration, de l'esprit d'analyse, de la rigueur, et surtout de se libérer de toute émotion.. Ce ne peut être pratiqué que par une élite !... :
  22. ariane 6 Un lanceur de pointe pour l’Europe

    Non non.. en Chine et en Corée du Nord, pour "tirer les coûts" vers le bas..
  23. Actualités de Curiosity - 2013

    29 mars 2024 Curiosity cherche de nouveaux indices sur l’eau ancienne de Mars https://mars.nasa.gov/news/9569/nasas-curiosity-searches-for-new-clues-about-mars-ancient-water/?site=msl Le rover est arrivé dans une zone qui pourrait montrer des preuves que de l’eau liquide a coulé sur cette partie de Mars pendant beaucoup plus longtemps qu’on ne le pensait auparavant. EXTRAITS : Le rover Curiosity a commencé à explorer une nouvelle région de Mars, qui pourrait en révéler davantage sur le moment où l’eau liquide a disparu une fois pour toutes de la surface de la planète rouge. Il y a des milliards d’années, Mars était beaucoup plus humide et probablement plus chaude qu’elle ne l’est aujourd’hui. Curiosity jette un nouveau regard sur ce passé plus terrestre alors qu’il roule et finit par traverser le canal de Gediz Vallis, une caractéristique sinueuse ressemblant à un serpent qui, du moins depuis l’espace, semble avoir été sculptée par une ancienne rivière. Cette possibilité a intrigué les scientifiques. L’équipe du rover est à la recherche de preuves qui confirmeraient comment le canal a été creusé dans le substrat rocheux sous-jacent. Les flancs de la formation sont suffisamment escarpés pour que l’équipe ne pense pas que le chenal ait été creusé par le vent. Cependant, des coulées de débris (glissements de terrain rapides et humides) ou une rivière transportant des roches et des sédiments auraient pu avoir suffisamment d’énergie pour s’enfoncer dans le substratum rocheux. Après la formation du canal, il a été rempli de rochers et d’autres débris. Les scientifiques sont également impatients de savoir si ce matériau a été transporté par des laves torrentielles ou des avalanches sèches. Route de Curiosity vers le canal de Gediz Vallis : Visualisation réalisée à partir de données orbitales. En bas à droite se trouve le point où le rover a dévié en août 2023 pour voir de près la crête formée par des coulées de débris provenant de plus haut sur le mont Sharp. Crédits : NASA/JPL-Caltech/UC Berkeley. l faudra des mois pour explorer complètement le chenal, et ce que les scientifiques apprennent pourrait réviser la chronologie de la formation de la montagne. Une fois que les couches sédimentaires de la partie inférieure du mont Sharp ont été déposées par le vent et l’eau, l’érosion les a réduites pour exposer les couches visibles aujourd’hui. Ce n’est qu’après ces longs processus – ainsi que des périodes intensément sèches pendant lesquelles la surface du mont Sharp était un désert de sable – que le canal de Gediz Vallis a pu être creusé. Les scientifiques pensent que les rochers et autres débris qui ont ensuite rempli le canal provenaient du haut de la montagne, où Curiosity n’ira jamais, ce qui donne à l’équipe un aperçu des types de matériaux qui pourraient s’y trouver. « Si le canal ou le tas de débris a été formé par de l’eau liquide, c’est vraiment intéressant. Cela signifierait qu’assez tard dans l’histoire du mont Sharp – après une longue période de sécheresse – l’eau est revenue, et de manière importante », a déclaré le scientifique du projet Curiosity, Ashwin Vasavada du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud. Cette explication serait cohérente avec l’une des découvertes les plus surprenantes que Curiosity ait faites en parcourant le mont Sharp : l’eau semble être venue et repartie par phases, plutôt que de disparaître progressivement à mesure que la planète devenait plus sèche. Ces cycles peuvent être observés dans des fissures de boue ; lacs salés peu profonds ; et, directement sous le chenal, des coulées de débris cataclysmiques qui se sont accumulées pour créer la crête tentaculaire de Gediz Vallis. L’année dernière fin août 2023, Curiosity a fait une ascension difficile en approche pour étudier le sommet de la crête : HAZCAM AVANT - 25 AOÛT 2023 (SOL3928) - Ajout perso : Curiosity a documenté le canal avec un panorama en noir et blanc à 360 degrés (ci-dessous) de la caméra de navigation gauche du rover. Prise le 3 février 2024 (le 4 086e jour martien de la mission), l’image montre le sable sombre qui remplit un côté du canal et un tas de débris s’élevant juste derrière le sable. Dans la direction opposée se trouve la pente raide gravie par Curiosity pour atteindre cette zone (*) : (*) Erreur de désignation dans ce pano : la butte "Texoli" est faussement nommée "Wilkerson"
  24. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity poursuit la remontée du canal en suivant son bord Est et a parcouru deux nouvelles étapes : environ 21 mètres le 24 mars et 24 mètres le 26 mars. L’objectif demeure toujours de tenter de rejoindre la crête supérieure de "Gediz Vallis" - l'uGVr (upper Gediz Vallis ridge) sur une zone désignée "Fascination Turret". Cet objectif de grand intérêt géologique (mais que l’équipe n’a pas encore désigné précisément sur une carte) est donc situé de l’autre côté du canal. En attendant mieux, Curiosity poursuit l’imagerie RMI de l’affleurement uGVr de "Fascination Turret", bien que la position du soleil limite cette possibilité et oblige à prendre certaines précautions. Lors de la prochaine étape ChemCam se tournera encore vers l’uGVr, imagée précédemment sous d'autres angles, en prenant deux mosaïques RMI à longue distance. (le terme "longue distance" est ici tout à fait relatif car la partie de "Fascination Turret" visée ici se trouve à environ 25-30 m du rover, ce qui n'est rien comparé aux mosaïques RMI du bord Nord du cratère Gale prises par le passé, remparts situés à 30/35 km de distance pour les plus proches. POSITION AU 26 MARS 2024 (SOL 4137) : CONTEXTE : Position en rapport du trajet prévisionnel : HAZCAM AVANT - 26 MARS 2024 (SOL 4137) : NAVCAM - 26 MARS 2024 (SOL 4137) : Au Sud-Ouest vers la fin du canal PANO NAVCAM - 26 MARS 2024 (SOL 4137) – Jan van Driel : Je cite Natalie Moore, spécialiste des opérations de mission : "La seule chose qui nous a empêchés d'avancer est le "sun blob", un cône de 13 degrés autour du soleil à l'intérieur duquel ChemCam n'est pas autorisée à pointer. Si ChemCam est pointée vers le soleil alors que la mise au point n'est pas sûre, ses optiques ou son détecteur RMI pourraient être endommagés. Le blob solaire comprend la trajectoire quotidienne complète du soleil dans le ciel, plus 13 degrés, au cas où ChemCam resterait bloquée quelque part et que la Terre ne serait pas en mesure de réagir à temps. Malheureusement, les zones d'intérêt de ChemCam RMI se trouvent pour la plupart à l'intérieur de la tache solaire, qui se déplace lentement vers le sud, tout comme nous !" Je cite Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire : "Plus nous nous rapprochons de l'uGVR (upper Gediz Vallis ridge), plus les images sont époustouflantes. Chaque matin, nous ouvrons les nouvelles images et nous nous extasions devant la beauté et les détails. Nous parlons du GVR depuis si longtemps, et nous sommes définitivement récompensés aujourd'hui, malgré cette satanée tache solaire qui se met en travers de notre chemin ! Dans le cadre de la campagne uGVR, des mosaïques Mastcam et des images ChemCam LD RMI (Long Distance Remote Images) seront prises le long du mur est de Fascination Turret, la partie de l'uGVR située juste devant nous. Nous avons déjà pris des images de la paroi, mais comme la position du rover change, notre champ de vision (ou ce que nous pouvons voir) change. L'obtention d'images sous différents angles et à différentes distances nous permet de contraindre toute stratigraphie ou couche que nous voyons et (espérons-le !) de comprendre l'origine de uGVR et le rôle qu'elle a joué dans le cratère Gale". MOSAÏQUE MASTCAM - 23 MARS 2024 (SOL 4134) - Neville Thompson : Le tapis chaotique de blocs rocheux qui couvre toute la vallée (débacle?) MASTCAM - 26 MARS 2024 (SOL 4137) : Noter les "plaques" émergentes (suite à l'érosion éolienne) de sulfates de magnésium, des minéraux qui se sont probablement formés dans l’eau salée qui a longuement infiltré les roches et qui s’est évaporée lorsque Mars a commencé à s’assécher il y a des milliards d’années.
  25. Fin décembre 2015 le Congrès US a demandé à la NASA d'élargir la mission Europa en ajoutant un petit atterrisseur et en prévoyant le lancement en 2022 avec le nouveau lanceur lourd "Space Launch System". Un lander ajoutera 700M de $ ou plus au coût de la mission. Pour le seul vaisseau principal la dernière estimation des coûts était de 2,1 milliards de $. L'ajout d'un atterrisseur va pousser les coûts peut-être jusqu'à 3,5 milliards de $ en incluant un lancement sur le SLS. Le Congrès devra donc augmenter sensiblement le budget des missions planétaires de la Nasa pour empêcher la mission Europa d'évincer les missions planétaires plus petites qui permettent l'équilibre du programme d'ensemble.Par ailleurs l'ajout d'un atterrisseur retardera probablement le lancement de 2022 à 2023.Bien qu'il n'existe encore presque aucune information officielle sur l'atterrisseur, on sait que le concept primaire est un petit atterrisseur d'environ 230 kg avec 20 à 30 kg dédiés aux instruments scientifiques. Pour l'atterrissage on utiliserait la même approche que le skycrane utilisé par la mission Curiosity afin de poser l'atterrisseur en toute sécurité à la surface.L'atterrisseur sera probablement alimenté par des batteries, ce qui limite sa durée de vie à environ 10 jours. Des panneaux solaires sont apparemment à l'étude, mais la lumière du soleil est faible et nécessiterait des panneaux solaires assez grands donc très encombrants et lourds pour pouvoir récolter une quantité significative d'énergie solaire . Le lander comporte un système d'atterrissage autonome pour guider la descente finale, ce système utilise des images prises en temps réel pour analyser le terrain au dessous et identifier les zones d'atterrissage en toute sécurité. Avec une descente guidée autonome les scientifiques peuvent cibler une zone qui est globalement complexe, mais comportant de petites zones permettant un atterrissage.Notre connaissance actuelle de la surface d'Europe est trop pauvre pour sélectionner les sites les plus intéressant scientifiquement et également sans danger pour l'atterrisseur. Le vaisseau principal devra donc auparavant étudier la surface d'Europe pendant deux à trois ans lors de ses survols (au moins 45 survols rapprochés) et trouver le meilleur point d'atterrissage, scientifiquement intéressant et sûr. Nous manquons de la technologie nécessaire permettant de forer au travers des kilomètres de glace pour accéder directement à l'océan. Cependant, dans de nombreux endroits la coque de glace semble être rompu et les eaux sous-jacentes se sont répandues sur la surface et congelées. L'objectif sera de mettre l'atterrisseur dans une de ces zones. Avant l'atterrissage les scientifiques auront donc à réaliser des cartes à haute résolution de la surface d'Europe.L'objectif principal sera donc d'étudier les matériaux de l'océan intérieur pour voir si les produits chimiques nécessaires pour soutenir la vie y sont présents et si les molécules organiques complexes suggérant l'activité biotique ou pré-biotique existent. L'instrument de base serait un spectromètre de masse permettant de "peser" les molécules et les atomes dans des échantillons creusés, coupés ou forés sur la surface. Certaines molécules complexes pourraient suggérer la vie, surtout si elles sont riches en éléments, comme le carbone, qui sont la base de la vie sur la Terre. Un deuxième instrument à l'étude serait un spectromètre "Raman". Une fois à la surface, l'atterrisseur devra utiliser un système d'acquisition d'échantillons pour recueillir un échantillon de glace de la surface. Aux températures de surface d'Europa la glace est solide comme le roc, de sorte que le mécanisme de coupe ou de forage devra être robuste. Après que l'échantillon soit prélevé, il serait livré aux instruments pour mesurer sa composition. Si l'atterrisseur atterrit près d'une cheminée active, le spectromètre de masse peut aussi mesurer la composition des particules et de gaz dans le panache.Sur la façon dont les données seraient retournés sur Terre, deux possibilités sont évidentes : Transmissions de données à faible débit directement à partir de l'atterrisseur vers la Terre, ou transmissions à haut débit de données de l'atterrisseur vers l'orbiteur pour un relais plus tard vers la Terre. Sauf que les emplacements relatifs du site d'atterrissage et de l'orbiteur évoluant rapidement, le relais de communication n'est souvent pas possible limitant ainsi la quantité de données pouvant être retournées. Source > http://www.planetary.org/blogs/guest-blogs/van-kane/20160105-nasa-europa-lander.html