vaufrègesI3

Membre
  • Compteur de contenus

    14 222
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22
  • Last Connexion

    Soon available - 78578

Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Publié le 07 février 2024 à 09h14 Il manquait quatre boulons au Boeing 737 Max qui a perdu sa porte après le décollage https://www.numerama.com/vroom/1624910-il-manquait-quatre-boulons-au-boeing-737-max-qui-a-perdu-sa-porte-apres-le-decollage.html Licenciements au JPL Publié le 07 février 2024 Touché par les restrictions budgétaires du programme de retour d’échantillons martiens Mars Sample Return (MSR), le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA en Californie licencie 530 employés. https://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/licenciements-au-jpl/
  2. Eclipse du 8 avril

    Au Québec je sais pas, mais en France c'est très bien organisé pour les d'jeun's, et l'info circule, la preuve : 1) Du proviseur au censeur : "Cher ami, la presse nous informe qu'une éclipse de soleil doit avoir lieu demain, vers 17 heures. Vous devrez descendre les élèves dans la cour, pour qu'ils puissent l'observer. Ils prendront des lunettes de soleil ainsi que des manteaux. Si le temps est couvert, nous réunirons les élèves dans le gymnase et je leur expliquerai, dans le cadre des 10% pédagogiques, les causes scientifiques de ce phénomène rare. Faites circuler cette information, s'il vous plaît." 2) Du censeur au surveillant général : "Mr le Proviseur a prévu qu'une éclipse de soleil aurait lieu demain vers 17 heures, dans la cour du lycée. Les élèves prendront leurs lunettes de soleil et leurs manteaux pour venir observer le soleil. S'il pleut, comme nous possédons un gymnase, ce qui est un phénomène rare, on y réunira les élèves et Mr le Proviseur expliquera, dans le cadre des 10% scientifiques, les causes pédagogiques de l'éclipse. Faites circuler cette information." 3) Du surveillant général au surveillant de secteur : "Sur décision de Mr le Proviseur, une éclipse de soleil aura lieu demain, à 17 heures, dans la cour du lycée. S'il pleut, les élèves n'oublieront pas de mettre leurs lunettes et leurs manteaux, ce qui est un phénomène rare, et ils se rendront au gymnase dont il n'occuperont que 10% du cadre pédagogique. Prévenez les classes! Et tout de suite !" 4) Du surveillant de secteur aux élèves : "Par ordre du Proviseur, une éclipse de soleil de 17 heures aura lieu demain dans la cour du lycée. S'il pleut, ce qui est un phénomène rare, 10% de l'éclipse aura lieu à l'intérieur du gymnase où vous déposerez vos lunettes et manteaux." 5) Lettre urgente d'un élève à ses parents : "J'ai une nouvelle alarmante à vous donner : le surveillant, qui est un phénomène rare, vient de nous prévenir que, demain, le Proviseur va s'éclipser avec 10% de nos manteaux et de nos lunettes, pendant que nous serons au gymnase à regarder le soleil, s'il pleut... Chers parents, veuillez prévenir les gendarmes !"
  3. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    "J'aime le côté vaillant des Serge !" (Jane Birkin)
  4. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity au bord de la rivière antique Je cite Amelie Roberts, étudiante diplômée à l'Imperial College London : "Curiosity a connu un week-end fructueux en matière d'imagerie et nous, géologues, étions ravis de regarder les nouvelles mosaïques de la crête de Gediz Vallis et des buttes environnantes lorsqu'elles ont été télétransmises à la Terre. Curiosity a également parcouru environ 13 mètres, ce qui est un exploit compte tenu du terrain, et s'est approché de son nouvel espace de travail avec une vue plus rapprochée de la crête de Gediz Vallis". FIN DE CITATION La crête "Gediz Vallis" semble avoir été formée par les eaux descendant du Mont Sharp peu après la formation des unités d’argile et de sulfates avant de s’étendre dans le "fronton de Greenheugh". Le vent a sculpté les contreforts de la vallée, mais le canal qui la traversait, "Gediz Vallis Channel" et qui commence plus haut sur le mont Sharp aurait été érodé par une petite rivière. Les scientifiques pensent que des glissements de terrain humides (débacles) se sont également produits ici, envoyant des blocs rocheux et quantités de débris plus bas au fond de la vallée, ces coulées ayant formé la crête Gediz Vallis qui "coupe" le "fronton de Greenheugh" en son centre. Dans la partie haute du chenal, au niveau de la position actuelle de Curiosity, la crête semble être le résultat du phénomène de "chenal inversé". Les débris et alluvions qui garnissaient le lit du chenal se seraient lithifiés, autrement dit ils seraient devenus plus durs et résistant à l'érosion éolienne que les matériaux environnants au-delà des rives du chenal. Au fil des éons, l'érosion a produit une "inversion de relief", le lit finissant par émerger au-dessus d’un environnement plus tendre et donc plus sensible à l’érosion. Exemples de "chenaux inversés" sur Mars : chenal Gediz Vallis (A)(B), (C) chenal inversé, (D) crête Gediz Vallis, (E) fronton de Greenheugh et (F) crête Vera Rubin L'astérisque indique la position actuelle de Curiosity au sol 4088 (05 février 2024) Curiosity est actuellement stationné à la base du "chenal inversé". Il en est séparé par ce qui apparaît comme un vestige étroit du chenal antique côté Est, empli de sable basaltique (voir images ci-dessous) : PANO NAVCAM - 05 FÉVRIER 2024 (SOL 4088) - Jan van Driel : HAZCAM AVANT - 06 FÉVRIER 2024 (SOL 4089) : Le lit de sable et le chenal inversé "Gediz Vallis". En arrière plan, plus sombre, la butte "TEXOLI" NAVCAM - 06 FÉVRIER 2024 (SOL 4089) : Somptueuse ride de sable transversale formée par le vent Vers le Nord En novembre 2021, l'équipe du rover avait été confrontée à une anomalie dans les mécanismes de freinage du bras robotique (situés aux articulations) et, par prudence, avait décidé de suspendre toute campagne de forage jusqu'à ce que les ingénieurs examinent le problème plus en profondeur pour tenter d'atténuer l'usure du jeu de freins de secours utilisés maintenant. Des dizaines d'ingénieurs se sont alors attaqués au problème. La méthode de forage avait dû être repensée pour surmonter l'anomalie (freinage défaillant), ce qui avait nécessité une planification et des tests minutieux. Il avait fallu attendre juin 2022 (soit près de huit mois !) pour que finalement soit donné le feu vert à la reprise des forages en apportant quelques modifications au processus de forage.
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Deux nouveaux déplacements ont prolongé la grimpette de Curiosity au sommet de l’élévation de terrain, puis jusqu’à la base de la crête "Gediz Vallis" près d’un petit "ambryon" du chenal côté Est (rempli de sable). Je cite Sharon Wilson Purdy, géologue planétaire : "Le 1er février (sol 4084) nous avons planifié un trajet de 10 mètres qui placera Curiosity sur un banc topographique qui devrait fournir un point de vue intéressant pour documenter une section de la crête supérieure de Gediz Vallis qui est officieusement nommée "Fascination Turret" (Tourelle de fascination). Nous espérons évaluer les processus qui ont déposé les sédiments de cette crête afin de comprendre comment elle s'est formée et comment elle a été érodée par la suite pour atteindre sa forme actuelle. Le 3 février au sol 4086 nous avons programmé une activité ChemCam AEGIS ; "AEGIS" est un acronyme pour "Autonomous Exploration for Gathering Increased Science", un mode dans lequel le rover identifie et sélectionne une cible géologique à partir des images de la caméra de navigation sur la base d'un ensemble de lignes directrices établies par les scientifiques ici sur Terre." Je cite Natalie Moore, spécialiste des opérations de mission : "Malheureusement, nous avons eu des problèmes intermittents de logiciels terrestres qui nous ont obligés à choisir entre la planification d'un contact scientifique avec le bras et le déplacement vers un nouvel emplacement pour la semaine prochaine. L'équipe a finalement décidé de partir afin de profiter pleinement du terrain plat de la région, ce qui nous a permis de prendre des images de toutes les roues du rover avec MAHLI pendant le trajet. Le 4 février (sol 4087) comprend un bloc scientifique standard avec des activités ChemCam LIBS, RMI, et Mastcam, y compris une énorme mosaïque de la partie supérieure de Gediz Vallis. Le 5 février (sol 4088) contient la même chose, mais nous testons également la prise d'images avec la caméra Mastcam Left depuis qu'elle a été occultée par sa propre roue à filtres. Pour prendre des images nettes avec la caméra Mastcam Left occultée (qui ressemblent à ceci en pleine image)" : "…. nous sous-cadrons notre propre CCD pour ne stocker que les données des pixels du côté gauche. Si tout se passe bien, nous devrions voir des images plus petites. Puis nous repartons et tentons d'examiner les roues avec MAHLI, Navcam et Mastcam Right. Nous procédons ainsi tous les kilomètres environ pour vérifier l'intégrité des roues. Le rover roulera un peu et prendra des images jusqu'à ce que tous les côtés des roues aient été imagés (voir les images plus bas)". POSITION AU 5 FÉVRIER 2024 (SOL 4088) : Les deux derniers déplacements : 10 m le 1er février (sol 4084) et 13 m le 5 février (sol 4088) CONTEXTE : PREMIÈRE ÉTAPE (sol 4084) HAZCAM AVANT – 1ER FÉVRIER 2024 (SOL 4084) : Grimpette jusqu'au "plateau" sur l'élévation NAVCAM - 1ER FÉVRIER 2024 (SOL 4084) : Regard vers le Nord-Ouest et la vallée, la pente de l'élévation est bien visible ... vers le Nord Sur la droite du rover, à l'Est, la pente opposée qui mène au petit chenal sableux à la base de la crête : Vue splendide vers la vallée et les remparts Nord PANO NAVCAM - 1ER FÉVRIER 2024 (SOL 4084) – Jan van Driel : MASTCAM - 1ER FÉVRIER 2024 (SOL 4084) : Un aileron de requin émerge, mais l'usure du temps l'a un peu abimé DEUXIÈME ÉTAPE (sol 4088) HAZCAM AVANT - 5 FÉVRIER 2024 (SOL 4088) : Descente jusqu'au petit chenal ensablé NAVCAM - 5 FÉVRIER 2024 (SOL 4088) : MAHLI - 5 FÉVRIER 2024 (SOL 4088) : Examen des roues La roue centrale gauche commence à être un peu préoccupante.. Pas moins de 4 chevrons cassés comptabilisés sur cette autre image de la roue médiane gauche. Les tests menés sur Terre ont montré qu'au moment où trois chevrons (appelés "grousers" par le JPL) sur un roue ont cassé, celle-ci a atteint environ 60 pour cent de sa vie utile. Ce sont surtout les deux roues centrales qui ont subies des dégâts, surtout concernant les chevrons qui ont un rôle structurel, contrairement à la "peau" aluminium de 0,75 millimètre d'épaisseur dont le rôle essentiel est d'éviter aux roues de trop s'enfoncer dans le sable (les roues sont en aluminium, diamètre 50 cm/largeur 40cm, les éléments de flexion et le moyeu sont en titane).. Chaque roue possède son propre moteur avec un couple très élevé. En vitesse de pointe le rover ne dépasse pas 4 à 5 centimètres/seconde, mais habituellement, en vitesse de croisière, on est plutôt à 1 ou 2 cm/s..
  6. Giant Parasol / Space sun shield

    ... la mémoire collective aujourd'hui, sur 3 ou 4 ans grand maximum, (à mon humble avis)..
  7. SLIM, le Japon va se poser sur la Lune...

    Publié le 31 janvier 2024 à 13h32 Le vrai calvaire de SLIM commence sur la Lune : il fait nuit -130 °C, brrrr SLIM, le module lunaire du Japon, entre dans la nuit. Le Soleil se couche sur son site d’atterrissage. La Jaxa doit attendre 2 semaines pour découvrir si sa mission survivra aux conditions extrêmes de la nuit sur la Lune. Le réveil de SLIM, le module spatial japonais posé sur la Lune, n’a pas duré très longtemps. Alors que ses activités venaient à peine de reprendre, après une période d’incertitude sur son état, l’atterrisseur de l’agence spatiale japonaise (Jaxa) se retrouve maintenant plongé dans le noir. La nuit lunaire est arrivée sur le site d’atterrissage de SLIM, a prévenu le 31 janvier 2024 l’AMSAT, une association de radioamateurs chargés de maintenir des satellites expérimentaux. Le Soleil s’est couché sur la zone de la Lune où SLIM s’est échoué, la tête à l’envers. Les communications sont donc interrompues, SLIM devant passer en veille, car ses réserves d’énergie sont insuffisantes. « Adieu, peut-être nous verrons-nous au prochain lever du Soleil… », écrit l’AMSAT sur X (ex-Twitter). C’est une longue nuit lunaire d’une durée de 2 semaines qui attend SLIM. Il ne reste plus qu’à patienter pour l’équipe japonaise responsable de la mission, afin de découvrir si l’engin aura survécu. Pendant cette période, la mission devra faire face à des conditions extrêmes. Shinsuke Abe, docteur en astronomie et professeur à l’université Nihon (Tokyo), explique sur X que SLIM va connaître des températures autour de -130° C et qu’il est probable que la mission finisse « plongée dans un sommeil éternel ». Le sort de SLIM rappelle la mission indienne Chandrayaan-3, qui s’était posée sur la Lune en août 2023. Après une mission couronnée de succès, Chandrayaan-3 avait fini par s’endormir sur la Lune au bout de 2 semaines d’activité. La survie de la sonde indienne, plongée dans la nuit lunaire, semblait peu probable. Au terme de sa nuit glaciale sur la Lune, Chandrayaan-3 n’avait plus donné aucun signe de vie. Rendez-vous dans deux semaines pour savoir si SLIM achèvera sa mission de la même façon. Source : https://www.numerama.com/sciences/1621558-la-mission-japonaise-slim-survivra-t-elle-a-la-nuit-totale-sur-la-lune.html
  8. Actualités de Curiosity - 2013

    CURIOSITY... TOUJOURS PLUS HAUT !! Je cite Deborah Padgett , responsable du projet OPGS(*) au JPL : (*)Sous-système de Génération de Produits Opérationnels-voir ici : https://www-mipl.jpl.nasa.gov/OPGS_demo_script.html "Bienvenue au printemps dans le cratère Gale ! L'équinoxe de printemps dans l'hémisphère sud de Mars est arrivé, marquant le début d'une nouvelle saison potentielle de tempêtes de poussière. L'été austral martien, qui se situe entre aujourd'hui et septembre sur Terre, est le moment où l'on a observé le début de toutes les tempêtes de poussière globales sur Mars. Bien que ces énormes événements atmosphériques soient généralement espacés de plusieurs années, la dernière tempête de poussière martienne globale assombrissant le ciel en 2018 a mis fin à la mission de notre Rover Opportunity bien-aimé. À partir de maintenant, l'équipe de science environnementale de Curiosity est en alerte pour mesurer les niveaux de poussière atmosphérique plus fréquemment tout au long de cette saison. Nous allons également essayer une autre activité pour déplacer la roue à filtres sur la Mastcam gauche. La caméra Mastcam de droite est encore en bon état et tout à fait capable d'effectuer ses travaux scientifiques, mais l'équipe souhaite retrouver le champ de vision plus large de la caméra de gauche. Sur le sol 4079, Curiosity effectuera deux dépoussiérages, une imagerie microscopique MAHLI et des mesures de composition APXS sur les cibles de roches nodulaires "Simpson Meadow" et "Lake Sabrina". Toutes les cibles de cette zone du mont Sharp sont nommées d'après le quadrangle géologique Bishop, situé dans la Haute Sierra et la vallée d'Owens en Californie. Le télescope ChemCam RMI cartographiera la stratigraphie de la butte Kukenan. Les observations atmosphériques de ce sol comprennent une étude des tourbillons de poussière et une mesure APXS de l'argon et d'autres constituants atmosphériques. Curiosity commence le Sol 4080 en complétant la documentation scientifique de cet arrêt avec une observation ChemCam LIBS + Mastcam du "Pinchot Pass", un nodule sombre. Curiosity commencera ensuite à rouler, tout en commandant simultanément le déplacement de la roue à filtres de la Mastcam gauche". FIN DE CITATION Le 28 janvier Curiosity s’est dirigé au Sud-Ouest vers la droite de l’élévation de terrain qui masque la crête. Il a parcouru 42 mètres et s’est élevé d’environ 7 mètres, offrant ainsi de nouvelles perspectives ! POSITION AU 28 JANVIER (SOL 4080) : POSITION AVEC TRAJETS PRÉVISIONNELS - kymani76 : Tracé jaune ou bleu - Difficile de pronostiquer le parcours à venir qui sera choisi pour franchir le crête et le chenal HAZCAM AVANT – 28 JANVIER 2024 (SOL 4080) : La crête "Gediz Vallis" est désormais visible NAVCAM - 28 JANVIER 2024 (SOL 4080) : Grace à l'élévation la vallée apparaît de nouveau Vue sur la pente de l'élévation à gauche du rover PANO NAVCAM - 28 JANVIER 2024 (SOL 4080) – Jan van Driel : MASTCAM - 28 JANVIER 2024 (SOL 4080) : Toujours des "crêtes de coq" spectaculaires ! Ici en haut de l'image : Des infiltrations d'eau souterraine ont déposé des sels minéraux dans les fissures, et l'érosion éolienne courant sur des éons a fait le reste. Difficile à intégrer à notre minuscule/insignifiante échelle humaine.. Des roches "épineuses" Je cite Alex Innanen, spécialiste de l'atmosphère : "Curiosity poursuit son ascension - notre trajet du week-end nous a conduits à un nouvel emplacement avec beaucoup de nouveautés à voir. Le plan d’activité de deux sols inclut des vues de la crête supérieure de Gediz Vallis que nous n'avions pas pu voir auparavant, et un tout nouvel espace de travail juste devant nous à explorer avant de partir sur le deuxième sol. Nous tirons pleinement parti de la nouvelle vue que nous offre notre emplacement en effectuant de nombreuses activités scientifiques de contact sur le premier sol. Nous utiliserons l'outil de dépoussiérage sur "June Lake" et "Martha Lake", deux cibles sur le même bloc qui seront étudiées par MAHLI et APXS. MAHLI examinera également "Deerhorn Mountain", une caractéristique sombre qui pourrait être intégrée dans le même bloc. ChemCam participe également à l'étude de près avec LIBS sur "June Lake", et un peu plus loin sur "Sky Blue Lake", une roche fracturée. Plus loin, Mastcam et ChemCam capturent toutes deux des mosaïques de la crête supérieure de Gediz Vallis, continuant à compléter notre image de cette caractéristique que nous côtoyons depuis si longtemps. En lisant ces mises à jour, on a l'impression que nous prenons des images de la crête de Gediz Vallis presque à chaque sol, mais il s'agit d'une caractéristique énorme et, à mesure que nous la suivons, il y a toujours plus à voir, y compris cette nouvelle perspective que nous avons obtenue aujourd'hui". MOSAÏQUES MASTCAM – Neville Thompson : 26 JANVIER (SOL 4078) : 27 JANVIER (SOL 4079) :
  9. La distance Terre-Lune à l'échelle

    Oui, et aujourd'hui tout fout le camp !!!! Avant, conduire une bagnole.. c'était synonyme de virilité !!!!!!
  10. Actualités de Curiosity - 2013

    Les roches sédimentaires autour de la dernière position du 26 JANVIER sont aussi très caractéristiques car constellées de nodules granuleux, mais aussi parcourues de multiples veines de sulfate en forme de "crêtes de coq". Il s'agit de caractéristiques rocheuses "diagénétiques", c'est-à-dire de roches qui ont été chimiquement modifiées par une interaction probable avec une eau acide dans un passé lointain On peut le voir sous la forme d'abondants nodules couvrant une grande partie de leur surface ressemblant curieusement à des "popcorns". Curiosity évalue la persistance de l'habitabilité en explorant deux caractéristiques du Mont Sharp qui sont supposées être la preuve de transitions environnementales majeures. La première est l'unité de sulfate de magnésium hydraté de 400 mètres d'épaisseur qui pourrait être associée à un passage à l'échelle planétaire de conditions plus humides à des conditions plus sèches. Également dans cette unité se trouve un ensemble de reliefs qui peuvent représenter l'étape la plus récente de l'activité hydrique à Gale : un canal fluvial possible, sculpté par le vent, et un canal de la rivière du même nom "Gediz Vallis", et une grande crête probablement déposée par des coulées de débris. L’objectif du rover est toujours le même : trouver des indices de présence d’eau dans le passé de Mars afin de comprendre comment cette présence a évolué sur des milliards d’années pour finalement disparaître et rendre la planète impropre à la vie. Or les sulfates se forment généralement en présence d’eau et, après évaporation, des couches de sulfates de calcium ou de magnésium se sont formées ici à une époque postérieure à celle des argiles, quand les volcans étaient plus actifs et la présence d’eau moins constante. Parmi les différents mécanismes ayant pu conduire à leur formation, le plus vraisemblable est une altération de roches volcaniques par une eau acide ou par des pluies, du gel ou de la neige acide. L’olivine aurait alors donné naissance aux sulfates de magnésium, et les pyroxènes riches en calcium aux sulfates de calcium. MASTCAM - 26 JANVIER 2024 (SOL 4078) : Noter sur la plupart des images la présence des crêtes de sulfate en "crêtes de coq" Sur les images en "noir et blanc" les nodules "popcorns" sont bien visibles : PANO MASTCAM - 27 JANVIER 2024 (SOL 4079) - Neville Thompson : J'ai annoté "l'élévation" de terrain, la crête "Gediz Vallis" en partie masquée par le terrain, et la butte "Texoli" à l'arrière. Pour atteindre les contreforts de la butte "Texoli" et poursuivre son trajet, Curiosity devra franchir la crête et le chenal qui le borde en contrebas. Il reste à vérifier que ce soit possible ici... AGRANDIR Vers l'arrière et les remparts Nord au loin, un paysage devenu "familier". À gauche "Chenapau" plus au centre "Orinoco" et à l'extrême droite les contreforts de "Kukenan". Superbe, agrandir en cliquant pour apprécier...
  11. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity progresse en direction de l’Ouest et de la crête ! Deux nouvelles étapes qui dirigent Curiosity vers l’Ouest en approche de la crête "Gediz Vallis" : 22 mètres le 24 janvier et 33 mètres le 26 janvier. Finies les fissures polygonales de "boue séchée" des deux étapes précédentes, le rover découvre de nouvelles roches dont la surface est constellée de nodules granuleux que l’équipe nomme des "pois" (voir les images plus bas). En l’occurrence il s’agirait plutôt de "pois cassés" ... mais bon, on va pas chipoter. Ce qui demeure toujours surprenant depuis le début de cette aventure, c’est l’infinie variété de structures que présente le substrat rocheux en surface. Il suffit de rouler sur deux ou trois dizaines de mètres pour découvrir de nouvelles formes, de nouveaux dessins de nodules, des stratifications diverses et variées que toutes sortes d’évènements catastrophiques ont modulé : les changements/bouleversements climatiques successifs, le volcanisme, les bombardements météoritiques, l’érosion éolienne, les "vallées de débâcle", cataclysmiques coulées d'eau et/ou de boues qui ont creusé la surface.. autant de péripéties subies par cette planète depuis 4 milliards d’année. Ceci d’autant que la tectonique, quasi absente sur Mars, n'en a pas effacé les traces (comme elle a pu le faire sur Terre). Au final Mars est un "paradis" pour les géologues, mais un paradis rendu très complexe à interpréter compte tenu de la diversité des altérations connues par ces terrains au fil de millions/milliards d’années. L'aspect le plus marquant de la géologie martienne est probablement la forte dissymétrie morphologique et topographique qui existe entre l'hémisphère sud et l'hémisphère nord. Dans la région australe, on trouve des terres très cratérisées (et donc très vieilles), qui se situent plusieurs kilomètres au-dessus du niveau de référence. Au contraire, l'hémisphère nord est caractérisé par des plaines mornes et jeunes, qui s'étendent quelques kilomètres en dessous du niveau de référence. La planète Mars est donc divisée en deux moitiés bien distinctes. La frontière qui sépare les jeunes plaines du nord des vieux plateaux du sud ne correspond cependant pas à l'équateur. La limite est un grand cercle, incliné de 35° par rapport à l'équateur martien. Dans chaque hémisphère, il existe donc des exceptions à la dichotomie. POSITION AU 26 JANVIER 2024 (SOL 4078) : Par kymani76 : CONTEXTE : Première étape : HAZCAM AVANT – 24 JANVIER 2024 (SOL 4076) : Les "pois" granuleux sur les roches apparaissent sur toutes les images NAVCAM – 24 JANVIER 2024 (SOL 4076) : MASTCAM – 24 JANVIER 2024 (SOL 4076) : Partout des nodules informes bizzaroïdes : Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire : "Nous sommes arrivés à un espace de travail avec un substrat rocheux délicieusement parsemé de caractéristiques résistantes dont l'aspect granulaire et la couleur grise étaient suffisamment intrigants pour justifier l'attention de l'APXS, de la ChemCam et de la MAHLI. ChemCam ciblera l'une de ces caractéristiques, "Tehipite Dome", tandis que MAHLI et APXS cibleront une autre caractéristique sur le même bloc, "Sierra Columbine", après que DRT l'ait effleurée. Lorsque nous étudions de telles caractéristiques, plus il y a de données, mieux c'est ! ChemCam a également planifié l'imagerie à longue distance de deux des éléments qui dominent notre horizon - la butte "Kukenan" et la crête "Gediz Vallis". La Mastcam s'est jointe à l'imagerie de la crête Gediz Vallis chevauchant la zone ciblée par la ChemCam pour fournir un contexte et une couverture supplémentaire. Les autres mosaïques prévues par Mastcam se sont concentrées plus près du rover, capturant différentes structures et caractéristiques d'intérêt. "Frozen Pass Lake" examine les bandes claires et foncées que nous avons explorées de notre point de vue actuel. "Rough Spur" montre une veine presque verticale qui divise nettement un bloc de roche. D'un côté de la veine, la roche présente de fines couches, mais de l'autre côté de la veine, la roche est dépourvue de structure. Le bloc rocheux "Mule Ears" présente de multiples veines subparallèles qui s'étalent astucieusement en éventail à travers le bloc". MOSAÏQUES MASTCAM - 24 JANVIER 2024 (SOL 4076) - Neville Thompson : Deuxième étape : HAZCAM AVANT – 26 JANVIER 2024 (SOL 4078) : NAVCAM – 26 JANVIER 2024 (SOL 4078) : Curiosity se dirige vers une élévation de terrain qui masque la crête "Gediz Vallis" Gros plan de l'élévation de terrain
  12. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Toutafé !... C'est un peu comme mettre le couchant en valeur !...
  13. mars 2020 rover

    En septembre 2019, j'avais pondu ceci : Le petit engin s'était greffé un peu tardivement à la mission, et initialement pas mal de responsables le regardaient d'un œil torve , persuadés qu'il ne serait pas véritablement opérationnel et donc qu'il viendrait surtout compliquer les choses dans un ensemble d'opérations déjà bien encombré et délicat au niveau du seul rover. Dans ce cadre il était prévu de l'abandonner sur place après cinq vols à bonne distance du rover, ce qui avait satisfait les sceptiques. C'était un pari assez audacieux en effet, et il aura fallu qu'Ingenuity fasse une démonstration brillante de ses capacités de vol sur le terrain pour qu'on lui permettre de jouer ce rôle utile "d'éclaireur" dans le cheminement de Perseverance.
  14. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity a progressé de 32 m en deux étapes : la première sur 9 m le 19 janvier, la deuxième sur 23 m le 22 janvier. POSITION AU 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Par kymani76 : HAZCAM AVANT – 19 JANVIER 2024 (SOL 4071) : Au bout de la première étape de 9 mètres - Le gros bloc nommé "Moraine Lake" juste devant le rover NAVCAM - 19 JANVIER 2024 (SOL 4071) : HAZCAM AVANT – 21 JANVIER 2024 (SOL 4073) : Préparation au brossage de "Moraine Lake" Brossage en cours .... puis intégration APXS (spectro pour analyse chimie élémentaire) MASTCAM – 21 JANVIER 2024 (SOL 4073) : Gros plans sur les structures polygonales : L’équipe scientifique concentre ses investigations sur les fractures polygonales, en particulier à leur remplissage car la chimie et les caractéristiques physiques de ces matériaux peuvent en apprendre beaucoup sur les conditions au moment de leur formation, y compris les conditions environnementales et le moment où les fissures se sont formées, les unes par rapport aux autres et par rapport à la roche mère hôte. ChemCam utilisera la LIBS pour examiner "Moraine Lake", une zone de caractéristiques polygonales au sommet du bloc, et Mastcam prendra des images de l'ensemble du bloc. ChemCam utilisera également la LIBS sur "Penstemon", un bloc plus petit à l'aspect plutôt noueux dans l'espace de travail, et prendra une trame passive sur la stratification à "Vidette Meadow". Mardi, la Mastcam a pris des images de polygones potentiels dans la cible "Incense Cedar". HAZCAM AVANT – 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Au bout de l'étape de 23 mètres NAVCAM - 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Je cite Conor Hayes, étudiant diplômé de l'Université de York : "Nous sommes à mi-parcours de l'année martienne actuelle (numérotée 37 dans le système créé par Todd Clancy en 2000), ce qui signifie que le printemps est arrivé à Gale. Mars s'approche également rapidement du périhélie, c'est-à-dire de sa distance la plus proche du Soleil. À cette époque de l'année, les températures maximales quotidiennes se situent généralement voisines de 0°C, le plus souvent légèrement inférieures. Ces températures plus élevées peuvent nous être très utiles lors de la planification, car elles signifient que nous devons dépenser moins d'énergie pour chauffer les instruments de Curiosity Nous commençons par une étude matinale de la cible nommée "Manzanita", en utilisant d'abord le DRT pour éliminer la poussière martienne omniprésente avant de placer APXS dessus. Une fois le bras éloigné de "Manzanita", nous passons à ChemCam, en commençant par le LIBS sur "University Peak". Une fois que ChemCam aura terminé son travail, ce sera au tour de Mastcam d’opérer en commençant par une série d'images pour documenter les résultats de l'activité LIBS sur "University Peak"". PANO NAVCAM - 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) – Jan van Driel : MASTCAM - 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Des roches "hérissées" !
  15. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Et du coup les astronautes vont se faire des nouilles encore !!!
  16. SLIM, le Japon va se poser sur la Lune...

    On se moque.. mais chez Space X lors du deuxième test et après l'explosion du premier étage Super Heavy B4... suivie de celle du 2ème étage Starship S20... c'était pas l'euphorie non plus : Puis là c'est après l'annonce du prochain vol test d'Ariane VI qui n'en finit plus d'être reporté ... été 2024 ???... : Quant à la "petite soeur" d'Ariane VI, VEGA C, lors de son deuxième lancement (et premier vol commercial), le 20 décembre 2022 une anomalie s’est produite sur le deuxième étage de la fusée, deux minutes après le décollage, anéantissant la mission. En cause, son moteur Zefiro 40. Le 28 juin 2023, une nouvelle avarie survenait lors d’un essai au sol mené par le constructeur italien Avio, noircissant encore plus le tableau. L’Agence spatiale européenne (ESA) et ses partenaires ont annoncé que l'engin ne pourrait finalement reprendre du service... qu’au quatrième trimestre 2024 ! .... le coup de grâce !!!!!!!!!!
  17. Actualités de Curiosity - 2013

    Trajet prévisionnel avec les deux tracés concurrents (en bleu et jaune) - kymani76 : La position indiquée de Curiosity est celle du 19 janvier 2024 (sol 4071)
  18. SLIM, le Japon va se poser sur la Lune...

    L'homme arrive souvent à soulager sa peine dans des livres .
  19. 20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/ Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur. En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge. Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge). Les scientifiques soupçonnaient que Mars avait depuis longtemps été radicalement différente du désert glacial qu’elle est aujourd’hui : des images orbitales avaient montré ce qui ressemblait à des réseaux de canaux sculptés par l’eau. Mais avant Spirit et Opportunity, il n’y avait aucune preuve que l’eau liquide avait formé ces caractéristiques. « Nos rovers jumeaux ont été les premiers à prouver l’existence d’une Mars primitive humide », a déclaré l’ancien scientifique du projet Matt Golombek du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui a géré la mission Mars Exploration Rover. « Ils ont ouvert la voie à l’apprentissage d’encore plus de choses sur le passé de la planète rouge avec des rovers plus grands comme Curiosity et Perseverance. » Un héritage durable Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.) Perseverance, qui est arrivé sur la planète rouge en 2021, s’appuie sur le succès de Curiosity en collectant des carottes de roche qui pourraient être apportées sur Terre pour vérifier les signes d’une vie microbienne ancienne grâce à la campagne Mars Sample Return, un effort conjoint de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne). Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance. Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants. Marathon martien Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres. Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète. « C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. » La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire. Une inspiration continue Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité. Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. « Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. » Meilleurs résultats scientifiques https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/ 'Myrtilles' martiennes https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/ Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
  20. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity observe à nouveau des structures polygonales ! Sur le site atteint le 11 janvier (sol 4064) Curiosity observe des structures polygonales ! Je cite Lucy Thompson, géologue planétaire : "Des fissures - pas celles de Curiosity, mais celles des roches ! Tout tourne autour des fissures et des fractures dans l'espace de travail de ce plan d’activité de 4 sols. Nous avons observé des fractures et des stries résistantes et polygonales dans de nombreux blocs rocheux récents. L'origine de ces caractéristiques fait l'objet de nombreuses spéculations au sein de l'équipe. Les hypothèses ont différentes implications pour les environnements passés, et les fractures polygonales sont donc d'un grand intérêt. Outre les fractures polygonales, il existe des veines linéaires plus continues. La relation entre les fractures polygonales et linéaires peut également contribuer à éclairer nos interprétations. Afin d'étudier ces deux hypothèses, nous avons planifié de multiples observations chimiques et d'imagerie des caractéristiques polygonales et des fractures/veines linéaires". FIN DE CITATION Le bloc rocheux situé juste devant le rover (cercle rouge) est le point de mire de la plupart des observations car il est représentatif des roches environnantes (fractures polygonales) : NAVCAM – 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : MOSAÏQUE MASTCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) -Neville Thompson : En zoomant sur la surface de la plupart de ces roches (dont celle de l’image précédente), on peut retrouver ces fractures polygonales. MASTCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : Gros plan sur les motifs polygonaux En mai/juin 2021 le rover avait déjà repéré ce type de structures interprétées comme des fissures de boue après avoir foré un échantillon d’une cible rocheuse de forage surnommée « Pontours » située dans une zone de transition entre une couche riche en argile et une couche plus élevée enrichie en sulfates. Un article publié dans "Nature" avait détaillé comment le motif hexagonal distinctif de ces fissures de boue offrait la première preuve de cycles humides-secs se produisant sur Mars : https://www.nature.com/articles/s41586-023-06220-3.epdf?sharing_token=i2Fb9ZGlSDfctEwUM0kLaNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0MUvLFC2Uvf9g7xHeSIeyjdNB6oFVdpSVi3t3TJRKWUbQY0v2rYQrwlIYIorRHuBpufOk1eJV_wpOF9X83gcpAUdX1TC_q4ZMC6qXh4Iqm-O1obaJw7AzYpw5LKaUTrQ6A%3D "Ces fissures de boue particulières se forment lorsque des conditions humides-sèches se produisent de manière répétée - peut-être saisonnièrement", a déclaré l’auteur principal de l’article, William Rapin de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de France. Les fissures hexagonales dans la zone de transition ont continué à se former alors même que de nouveaux sédiments se déposaient, ce qui indique que les conditions humides et sèches se sont poursuivies pendant de longues périodes. ChemCam, l’instrument laser de précision de Curiosity, a confirmé la présence d’une croûte de sulfates le long des bords des fissures, ce qui n’est pas trop surprenant compte tenu de la proximité de la région des sulfates. La croûte salée est ce qui a rendu les fissures de boue résistantes à l’érosion, les préservant pendant des milliards d’années. "C’est la première preuve tangible que nous avons vue que l’ancien climat de Mars avait des cycles humides-secs aussi réguliers, semblables à ceux de la Terre", a déclaré Rapin. "Mais ce qui est encore plus important, c’est que les cycles humides-secs sont utiles – peut-être même nécessaires – à l’évolution moléculaire qui pourrait conduire à la vie". Bien que l’eau soit essentielle à la vie, un équilibre délicat est nécessaire – ni trop d’eau, ni trop peu. Les types de conditions qui soutiennent la vie microbienne – celles qui permettent un lac durable, par exemple – ne sont pas les mêmes que les conditions que les scientifiques pensent être nécessaires pour favoriser les réactions chimiques qui pourraient conduire à la vie. Un produit clé de ces réactions chimiques sont de longues chaînes de molécules à base de carbone appelées polymères – y compris les acides nucléiques, des molécules considérées comme des éléments chimiques constitutifs de la vie telle que nous la connaissons. Les cycles humides-secs contrôlent la concentration des produits chimiques qui alimentent les réactions fondamentales conduisant à la formation de polymères. "Cet article élargit le type de découvertes que Curiosity a faites"», a déclaré le scientifique du projet de la mission, Ashwin Vasavada du Jet Propulsion Laboratory . "En 11 ans, nous avons trouvé de nombreuses preuves que l’ancienne Mars aurait pu soutenir la vie microbienne. Aujourd’hui, la mission a trouvé des preuves de conditions qui ont peut-être favorisé l’origine de la vie". IMAGE Mastcam de Curiosity le 20 juin 2021 (sol 3154) à "Pontours" qui révèle des motifs hexagonaux : Gros plan des motifs, soulignés en rouge sur la même image à droite : Source : https://mars.nasa.gov/news/9459/cracks-in-ancient-martian-mud-surprise-nasas-curiosity-rover-team/?site=msl Le 15 janvier Curiosity a repris son avancée et a réalisé un parcours de près de 30 mètres vers le Sud, ce qui est assez remarquable vu les circonstances ! POSITION AU 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : Par Kimany76 : CONTEXTE : Je cite Ashley Stroupe, ingénieur des opérations de mission au JPL : "Le premier sol du plan commence par de la spectroscopie et de l'imagerie. La ChemCam LIBS effectue une observation en 5 points de la cible "Rovana", qui est une cible rocheuse. Nous prenons ensuite une image RMI en 10 images de "Texoli", qui est une butte stratifiée au sud du rover. La Mastcam prend également des images de Rovana, ainsi que des mosaïques sur deux blocs rocheux fracturés. Il y a deux types de blocs dans l'espace de travail - l'un qui semble lisse et l'autre qui semble stratifié (laminé). L'équipe scientifique a demandé à brosser et à examiner les deux types de roches. Elle espère pouvoir mesurer la taille des grains, ce qui nous aidera à comprendre comment les roches se sont formées. La cible non stratifiée est appelée "Sheelite", et "Dorst" est le nom de la cible stratifiée. Les deux cibles seront brossées avant la prise d'images MAHLI et les intégrations APXS du soir. Une fois toutes les observations du bras terminées, le rover rangera le bras afin d'être prêt à rouler sur le sol suivant et à s'endormir. Le lendemain matin, au cours du sol 4071 (18 janvier), Curiosity entamera près de 8 heures de mesures passives DAN, parallèlement à d'autres activités de spectroscopie et d'imagerie. ChemCam utilise la LIBS pour observer la cible scientifique du contact Dorst, puis prend des mosaïques RMI". HAZCAM AVANT – 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : NAVCAM - 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : Ride de sable noir (basaltique) PANO NAVCAM - 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) – Jan van Driel : MASTCAM - 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : Motifs hexagonaux Une nouvelle étape prévue le 19 JANVIER (SOL 4071) : Ashley Stroupe (suite - c'est moi qui surligne) : "Ensuite, Curiosity se met en route, en direction d'un bloc voisin qui est notre prochaine cible scientifique de contact. Ce bloc fait partie de la zone "Painted Lady" qui présente de nombreuses caractéristiques polygonales dans la roche. Le terrain est toujours composé de gros rochers et de petites pierres pointues qui peuvent endommager les roues de Curiosity ; il y a également une légère pente et du sable. Même si le rocher n'est qu'à 7 mètres de nous, le terrain difficile nous oblige à prendre un chemin moins direct et plus long".
  21. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Tout à fait .. bon il est comme d'hab', dans l'outrance, la démesure et surtout il aime manier l'emphase.. Mais faut reconnaître que sur ce terrain y'en a aussi qui "exagèrent trop" comme dirait Patrick Bosso (le philosophe marseillais) : Rien à voir (quoique) mais on voit parfois des images d'énormes lunettes ou télescopes affichés près de leurs fiers propriétaires rayonnants. Ayant très mauvais esprit, j'aurais tendance à y voir aussi quelque part le symbole d'une masculinité triomphante ..
  22. J'ai vu finir le monde ancien.

    C'est à dire que... bon... y'a quand même des trucs que je regrette pas vraiment ...
  23. Actualités de Curiosity - 2013

    Il s’agit bien de sable, d’origine basaltique, d’où sa couleur très sombre. Ce sable s’est déposé dans ce qui apparaît comme un chenal qui serpente en descente depuis le large canyon plus haut au pied des Yardangs. Il s’étend dans la pente de la vallée "Gediz" à travers le substratum rocheux contenant du sulfate et finit par remonter le "fronton de greenheugh". La vallée "Gediz" commence comme un large canyon qui rétrécit en pente descendante située sur le côté Nord au bas du mont Sharp, et mesure ∼9 km de long, ∼900 m de large à son point le plus large, jusqu’à ∼140 m de profondeur, avec une pente moyenne de 10 degrés et un sol recouvert de débris et blocs rocheux . Ce dépôt de débris est la conséquence de plusieurs événements hydro-géomorphes à un stade avancé, c’est-à-dire des précipitations tardives avec infiltration d’eau souterraine, évènements qui ont déclenché des glissements de terrain et des coulées de débris de régolithe et de roches sur les sols en déplaçant une grande quantité de matériaux depuis le haut du canyon vers le bas dans la vallée. La nature hautement soluble des roches contenant du sulfate a facilité l’altération chimique pour produire des matériaux conditionnés à la défaillance et au transport vers la pente et la vallée, phénomène amplifié par l’activité fluviale et des glissements de terrain transformés en coulées de débris. Ceci est soutenu par la morphologie et par les calculs de stabilité des pentes en présence d’eau souterraine. Le long de cette vallée, la crête "Gediz Vallis" constituée de débris surplombe et longe un canal central (aujourd’hui empli de sable basaltique) et se confond plus bas avec une crête de débris massive située au terminus du canyon sur le "fronton de greenheugh" : Il faut noter que "Gediz Vallis" connaît une érosion éolienne accrue en conséquence de l’alignement du canyon avec des vents de pente dominants. L’érosion par le vent qui a suivi a dégradé bon nombre de ces caractéristiques, y compris un décapage différentiel des roches et des planchers pour générer des crêtes de débris, en particulier la fine "crête Gediz Vallis" qui surplombe et longe le chenal à l’Est. Crête formée peu après la formation des unités d’argile et de sulfates avant de s’étendre dans le "fronton de Greenheugh" et à travers "l’unité de sulfate". Tout ceci indique que la région a connu des changements climatiques considérables... J'ai indiqué le trajet prévisionnel affiché par le JPL, mais c'est sans garantie. Si ce parcours présente des difficultés, en particulier pour franchir la crête et/ou le canal, le" virage à droite" vers l'Ouest pourrait être reporté bien plus haut en cherchant un meilleur passage pour arriver derrière "Texoli"... Affaire à suivre donc.
  24. Actualités de Curiosity - 2013

    Une avancée toujours aussi compliquée et laborieuse Sur l’emplacement atteint le 4 janvier (sol 4057) qui avait placé Curiosity en situation trop instable pour utiliser le bras, l’équipe du rover avait d’abord choisi de ne pas bouger et de réaliser des analyses "à distance", donc essentiellement avec les caméras du mât. Le 7 janvier (sol 4060) le rover a effectué tout d’abord une petite marche arrière, puis est reparti de l’avant en dépassant très légèrement (d’environ 30 cm) l’emplacement initial, manœuvre suffisante pour stabiliser Curiosity et permettre l'utilisation du bras robotique. Le rover étant ainsi en mesure de prolonger ses activités sur place jusqu’au matin du 9 janvier (sol 4062) et d'exécuter des analyses "au contact" sur un bloc plat de substratum aux tons sombres dans son espace de travail, et continuer à étudier la composition et la texture des bandes sombres observées depuis l'orbite. Ci-dessous image du brossage de la cible scientifique de contact nommée "Chagoopa" et d'une brève intégration APXS sur cette même cible suivie d’observations ChemCam : HAZCAM AVANT – 09 JANVIER 2024 (SOL 4062) : - Sur l'emplacement atteint le 7 janvier (sol 4060) BROSSAGE Intégration du spectro APXS Ce 9 janvier Curiosity a ensuite repris sa pénible avancée dans le chaos de roches de la "vallée de Gediz" en parcourant 14 mètres vers le Sud-Est. Pas encore de remontée d’infos sur cette étape, mais on a pu constater que le 11 janvier (sol 4064) le rover a effectué une assez longue marche arrière avant de revenir vers son emplacement initial et de le dépasser ici aussi de quelques dizaines de cm. POSITION AU 9 JANVIER 2024 (SOL 4062) - kymani76 : : POSITION AU 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : Après manœuvre de repositionnement CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : NAVCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : En bas à gauche de l'image une roche "bicolore" traversée par une veine de sulfate PANO NAVCAM - 9 JANVIER 2024 (SOL 4062) : Tous les panoramas récents de Jan van Driel se ressemblent car le rover progresse très lentement et fait de très courtes étapes sur cette pente truffée de blocs rocheux parfois imposants. En regardant à gauche de l'image vers le Nord on peut noter que l’horizon intermédiaire s’élève progressivement et masque désormais presque complètement la vue sur la plaine du cratère, lieu d’atterrissage du rover (plaine nommée "Aeolis Palus"). MASTCAM – 9 JANVIER 2024 (SOL 4062) : Même sur ces terrains relativement "jeunes" (un peu plus de 3 milliards d'années), les veines de sulfate témoignent de l'action de l'eau souterraine MASTCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) :
  25. Fusée VULCAN & sonde lunaire PEREGRINE

    C'est inspirant cette histoire .. Curieux destin pour ces 69 défunts et leurs cendres à bord d'un vaisseau qui, tel un radeau perdu, a oublié quel est son cap, son île, son archipel, voguant ainsi vers l'enfer et le néant, promettant la tempête à ses passagers indifférents, le feu de la Terre et de ses éléments !