vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. mars 2020 rover

    En septembre 2019, j'avais pondu ceci : Le petit engin s'était greffé un peu tardivement à la mission, et initialement pas mal de responsables le regardaient d'un œil torve , persuadés qu'il ne serait pas véritablement opérationnel et donc qu'il viendrait surtout compliquer les choses dans un ensemble d'opérations déjà bien encombré et délicat au niveau du seul rover. Dans ce cadre il était prévu de l'abandonner sur place après cinq vols à bonne distance du rover, ce qui avait satisfait les sceptiques. C'était un pari assez audacieux en effet, et il aura fallu qu'Ingenuity fasse une démonstration brillante de ses capacités de vol sur le terrain pour qu'on lui permettre de jouer ce rôle utile "d'éclaireur" dans le cheminement de Perseverance.
  2. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity a progressé de 32 m en deux étapes : la première sur 9 m le 19 janvier, la deuxième sur 23 m le 22 janvier. POSITION AU 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Par kymani76 : HAZCAM AVANT – 19 JANVIER 2024 (SOL 4071) : Au bout de la première étape de 9 mètres - Le gros bloc nommé "Moraine Lake" juste devant le rover NAVCAM - 19 JANVIER 2024 (SOL 4071) : HAZCAM AVANT – 21 JANVIER 2024 (SOL 4073) : Préparation au brossage de "Moraine Lake" Brossage en cours .... puis intégration APXS (spectro pour analyse chimie élémentaire) MASTCAM – 21 JANVIER 2024 (SOL 4073) : Gros plans sur les structures polygonales : L’équipe scientifique concentre ses investigations sur les fractures polygonales, en particulier à leur remplissage car la chimie et les caractéristiques physiques de ces matériaux peuvent en apprendre beaucoup sur les conditions au moment de leur formation, y compris les conditions environnementales et le moment où les fissures se sont formées, les unes par rapport aux autres et par rapport à la roche mère hôte. ChemCam utilisera la LIBS pour examiner "Moraine Lake", une zone de caractéristiques polygonales au sommet du bloc, et Mastcam prendra des images de l'ensemble du bloc. ChemCam utilisera également la LIBS sur "Penstemon", un bloc plus petit à l'aspect plutôt noueux dans l'espace de travail, et prendra une trame passive sur la stratification à "Vidette Meadow". Mardi, la Mastcam a pris des images de polygones potentiels dans la cible "Incense Cedar". HAZCAM AVANT – 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Au bout de l'étape de 23 mètres NAVCAM - 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Je cite Conor Hayes, étudiant diplômé de l'Université de York : "Nous sommes à mi-parcours de l'année martienne actuelle (numérotée 37 dans le système créé par Todd Clancy en 2000), ce qui signifie que le printemps est arrivé à Gale. Mars s'approche également rapidement du périhélie, c'est-à-dire de sa distance la plus proche du Soleil. À cette époque de l'année, les températures maximales quotidiennes se situent généralement voisines de 0°C, le plus souvent légèrement inférieures. Ces températures plus élevées peuvent nous être très utiles lors de la planification, car elles signifient que nous devons dépenser moins d'énergie pour chauffer les instruments de Curiosity Nous commençons par une étude matinale de la cible nommée "Manzanita", en utilisant d'abord le DRT pour éliminer la poussière martienne omniprésente avant de placer APXS dessus. Une fois le bras éloigné de "Manzanita", nous passons à ChemCam, en commençant par le LIBS sur "University Peak". Une fois que ChemCam aura terminé son travail, ce sera au tour de Mastcam d’opérer en commençant par une série d'images pour documenter les résultats de l'activité LIBS sur "University Peak"". PANO NAVCAM - 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) – Jan van Driel : MASTCAM - 22 JANVIER 2024 (SOL 4074) : Des roches "hérissées" !
  3. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Et du coup les astronautes vont se faire des nouilles encore !!!
  4. SLIM, le Japon va se poser sur la Lune...

    On se moque.. mais chez Space X lors du deuxième test et après l'explosion du premier étage Super Heavy B4... suivie de celle du 2ème étage Starship S20... c'était pas l'euphorie non plus : Puis là c'est après l'annonce du prochain vol test d'Ariane VI qui n'en finit plus d'être reporté ... été 2024 ???... : Quant à la "petite soeur" d'Ariane VI, VEGA C, lors de son deuxième lancement (et premier vol commercial), le 20 décembre 2022 une anomalie s’est produite sur le deuxième étage de la fusée, deux minutes après le décollage, anéantissant la mission. En cause, son moteur Zefiro 40. Le 28 juin 2023, une nouvelle avarie survenait lors d’un essai au sol mené par le constructeur italien Avio, noircissant encore plus le tableau. L’Agence spatiale européenne (ESA) et ses partenaires ont annoncé que l'engin ne pourrait finalement reprendre du service... qu’au quatrième trimestre 2024 ! .... le coup de grâce !!!!!!!!!!
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Trajet prévisionnel avec les deux tracés concurrents (en bleu et jaune) - kymani76 : La position indiquée de Curiosity est celle du 19 janvier 2024 (sol 4071)
  6. SLIM, le Japon va se poser sur la Lune...

    L'homme arrive souvent à soulager sa peine dans des livres .
  7. 20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/ Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur. En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge. Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge). Les scientifiques soupçonnaient que Mars avait depuis longtemps été radicalement différente du désert glacial qu’elle est aujourd’hui : des images orbitales avaient montré ce qui ressemblait à des réseaux de canaux sculptés par l’eau. Mais avant Spirit et Opportunity, il n’y avait aucune preuve que l’eau liquide avait formé ces caractéristiques. « Nos rovers jumeaux ont été les premiers à prouver l’existence d’une Mars primitive humide », a déclaré l’ancien scientifique du projet Matt Golombek du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui a géré la mission Mars Exploration Rover. « Ils ont ouvert la voie à l’apprentissage d’encore plus de choses sur le passé de la planète rouge avec des rovers plus grands comme Curiosity et Perseverance. » Un héritage durable Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.) Perseverance, qui est arrivé sur la planète rouge en 2021, s’appuie sur le succès de Curiosity en collectant des carottes de roche qui pourraient être apportées sur Terre pour vérifier les signes d’une vie microbienne ancienne grâce à la campagne Mars Sample Return, un effort conjoint de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne). Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance. Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants. Marathon martien Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres. Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète. « C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. » La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire. Une inspiration continue Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité. Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. « Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. » Meilleurs résultats scientifiques https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/ 'Myrtilles' martiennes https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/ Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
  8. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity observe à nouveau des structures polygonales ! Sur le site atteint le 11 janvier (sol 4064) Curiosity observe des structures polygonales ! Je cite Lucy Thompson, géologue planétaire : "Des fissures - pas celles de Curiosity, mais celles des roches ! Tout tourne autour des fissures et des fractures dans l'espace de travail de ce plan d’activité de 4 sols. Nous avons observé des fractures et des stries résistantes et polygonales dans de nombreux blocs rocheux récents. L'origine de ces caractéristiques fait l'objet de nombreuses spéculations au sein de l'équipe. Les hypothèses ont différentes implications pour les environnements passés, et les fractures polygonales sont donc d'un grand intérêt. Outre les fractures polygonales, il existe des veines linéaires plus continues. La relation entre les fractures polygonales et linéaires peut également contribuer à éclairer nos interprétations. Afin d'étudier ces deux hypothèses, nous avons planifié de multiples observations chimiques et d'imagerie des caractéristiques polygonales et des fractures/veines linéaires". FIN DE CITATION Le bloc rocheux situé juste devant le rover (cercle rouge) est le point de mire de la plupart des observations car il est représentatif des roches environnantes (fractures polygonales) : NAVCAM – 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : MOSAÏQUE MASTCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) -Neville Thompson : En zoomant sur la surface de la plupart de ces roches (dont celle de l’image précédente), on peut retrouver ces fractures polygonales. MASTCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : Gros plan sur les motifs polygonaux En mai/juin 2021 le rover avait déjà repéré ce type de structures interprétées comme des fissures de boue après avoir foré un échantillon d’une cible rocheuse de forage surnommée « Pontours » située dans une zone de transition entre une couche riche en argile et une couche plus élevée enrichie en sulfates. Un article publié dans "Nature" avait détaillé comment le motif hexagonal distinctif de ces fissures de boue offrait la première preuve de cycles humides-secs se produisant sur Mars : https://www.nature.com/articles/s41586-023-06220-3.epdf?sharing_token=i2Fb9ZGlSDfctEwUM0kLaNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0MUvLFC2Uvf9g7xHeSIeyjdNB6oFVdpSVi3t3TJRKWUbQY0v2rYQrwlIYIorRHuBpufOk1eJV_wpOF9X83gcpAUdX1TC_q4ZMC6qXh4Iqm-O1obaJw7AzYpw5LKaUTrQ6A%3D "Ces fissures de boue particulières se forment lorsque des conditions humides-sèches se produisent de manière répétée - peut-être saisonnièrement", a déclaré l’auteur principal de l’article, William Rapin de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de France. Les fissures hexagonales dans la zone de transition ont continué à se former alors même que de nouveaux sédiments se déposaient, ce qui indique que les conditions humides et sèches se sont poursuivies pendant de longues périodes. ChemCam, l’instrument laser de précision de Curiosity, a confirmé la présence d’une croûte de sulfates le long des bords des fissures, ce qui n’est pas trop surprenant compte tenu de la proximité de la région des sulfates. La croûte salée est ce qui a rendu les fissures de boue résistantes à l’érosion, les préservant pendant des milliards d’années. "C’est la première preuve tangible que nous avons vue que l’ancien climat de Mars avait des cycles humides-secs aussi réguliers, semblables à ceux de la Terre", a déclaré Rapin. "Mais ce qui est encore plus important, c’est que les cycles humides-secs sont utiles – peut-être même nécessaires – à l’évolution moléculaire qui pourrait conduire à la vie". Bien que l’eau soit essentielle à la vie, un équilibre délicat est nécessaire – ni trop d’eau, ni trop peu. Les types de conditions qui soutiennent la vie microbienne – celles qui permettent un lac durable, par exemple – ne sont pas les mêmes que les conditions que les scientifiques pensent être nécessaires pour favoriser les réactions chimiques qui pourraient conduire à la vie. Un produit clé de ces réactions chimiques sont de longues chaînes de molécules à base de carbone appelées polymères – y compris les acides nucléiques, des molécules considérées comme des éléments chimiques constitutifs de la vie telle que nous la connaissons. Les cycles humides-secs contrôlent la concentration des produits chimiques qui alimentent les réactions fondamentales conduisant à la formation de polymères. "Cet article élargit le type de découvertes que Curiosity a faites"», a déclaré le scientifique du projet de la mission, Ashwin Vasavada du Jet Propulsion Laboratory . "En 11 ans, nous avons trouvé de nombreuses preuves que l’ancienne Mars aurait pu soutenir la vie microbienne. Aujourd’hui, la mission a trouvé des preuves de conditions qui ont peut-être favorisé l’origine de la vie". IMAGE Mastcam de Curiosity le 20 juin 2021 (sol 3154) à "Pontours" qui révèle des motifs hexagonaux : Gros plan des motifs, soulignés en rouge sur la même image à droite : Source : https://mars.nasa.gov/news/9459/cracks-in-ancient-martian-mud-surprise-nasas-curiosity-rover-team/?site=msl Le 15 janvier Curiosity a repris son avancée et a réalisé un parcours de près de 30 mètres vers le Sud, ce qui est assez remarquable vu les circonstances ! POSITION AU 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : Par Kimany76 : CONTEXTE : Je cite Ashley Stroupe, ingénieur des opérations de mission au JPL : "Le premier sol du plan commence par de la spectroscopie et de l'imagerie. La ChemCam LIBS effectue une observation en 5 points de la cible "Rovana", qui est une cible rocheuse. Nous prenons ensuite une image RMI en 10 images de "Texoli", qui est une butte stratifiée au sud du rover. La Mastcam prend également des images de Rovana, ainsi que des mosaïques sur deux blocs rocheux fracturés. Il y a deux types de blocs dans l'espace de travail - l'un qui semble lisse et l'autre qui semble stratifié (laminé). L'équipe scientifique a demandé à brosser et à examiner les deux types de roches. Elle espère pouvoir mesurer la taille des grains, ce qui nous aidera à comprendre comment les roches se sont formées. La cible non stratifiée est appelée "Sheelite", et "Dorst" est le nom de la cible stratifiée. Les deux cibles seront brossées avant la prise d'images MAHLI et les intégrations APXS du soir. Une fois toutes les observations du bras terminées, le rover rangera le bras afin d'être prêt à rouler sur le sol suivant et à s'endormir. Le lendemain matin, au cours du sol 4071 (18 janvier), Curiosity entamera près de 8 heures de mesures passives DAN, parallèlement à d'autres activités de spectroscopie et d'imagerie. ChemCam utilise la LIBS pour observer la cible scientifique du contact Dorst, puis prend des mosaïques RMI". HAZCAM AVANT – 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : NAVCAM - 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : Ride de sable noir (basaltique) PANO NAVCAM - 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) – Jan van Driel : MASTCAM - 15 JANVIER 2024 (SOL 4068) : Motifs hexagonaux Une nouvelle étape prévue le 19 JANVIER (SOL 4071) : Ashley Stroupe (suite - c'est moi qui surligne) : "Ensuite, Curiosity se met en route, en direction d'un bloc voisin qui est notre prochaine cible scientifique de contact. Ce bloc fait partie de la zone "Painted Lady" qui présente de nombreuses caractéristiques polygonales dans la roche. Le terrain est toujours composé de gros rochers et de petites pierres pointues qui peuvent endommager les roues de Curiosity ; il y a également une légère pente et du sable. Même si le rocher n'est qu'à 7 mètres de nous, le terrain difficile nous oblige à prendre un chemin moins direct et plus long".
  9. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Tout à fait .. bon il est comme d'hab', dans l'outrance, la démesure et surtout il aime manier l'emphase.. Mais faut reconnaître que sur ce terrain y'en a aussi qui "exagèrent trop" comme dirait Patrick Bosso (le philosophe marseillais) : Rien à voir (quoique) mais on voit parfois des images d'énormes lunettes ou télescopes affichés près de leurs fiers propriétaires rayonnants. Ayant très mauvais esprit, j'aurais tendance à y voir aussi quelque part le symbole d'une masculinité triomphante ..
  10. J'ai vu finir le monde ancien.

    C'est à dire que... bon... y'a quand même des trucs que je regrette pas vraiment ...
  11. Actualités de Curiosity - 2013

    Il s’agit bien de sable, d’origine basaltique, d’où sa couleur très sombre. Ce sable s’est déposé dans ce qui apparaît comme un chenal qui serpente en descente depuis le large canyon plus haut au pied des Yardangs. Il s’étend dans la pente de la vallée "Gediz" à travers le substratum rocheux contenant du sulfate et finit par remonter le "fronton de greenheugh". La vallée "Gediz" commence comme un large canyon qui rétrécit en pente descendante située sur le côté Nord au bas du mont Sharp, et mesure ∼9 km de long, ∼900 m de large à son point le plus large, jusqu’à ∼140 m de profondeur, avec une pente moyenne de 10 degrés et un sol recouvert de débris et blocs rocheux . Ce dépôt de débris est la conséquence de plusieurs événements hydro-géomorphes à un stade avancé, c’est-à-dire des précipitations tardives avec infiltration d’eau souterraine, évènements qui ont déclenché des glissements de terrain et des coulées de débris de régolithe et de roches sur les sols en déplaçant une grande quantité de matériaux depuis le haut du canyon vers le bas dans la vallée. La nature hautement soluble des roches contenant du sulfate a facilité l’altération chimique pour produire des matériaux conditionnés à la défaillance et au transport vers la pente et la vallée, phénomène amplifié par l’activité fluviale et des glissements de terrain transformés en coulées de débris. Ceci est soutenu par la morphologie et par les calculs de stabilité des pentes en présence d’eau souterraine. Le long de cette vallée, la crête "Gediz Vallis" constituée de débris surplombe et longe un canal central (aujourd’hui empli de sable basaltique) et se confond plus bas avec une crête de débris massive située au terminus du canyon sur le "fronton de greenheugh" : Il faut noter que "Gediz Vallis" connaît une érosion éolienne accrue en conséquence de l’alignement du canyon avec des vents de pente dominants. L’érosion par le vent qui a suivi a dégradé bon nombre de ces caractéristiques, y compris un décapage différentiel des roches et des planchers pour générer des crêtes de débris, en particulier la fine "crête Gediz Vallis" qui surplombe et longe le chenal à l’Est. Crête formée peu après la formation des unités d’argile et de sulfates avant de s’étendre dans le "fronton de Greenheugh" et à travers "l’unité de sulfate". Tout ceci indique que la région a connu des changements climatiques considérables... J'ai indiqué le trajet prévisionnel affiché par le JPL, mais c'est sans garantie. Si ce parcours présente des difficultés, en particulier pour franchir la crête et/ou le canal, le" virage à droite" vers l'Ouest pourrait être reporté bien plus haut en cherchant un meilleur passage pour arriver derrière "Texoli"... Affaire à suivre donc.
  12. Actualités de Curiosity - 2013

    Une avancée toujours aussi compliquée et laborieuse Sur l’emplacement atteint le 4 janvier (sol 4057) qui avait placé Curiosity en situation trop instable pour utiliser le bras, l’équipe du rover avait d’abord choisi de ne pas bouger et de réaliser des analyses "à distance", donc essentiellement avec les caméras du mât. Le 7 janvier (sol 4060) le rover a effectué tout d’abord une petite marche arrière, puis est reparti de l’avant en dépassant très légèrement (d’environ 30 cm) l’emplacement initial, manœuvre suffisante pour stabiliser Curiosity et permettre l'utilisation du bras robotique. Le rover étant ainsi en mesure de prolonger ses activités sur place jusqu’au matin du 9 janvier (sol 4062) et d'exécuter des analyses "au contact" sur un bloc plat de substratum aux tons sombres dans son espace de travail, et continuer à étudier la composition et la texture des bandes sombres observées depuis l'orbite. Ci-dessous image du brossage de la cible scientifique de contact nommée "Chagoopa" et d'une brève intégration APXS sur cette même cible suivie d’observations ChemCam : HAZCAM AVANT – 09 JANVIER 2024 (SOL 4062) : - Sur l'emplacement atteint le 7 janvier (sol 4060) BROSSAGE Intégration du spectro APXS Ce 9 janvier Curiosity a ensuite repris sa pénible avancée dans le chaos de roches de la "vallée de Gediz" en parcourant 14 mètres vers le Sud-Est. Pas encore de remontée d’infos sur cette étape, mais on a pu constater que le 11 janvier (sol 4064) le rover a effectué une assez longue marche arrière avant de revenir vers son emplacement initial et de le dépasser ici aussi de quelques dizaines de cm. POSITION AU 9 JANVIER 2024 (SOL 4062) - kymani76 : : POSITION AU 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : Après manœuvre de repositionnement CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : NAVCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) : En bas à gauche de l'image une roche "bicolore" traversée par une veine de sulfate PANO NAVCAM - 9 JANVIER 2024 (SOL 4062) : Tous les panoramas récents de Jan van Driel se ressemblent car le rover progresse très lentement et fait de très courtes étapes sur cette pente truffée de blocs rocheux parfois imposants. En regardant à gauche de l'image vers le Nord on peut noter que l’horizon intermédiaire s’élève progressivement et masque désormais presque complètement la vue sur la plaine du cratère, lieu d’atterrissage du rover (plaine nommée "Aeolis Palus"). MASTCAM – 9 JANVIER 2024 (SOL 4062) : Même sur ces terrains relativement "jeunes" (un peu plus de 3 milliards d'années), les veines de sulfate témoignent de l'action de l'eau souterraine MASTCAM - 11 JANVIER 2024 (SOL 4064) :
  13. Fusée VULCAN & sonde lunaire PEREGRINE

    C'est inspirant cette histoire .. Curieux destin pour ces 69 défunts et leurs cendres à bord d'un vaisseau qui, tel un radeau perdu, a oublié quel est son cap, son île, son archipel, voguant ainsi vers l'enfer et le néant, promettant la tempête à ses passagers indifférents, le feu de la Terre et de ses éléments !
  14. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Il faut surtout cogiter sans haine. Sachant que pour parvenir au but il faut beaucoup de courage. Je te laisse méditer là-dessus...
  15. 2000 milliards fois 1000 milliards?

    Toutafé ! Je vais me lâcher un peu en citant abondamment quelques auteurs assez légitimes, pardon pour le pavé . Le fait que la science produise des théories inachevées doit rendre l’être humain plus humble et donc plus lucide quant à ces théories. C'est bien ce que Popper exprime ainsi : "Ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité". Il ajoute même : "La découverte scientifique est impossible si l’on ne possède pas une foi en des idées spéculatives". C'est bien dans ce cadre qu'Einstein déclare : "Il s'agit d'affirmer la liberté créatrice de l'homme de science par rapport aux faits, aux phénomènes dont il a à rendre compte : aucun chemin logique n'existe entre les "faits" et l'idée théorique à partir de laquelle ils prendront sens; seules l'intuition, l'imagination mathématique sont susceptibles de créer, par un miracle que nous ne pouvons toujours comprendre, une construction conceptuelle qui traduise la vérité objective du monde et nous permette de comprendre ce que nous observons". Pour autant, afin d'assurer la démarche scientifique, ces spéculations, ces constructions conceptuelles se doivent de passer ensuite sous les fourches caudines de l'approche objective et critique. Et c'est bien ce qui permet d'éviter d'emprunter trop longtemps de fausses pistes (qu'il n'est toutefois pas inutile d'explorer), et de se garder des illusions et/ou des impostures manifestes. Dans ce cadre, la Cosmologie "Science de l’Univers" est tributaire d’un nombre énorme d’observations de toute nature sur presque tous les objets astrophysiques et, avec ces observations, du substrat théorique sous-jacent. Par le fait même, elle est essentiellement multidisciplinaire et réclame beaucoup de moyens humains. L'autre raison à son lent développement relatif c'est entre autres sa dépendance étroite des procédés technologiques de grands instruments (grands accélérateurs de particules, grands ordinateurs, grands télescopes, moyens spatiaux, etc.) à une époque donnée. Popper écrit : "La découverte scientifique est impossible si l’on ne possède pas une foi en des idées spéculatives". Dans ce cadre, non seulement la métaphysique est sensée et utile mais elle est également nécessaire à la science. Pour Popper, il ne s’agit jamais de démarquer la science afin de "dépasser" ou exclure la métaphysique. Il faut certes un critère de démarcation et il y a une différence entre science et non-science, mais la métaphysique n’est pas du non-sens menant à "l'inchoatif de l'ineffable" cher au Grand Maître A. B. . Dans "La connaissance objective", Popper écrit : "Ce que nous sommes capables de déterminer, c’est, au mieux, la fausseté de nos théories". Il qualifie sa méthode de "méthode critique" car il s’agit d’une "méthode d’essai et d’élimination des erreurs qui consiste à proposer des théories et à les soumettre aux tests les plus rigoureux que nous puissions concevoir". Tout peut trouver un sens et une place chez Popper car une assertion qui ne peut être soumise à des tests en raison de sa forme logique peut, dans les meilleurs cas -je cite "jouer dans la science le rôle d’un stimulus : elle peut suggérer un problème". Ainsi, pour Popper, n’y a-t-il rien d’absolu dans la base empirique de la science objective : "Toutes nos théories restent des suppositions, des conjectures, des hypothèses". Ce qui est au centre, pour Popper, c’est le progrès de la science et non son fondement, "La vérité joue le rôle d’une idée régulatrice. Nous testons pour la vérité, en éliminant la fausseté". Il écrit plus loin :"L’idée de vérité est donc absolutiste mais il est impossible de prétendre à une certitude absolue : nous sommes des chercheurs de vérité mais nous n’en sommes pas les détenteurs". Renée Bouveresse, philosophe et grande spécialiste de la pensée de Popper, poursuit ainsi dans "Karl Popper ou le rationalisme critique" : "Popper prend ainsi acte, avec d’autres, de la faillibilité des sciences empiriques qu’avait longtemps masqué le succès indiscuté de la théorie newtonienne parée des prestiges de la certitude, mais que la révolution einsteinienne a mis en évidence…". Dans tous les cas, Popper a apporté à la philosophie des sciences une originalité dans laquelle l’erreur a sa légitimité et son rôle à jouer. Le scientifique a le droit de se tromper, car en se trompant il s’intègre encore dans le processus de la découverte scientifique. Au-delà Popper donne une vision réaliste de l’être humain : il y a toujours une perfectibilité possible de nos théories, comme il y a donc toujours une perfectibilité possible de l’être humain. Plus l’humanité avance dans les siècles et plus nos connaissances se perfectionnent et se rapprochent de la vérité. L’épistémologie poppérienne dépasse la science proprement dite puisqu’elle nous invite à une réflexion sur l’être humain. Lorsque nos connaissances s'enrichissent, elles ont un prix. Le prix à payer est qu'elles conduisent généralement à nous poser une foison de nouvelles questions. À la fin d'un épisode d'"Entre Terre et Ciel" avec un dénommé Prunier (ou Burnier, ch’ai pu..) cette quête de la Vérité était mise en perspective et traduite magnifiquement par J.P Luminet. Je vais donc le citer ici pour environ la soixante quinzièmes fois .. mais tant pis, je n’ai jamais rien entendu de plus intelligent et de plus pertinent sur le sujet : "L'océan de la connaissance aura toujours un horizon, et l'horizon s'élargit à mesure que nos connaissances s'agrandissent. On ouvre constamment de nouvelles portes, et l'océan de l'inconnu reste toujours aussi vaste".
  16. Profanation ou célébration

    Balivernes !!... tout ça c'est bon pour la santé ! : Donc, de toute façon vous...
  17. Profanation ou célébration

    Par exemple, après l'incinération d'une belle-mère.... envoyer ses cendres sur la Lune.. c'est plus sûr !
  18. Profanation ou célébration

    Non... Ayé, je l'ai !!!!!!!!!!!!!!!.. si si... heu.. enfin.. je dois pas être très loin hein : "Celui qui s'endort en jouant au Sudoku avec une ingrate se réveille avec... (après ch'ai pu ....)
  19. Actualités de Curiosity - 2013

    Si on se place en tant que simple lecteur de ton gros travail, c'est forcément intéressant, et je crois que tu as eu de très bons retours. Ensuite, vu l'investissement nécessaire, il n'y a que toi qui peut répondre......... Le "Remote Micro-Imager" (RMI) de ChemCam, un instrument de télédétection situé en haut du mât du rover, fournit plusieurs types d'imageries contextuelles. Les capacités du RMI incluent des acquisitions d'images "Longue Distance" de cibles pouvant être situées à plusieurs kilomètres. Caméras du mât : Le 7 janvier 2024, ChemCam a réalisé une imagerie à longue distance sur l’unité "yardang" située au dessus et à l'extrémité de la vallée "Gediz" (voir la mosaïque plus bas). Le terme "yardang" vient de la langue ouïghoure où il signifie "rive escarpée" ou "mur escarpé". Ces crêtes se forment grâce à un processus d'érosion éolienne dans lequel des vents forts sculptent et érodent les matériaux les plus mous tout en laissant intactes les roches les plus dures. Au fil du temps, cette érosion sélective entraîne la formation de crêtes allongées caractéristiques observées sur la surface martienne. Les observations des yardangs au dessus de la vallée de "Gediz" indiquent une génération à plusieurs niveaux interprétés comme ayant été successivement enterrés lors de la construction stratigraphique du mont Sharp, avec des séquences successives de dépôts/érosion éoliens. Des séquences générées par des changements cycliques passant de conditions semi-arides à arides, couplés à des cycles climatiques, y compris un changement de régime des vents. Les images ci-dessous mettent en évidence une discordance locale, au moins au niveau morphologique, une crête énorme qui surmonte et se démarque nettement de l’ensemble des formations voisines de yardangs marquant les pentes inférieures du mont Sharp. Difficile d’expliquer la structure noueuse et tourmentée de ce relief, caractéristique qui n’a semble-t-il été observée nulle part ailleurs. MOSAÏQUE CHEMCAM RMI - 07 JANVIER 2024 (SOL 4060) : https://www.gigapan.com/gigapans/234017
  20. Fusée VULCAN & sonde lunaire PEREGRINE

    Si le personnel de la base de Cap Canaveral a applaudi et poussé des cris de joie à la séparation du lanceur et de l'engin lunaires après 48 minutes sans incident, une "anomalie" est ensuite survenue en vol, a annoncé l'entreprise Astrobotic l'ayant développé, qui a indiqué travailler "en temps réel" à résoudre le problème. "Malheureusement, une anomalie est survenue, qui a empêché Astrobotic d'accomplir une orientation stable faisant face au Soleil", a déclaré la start-up, sans préciser pour le moment les conséquences précises du problème rencontré. L'alunisseur, nommé Peregrine, comporte des panneaux solaires qui doivent être pointés vers le Soleil "afin de permettre une production électrique maximum", selon la documentation de la compagnie. L'électricité générée est utilisée pour "charger les batteries et maintenir les opérations de l'atterrisseur et de la cargaison", précise cette même documentation. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/video-les-etats-unis-repartent-a-la-conquete-de-la-lune-avec-le-decollage-reussi-d-une-fusee-2485381
  21. 2000 milliards fois 1000 milliards?

    Et puis en fait, nous avons un immense pouvoir : “Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux.” Milan Kundera
  22. Profanation ou célébration

    Laisse tomber @MARCOPOLE..... @Superfulgur c’est un modeste membre de la catégorie "peu notable".
  23. 2000 milliards fois 1000 milliards?

    Il est clair désormais que de toute façon on va tous mûrir !
  24. Actualités de Curiosity - 2013

    MEILLEURS VOEUX POUR 2024 À TOUS ! Et pour commencer l'année avec un peu d'humour : EN AVANT LE VÉTÉRAN !! Curiosity n'a pas chômé pendant les vacances, travaillant de manière autonome pendant 11 sols planifiés (se reporter plus haut au message du 28 décembre). Le court trajet prévu à la fin du plan d'activité (1er janvier – sol 4054) s'est avéré encore plus court que prévu (env. 1m50) probablement en raison d’un arrêt de sécurité autonome du fait de la présence de gros blocs rocheux. Je cite Scott VanBommel, planétologue : "L'équipe opérationnelle a été informée, au moment où nous finalisions les activités du plan, que la connexion prévue via le Deep Space Network (DSN) ne serait pas viable en raison d'un problème avec le DSN. L'équipe de Curiosity a rapidement improvisé, convertissant le plan à trois sols en un plan à deux sols avec l'intention de relayer les commandes par l'intermédiaire d'un satellite en orbite autour de Mars lors de ce qui aurait été le premier sol du plan original. Représentant APXS aujourd’hui, j'attendais que le verdict tombe pour savoir si ce changement de plan inclurait APXS. En fin de compte, l'équipe a réussi à trouver un autre chemin à travers le DSN pour transmettre les commandes à Curiosity. Par conséquent, le plan initial à trois sols a été préservé et Curiosity a reçu son premier "appel" de la Terre en cette année 2024, comme prévu à l'origine. Le plan d'activités à trois sols [6 au 8 janvier - sols 4059 à 4061] s'est concentré sur le dépoussiérage de la surface d'une paroi rocheuse à deux endroits, "Wanda Lake" et "Green Pass" (situés sur la partie plate et brillante de la roche à gauche du centre de l'image ci-dessous), avant de capturer des images avec MAHLI et d'effectuer des analyses géochimiques avec APXS sur chaque point". HAZCAM AVANT – 01 JANVIER 2024 (SOL 4054) : NAVCAM - 01 JANVIER 2024 (SOL 4054) : PANO NAVCAM - 01 JANVIER 2024 (SOL 4054) – Jan van Driel : Le 4 janvier 2024 (sol 4057), après une petite marche arrière permettant de se dégager des gros blocs rocheux obstruant son chemin, le rover est reparti pour effectuer le trajet initialement prévu et terminer 6 mètres plus loin sur la position choisie.. POSITION AU 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) : Par kymani76 : HAZCAM AVANT - 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) : HAZCAM ARRIÈRE - 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) : NAVCAM - 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) : À gauche "Chenapau" plus au centre "Orinoco" et à l'extrême droite les contreforts de "Kukenan".. Au loin les remparts Nord du cratère Gale Vers la butte "Kukenan" à l'Ouest Mais encore une mauvaise nouvelle sur ce terrain décidément chaotique : Je cite Susanne Schwenzer, géologue planétaire : "Mais à mi-chemin de notre planification, nous avons appris que non seulement nos systèmes étaient un peu capricieux [il manquait des images.. qui sont arrivées plus tard], mais que Mars avait aussi d’autres idées. Une pierre concassée sous l’une des roues a rendu le véhicule instable. Par conséquent, nous ne pouvions pas prendre le risque de sortir le bras, et APXS et MAHLI ont donc une pause. Cela a entraîné un autre retard dans notre planification alors que nous nous arrêtions pour discuter, si nous voulions de toute façon nous rendre à l’endroit suivant, ou si la cible devant nous est suffisamment importante pour simplement bouger le rover pour descendre du rocher incriminé. Après d’intenses discussions, nous avons décidé de rester sur notre position. Cela ne veut pas dire que Curiosity peut s’assoupir, car il y a beaucoup à faire pour les autres instruments ! ChemCam a deux cibles LIBS, l’une appelée « Temple Crag » et l’autre « Cirque Crest », qui, ensemble, nous donneront un meilleur aperçu de la chimie à cet endroit. ChemCam a également deux activités d’imagerie à longue distance, l’une sur l’unité "yardang" en haut de la montagne, et l’autre plus proche du rover mais le long de la trajectoire prévue, pour voir les détails de cette zone intéressante. Si vous regardez attentivement les images que nous avons, vous verrez des caractéristiques en forme de lame, des fissures dans les roches et, bien sûr, la superposition et la stratification qui nous accompagnent pendant la majeure partie de la mission. Et en pensant à l’histoire, je suis sûr que ces collègues (et il y en a quelques-uns, au moins l’un d’entre eux sont également sur la planification d’aujourd’hui), qui ont commencé leur carrière sur le rover d’exploration de Mars Spirit se souviendront d’il y a 20 ans : Spirit a atterri sur Mars le 4 janvier 2004 (UTC). Je me souviendrai de l’équipe d’atterrissage..... à distance et en tant que fan ! Va, Spirit, va !" Totalement "fan" pareillement, et nostalgique aussi - Image de Spirit - 19 MAI 2005 (SOL 489) : MOSAÏQUES MASTCAM - Neville Thompson : 21 DÉCEMBRE (SOL 4043) : 27 DÉCEMBRE (SOL 4049) :