Clouzot

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  1. le coup de gueule de Pierre Rochette

    J’y pensais aussi très fortement. C’est le cas dans mon domaine d’ailleurs. Mais on en revient alors au financement (plus facile grâce aux flux entre secteur privé et public) et (spécificité américaine) au poids démesuré des universités privées type Stanford ou MIT dans la captation des subsides publics : jamais on n’accepterait un truc pareil en France (et à raison !). Accepterait-on par ailleurs cette sous-traitance de la R&D par les acteurs privés vers l’université qui a cours aux USA ? Dans l’Institut (public) où j’ai fait mes classes, la majorité des financements provenaient des commandes industrielles, et nos collègues universitaires nous regardaient avec un mépris certain. Et le poids du politique reste le même que celui qu’on dénonce en France (avant et après l’éventuelle réforme Macron) : si le dossier NSF a plus de chances de passer (forcément , il y a plus de pognon), il reste soumis au bon vouloir de celui qui le contresigne et aux priorités dictées par l’état fédéral (ou la NASA pour ceux qui bossent dans le domaine).
  2. le coup de gueule de Pierre Rochette

    J’ai eu mon comptant de dossiers ANR dans une vie passée alors je vois à peu près de quoi on parle. ceci dit j’aurais une vraie question : s’il fallait citer un pays où la recherche publique fonctionne bien, sans les lourdeurs bureaucratiques à la française, et sans trop de soucis de financement, lequel vous vient à l’esprit ? Parce que (dans mon petit domaine de spécialité), quand on écoute les copains d’en face, eux aussi râlent, et pour les mêmes raisons. Même en Allemagne pourtant citée comme étant l’exemple à suivre depuis le coup des vaccins à ARNm. Les seuls qui ont l’air contents, ce sont…les Suisses.
  3. Livestacking SharpCap planétaire

    J’avais oublié que tu te défaisais de toutes tes merveilles… j’espère pour d’autres merveilles encore plus merveilleuses. Essaie avec Berthe. Ça devrait dépoter sur Juju idéalement placé (et pourquoi pas Uranus qui est juste à côté, d’ailleurs…)
  4. Livestacking SharpCap planétaire

    Ca a moins d'intérêt pour la Lune que pour les planètes, surtout dans des conditions terribles d'observation comme ici. Le gros avantage que je vois (en projection publique tout du moins, mon obsession), c'est que l'empilement va stabiliser l'image qui ne va plus osciller sous les effets de la turbulence, et qu'on augmente à peu de frais le contraste des détails via les ondelettes. Sinon, ça reste quand même plus sympa à l'oculaire de "survoler" les reliefs lunaires
  5. Livestacking SharpCap planétaire

    Si tu as d'anciens SER qui traînent sur ton disque dur, tu peux t'amuser avec quand même, caméra virtuelle "High Speed" dans Sharpcap. C'est sûr que ces derniers temps c'est un peu la misère niveau météo !
  6. le coup de gueule de Pierre Rochette

    Alors ça c'est complètement débile. On prend soin de nommer des gens respectés et écoutés (Aspect, Tirole...), des Claire Mathieu (qui n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à sortir la sulfateuse sur X ou Mastodon), tout ça pour ne pas publier leurs avis ???
  7. Livestacking SharpCap planétaire

    Oui il y a un système de rejet à la volée (basé sur la comparaison entre le contraste détecté dans chaque nouvelle image et la moyenne du contraste de N dernières images). Il faut bien voir que ce n'est pas du tout un traitement comme vous autres spécialistes du planétaire en avez l'habitude : vous, vous shootez quelques milliers d'images à fond la caisse, vous les triez après coup par qualité, vous les alignez en multipoint/multituile avec des déformations (et éventuellement dérotation), puis place à la déconvolution et au sharpening. Ici, on parle d'un empilement qui évolue en direct : l'utilisateur choisit le nombre maximal d’images que la stack doit contenir à tout instant, et chaque nouvelle image est empilée sauf si sa qualité est pourrie par rapport aux N dernières images reçues (qu'elles aient été empilées ou non). C'est ça l'une des grosses différences : l'empilement se fait sur des critères locaux de qualité, pas après un tri de qualité globale à la Registax/AS4!. Ensuite, les traitements sont plus simples : une déconvolution aveugle et quelques ondelettes, pas plus. Et l'alignement aussi suit une logique bien plus simpliste qu'un système à plusieurs tuiles déformables. Au final on a un empilement qui évolue systématiquement au fil du temps même si le seeing se dégrade (ça se voit sur mon petit GIF par exemple). C’est un peu comme si à chaque nouvelle image, on jetait la plus ancienne et qu’on recommençait un nouvel empilement. C’est à ce prix qu’on fait du live…mais le résultat est que l'image empilée évolue au fil du temps, ce qui permet de voir la rotation de Juju sans avoir rien à faire. Parfait pour une présentation publique, à mon humble avis. Ca marche d'ailleurs aussi sur la Lune (tant qu'elle rentre en entier dans le champ), Mars, le Soleil, Saturne... (ici à la lulu de 50mm et 294MM, avec une ancienne version de Sharpcap)
  8. le coup de gueule de Pierre Rochette

    Définis par le fameux nouveau conseil scientifique, plutôt. Donc des scientifiques, pas des politiques…et certains (certaines) ont déjà été très critiques dans le passé récent. J’espère juste que leurs rapports seront publics et réellement écoutés par les dirigeants.
  9. Livestacking SharpCap planétaire

    Non, c’est séparé. Pour l’instant l’alignement se fait en global par détection du disque, ce qui empêche le suivi de « feature » comme les AS3/4, Registaxx et autres Astrosurface le pratiquent, ce qui donne forcément des images inférieures à ce qu’on obtient en post-traitement. Mais ici c’est du live…(j’allais dire du VA mais je vais encore me faire gronder). A la décharge de @LaurentLab la balance des blancs est vraiment très délicate à faire. Perso je n’y arrive pas encore en live. Il s'en sort nettement mieux que moi d'ailleurs. On peut aussi exporter un timelapse à une fréquence réglable, ce qui permet de sortir une animation avec la rotation sans effort aucun. Certes ça ne vaut pas Turbu2.0 de notre ami MS mais c’est marrant à faire. En voici une au C6 f/15 et 2600MC [oui, je sais, c'est pas le matos le plus adapté] depuis un balcon bien moins bien que celui de @jldauvergne, témoignage d'une grosse heure passée à jouer avec les curseurs dans Sharpcap (qui a exporté en SER, puis passage dans PIPP pour le GIF) tout en regardant Europe, Io et un bout de Ganymède tourner autour de Juju
  10. RAF ou pas RAF ?

    Bienvenue au club des utilisateurs de filtres La plupart du temps on essaie d'avoir des filtres d'une même marque, dont le "substrat" sera toujours de la même épaisseur (exemple 2mm chez Optolong sauf exceptions). Ca ne veut pas dire qu'il ne faudra pas affiner un peu la MAP au changement de filtre, mais au moins l'espacement optique entre réducteur et capteur sera plus ou moins respecté. Si on se retrouve à utiliser plusieurs marques... eh bien on prie pour que l'épaisseur ne soit pas trop différente et que ça ne casse pas tout. Ce qui te fait arriver en théorie à un compte rond : 91mm d'espacement "physique" à respecter. C'est pratique pour calculer les bagues à acheter. Ceci dit avec un backfocus aussi long (plus de 90mm), un rapport F/D long, et un capteur pas gigantesque non plus, les tolérances sont plutôt larges. Starizona indique de respecter à ±1mm près, ça laisse de la marge.
  11. Nouveautés skywatcher

    Deux options intéressantes effectivement. Mais Atik fait cher payer sa miniaturisation... Quant à QHY le mystère est complet, leur APS-C fait 90mm mais la full-frame est plus petite ?
  12. RAF ou pas RAF ?

    ... 90.3mm auxquels il faudrait théoriquement ajouter le 1/3 de l'épaisseur du filtre, si on veut être précis, car le point focal recule d'autant avec un filtre. Bon, avec une 294, on peut se permettre d'être à ±1mm près, ça ne changera pas la face du monde. Pour le montage de l'EAF, regarder aussi chez buckeyestargazer qui fait de super adaptateur imprimés 3D, très compacts, et adaptés aux SCT (Celestron et Meade LX). Peut-être que Azur3DPrint saura en faire un équivalent.
  13. Nouveautés skywatcher

    Un Honders semble avoir une lame plus grande que le diamètre nominal (de 10%, et un miroir primaire plus petit, de 5% à peu près si on en croit le design des Riccardi) Soit à peu près 137.5mm de diamètre pour la lame de fermeture. Exemple : si on met une ASI294MM Pro devant (diamètre 78mm), le diamètre équivalent d'un tel scope (après calcul de la surface collectrice non obstruée par la caméra) est de 113mm, ce qui donne un rapport f/D de 2.21. Ca se tente. Je ne dis pas que le piqué sera celui d'une bonne APO de 4.5', mais au moins ça ira vite. Avec une 2600MC, ça va probablement moins rigoler.
  14. Nouveautés skywatcher

    Comme dit au-dessus, on y arrive bien devant un C6 Hyperstar dont la lame doit faire à peu près la même dimension. Ma 4/3 (294 mono) et mon APS-C (2600MC) ont beau obstruer une partie, le rapport F/D reste très avantageux (on doit passer de f/2 à f/2.1 ou f/2.2 effectifs, ce qui reste très rapide). Par contre il y a les câbles qui mettent le dawa, le souffle du ventilo du Peltier qui empêche de mettre un parebuée en été… les enquiquinements ne manquent pas.
  15. Vol de materiel

    Certes, mais la notification n’est pas immédiate et le propriétaire du matos peut alors suivre le trajet (si on se rend compte rapidement du vol). On est d’accord, ce n’est pas une solution miracle. Ceci dit elle m’a déjà permis de retrouver des trucs (un vélo en l’espèce) et elle ne coûte pas cher au regard du prix de nos matériels…alors pourquoi pas. Sinon il y a aussi les petits boîtiers tracker GSM qu’on utilise en nautisme, mais c’est nettement moins discret et il faut que les satellites soient visibles et le réseau GSM aussi (ça ne marchera pas dans une cave d’immeuble…)