Clouzot

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Tout ce qui a été posté par Clouzot

  1. Fwhm en pratique

    Aaah ok. Ben c’est le même principe en rajoutant l’étalement dû aux imperfections de guidage (phénomène aléatoire) et celui dû à l’échantillonnage (là c’est vraiment tiré par les cheveux de Berenice, donc oui c’est totalement empirique)
  2. Fwhm en pratique

    @Nathanael l'équation donnée par @aacroccn'est pas homogène donc il y un truc qui cloche, mais une partie a du sens. Si on enlève le RMS (de quoi parle-t-on d'ailleurs) et l'échantillonnage (qui n'a rien à faire à ce niveau ?), on a bien deux phénomènes qui vont se superposer sur les images : seeing et pouvoir séparateur. Le seeing, on peut le voir comme un truc aléatoire : d'un point (une étoile) on obtient un point étalé dans l'espace. Si on en prend une tranche, on peut tracer une courbe en cloche (on appelle ça une gaussienne), qui suit la loi dite "normale" chère aux probabilistes de tout poil. Pris séparément, l'étalement de l'étoile dû à la diffraction et liée au diamètre n'est pas du tout aléatoire, c'est un calcul qui dépend uniquement de la longueur d'onde et du diamètre. Mais la partie centrale de sa courbe (la fameuse PSF, en ignorant les rebonds qui forment les cercles de diffraction de la figure d'Airy) n'est pas super loin d'une courbe en cloche, gaussienne (*). On peut donc estimer que c'est plus ou moins un comportement de loi normale ici aussi Et là, propriété magique : quand on superpose deux phénomènes aléatoires (somme de deux phénomènes suivant la "loi normale"), ils se somment de manière quadratique (on calcule les carrés de chacun, on les ajoute, puis on prend la racine carrée) et forment un nouveau phénomène (qui suit lui aussi la loi normale d'ailleurs). C'est là qu'on va ensuite pouvoir mesurer la FWHM (ou la HFD) que donne la combinaison du matos et de la turbulence. Donc la combinaison du seeing (s) et du pouvoir séparateur (p) donnent un total du genre t = √(s² + p²) Exemple simplifié : seeing de 2 arcsec, pouvoir séparateur de 1 arcsec (par ex avec un petit Newton de 115mm de diam) : la performance totale est √(2² + 1²) = √(5) = 2.23 arcsec, on va mesurer une FWHM de cet ordre Le même seeing mais avec le télescope de 1m de C2PU (0.12 arcsec de pouvoir séparateur) : √(2² + 0.12²) = 2.004 arcsec. Ouf, le monstre de Caussols s'en sort mieux que mon petit Perl JPM de débutant, même avec un seeing pas extraordinaire. Après, un scope n'est jamais parfait optiquement, sa limite de diffraction va varier en fonction de la longueur d'onde, c'est pas super exact mathématiquement, mais ça donne une bonne idée de ce qu'il se passe. (*) c'est pas vrai, mais en pratique pas trop loin non plus.
  3. Deconvolution sur chaque image avant stacking

    Si je ne m'abuse c'est très exactement la procédure que @exaxe17 utilise (ou voulait utiliser, je ne me souviens plus si c'était déjà en place) sur ses stupéfiantes images CP en lucky imaging : déconvolution de la brute prétraitée (dark et éventuellement flat si besoin). Si avec aussi peu de signal qu'en CP pose rapide ça marche, ça pourrait aussi marcher en planétaire...
  4. Etoile artificielle 9 microns

    Je réagis au message de @Masmich ci-dessus, plein de bons conseils mais qui ouvre aussi plusieurs questions de ma part (partez du principe que je n’y connais pas grand chose, ça me permettra de dire des bêtises et vous pourrez me corriger ) - sur les bagues allonge : il est vrai qu’empiler les bagues allonge n’est jamais bon, en particulier parce qu’on finit toujours par avoir de la flexion. Mais je ne vois pas en quoi ça changerait la collimation du tube… du tilt au niveau du capteur ça oui, mais est-ce que ça revient à observer une déformation sensible de la figure de diffraction au focus ? - sur l’orientation du tube a l’horizontale VS l’orientation en pratique vers le ciel : c’est d’autant plus sensible que les optiques sont sujettes à mouvement sous leur propre poids (cas classique des Schmidt Cassegrain avec ce système de focus débile). Pour en avoir le cœur net, j’avais fait suivre la collim sur étoile artificielle d’une collimation sur une vraie étoile a 45° d’altitude dans mon ciel : c’était idem (à la limite de ce que la turbu me laissait voir) avec le C6 dont le miroir est tout léger, par contre le C9 montrait un décalage sensible ne serait-ce que sur le donut défocalisé. On peut donc probablement s’en sortir pas trop mal avec de petits instruments comme un C6 (ton C8 @JPP 78 ça doit déjà être un peu trop lourd…) et avec les précautions d’usage (miroir en poussée sur les SCT, etc).
  5. mise en ouevre qhy294mc pro

    Il semble qu’il faille passer en RGB24 et pas en RAW dans le mode « unlocked » (bin1, 47 Mpix) de cette caméra. Sharpcap le permet, je ne sais pas pour les autres softs. Dommage car on perd alors 4 bits sur chaque canal de couleur. Dans le mode normal à 11Mpix, elle fonctionne comme toutes les autres 294 couleur.
  6. Etoile artificielle 9 microns

    J’ai essayé avec la 9um de chez PA : - avec le C6 f/10 et un bon tirage, j’ai pu faire la collimation à la caméra sur la figure d’Airy, à quelques mètres (genre 4m je pense). Un peu d’astigmatisme sur ce tube il semblerait, d’ailleurs… - avec le C9.25 et cette distance (limitée par la taille de ma pièce ! - et la peur de rajouter trop d'allonges, j'étais déjà à plus de 200mm de la sortie du tube) impossible d’aller plus loin qu’un (petit) donut. Ça permet de dégrossir mais c’est tout.
  7. @Bruno- oui oui on est d’accord. On perd en définition mais à un niveau qui n’est de toute façon pas utile (le pouvoir résolvant du scope et la turbulence étant les éléments limitants), donc finalement pas en résolution.
  8. @danielo ok, c’est tout bon alors Effectivement avec un marché qui tend doucement mais sûrement vers des capteurs à pixels de plus en plus petits, les Newtons à focale plus courte qu’un SC/RC/Mak sont de plus en plus privilégiés : on tape le bon échantillonnage directement sans avoir à binner, plus de champ à échantillonnage égal, moins de vignettage si le secondaire est bien dimensionné, une rapidité optique nettement meilleure… Reste le poids et la taille pour ceux qui comme moi sont principalement en mode nomade
  9. ? On ne perd pas de champ en binnant, on perd en résolution, il me semble...
  10. Diminution du nombre de soirs clairs

    Oui ! Voilà les conditions l’année dernière dans mon village cévenol : légèrement brumeux Et sinon oui, je parlais bien sur des montures harmoniques qui déferlent dans nos contrées. C’est devenu le surnom débile de cette technologie. Sur la photo, mon harmonique coréenne RST-135, d’ailleurs
  11. Diminution du nombre de soirs clairs

    Pourquoi ne pas regarder du côté des montures « à Monique » dans ce cas ? C’est léger et ça peut supporter les 10kg et quelques d’une lulu de 120-130 mm de diamètre sans trop de soucis, en altaz ou en mode équatorial. Sur la météo : plus au sud, le régîme des vents change lui aussi petit à petit dans les stats, avec des conséquences nettes sur la nébulosité totale du ciel.
  12. Test BXT

    Une "AI" c'est plutôt compact en général une fois que c'est entraîné et distribué aux utilisateurs. Techniquement, ici ça repose sur trois trucs : une librairie (TensorFlow pour la plus connue) : c'est une boîte à outils dont le job est d'implémenter les éléments génériques d'un réseau de neurones quelconque. Ca prend quelques centaines de Mo, et c'est utilisable pour programmer à peu près n'importe quoi (un Starnet, un BlurX, un StarXTerminator, une AI de reconnaissance de la parole, le truc qui lit les adresses sur le courrier à la Poste, un générateur de tableaux, un "ChatGPT"... c'est toujours le même système réutilisable à l'infini). Des milliers d'images astro qui ont servi à entraîner l'AI. Là oui, c'est un volume probablement monstrueux de photos, mais seul Russell Croman les a sur son disque dur. un fichier de données qui correspond aux "poids" issus de l'entraînement, et qui servent donc à décrire et paramétrer le réseau pour qu'il fasse ce que l'auteur souhaite. Comme chaque poids est un bête nombre tout con, le fichier ne pèse que quelques centaines de Mo également. Voilà pourquoi BXT (et les autres AI aussi) prend aussi peu de place au final : on peut dire que les éléments essentiels (les "features", dans le jargon) de milliers de photos astro est contenue dans le fichier des poids, donc se retrouve finalement compressée en quelques centaines de Mo. C'est super efficace comme approche. Evidemment, on ne sait pas exactement comment c'est fait en interne, mais vu les paramètres du plugin il y a clairement plusieurs couches superposées : au moins un équivalent de StarX pour détecter et séparer les étoiles du reste, et la partie qui s'occupe de la déconvolution du "stellaire" et du "non stellaire" de façon indépendante.
  13. Test BXT

    Oui c'est sympa la déconvolution variable spatialement, je l'avais déjà noté dans un autre sujet mais ça se pratique aussi depuis quelques temps dans Startools (SVDecon), qui me sauve régulièrement le coup avec mes optiques désastreuses et mon tilt chronique. C'est juste très long à faire, avec un choix à la mano de chaque PSF, digne de la déconvolution à l'ancienne dans Pix où on choisissait les étoiles par SNR. BXT va carrément plus loin puisqu'il automatise toute cette étape laborieuse !
  14. Test BXT

    Ce qui choque, ce ne sont pas tant les artefacts que la différence de détail entre M51 et les deux petites IC42-quelque chose. C'est BXT qui fait ce genre de masquage tout seul ? (enfin, les artefacts aussi, en fait )
  15. Nouveau plugin de déconvolution BlurXTerminator

    Sauf si on régularise l'opération, entre autres pour éviter la singularité que tu cites mais aussi pour ne pas amplifier lors de l'inversion le bruit de mesure de ta PSF. Par exemple via régularisation Tikhonov : la plupart des softs le font - ton screenshot d'ImageJ montre explicitement le paramètre d'ailleurs - Astrosurface également... Si on met ce paramètre à fond, on ne va rien déconvoluer du tout, et toute valeur intermédiaire permet finalement de régler l'intensité de la déconvolution. Ensuite, on peut aussi procéder de manière itérative en faisant une première passe de déconvolution (régularisée ou pas) avec la PSF locale mesurée, puis en mesurant à nouveau la PSF post-déconvolution lors d'une seconde étape, idem pour une troisième étape, etc etc. Les variations sont quasi infinies en fait.
  16. Questions pour C11 Edge

    Je confirme. Didier-de-chez-Medas est un magicien.
  17. Nouveau plugin de déconvolution BlurXTerminator

    Ça n’est pas nouveau : malgré tous ses défauts (aaah, le côté monolithique, les étoiles bleu canard et le denoising anémique) Startools fait ça depuis quasiment deux ans. https://www.startools.org/modules/sv-decon Par contre évidemment pas d’IA, l’auteur du soft s’y refuse
  18. Questions pour C11 Edge

    Les vis : c’est du M3 longueur 12mm pour ton C11EHD. Pour la collim : tu fais une MAP approximative en finissant toujours par un mouvement dans le sens antihoraire, tu bloques le miroir, et tu affines la MAP comme tu le souhaites au Crayford. Ensuite tu peux collimater normalement (sur donut ou sur figure d’Airy selon ton degré de decollimation et le seeing. le Flop : c’est plutôt du « mirror shift » ce que tu décris. Le flop c’est le miroir qui bouge sous son poids selon la position du tube. Les freins sur ton EHD devraient limiter ce phénomène
  19. Ioptron GEM 28 ou autre caméra planétaire

    Pas vraiment en fait. Tu as quatre "trucs" à installer (que tu peux laisser tout le temps vissés les uns aux autres) J'ai bien compris ta manip. Je faisais comme ça à mes débuts : centrage et MAP approximative en visuel, puis remplacement de l'oculaire par la caméra. Si tu le permets, d'abord une remarque me vient à l'esprit en lisant ton explication de la chaîne optique : je parle sous le contrôle des spécialistes comme @Sauveur qui saura ça bien mieux que moi, mais ce qui importe en imagerie planétaire, c'est que l'échantillonnage (la portion du ciel à laquelle correspond chaque pixel de la caméra) permette à peu près d'avoir la correspondance "3 pixels = plus petit détail que peut résoudre ton télescope" Ca ne sert à rien de grossir plus, car ton télescope ne donnera pas plus de détails une fois passé un certain point. Tu connais probablement ça par coeur, c'est pareil avec les oculaires, on monte à 2 fois le diamètre, des fois 2.5x, mais ensuite ça devient flou et sombre. Bref, on peut se dire que c'est idem avec une caméra. Si tu retournes sur la page http://astronomy.tools/calculators/field_of_view tu verras que le calcul est déjà fait pour toi, en bas. Voici par exemple ton Orion avec ta caméra NexImage 10 telle quelle, sans barlow Tout à droite, on a l'info du "pouvoir résolvant" de ton Apex127 ("limite de Dawes", qui dépend principalement du diamètre du miroir). On y lit "0.91 arcseconde". Ca veut dire que, par exemple, deux étoiles séparées de moins que 0.91 arcsec n'apparaîtront jamais clairement séparées dans ton télescope. On se note cette valeur, et on va donc chercher à "mettre" 3 pixels dedans. On divise 0.91 par 3, on tombe à peu près sur 0.3 arcsec pour un pixel. Regardons maintenant à gauche, "Resolution". Le site a calculé justement ce qu'on cherche : à combien chaque pixel correspond dans le ciel. Il nous est indiqué 0.22 arcsec pour un pixel. On voit assez rapidement le truc : rien qu'avec le télescope, sans même une barlow, les pixels de la NexImage 10 sont déjà légèrement trop petits (bien qu'encore dans le raisonnable). Pour moi, il ne sert donc à rien de placer une Barlow dans le chemin optique, car tu aurais alors 2x plus de pixels dans ces 0.91 arcsec. Ta caméra n'en verra pas plus que sans barlow. (Tu peux refaire la simulation avec une éventuelle ASI585, là oui, une Barlow pourra être utile, par contre) Bref, foin de Barlow, tu parlais de ton installation. Je comprends que tu utilises un RC Televue avec un coulant 1.25 pouce, un superbe matériel une fois de plus (tu as été bien conseillée !). Quel modèle est-ce exactement (un TV Everbrite 60°, un 90° ?) Malheureusement, pour calculer exactement ce qu'il te faudrait pour conserver ce RC dans une chaîne optique revue et corrigée, il me manque une info : sa longueur optique. Mais dans le principe, on va dire que c'est à peu près 85mm comme la plupart des RC en 1.25 pouce. Et également comment il est installé concrètement sur ton Apex 127. Comme sur la photo, directement "au cul" du télescope, et l'oculaire inséré dedans ? Dans ce cas, et en attendant de savoir la longueur optique exacte de ce RC Televue, et ce pour une configuration "ciel profond" (présence du réducteur de focale) tu pourrais avoir dans l'ordre : - l'adaptateur Mak->SCT (Scopestuff, sinon j'en ai aussi vu un chez Blue Fireball [une boîte canadienne] vendu chez Agena, ainsi qu'un fabriqué par Antares nommé "Antares SCT Adapter for Maksutov-Cassegrain") - le fameux réducteur x0.63 (tu peux prendre le Antares, au moins ça fera un produit canadien en supplément) - un "visual back" SCT 1.25 pouce. En voici un chez Antares également : https://agenaastro.com/antares-twist-lock-1-25-sct-visual-back-adapter-scttl.html mais il y a pléthore d'options dans tous les prix, Celestron en fait un : https://telescopescanada.ca/products/celestron-sct-to-1-25-visual-back-93653-a , Williams Optics en a un très cher, etc etc. - ton RC Televue - ta caméra ou ton oculaire selon le moment. - quant à ton tube allonge fabriqué avec la dépouille de la Barlow SW, je ne sais pas trop à quel niveau tu le places, probablement entre le RC et l'oculaire ? Eh bien vire-le, tu n'en auras plus besoin dans cette config. Bref, je récapitule la proposition qui pourrait à la fois soulager ton dos et ton compte en banque : - si tu fais du planétaire, tu n'as évidemment pas besoin de réducteur de focale. Tu conserves ton montage actuel à coup de RC Televue, allonge bricolée et oculaire/caméra Neximage. Tu peux avantageusement changer de monture et te faciliter la vie (meilleur suivi, stabilité). Tu rajoutes le moteur de focus si tu le souhaites. Tu laisses la Barlow à la maison. - si tu fais un peu de ciel profond, tu as le montage que je te propose ci-dessus, qui nécessite donc l'achat de quelques éléments : adaptateur Mak->SCT, réducteur x0.63, adaptateur SCT-->1.25 pouce, et surtout une caméra plus adaptée comme la 585. Et une monture qui tient la route. Et le moteur de focus pour faire bon poids. Pour le futur, je rajouterais une dernière remarque : mon C6 a à peu près la même focale (1500mm) que ton Mak. Or, pour ce qui concerne l'imagerie en tout cas, je n'utilise plus jamais d'oculaire. Tout se fait à la caméra : mise au point, alignement polaire, alignement goto, recentrage automatique. En effet, les logiciels du moment sont capables de reconnaître assez facilement ce que la caméra capture, en faisant correspondre les étoiles qui sont détectées à un atlas du ciel, ce qu'on appelle "platesolving". Ma procédure est donc devenue nettement plus simple et rapide qu'avant : - j'arrive dans mon lieu d'observation, et je vérifie qu'un féroce sanglier ne s'y est pas tapi dans un coin sombre - je positionne ma monture grossièrement vers le Nord, en visant à l'oeil la Polaire ou avec la boussole de mon téléphone, et en tournant le trépied - je monte le tube, les allonges, la caméra, le PC ou l'ASIAir, quelques câbles, et j'allume tout le bazar. Le tube pointe alors vers le Nord - je fais une MAP avec la caméra déjà en place, gain à fond. Comme autour de la Polaire ça ne "tourne" pas très vite, c'est rapide à faire. Et comme j'ai toujours la même configuration, la MAP est déjà faite approximativement depuis la dernière fois. - je lance un alignement polaire avec soit le logiciel NINA, soit éventuellement le logiciel Sharpcap, soit mon ASIAir (tout ça revient à peu près au même). Le logiciel déplace seul la monture, repère (via platesolving) les étoiles, et donne ensuite des indications (régler à droite, à gauche, vers le haut ou le bas...). Après cette étape, ma monture est alignée sur l'axe polaire. Ca m'a pris 2-3 minutes. Selon le logiciel, il n'est même pas besoin de voir la Polaire, ce qui m'arrange pas mal à cause des arbres, des immeubles ou des montagnes qui me bouchent parfois la vue. - je fais un goto vers une étoile à partir du PC et je demande à un de mes logiciels de la recentrer via platesolving (en gros : une fois le goto effectué, le logiciel détermine ce vers quoi le télescope pointe vraiment, et rattrape l'écart éventuel tout en l'indiquant à la monture) - et c'est fini. Désormais, la monture est alignée sur l'axe polaire (donc le suivi est généralement très bon), et sait pointer n'importe quel objet choisi depuis le PC. Plus besoin d'opérations complexes à base d'alignement manuel sur plusieurs étoiles à l'oculaire, tout se fait en mode semi-automatique, et généralement en moins de 15 minutes je suis passé de "tout dans les sacs à dos" à "Jupiter au centre de la caméra" C'est une procédure que tu pourrais probablement adopter également quand tu as décidé de passer la soirée à imager plutôt qu'observer à l'oculaire. Mais ce n'est pas indispensable, juste une facilité à considérer pour plus tard et que tu pourras facilement utiliser avec ton futur matériel !
  20. Ioptron GEM 28 ou autre caméra planétaire

    ...un "tracker" tout léger effectivement réputé pour son super suivi, (de moins de deux heures, ensuite il faut le "remonter"). Il faut bien comprendre qu'il ne fait qu'une chose (mais il le fait bien, apparemment !) : suivre. Point de goto, pas plus que de moteur en ascension droite. Fornax recommande une focale de 1000mm au max (avec contrepoids), est-ce que ça passera à 1500mm ? Les testeurs, eux, parlaient plutôt de 300mm au max. Je me demande aussi comment ce LighTrack s'adaptera à l'emport d'un tube, plutôt qu'au montage classique APN-objectif-rotule pour lequel il est prévu à la base.
  21. Ioptron GEM 28 ou autre caméra planétaire

    Dans ce cas, si tu veux installer un réducteur Celestron x0.63 (il existe aussi chez d’autres fabricants style Antares je crois, pas le x0.5 mais le x0.63) il te faut probablement le petit adaptateur de chez Scopestuff dont je t’ai donné le lien un peu plus haut. - tu enlèves tout ce qui est vissé actuellement en sortie de tube - Tu installes directement l’adaptateur Scopestuff en sortie de tube - tu mets le réducteur x0.63 - tu lui ajoutes une « bague T » standard SCT-M42 (qui devrait faire 50mm de long normalement), - puis enfin une allonge M42-M42 d’à peu près 20mm (ces deux dernières choses se trouvent partout) - et tu y visses ta caméra. Le but de cette manip qui peut paraître compliquée de prime abord est d’assurer que le capteur est à une distance bien précise du réducteur (entre 85mm et 90mm, on n’est pas au mm près non plus). Avec nos SCT on fait exactement la même chose, avec des successions de bagues-allonge. Voilà à quoi ça ressemble sur mon petit C6, il y a du monde de pendu ! C’est pour ça que je me suis permis de lister le matériel dans son ensemble, comme ça tu n’as pas à chercher.
  22. Ioptron GEM 28 ou autre caméra planétaire

    Non, évite ce réducteur (et de manière générale tous les x0.5 pas chers) sauf si tu aimes les étoiles en forme de virgule. Le Celestron n’est pas en 2" basique (= M48x0.75 en dimensions habituelles), mais en 2"/24 c’est à dire un pas de vis spécifique aux SCT Meade, Celestron, et à certains Maks. D’où le petit adaptateur qui te permet de l’installer sur ton Mak Orion (s’il s’agit bien de ce modèle ?)
  23. Ioptron GEM 28 ou autre caméra planétaire

    J’ai fait quelques recherches (en assumant qu’il s’agit d’un Orion Apex 127, car le filetage en sortie de tube varie selon les constructeurs : Skywatcher sort au pas SCT, Orion c’est un format T2) Apparemment il te faudrait un petit adaptateur qui permet de visser des accessoires SCT sur ton Mak : par exemple celui-ci http://www.scopestuff.com/ss_smsa.htm hormis ce petit inconvénient, oui, le réducteur Celestron fonctionne bel et bien sur la plupart des petits Maks.
  24. Ioptron GEM 28 ou autre caméra planétaire

    Parce que je me suis emmêlé les pinceaux. Désolé, c’est la HEM15, qui a été annoncée et sortira prochainement (c’est pour ça que je parlais de « quelques mois ») https://www.ioptron.com/product-p/h152a.htm