etoilesdesecrins

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Tout ce qui a été posté par etoilesdesecrins

  1. Jupiter 25/01/2024 FC-100 DF

    Salut, voici une petite Jupiter croquée le 25/01/2024 à la FC-100 DF, mise en place à 123 X et détails à 148 X. Transparence jugée très bonne mais pleine lune se levant, et turbulence assez faible (je m'étonne avec le recul de n'avoir donc pas grossi plus). Ce dessin a été l'occasion de tester du papier Canson lavis technique en 160, plus confortable et glissant certes, mais j'ai eu quelque souci avec l'accroche aux crayons Faber Castell bruns pour les bandes. A suivre ... Pas mal de détails dans les bandes équatoriales, toujours sous forme de boursouflures, de spots sombres, débordant souvent sur le disque. Un feston grisâtre (le bleu ardoise est très difficile à ce diamètre) se montre légèrement au N de la GTR. Cette dernière m'a surpris par sa pâleur : le orange se détache à peine du disque. Par contre les contours de la GTR semblent très marqués et complexes, bien soulignés, avec un point plus contrasté juste à l'E. On note assez facilement 3 ou 4 bandes secondaires, ainsi qu'un très fin réseau dans la partie N peut-être composé de bandes à la limite de la perception, bref le tout mal résolu présente un fond un peu plus sombre. En comparant avec les photos de l'Alpo Japan Jupiter de cette date, on voit des similitudes mais aussi des divergences, peut-être liées à la limite instrumentale ou ...à l'observateur ! Par exemple, l'enroulé autour de la GTR se détache plus de cette dernière par endroit, et une bande au S de celle-ci est plus franche. Les 2 petits spots sombres juste à l'O de la GTR apparaissent en fait comme des limites de zones blanches sur la photo, zones blanches qui ne me sont que très rarement accessibles à la lunette. Enfin, je m'interroge sur la longueur peut-être exagérée des 2 "festons" bruns partant au N de la NEB, ces derniers étant très réduits sur les photos. Bref, cette autocritique incite à toujours plus de prudence et d'objectivité, à passer plus de temps sur la chose, et de saisir si possible les trous de turbu pour voir si on peut grossir plus, afin de confirmer ou pas tel détail.
  2. VDB, Sharpless et Abell

    Salut, Sortant de plusieurs séances d’observations récentes de ciel profond au T300, je voulais faire un petit retour sur quelques nébuleuses qui m’ont intrigué ou intéressé. Cette fois-ci, c’était au tour de Orion et du Cocher, constellations majeures d’hiver hébergeant beaucoup d’amas mais aussi de nébuleuses. Alors, non, désolé, celles que je vais présenter ne sont pas du M42, ni du M57, elles demeurent un peu (bien !) plus faibles. J’ai appris avec le temps à apprécier les nébuleuses Van den Bergh (VDB). Ce sont des nuages de gaz illuminés par une étoile, brillant souvent par réflexion, et donc sur lesquelles l’usage d’un filtre n’aide quasiment pas. Visuellement, c’est souvent faible et ténu à ce diamètre mais l’on peut avoir de belles surprises. Elles se présentent comme un voile léger entourant une étoile d’éclat intermédiaire, souvent dans les mv 10 environ. Le problème est de confondre ce halo avec celui créé par des optiques présentant un peu de buée, ou un ciel un peu humide et diffusant. Si optiques et ciel sont propres, le truc est de comparer le halo autour de l’étoile en question, avec le halo d’une autre étoile de même éclat dans le champ ou pas trop éloignée. S’il est plus marqué, on a de fortes chances d’avoir détecté la nébuleuse. Voici un site assez intéressant pour comparer ce que l’on voit avec la réalité photo, agrémentée de quelques commentaires astrophysiques : http://www.emilivanov.com/CCD Images/Catalog_VdB.htm Je peux ainsi citer VDB 35, VDB 40 ou VDB 48 entre autres dans Orion, VDB 65, assez facile, dans le Cocher, quasi vue en vision directe, autour d’un joli petit triangle, VDB 27 dans le Taureau, assez facile aussi, ovalisée voire d’aspect cométaire si votre ciel est bon …ou le diamètre instrumental suffisant ! Je conseille aussi, via le prétexte VDB 92 et VDB 95, une incursion dans l’immense nébuleuse IC 2177, de saison, à la limite du Grand Chien et de la Licorne. Complexe, elle contient aussi des amas d’étoiles. Une observation un peu extrême, toujours dans Orion : les objets Herbig_Haro 1 et 2, à environ 5’ S de NGC 1999. Cette dernière n’est déjà pas réputée parmi les classique, mais avec HH1 et HH2 on entre dans une toute autre dimension de difficulté ! Il s’agit de filaments nébuleux témoins de la naissance d’étoiles. J’ai confirmé à 225 X au moins l’un des deux, à la position correcte sans la connaître précisément lors de l’observation. C’est un très faible patch nébuleux uni d’environ 30’’ max vu au mieux 25 % du temps en vision oblique. J'espère ne pas m'être trompé car je n'ai pas trouvé la mv de ces objets, pour vérifier la cohérence de l'observation. A ce régime la proche NGC 1999 fait office de phare gênant, aussi je n’ai guère observé son « trou de serrure ». Le second objet HH proche m’est apparu de façon très incertaine, difficile à localiser, d’ailleurs j’ai noté son emplacement un peu à côté de la réalité. Ces soirées ont été placées aussi sous le signe de nombreuses nébuleuses Sharpless, souvent redoutablement faibles et peu contrastées, étendues, et plus dédiées à la photo. Contrairement aux VDB, l’emploi d’un filtre y est souvent efficace et même nécessaire. J’y ai essuyé plusieurs échecs, Sh 2-257 dans Orion m’est apparue à 96 X OIII comme un vague halo assez bien visible en VI, avec des limites assez étendues mais plus faibles, probablement visuellement assez complexe. Sh 2-241 dans le Cocher s’affiche aux côtés de VDB 65, déjà évoquée plus haut. Elle n’est pas trop difficile malgré un aspect diaphane, comme chez beaucoup de Sharpless. Toujours dans le Cocher, il faut être persévérant pour apercevoir la fantômatique, l’ectoplasmique silhouette de la grande Sh 2-230, quasi dans le même champ que le prestigieux M38 et son collègue NGC 1907. Elle semble réagir au Hbeta, mais franchement 300 mm semble être le diamètre minimal nécessaire, à moins d’observer sous un ciel d’exception. Je l’ai trouvée moins extrême à 96 X Hbeta qu’à 56 X Hbeta. C’est une sorte de halo en bandeau autour d’un trio stellaire, mieux détecté en bougeant le tube, comme souvent dans le cas de plages étendues à contraste très faible. Elle se prolonge assez bien au N du trio d’étoiles, je l’ai notée finalement assez intéressante, pour un objet aussi extrême ! En entracte de ces pâleurs fantômatiques, je me suis offert quelque repos oculaire sous la forme d’amas ouverts, mais toujours dans les catalogues exotiques. Après quelques Teutsch plus ou moins sympathiques dans le Cocher, je dégotte une belle surprise avec Topler 2, que je trouve superbe et spectaculaire (même si, je sais, ce n’est pas M38 …) L’un des fleurons de ces soiréess, le seul objet qui restait inobservé sur mes listes du Cocher, et pour cause, est Abell 8. Les Splendeurs de Laurent Ferrero attribuent à cette faible nébuleuse planétaire la mag de 15.7 ! Pire encore, le site de Bertrand Laville, observateur des plus pointus et cadors s’il en est, lui donne 16.6 ! Tant pis, en fin d’observation du 31/01 dernier, je n’y crois guère mais elle reste non tentée sur mes listes. Le Cocher est au zénith, c’est bien transparent, c’est le moment de tenter. Avec uniquement la précision de l’IDSA, à 96 X OIII je remarque rapidement une présence floue vers l’emplacement prévu. A 170 X OIII, je confirme, l’objet est seulement faible sans plus, visible 50 % du temps environ. C’est une assez grosse masse floue à 2’ O d’une étoile de mag 11, mal définie, probablement ronde sans détails, aux limites mal définies. Mais je note rapidement une nodosité ou un point plus brillant vers le bord SE. Il s’avère qu’il s’agit probablement d’une étoile, dont le filtre OIII perturbe un peu le ressenti de l’éclat, que j’estime à mv 14 environ. Selon certaines sources, je vérifierai par la suite que cette étoile en bord de nébuleuse est donnée à mv 13,5. Cette étoile qui se retrouve tout-à-fait sur les photos valide absolument l’observation, s’il était besoin, car la présence floue ne faisait déjà aucun doute ! Au final, belle surprise, j’estime le rendu visuel de cette NP bien moins difficile que les mag annoncées plus haut, je pense peut-être à mv 13.5 – 14. Il faut dire que ses dimensions de 1’ environ la rendent optimalement détectable à ma configuration instrumentale, par expérience (assez grosse mais point trop, pour garder un certain contraste et éviter la dilution dans le ciel environnant). A noter aussi que, connaissant les mag 15.7 annoncées, je m’étais blindé et préparé à affronter un objet extrême, au seuil de mes possibilités. On ne trouve pas énormément de CR de cette observation, il faut aller chercher chez les cielextrémistes Yann Pothier, Bertrand Laville, Uhwe Glahn, ce site (http://www.deepsky-visuell.de/Projekte/AbellPN_E.htm) ou Fabrice Morat. Ce n’est pas la première fois que je bénéfice de bonnes surprises sur des Abell annoncées très faibles. Du coup, je m’étais interdit celles à partir de mag 15.5 – 16 env, mais elles vont réintégrer mon champ des possibles ! J’avoue avec le temps de plus en plus d’intérêt et d’ »affection » pour ces NP Abell, à fort caractère, même si leur faiblesse ne leur permet pas hélas d’afficher beaucoup de détails à mon diamètre. Enfin, je finirai par une découverte intéressante, et assez facile, une belle surprise, Kohoutek 2-1 dans le Cocher. Observée le 05/02, je la décèle déjà relativement facilement à 96 X OIII alors que le ciel se voile sérieusement avant le repas. Assez faible et pâle, elle est toutefois assez bien visible, VI2 (75 % du temps en vision décalée), quasi collée à une étoile mag 11-12. Elle est étendue avec des limites peu marquées. A 170 X OIII je note une étoile très faible sur le bord O, la nébuleuse est très diffuse, peut-être orientée N/S. A 56 X OIII, elle regagne un peu de contraste, vue son étendue apparente. Après le repas, miracle absolu : les voiles nuageux ont totalement disparu et le ciel est d’une grande transparence ! Je reviens sur cet objet avec donc un peu de gain visuel. A 96 X OIII c’est la meilleure vision, elle est remarquablement déployée au SSO de l’étoile mag 11, et semble légèrement irrégulière, peut-être y a-t-il des zones sombres ? Je note 2 ou 3 étoiles très faibles sur les bords. Voilà, la difficulté avec ces objets un peu en-dehors des boulevards c’est que je n’ai pas beaucoup d’infos avant l’observation, ce qui accroît encore leur difficulté, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. Souvent, il n’y pas grand-chose à voir, ça restera juste une recherche de passage, mais parfois on a droit à quelques surprises, non pas que l’objet soit spectaculaire, mais un de ses aspects nous interpelle. Surprise, comme l’astronomie sait en réserver …
  3. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    Super ! Première tentative pour moi aux 8x42 mais échec, ciel trop voilé et trop basse, de plus position à peine connue de mémoire, vers Jupiter. Bizarre car à mag 4 même avec ces voiles j'aurais dû la voir ... Et ensuite rangé dans la foulée le T300 monté au préalable sous un ciel clair, car c'était bien trop voilé pour les faibles tâchouilles qui étaient au programme. Et ce matin absolument bleu sans un nuage jusqu'à maintenant ... Quand ça veut pas ça veut pas, et en bossant le lendemain ça va devenir chaud les créneaux d'observation
  4. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    ha mince j'ai raté le pestacle, pour une fois qu'il faisait clair dans le Lyonnais ! Effectivement bien avant une obscurité acceptable pour une comète, Jupiter était vraiment très basse et plus ou moins noyée dans les derniers nuages résiduels. Du coup j'avais sorti les 8X42 mais comme je me rappelais qu'elle était près de Jupiter, je suis parti sur ma soirée d'observation au T300 sans repenser à la comète. Peut-être ce soir si les cirrus n'envahissent pas tout ? Exceptionnellement clair hier soir après la météo des dernières semaines, ça fait du bien, j'en ai même oublié les rafales de vent frisquettes
  5. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    AHH !! peut-être ce soir alors, un truc de malaaaaaade est en train d'arriver dans le lyonnais, y a comme un gros spot brillant dans le ciel et ce dernier n'est pas blanc, gris, mais bleu ....sais pas si c'est normal ... Mais bon, y a du programme Arp dans Leo aussi, donc ça sera du coin de l'oeil je pense
  6. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    ça ne m'étonne pas, à mag 5 faudrait que la coma soit sacrément diffuse pour ne pas la voir, or comme y a toujours un noyau sur ces machins ... Non, c'est juste le ciel qu'on attend ... A ce rythme une éclaircie sera plus rare qu'une comète de ce type, et ce sera un événement annoncé et commenté par tous. Non mais sans rire ....
  7. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    Du coup, toujours pris par mes programmes de listes, et surtout cassé par le mauvais temps durable, je n'ai pas pris peine de m'y intéresser, à cette comète. Je vois que bientôt elle passe à quelques degrés de Jupiter, ONO, ce qui va faciliter son repérage si il nous faut opérer à l'arrache dans un trou de voiles nuageux. Sa mag la rend largement accessible aux 8X42 (voire à l'oeil nu) vu que tu la cites à mag 5 env, peut être pas la queue, mais au moins la coma. Même près de l'horizon (chez moi l ONO est relativement pur, il donne sur les coteaux peu peuplés des Monts du lyonnais) Plus qu'à espérer une providentielle éclaircie - ha ! ...on me parle dans l'oreillette ...vers le 16-18 avril ??.... ah ben oui c'est quand la lune redevient gibbeuse gênante pour le CP, bien sûr ! Car pour le moment ce ne sont que vents de sud, ciels voilés ou entièrement couverts
  8. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    Fait ! l'un des derniers week-end ...histoire de toucher un peu le matos astro ... ET encore j'ai eu un bol monstrueux pour ma dernière sortie "ciel profond", 7 amas non encore vus au 300 dans la Licorne, entre la quasi pleine lune qui se levait et blanchissait le ciel, le vent en rafale, les nuages qui cachaient par moments les objets, c'était pas triste ...je me demande encore comment j'ai pu en voir autant dans ces conditions (bon, ils étaient assez lumineux et c'est clair que j'ai pas baillé aux corneilles entre deux objets )
  9. 12 P/Pons-Brooks 1/4/24

    Jolie, complète et bien développée ! Météo catastrophique aussi dans le lyonnais, on a l'impression de se répéter chaque année à cette époque, sauf que là on n'a même pas eu les habituels anticyclones de février et /ou mars ! Ca va faire très mal pour les stats de soirs clairs, déjà probablement environ -50 % par rapport aux 5 années précédentes sur les 3 premiers mois de l'année, mais à affiner. D'autant plus critique à cette époque que la NL d'avril est probablement compromise et que ça reporte à celle de mai, ce qui devient difficile en bossant tôt le lendemain Bon ben prochains CR observation fin août alors !
  10. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    hé ben, que j'aimerais n'avoir que des voiles d'altitudes ! car là, ça va s'arrêter de pleuvoir et venter un jour ou pas ? Bien sûr, comme d'hab, dès que la pleine lune a été passée cela s'est dégradé immédiatement, avec ce temps actuel catastrophique pour notre activité, et sans amélioration prévue à moyen terme ...Sûrement une nouvelle lune à la trappe. Dommage car en bossant en semaine ça va devenir bientôt compliqué pour du ciel profond de quelques heures. Mi ou fin avril les crépuscules rallongent bien, en admettant bien sûr que l'on ait un soir clair ...CA va faire mal cette année les stats de nombre de soirs clairs, car en rythme de croisière c'est au moins aussi pire que d'hab, avec les 2 anticyclones habituels de février et mars en moins
  11. Sh2-292 la tête de la mouette

    ha d'acc bien vu, j'avoue que ces oculaires sont tentants même s'il m'a semblé lire des CR sur le fait que les bords de champs n'étaient pas trop exploitables. Perso j'ai des lunettes et même sur des Delos à 72° j'ai parfois du mal à englober tout le champ de vision d'un coup. IC2177 est cet objet très étendu et riche, contenant lui-même d'autres objets, des amas ouverts, des nébuleuses, on pourrait y passer du temps !
  12. Sh2-292 la tête de la mouette

    Joli, même si je n'ai guère en tête cette observation pour ma part. N'as-tu pas trop souffert du Gr déjà élevé pour ce type de large objet diffus ? Ou bien le fort diamètre a pu compenser ? A 300 mm sous mon ciel non parfait je crains ce type de cibles, et j'ai l'intuition (mais pas constatée moi-même) que ce type d'objet est particulièrement adapté à de grosses jumelles sous ciel de montagne. Après, le Gr modéré devrait le faire ressortir bien dans le champ, mais pour aller attraper les subtiles nuances ou fins détails, un très fort diamètre permettant de grossir est peut-être préférable. Mais le piège est de ne pas grossir trop pour ne pas étaler dans le fond du ciel, mais suffisamment pour avoir des détails. En tous on se rejoint sur la patience nécessaire pour sortir des choses sur ce type d'objets diffus (tout comme les structures galactiques), peut-être que le dessin est souvent même nécessaire pour cela.
  13. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Je ne sais pas si c'était lié aux cirrus, mais les 3 sorties lunaires de la semaine dernière ont eu lieu avec des images très stables, tout au plus de très légères ondulations. La turbulence était probablement faible, à moduler avec le fait que la lune était située très haut dans le ciel. Par contre oui, il a fallu composer avec une perte de contrasté liée à la présence des voiles, différente selon les soirs et changeante au cours de la même soirée. C'est gênant pour l'aspect général, la propreté de l'image mais pas tant que cela pour la chasse au petit détail j'ai trouvé (dessin). Les noirs ne sont pas d'encre, l'image est comme légèrement diffuse et adoucie mais tant que les voiles restent très légers je préfère cela à une transparence excellente mais une forte turbulence qui limite les grossissements. Ici justement on pouvait pousser et aller chercher du détail, le cerveau "effaçant" en quelque sorte le léger voile.
  14. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Bilan des derniers soirs : clair mais voilé vers le milieu de semaine dernière, par contre très peu de turbulence, lune magnifique à la lunette. Puis, bien sûr plus on approchait de la pleine lune moins les voiles étaient présents et hier soir tout transparent ! Plus eu envie de sortir avec cette grosse lune. ET maintenant pour la période plus favorable au ciel profond ils annoncent une météo catastrophique pour plus d'une semaine !! J'espère qu'ils se trompent J'avoue que la frénésie des quelques observations de ciel profond depuis le début d'année commence à s'émousser, sachant que chaque année chez moi le printemps est quasi la pire des saisons et que je vais avoir une période avec davantage de boulot
  15. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Ah !! désolé j'ai mal formulé, je voulais plutôt dire : qu'observez-vous (si oui) dans ces conditions de voiles ? Hier soir nouveau dessin lunaire bien stable au crépuscule (légers voiles) mais abrégé par obligations domestiques. Pas ressorti après manger mais cela avait l'air encore assez clair. Pour le reste, je me doutais un peu d'une singularité ou anomalie concernant les modèles météos, au vu des erreurs grossières rencontrées dans les prévisions météo (2 sites annoncent souvent des prévisions quasi opposées pour la couverture nuageuse du soir même ...)
  16. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Idem hier soir, en moins pire ...Très clair tout le jour et à l'install, ainsi qu'en commençant vers 20h30. Puis rapidement au bout de 30 min les premiers voiles envahissent tout ! Certes légers, mais bon ...Du coup ça m'a un peu cassé les pattes dans mon observation de doubles, et, déjà fatigué à la base, je me suis rabattu sur de la contemplation lunaire en touriste. Toujours magnifique, un chouia plus de turbu que la veille, mais image encore sculptée à plus de 200 X (lunette FC-100). Et au final les voiles se sont un peu dissipés mais le charme était rompu, je dois avouer Par contre j'avoue que ça fatigue un peu ces conditions, à force. Je ne sais plus trop que faire pour mettre à profit ces soirées, à part du dessin lunaire. Pas de planètes. Objets diffus exclus avec lune + voiles (hormis un peu au 300 mais je ne le sors pas dans ces conditions) Restent les petits objets contrastés, NP, globuleux, ...mais limité à ce diamètre instru. Un dessin n'en montrerait pas grand-chose. Le dessin d'amas ouverts, mais ça reste du placement d'étoiles ...M47 était tout de même beau, avec sa double STF 1121 au milieu. Ou surtout les doubles, mais comment être confiant quand à la détection de faibles compagnons quand on sait qu'on part avec le handicap de quelques magnitudes, à cause de la lune et des voiles ... Sortir quand même le 300 pour du lunaire à haute définition ? Des fois j'hésite un peu là-dedans ... Et vous que faites-vous dans ces conditions ?
  17. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Je disais ici même avoir encore quelques soirs très clairs, mais force est de constater effectivement une présence accrue de soirées voilées. Il me semble qu'auparavant c'était plutôt soit clair soit carrément nuageux (ou voilé en automne). Cette année on a beaucoup de fins d'après-midi claires qui dérivent en soirées voilées, un peu comme par temps humide en automne ou très chaud en été. Cela permet de faire de rapides observations lunaires, planétaire, ou étoiles doubles et ça rentre donc quand même dans mes relevés de "soirs clairs". Aussi j'ai du mal à évaluer la proportion ou l'augmentation de ce type de soirées. Hier, typique : bien clair à la tombée du jour, belle lune prometteuse au zénith quasi, je monte et sors la lunette car cuit pour le ciel profond au Dob, avec la lune. J'envisage une série de doubles compliquées aux composantes faibles, dans le Lièvre en plus qui se voile rapidement. Après souper, les voiles se sont épaissis, on ne distingue plus guère que les étoiles de mag 1 ou 2, je laisse tomber les doubles et me rabats sur la lune. Bien content de ne pas avoir perdu du temps à monter le 300 ! Et je constate aussi que les prévisions même à quelques heures sont peu fiables, même sur le satellite (ce qui m'a valu récemment un montage / démontage exprès du 300 ! ) Ceci dit, pour qui était dans le Lyonnais hier soir, conditions de turbulence très faible, un plaisir ! - je prends goût à pousser les grossissements, et constate avec plaisir que c'est possible sur mon site habituellement turbulent. La FC-100 en avait encore beaucoup dans les jambes au 3 mm, près de 250 X, et le suivi sur AZ4 ne me semble plus aussi problématique qu'avant à ce niveau. Pour dessiner les structures générales, non, ça va trop vite, mais pour ensuite confirmer tel détail et profiter du spectacle, si ! En-dessous, au 3,5 mm à 211 X c'était d'un piqué et d'un contraste rarement vus à ce Gr ! Très loin d'être au taquet, et je dirais même que la lunette commençait à s'exprimer à partir de 200 X (même si en-dessous bien sûr c'était sublime)
  18. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Damned ! Les voiles se sont épaissis cet aprem, mais Meteo France annonçait clair en soirée, d'autres sites couvert ou voilé. Vers 20 h je jette un oeil dehors, quasi tout dégagé sur la zone Orion - Grand Chien and co. Dubitatif, je consulte sat24 qui montre effectivement que Lyon est à cheval sur une fin de bande nuageuse et une belle éclaircie arrivant de l'ouest. Je monte en vitesse le 300 et rassemble toutes les affaires ...bien entendu entre temps les voiles progressent, à peine le temps de pointer un pauvre amas dans la Licorne que tout se recouvre et je re-démonte tout ! Une fois de plus, bravo donc à Meteo France mais plus bizarre l'image satellite n'a pas collé à la réalité, ou alors je l'ai mal interprété et le bandeau dégagé à l'ouest ne s'est pas déplacé.
  19. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    ah ! idem dans le lyonnais, ça se voile pareil alors que hier soir tout clair mais pas dispo suite aux prévisions météo qui annonçaient nuageux ...
  20. Marathon Messier 2024

    Je compatis shaula16, chez moi c'est un peu moins pire que la plupart des hivers. CE soir ils annonçaient beau mais semblent se raviser à présent ... Oui je craindrais un peu l'aspect automatique de la démarche, notamment après plusieurs heures, dans le froid ... En outre s'ajoute cette composante météo et donc chance : j'ai du mal déjà à trouver un soir de 2-3 heures claires, alors aller planifier un tel truc, à une date bien précise, avec 10 h de ciel clair d'affilée, sans lune, ni trop froid, ni trop de vent, pour tenir la durée, et sans bosser le lendemain ...C'est peut-être ça en fait qui me rebute le plus dans la chose, cette combinaison d'improbabilités !
  21. Choix final achat dobson 400

    Perso, je ne pourrais pas me passer du RC sur la lunette, même à faible hauteur sur l'horizon. Par contre je suis d'accord avec toi pour ne pas multiplier les éléments optiques, j'ai toujours pas de Barlow mais pas de motorisation non plus Va falloir renommer ce post T 200 au lieu de dobson 400 finalement !
  22. Du ciel profond de mars, mâtiné d'une comète de passage

    Très intéressant ! - une comète sublime, des plus spectaculaires ici (même si je ne l'ai pas observée réellement) - démarche courageuse sur les elliptiques, qui effectivement ont peu de structure à montrer, voire très peu au T300. Mais comme vu ici il convient de se rattraper sur l'environnement, souvent riche en petites tâchouillettes reliées à elles physiquement. Là tu nous gâtes - NGC 4088, ma description colle bien à ton dessin, mais comme un couillon je métais limité à 56 et 96 X ce qui est risible au 300. J'avais bien la forme en S, un côté plus marqué, et la seconde galaxie, ce qui laissait augurer d'un peu plus en poussant les watts - toutes les belles galaxies de la seconde mouture, notamment la beauté de NGC 4314 ou l'intéressant groupe au quasar. Intéressante approche que la recherche de leurs particularités, avec notamment l'évocation de la difficulté de noter le bon positionnement des détails diffus sur NGC 4051 - où l'on apprend (ou relit) que Serge aussi suit des listes ! Bonne idée que de s'en faire une des objets (galaxies) présentant un fort intérêt pour le dessin, peut-être ferai-je cela quand j'aurai plus avancé sur mes listes actuelles - le but étant ensuite de basculer davantage sur le dessin - et Abell 8, très bien définie ici. Ton dessin ma rassure un peu car lors de l'évocation récente de mon observation au T300, il m'avait semblé lire des retours de rendus très difficiles même à 400 ou plus. Je ne voulais pas passer pour un fanfaron, exhaustant le rendu de mes observations. Là, au 300, je n'ai perçu qu'une masse floue mal définie en VI3 environ (50 % du temps en décalé) collée à une étoile de mag 13-14. Le gain que tu en as au 400 est substantiel et logique à mon sens quand à l'augmentation de diamètre (pour ton ciel, je sais pas trop) : disque de la NP bien défini bien que diaphane, contour plus marqué, seconde étoile sur le bord, ce que je n'avais pas. En tout état de cause, je n'ai pas classé cette NP parmi les Abell très difficiles. Il y en a de bien plus étendues et moins contrastées
  23. Marathon Messier 2024

    Perso, je suis systématiquement des listes d'observations, mais concoctées par mes soins et à présent uniquement axées sur des catalogues un peu différents, pour ne pas dire exotiques. Je ne fais pas que passer, je prends le soin de décrire sur papier du mieux que je peux l'objet que j'ai sous les yeux. J'ai donc un peu le sentiment parfois de faire du "stakhanovisme", avec, oui, quand les conditions ne sont pas là, ou une suite d'objets trop faibles, ou trop bas sur l'horizon, ce ressenti parfois d'être "content que ce soit fini". Pour autant, la démarche de ce marathon me semble pousser la systématisation à son extrême, et ne m'attire pas du tout (ayant pas ailleurs vu et décrit tous les Messier depuis longtemps à divers diamètres). C'est peut-être l'aspect aussi "contre la montre" et devoir "résister" toute la nuit qui me rebute. En effet, si à un moment je me lasse d'une de mes listes, je rentre et je poursuis la fois d'après
  24. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    oui, idem pour moi, je suis en altitude par rapport à Lyon. Une année en décembre j'avais plein de nuits claires car il y avait la mer de nuages, j'étais au-dessus, Lyon était en-dessous (même département). Effectivement pour voir la tendance j'ai synthétisé par année mais il ne me semble pas y avoir de diminution du nb de soirs clairs tels que je les notes, sur les 10 dernières années. Ou alors c'est très subtil.
  25. Choix final achat dobson 400

    Ah au fait, j'oubliais, ou je ne sais plus si ça a été dit. Celui dont la passion est de bien voir les spires des galaxies ou d'étudier les faibles Arp ou Hickson devrait impérativement sauter sur 400 mm au minimum. Au 300, c'est trop chaud, faut être assidu et sous bon ciel. Les spires se devinent parfois, voire se voient faiblement. Pour les Arp et les Hickson, si leur détection peut souvent se faire au 300, pour les détails c'est bien plus chaud (au mieux, on aura l'orientation de la galaxie, son centre plus marqué, une étoile faible proche, mais guère plus, et encore pour les Arp / Hickson pas les plus difficiles). Mais sur certains il peut y avoir de belles surprises toutefois, eu égard à leurs faibles magnitudes, si on n'en attend aucun préjugé issu de consultation de photos avant l'observation