LucaR

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    APO TS Triplet 102/914 - Ricardi x0,75 - Focuser Baader Steeldrive - Filtre CLS - APN APS-C Canon 650D - Monture AZEQ6 - Ciel Bortle 4
  1. Salut! J'utilise un RPI4 pour Stellarmate avec l'OS qui tourne sur la carte SD, mais apparemment j'avais installé une version 32 bits à l'origine or ce n'est plus supporté, je n'ai donc plus les mises à jours. De plus la lenteur commence à me lasser... J'envisage deux solutions: Faire un fresh install de la dernière version de l'OS, qui est en 64 bits, mais cette fois sur un SSD externe du genre samsung T7. Quelqu'un à déjà essayé un stellarmate récent sur un RPI4, pas de souci particulier? Et pas de souci particulier à flasher la SD de SM sur un SSD? Ou bien acquérir un nouveau RPI5 en lui ajoutant la fameuse interface "HAT" + un disque NVME. Quelqu'un a déjà tenté ça avec succès sur SM ou Astroberry par exemple? Dans le cas du RPI5 j'ai lu qu'il est recommandé de l'alimenter en 5V/5A via USB-c. Or j'utiliser un pegasus PowerBox qui délivre en 5V/3A sur USB... C'est suffisant pour le RPI4, mais est-ce que ça le sera encore pour le RPI5? Parce que bon, si en plus faut que je rachète un boitier ld'Alim, ça rend cette solution carrément chère... D'avance merci!
  2. L'oeil du chat - NGC 6543 en HOO+SOO

    Houlà j'ai pas dû mettre à jour mon Ekos depuis bien 1 ou 2 ans :-D Selon l'adage "Quand ça marche, on ne touche rien!" De toute façon, hormis en solaire je ne détermine mes angles que sur des critères esthétiques de cadrage et j'oriente ma caméra avant même de monter le setup - donc pas besoin de cette fonction dans Ekos. Là, c'était calé sur une autre cible que je shootais en début de nuit avant de pointer celle-ci. Je pourrais toujours orienter le crop, mais j'avoue la flemme... :-)
  3. L'oeil du chat - NGC 6543 en HOO+SOO

    Merci du conseil, j'ai pas l'habitude de faire des lulinances sur les nébuleuses plus classique mais c'est vrai que là ça pourrait être intéressant!
  4. La nébuleuse planétaire de l'oeil du chat, comme son nom ne l'indique pas, n'a rien à voir avec une planète! Ces objets - les nébuleuses planétaires - ont été nommé ainsi par erreur, à l'époque de découverte, parce qu'elles étaient d'une taille apparente comparable à celle des planètes (c'est à dire tout petit) mais d'un aspect "flou" plus proche des nébuleuses habituelles. On a compris plus tard que c'étaient des objets intérmédiaires, tant en terme de taille réelle que de distance, apparaissant à la mort des étoiles - des fleurs poussant sur leurs tombeaux. Contrairement aux étoiles hypermassives, ces stars flamboyantes qui brûlent leur vie et meurent dans un feu d'artifice grandiloquant visible à des milliards d'années lumières à la ronde (les supernovas), les étoiles de taille "normales" (c'est à dire les plus fréquentes dans l'univers, comme notre soleil par exemple) ont une vie bien plus longue qui se termine par une mort bien plus discrète. A l'approche de ses dernièr millénaires, une étoile de ce type a épuisé son carburant principal: l'hydrogène. L'énergie vient à manquer, rompant soudain un équilibre de forces qui durait depuis des milliards d'années... L'étoile commence à se dévorer elle-même, cherchant de nouveaux carburants, trouvant de nouveaux équilibres mais bien plus précaires et instables... Elle se met à pulser et gonfler, devenant une géante rouge, tout en éjectant progressivement ses couches externes dans l'univers environnant. Une immense corolle de gazs et poussières commence alors à s'étendre tout autour d'elle, comme une fleur se déployant au soleil - c'est la nébuleuse dite "planétaire". Puis les dernieres réserves de l'étoile s'épuisent et elle meurt, ne pouvant plus rien produire. Si elle est seule, comme le soleil (et non pas en système binaire comme beaucoup d'autres étoiles), son cadavre mettra très, très longtemps à se refroidir et elle continuera de briller encore, certes bien plus faiblement qu'avant, mais assez pour ioniser et éclairer les gazs et poussières de la nébuleuse qui grandit autour d'elle. Dans des centaines de milliards d'années elle finira par s'éteindre, devenue trop froide pour briller: nous avons nommé "naine noire" ce qu'elle devrait devenir alors, mais que nous ne pouvons pas observer car l'univers est encore bien trop jeune, aucune naine blanche n'a eu le temps d'en arriver là! La nébuleuse planétaire de l'oeil du chat est située à environs 3000 années lumières de chez nous et est âgé d'environs 1000 ans (plus les 3000 ans qu'a mis la lumière à nous parvenir, bien entendu). En fait la nébuleuse planétaire à proprement parler est le petit noyau très brillant au centre, structure complexe mais trop petit pour que je puisse en obtenir des détails avec mes instruments qui ne sont pas très adaptés à ce type d'objet - mais Hubble l'a immortalisé ici : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d8/Catseye-big.jpg On pense que la belle corolle déployée autour de ce coeur, pour le coup bien visible sur ma photo même si elle est très petite au centre de l'image, s'est formé avant le processus de fin de vie de l'étoile que j'ai décrit plus haut, mais on ne sait pas encore bien expliquer sa formation. Mes instruments ne sont pas très adaptés à ce type d'objet - pour voir des détails du coeur de la nébuleuse il faudrait un téléscope à plus longue focale, et une caméra à plus petits pixels. Mais j'avais envie de voir ce que ça donnait quand même alors voilà! Gros zoom sur la nébuleuse: EXIFS: Composition HDR avec une image HOO pour le halo et SOO pour le coeur. Prises de vues datant de février 2023. Environs 11h30 de pose aux filtres Antlia 3nm: Halpha 3h / Oiii 5h30 / Sii 3h + quelques minutes de RGB pour les couleurs d'étoiles Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 La couche S donnait un peu de détails sur le coeur, mais rien sur le halo. J'ai donc renoncé à une composition SHO qui ne donnait rien de très intéressant et opté pour une HOO sur le Halo, et une SOO sur le coeur - rassemblées en HDR car le coeur est bien plus brillant que le halo.
  5. Soleil de mercredi. J'ai raté l'éruption de la veille, mais il en reste une trace à gauche de l'image 🙂 (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)
  6. C2022 E3 (ZTF) avec NGC 5906 - T250F/3.6

    ... et du coup ça m'intéresse, tu peux donner le lien? :-)
  7. C2022 E3 (ZTF) avec NGC 5906 - T250F/3.6

    Superbe! Quel est ton process pour les couleurs du coup? J'ai des brutes faites à la caméra mono, des L et des R, G et B. J'ai stacké des starless des brutes L calibrées puis réintégré étoiles et galaxie comme toi, ça marche bien mais en noir et blanc donc. Miantenant je ne sais pas trop comment utiliser les R, G et B pour réinjecter la couleur.
  8. CUDA et Pixinsight

    A noter que ça marche aussi pour ceux qui veulent utiliser starnet++ sans avoir PIX, avec la ligne de commande ou la mini-gui de starnet. J'avais détaillé ça ici: https://avex-asso.org/ips/topic/8190-starnet-avec-son-gpu-au-lieu-du-cpu-pour-pix-ou-sans-pix/
  9. Merci :-) J'écoute toujours les critiques, c'est ce qui permet d'avancer - surtout quand j'ai justement bêtement oublié une étape importante :-D
  10. Rhâ mais évidemment! L'idiot que je suis à oublié l'étape de photométrie sur les étoiles, pourtant essentielle dans le processus :-D C'est ça de pas faire de traitement pendant 3 mois!! Merci, du coup j'ai corrigé ça.
  11. Merci! Pas compris si c'est juste un constat que tu fais ou un problème dans mon image que tu relève? :-) C'est que j'ai toujours un peu de mal avec les couleurs d'étoiles, souvent j'en ai même des vertes... (daltonisme, toussa...)
  12. Sur cette image, deux sortes de « bulles » qui n’ont l’air de rien, comme de petites bulles de savon fragile flottant dans l’espace… Mais c’est une apparence trompeuse, car ce qui s’y déroule est en réalité un des phénomènes les plus violents de l’univers ! On assiste ici aux derniers instants de très, très jeunes étoiles, des bébés en termes de temps sidéraux - encore engoncé dans leurs berceaux, les nébuleuses qui let ont vu naître. Pourtant, il s’agit d’étoiles parmi les plus gigantesques, massives et brillantes de notre galaxie ! Il en est ainsi chez les étoiles : plus elles sont grandes, plus elles brûlent rapidement leur carburant, et plus elles meurent jeunes. Ce genre d’étoile est vorace, un véritable ogre, qu’on qualifie de type « Wolf-Rayet », du nom de deux astrophysiciens français ayant découvert ce genre de monstre. Elle a dévoré d’une traite, en quelques millions d’années, à peine tout son carburant primaire, l’hydrogène – à titre de comparaison au bout de 5 milliards d’années le soleil, lui, n’a entamé que la moitié de ses propres réserves, pourtant bien plus réduites. L’ogre est ensuite passée à ses carburants dit secondaire : hélium, puis éléments plus lourds… L’énergie titanesque qui se dégage de ces nouvelles réactions nucléaires expulse peu à peu ses couches externes de matière dans l’univers - à des vitesses dépassant l’entendement, quelques milliers de kilomètres par seconde ! En rencontrant le gaz de la nébuleuse environnante – le berceau de l’étoile – elle crée tout autour d’elle une onde de choc terrible, un front déjà surchauffé que vient en plus illuminer et ioniser le rayonnement intense de l’étoile, qui s’éloigne peu à peu de l’étoile comme une bulle gigantesque. Comme beaucoup de monstres, cette étoile est destinée à une mort violente et tragique : quand elle aura brûlé tout ce qu’elle pourra, elle n’aura plus la force de retenir la matière de son noyau de s’effondrer sous l’effet de la gravité. Alors elle implosera puis explosera d’un coup en une supernova, l’évènement le plus puissant de l’univers après les quasars. A droite, on a une petite bulle « récente » en termes de temps sidéraux, nommée « Nébuleuse de la bulle » (NGC 7635) tout simplement. Son diamètre est de 10 années lumières, ce qui est énorme - à titre de comparaison la zone d’influence d’une étoile plus classique, comme le soleil, ne dépasse pas 12 heures lumières… A gauche, on a un phénomène qu’on pense similaire mais dont on voit des conséquences plus éloignées dans le temps (quelques millions d’années de plus), avec des gaz formant encore des sortes de fronts arrondis autour de l’étoile, probablement des résidus d’une bulle similaire à celle de droite - elle est surnommée « nébuleuse de la Pince de Homard » (Sh2-157), ce qui est assez bien vu ! Dans les deux cas, l’étoile-monstre n’en n’occupe pas le centre, mais elle est proche d’une de ses « parois » bleuté : en effet le milieu rencontré dans une direction par la matière expulsée est plus dense que de l’autre côté, ce qui en ralentit la progression et déforme donc la bulle. (Edit: couleurs d'étoiles corrigées, merci @ALAING :-)) EXIFS: Prises sur les 5 rares nuits ou demi-nuits qu'on a eu cet automne, dans des conditions souvent pas terribles... Environs 14h de pose: 8h5 Ha, 3h30 Oiii, 2h15 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii) + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 Il n'y a sans doute pas assez d'Oiii, il faudra que je complète un minimum - si la météo m'en laisse le loisir...
  13. 27/12/22 vers 11h30 au Daystar. Beaucoup de turbu cette fois, difficile de trouver le focus! (APO 102 f/5 diaphragmed down to 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)
  14. Un éléphant, sa trompe (IC 1396 SHO)

    Nouvelle version avec des détails renforcés - au prix d'un peu plus de bruit ! Laquelle vous préférez? Habituellement je n'applique pas de déconvolution sur les images CP, mais les discussions sur le nouvel outil miracle là m'ont fait réfléchir à la question. N'ayant pas PIX je ne peux pas utiliser cet outil, mais comme il est basé sur la déconvolution (en plus de l'IA) je me suis dit que ça pourrait quand même donner quelques résultats. J'ai donc repris ma luminance, qui ici est la couche Ha (yavait rien de plus sur les autres couches pour valoir de les mettre en luminance), et j'ai choisi une étoile d'intensité moyenne vers le centre de l'image que j'ai pris comme PSF. Ensuite sous AstroSurface j'ai appliqué une déconvolution Richardson-Lucy à la luminance version Starless (pour éviter d'impacter les étoiles) avec cette PSF - j'ai testé la Wiener aussi mais elle donnait de moins bons résultats. Et dans ma pile originale photoshop j'ai remplacé la luminance initiale par cette nouvelle starless déconvolué - le reste je l'ai laissé tel quel. Résultat: c'est clairement plus détaillé et plus net, mais au prix d'un peu plus de bruit - avec cette forme de bruit en granules propre aux process de déconvolution. Pour limiter celui-ci j'ai quand même réappliqué un peu de débruitage sur les parties moins détaillées de l'image, et voilà. Du coup qu'en pensez-vous? Vous préférez laquelle?
  15. Ouais mais le bon coté est qu'on peu remonter l'historique et dérouler comme une sorte de fil de l'évolution du soleil. Et rien n'empêche de se créer des fils dédiés aussiL