À l'issue de l'exposition astrophoto "FASCINANTE BEAUTÉ DE L'UNIVERS", fin novembre 2018 à la Médiathèque de Saint-Étienne-les-Orgues, la SAML a reçu des demandes d'achat de photos de l'exposition de la part de membres de l’association. Stéphane, qui avait produit et encadré les photos de l'exposition, a accepté de répondre à cette demande et de proposer, à un prix très raisonnable, les photos de cette exposition ainsi que d'autres photos parmi les plus belles produites par les astrophotographes de la SAML (moyennant, naturellement, leur accord préalable).

D’autres photos disponibles à la vente sont venues ensuite s’ajouter, depuis.

Ces astrophotographies sont imprimées sur un papier lustré de haute qualité et de grande durabilité, au moyen d’une imprimante à jet d’encre calibrée qui garantit un rendu précis et fidèle.

Chacune des photographies est disponible dans l’un des deux formats suivants : en format rectangulaire 47,4 cm x 32,2 cm ou en format carré  32,2 cm x 32,2 cm, selon le cas. Certaines photos sont disponibles dans les 2 formats.

Indépendamment du format, les photographies sont proposées sous deux présentations :

1. non encadrées, au prix de 20 €,
   

2. encadrées, dans un cadre en aluminium noir 60 cm x 45 cm (photos au format rectangulaire) ou 50 cm x 50 cm (photos au format carré), avec passe-partout gris anthracite compris, au prix de 70 €, avec ou sans verre de protection (le verre alourdit sensiblement le cadre et il est source de reflets mais il peut être ultérieurement retiré facilement).
   

Cliquer sur une imagette pour visualiser la photo dans une plus grande définition et telle qu’elle apparaîtrait encadrée.

Messier 57, la « nébuleuse de la Lyre », est l'un des objets les plus célèbres du ciel d'été dans l'hémisphère boréal. Il s'agit d'une nébuleuse planétaire, située dans la petite constellation de la Lyre à environ 2300 années-lumière de notre Système solaire, dont la forme en anneau est caractéristique.

Cette image a été faite avec le télescope C14 de la SAML, moyennant un temps de pose conséquent : au total 2h30 en luminance, 2h30 en chrominance et 3h en hydrogène-alpha, sur deux excellentes nuits (18 juin 2022 puis 1er juillet 2022). Le traitement d'images fait ici ressortir les nombreux détails dans l'anneau, la corolle autour de celui-ci ainsi que les très nombreuses galaxies du champ dont la très belle spirale barrée IC 1296... le tout de manière aussi naturelle que possible, malgré les énormes différences de luminosité. Une deuxième corolle, encore plus faible, est à peine discernable vers la droite de la première.

© Philippe Filliatre (2022)

Réussir à photographier le passage d’un avion de ligne juste devant la Lune requiert de la méthode, de la détermination et de la patience, une peu de chance aussi... surtout pour obtenir une image bien composée et esthétique.

Cette photo a été prise le 10 avril 2022 après-midi, depuis les combles du domicile de l’astrophotographe, avec une lunette apochromatique Takahashi FC 100 DF, installée sur monture Takahashi EM 200, et un boîtier photo Canon 6D Mark II. Le temps de pose a été de 1/1000e de seconde, à 100 ISO.

© Marc Khatchadourian (2022)

La comète LEONARD (C/2021 A1), découverte en janvier 2021 par l’astronome Gregory Leonard, a été visible dans le ciel de l’aube entre fin novembre et mi-décembre 2021. Au petit matin du 3 décembre 2021, le rapprochement de la comète avec l’amas globulaire Messier 3, dans la constellation des Chiens de chasse, a été spectaculaire.

L'image a été prise dans le massif de la Montagne Sainte-Victoire, près du col des Portes, au moyen d'une lunette apochromatique Takahashi FSQ 106, offrant 530 mm de focale, et un boîtier photo Canon EOS Ra. La lunette était installée sur une monture Astro-Physics Mach1, avec autoguidage par diviseur optique et caméra vidéo monochrome. Cette image résulte du compositage de 130 poses de chacune 30 secondes à 3200 ISO. Le nord se trouve vers le haut.

© Stéphane Dumont (2021)

La Vallée de Schröter, dans le nord-ouest de la face visible de la Lune, est une région spectaculaire en forme de grand losange, tourmentée et très détaillée, isolée au milieu d’une zone beaucoup plus lisse car inondée de lave. Les deux grands cratères Hérodote (à gauche) et Aristarque (à droite, exceptionnellement clair et doté d'un petit massif montagneux central) sont très différents mais tous deux remarquables. L'image montre aussi de nombreuses collines et des rainures.

L'image a été prise au petit matin du 1er octobre 2021, depuis la coupole de l'Observatoire Marc Bianchi, avec une caméra vidéo ZWO ASI 1600 monochrome et le télescope C14 de la SAML dont la focale avait été portée à environ 10,5 mètres (compositage et traitement informatique des 400 clichés les plus nets parmi les 3000 enregistrés pendant la capture vidéo).

© Stéphane Dumont (2021)

Le nom de l'astronome flamand  Godefroy Wendelin, contemporain de Galilée, Fabri de Peiresc, Gassendi et Huygens, a été attribué sur la Lune à une grande plaine murée située dans l'extrême sud-est de la face visible. Le nom donné est Vendelinus, forme latinisée de son nom. D'un diamètre d'environ 150 km, la plaine murée Vendelinus se trouve entre le cratère Langrenus, au nord, et le cratère Petavius, plus au sud. Elle est visible dans les meilleures conditions environ 2 jours après la pleine Lune, chaque automne.

Elle a été photographiée au petit matin du 23 septembre 2021, depuis la coupole de l'Observatoire Marc Bianchi, au moyen d'une caméra vidéo monochrome ZWO ASI 1600 MM et du télescope C14 de la coupole dont la focale avait été avait portée à 9,6 mètres. L'image résulte du compositage des 400 meilleurs clichés parmi 3000 enregistrés durant une séquence vidéo d’environ 3 minutes.

© Stéphane Dumont (2021)

C'est une nébuleuse planétaire difficile, issue de la première version du catalogue de Stewart Sharpless, nommée Sh1-89 ou PK89-01, située dans la constellation du Cygne. Elle est parfois appelée « nébuleuse du Papillon de nuit » et possède un faux air de Messier 76.

Les temps de pose sont de 132 minutes en luminance, 120 minutes en lumière H-alpha et 128 minutes en chrominance, avec une caméra CCD ST-10 XME placée au foyer du télescope C14 de la SAML dans la coupole de l'Observatoire Marc Bianchi.

© Philippe Filliatre (2021)

Des conditions aérologiques excellentes à la Montagne de Lure, dans la nuit du 29 au 30 août 2021, ont permis d'obtenir une extraordinaire image de Jupiter et de trois de ses quatre principales lunes.

Cette image est issue d'une vidéo d’une durée de 90 secondes, réalisée au moyen du télescope C14 en place sous la coupole, dont la focale avait été portée à une dizaine de mètres, et d'une caméra vidéo couleurs ZWO ASI 174 MC. La Grande Tache Rouge y montre de magnifiques détails, y compris en son centre, de même que Ganymède dont l'ombre apparaît remarquablement allongée car projetée près du limbe de la planète géante. De multiples détails sont visibles sur la surface de Ganymède, la plus grande lune de Jupiter, et quelques détails sont même perceptibles sur les lunes Io (à gauche) et Europe (à droite). Sur Ganymède, on distingue fort bien la grande zone sombre septentrionale Ingens Facula ainsi que la zone au contraire très claire d'Osiris en bas, presque au centre de l'hémisphère sud de Ganymède.

© Stéphane Dumont (2021)

Les « Dentelles du Cygne » sont le vestige d’une supernova apparue dans la constellation du Cygne il y a sans doute une dizaine de milliers d’années. Distantes d’environ 1500 années-lumière, elles incluent les nébuleuses NGC 6960 (arc de la partie droite de l’image), le Triangle de Pickering (en haut et au centre de l’image) et NGC 6992 (arc de la partie gauche de l’image). Une supernova résulte de l'implosion d'une étoile massive en fin de vie, qui s'accompagne d'une augmentation brève mais fantastique de sa luminosité. L’apparition d’une supernova se produit en moyenne une à trois fois par siècle dans une galaxie comme la nôtre.

Cette photographie a été prise dans la nuit du 29 au 30 août 2021 à la Montagne de Lure, à proximité de l’Observatoire Marc Bianchi, avec sa lunette Takahashi FC 100 DF équipée de son réducteur de focale (F/D= 4,9) et son boîtier photo Canon EOS 6D défiltré et réglé à la sensibilité de 3200 ISO. L’image résulte du compositage de seulement 16 poses de 3 minutes chacune.

© Marc Khatchadourian (2021)

NGC 7023, alias la "nébuleuse de l'Iris", est une nébuleuse de poussières (nébuleuse par réflexion) montrant de riches nuances de bleu, située dans la constellation de Céphée à environ 1300 années-lumière de notre Système solaire.

Cette photo a été faite dans la nuit du 6 au 7 août 2021 à la Montagne de Lure, à proximité immédiate de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d'une lunette apochromatique APM de 107 mm de diamètre ouverte à f/6,5 (700 mm de focale) et d'une caméra CCD SBIG STT-8300 dotée d’une roue à filtres colorés, le tout installé sur une monture Astro-Physics Mach1. Elle totalise 9 x 5 mn de pose pour chacun des filtres couleurs (R, V, B) et 12 x 10 mn pour la luminance, soit 4 heures et 15 minutes de pose. le nord se trouve en direction de la gauche de l’image.

© Antoine Pavlin (2021)

La chaîne montagneuse des Apennins est spectaculaire et nous montre les plus hautes montagnes de la Lune. Elle s'étend le long de la rive sud-est de la mer des Pluies, sous forme d'un arc orienté du sud-ouest vers le nord-est, sur près de 600 km entre le cratère Eratosthène au sud-ouest et le cratère Eudoxe à l'extrémité nord de la mer de la Sérénité. Ses plus hauts sommets atteignent l'altitude de 5000 mètres. Elle nous montre notamment la fameuse rainure sinueuse Hadley (Rima Hadley), à proximité de laquelle s'est posé le module lunaire de la mission Apollo 15 en 1971.

Cette photo a nécessité une caméra vidéo monochrome ZWO ASI 1600 MM, utilisée à la cadence de 16 images par seconde avec un temps d'obturation de 6 millisecondes et filtre rouge, et le télescope de type Schmidt-Cassegrain C14 de l'Observatoire Marc Bianchi dont la focale avait été portée à 9 mètres.

© Stéphane Dumont (2021)

Messier 94 est une splendide galaxie dans la constellation des Chiens de Chasse, à 14 millions d'années-lumière du Système solaire. Sa structure est inhabituelle, avec une partie centrale brillante entourée d'une première ceinture de bras spiraux riches en nébulosités (rouges) et en amas stellaires (bleus), et la présence de bras externes beaucoup plus diffus et pâles.

L'image suivante a été prise le 8 mai 2021 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, avec une caméra CCD SBIG ST-10 XME et le télescope Newton 400 de la SAML, dans de bonnes conditions de stabilité et de transparence de la masse d'air. Elle intègre 2 heures de pose en luminance et 2 heures de pose en chrominance.

© Philippe Filliatre (2021)

Messier 101 (ou M101) est une belle galaxie spirale, vue de face, assez proche de notre Système solaire (23 millions d’années-lumière) et située dans la constellation de la Grande Ourse. Elle est quelquefois appelée la « galaxie du moulinet ».

Cette image de M101 a été faite dans la nuit du 4 au 5 avril 2021 à Banon, au moyen d'un télescope de type Celestron C14, équipé pour l’occasion d’un réducteur de focale et installé sur une monture équatoriale EQ8, et d'un boîtier photo Canon 600D défiltré. Le temps d'exposition total a atteint pas moins de 4 heures et 20 minutes, en 130 fois 2 minutes, avec une sensibilité réglée à 1600 ISO et un autoguidage en parallèle réalisé avec une lunette 80/480 et une caméra vidéo monochrome ZWO ASI 120 MM.

© François Smeriglio (2021)

La belle galaxie spirale barrée NGC 2903, située dans (ou, plus exactement, juste devant) la « tête » du Lion, est l'un des grands oubliés du catalogue de Charles Messier. Sa distance à notre Voie lactée est d'environ 25 millions d'années-lumière.

Cette photographie a été prise dans la nuit du 1er au 2 avril 2021, avec une caméra CCD ST10 placée au foyer du télescope Newton 400 de la SAML. La nuit était stable mais la transparence était moyenne, surtout pour la chrominance (l'objet était alors plus bas au-dessus de l’horizon), cette dernière étant en outre affectée par une Lune encore assez présente. Les temps de pose ont été de 2 heures en luminance et 2 heures 20 minutes en chrominance.

© Philippe Filliatre (2021)

Le magnifique objet NGC 3718, situé dans la constellation de la Grande Ourse, doit ses formes tourmentées aux perturbations gravitationnelles liées à sa voisine, NGC 3729, elle-même de forme quasi annulaire. Juste au nord de NGC 3718 se trouve l'amas lointain de galaxies Hickson 56.

Cette image a été faite à la Montagne de Lure dans la nuit du 20 février 2021, avec une caméra CCD SBIG ST-10 XME et le télescope Newton 400 de la SAML. Elle résulte du compositage de 41 poses de 3 minutes en luminance et 8 poses de respectivement 4, 5 et 7 minutes en rouge-vert-bleu.

© Philippe Filliatre (2021)

La comète (C/2020 F3) NEOWISE a enchanté le ciel du mois de juillet 2020 dans l’hémisphère nord. De nombreux astrophotographes, dont ceux de la SAML, l’ont photographiée sous des formes diverses.

Cette photo a été prise à la Montagne de Lure, à proximité immédiate de l’Observatoire Marc Bianchi, par Marc Khatchadourian dans la nuit du 20 au 21  juillet 2020. Elle résulte du compositage de 10 images brutes de chacune 1 minute de pose, à la sensibilité de 3200 ISO, prises au moyen de sa lunette FS60 CB et de son boîtier photo Canon EOS 6D Mark II.

© Marc Khatchadourian (2020)

Stéphane, qui réside à Aix-en-Provence, s'était depuis longtemps mis en tête de photographier la pleine Lune se levant juste derrière l'emblématique sommet de la Montagne Sainte-Victoire. Le lundi 9 mars 2020 à la tombée de la nuit, il s'est installé en ville, à l'endroit qu'il avait préalablement et précisément déterminé par le calcul pour que la Lune soit parfaitement alignée, durant un court instant, derrière la croix du signal de la Montagne Sainte-Victoire. Ce point se situait à près de 13 km du sommet de la Sainte-Victoire. Il y avait ce soir-là un fort vent de mistral : les arbres au premier plan s'agitaient terriblement et l'image de la Lune était turbulente. La Lune se trouvait à +3,5° au-dessus de l'horizon et le Soleil à presque 3 degrés sous l'horizon lorsque la photo a été prise, conférant à cette photographie une atmosphère bleutée typique du crépuscule.

Stéphane a utilisé son boîtier photo Canon EOS Ra, monté sur trépied photo, et son zoom-téléobjectif à focale maximale, étendue à 560 mm, en diaphragmant à f/11 et en posant 1/250e de seconde à 3200 ISO.

© Stéphane Dumont (2020)

La galaxie NGC 2857, située à 223 millions d'années-lumière dans la constellation de la Grande Ourse, constitue le tout premier objet du catalogue de galaxies particulières d'Halton Arp, en tant que galaxie spirale à faible brillance de surface. Le couple NGC2854-2856, plus proche (126 millions d'années-lumière) est l'objet 285 du même catalogue (couple de galaxies en interaction, avec un pont de lumière entre les deux et le jet « à l'opposé » de NGC 2856).

L'image a été réalisée par Philippe Filliatre le 14 février 2020 à la Montagne de Lure avec le télescope Newton 400 de la SAML. Elle totalise 120 minutes de poses en luminance et 160 en chrominance. L'arrière-plan regorge de petites galaxies, notamment autour de NGC 2857.

© Philippe Filliatre (2020)

La nébuleuse du Cocon, IC 5146, est une belle nébuleuse gazeuse en émission et en réflexion du ciel d’été, située dans la grande constellation du Cygne, à environ 4000 années-lumière de notre Système solaire. Elle recèle aussi un amas ouvert et a pour voisin immédiat un grand nuage de poussière, la nébuleuse obscure Barnard 168.

Philippe Filliatre l’a photographiée le 28 septembre 2019, avec sa caméra CCD ST-10XME et le télescope Newton 400 de la SAML. L'ajout d'une couche H-alpha accentue le contraste entre la zone à émission, rouge, et les parties en réflexion, bleues. L'image finale résulte du compositage de 37 poses de 3 minutes en luminance, 12 poses de 5 minutes en H-alpha, 13 poses de 4, 5 et 7 minutes respectivement en rouge, vert et bleu, soit un total de 6 heures et 20 minutes de poses.

© Philippe Filliatre (2019)

Arp 273 est un très lointain couple de deux galaxies spirales en interaction gravitationnelle, situées à environ 300 millions d'années-lumière de notre Système solaire, dans la constellation d'Andromède. Cet objet extraordinaire, créé par la « collision » survenue il y a sans doute plusieurs centaines de millions d'années entre les deux galaxies, fait penser à une rose (cosmique).

La photo résulte du compositage et du traitement informatique, en quadrichromie, de 66 clichés de 3 minutes en luminance (filtre clair), 15 clichés de 4 minutes en filtre rouge, 15 clichés de 4 minutes en filtre vert et 14 clichés de 6 minutes en filtre bleu. Ces clichés ont été pris à la Montagne de Lure dans la nuit du 26 au 27 octobre 2019, depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen du télescope de type Schmidt-Cassegrain C14 de la SAML et d’une caméra CCD SBIG STT-3200 dotée d’une roue à filtres.

© Stéphane Dumont (2019)

Cette image nous montre la région méridionale centrale de la face visible de la Lune, avec au centre le cratère Tycho, de 85 km de diamètre, et vers le haut la grande plaine murée de Clavius dont le diamètre atteint 225 km. Dans le coin inférieur gauche, la grande plaine murée démantelée Deslandres laisse apparaître de très fins détails. Près du bord inférieur, à l’extrême sud de la mer des Nuées, le grand cratère Pitatus exhibe ses étonnantes rainures et, à sa droite (à l’ouest), le double cratère Hesiodus A, de 6,8 km de diamètre, est particulièrement remarquable. Le nord se trouve vers le bas.

L’image résulte du compositage et du traitement informatique des 200 clichés les plus nets, parmi 2000 réalisés à la Montagne de Lure au petit matin du 21 septembre 2019 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d’une caméra vidéo monochrome placée au foyer du télescope Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre de la SAML.

© Stéphane Dumont (2019)

La région de Rupes Recta (le Mur droit), à l’est de la mer des Nuées (Mare Nubium), se trouve dans la partie sud-ouest de la face visible de la Lune. Cette pente rectiligne et douce (il ne s’agit non pas d’une falaise), longue d’environ 110 km, est quelquefois appelée « l’épée dans la Lune » en raison de sa forme. Au nord-est, l’image nous montre les grands cratères Ptolémée, constellé d’une multitude de cratères de moins d’un kilomètre de diamètre, Alphonsus et Arzachel avec leurs impressionnants pics montagneux centraux. Dans le bas de l’image, la région méridionale de la grande plaine murée Deslandres est complètement démantelée et criblée de cratères de toutes tailles.

L’image résulte du compositage et du traitement informatique des 300 clichés les plus nets, parmi 2000 réalisés à la Montagne de Lure au petit matin du 21 septembre 2019 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d’une caméra vidéo monochrome placée au foyer du télescope Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre de la SAML.

© Stéphane Dumont (2019)

La mer des Pluies (Mare Imbrium) est une région septentrionale centrale de la face visible de la Lune. Cette image offre un champ assez large, qui s’étend du grand cratère Platon, au nord, jusqu’au grand cratère Archimède vers le centre et à quasiment l’extrémité de la chaîne des Apennins (les plus hautes montagnes lunaires) au sud. En haut à droite de l’image, la vallée des Alpes s’enfonce dans la nuit lunaire. Près du coin inférieur droit, un œil exercé peut reconnaître, entrant lui aussi dans la nuit, le parcours sinueux de la faille Hadley (Rima Hadley) où s’est posé le module lunaire Falcon d’Apollo 15 en juillet 1971.

L’image résulte du compositage et du traitement informatique des 200 clichés les plus nets, parmi 2000 réalisés à la Montagne de Lure au petit matin du 21 septembre 2019 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d’une caméra vidéo monochrome placée au foyer du télescope Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre de la SAML.

© Stéphane Dumont (2019)

Cette image montre la région lunaire des grands cratères Aristote (87 km de diamètre, près du centre) et Eudoxe (67 km de diamètre, un peu en dessous à droite), situés dans la mer du Froid (Mare Frigoris) vers l’extrême nord de la face visible de la Lune. En bas à gauche de l’image apparaît le grand cratère Archimède (83 km de diamètre), tandis que près du coin supérieur droit de l’image on distingue, près du terminateur, le cratère Hercule (69 km de diamètre).

La photo résulte du compositage et du traitement informatique des 200 clichés les plus nets, parmi 2000 réalisés à la Montagne de Lure au petit matin du 18 septembre 2019 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d’une caméra vidéo monochrome placée au foyer du télescope Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre de la SAML.

© Stéphane Dumont (2019)

Cette photo nous montre la région de jonction entre la mer de la Sérénité (Mare Serenitatis), au sud, et la mer de la Tranquillité (Mare Tranquillitatis), au nord. C’est un peu à l’est (à droite) du centre de l’image, dans la sublime vallée très accidentée de Littrow bordant les monts Taurus, qu’en décembre 1972 s’est posé Challenger, le module lunaire d’Apollo 17. Cette mission Apollo, particulièrement réussie au plan scientifique et technique, a été la dernière mission spatiale à emmener des hommes sur la Lune et a conclu le programme Apollo en apothéose.

L’image résulte du compositage et du traitement informatique des 200 clichés les plus nets, parmi 2000 réalisés à la Montagne de Lure au petit matin du 18 septembre 2019 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d’une caméra vidéo monochrome placée au foyer du télescope Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre de la SAML.

© Stéphane Dumont (2019)

Cette image nous montre la nébuleuse obscure VDB 142 et la nébuleuse gazeuse associée IC 1396, dite « nébuleuse de la trompe de l’éléphant », situées dans la constellation de Céphée.

L'image a été prise au foyer du télescope Newton 400 de la SAML, avec un boîtier photo Canon EOS 6D « défiltré » réglé sur une sensibilité de 5000 ISO. Le télescope C14 de la SAML a également été utilisé, comme instrument d’autoguidage en parallèle avec une caméra CCD. L'image résulte du compositage de 108 clichés de chacun 2 minutes d’exposition, soit au total 3 heures et 36 minutes de pose.

© Stéphane Dumont (2019)

Souvent observée et photographiée, Messier 27, alias M27 et surnommée "Dumbell Nebula" ou la "nébuleuse de l'haltère", est une très belle nébuleuse planétaire du ciel d’été. Elle est située dans la constellation du Petit Renard, à environ 900 années-lumières de notre Système solaire. L’étoile centrale, devenue une naine blanche extrêmement dense, est très bien visible sur la photo.

Cette image a été prise au foyer du télescope Newton 400 de la SAML, avec un boîtier photo Canon EOS 6D « défiltré » réglé sur une sensibilité de 5000 ISO. Le télescope C14 de la SAML a également été utilisé, comme instrument d’autoguidage en parallèle avec une caméra CCD. L'image résulte du compositage de 90 clichés de chacun 1 minute d’exposition et de 72 poses de chacune 2 minutes d’exposition, soit au total 3 heures et 36 minutes de pose.

© Stéphane Dumont (2019)

NGC 6210 est une nébuleuse planétaire située à environ 6500 années-lumière, dans la constellation d'Hercule. C'est sans doute grâce à la disposition de ses extensions qu'elle a gagné le surnom de "nébuleuse de la tortue".

Philippe Filliatre l'a photographiée le 28 juin 2019 avec le télescope C14 de la SAML, lors d'une nuit très stable, une longue focale et une grande stabilité de l'atmosphère étant requises par la petite taille de l'objet (30 secondes d'arc environ pour la partie centrale). Une autre difficulté venait de la grande dynamique de l'objet, allant d'une partie centrale très brillante à une corolle diaphane, à peine visible ici, cinq fois plus étendue.

Philippe a posé 80 minutes en luminance (en poses unitaires de 90 secondes, pour éviter la saturation de la nébuleuse) et 120 minutes en chrominance.

© Philippe Filliatre (2019)

L’amas d’Hercule, alias Messier 13 (ou M13), est l’amas globulaire le plus spectaculaire visible depuis l’hémisphère boréal. Il est sans doute l’un des plus observés, chaque printemps et chaque été. Il rassemble plus de 500000 étoiles, à une distance d’environ 22000 années-lumière de notre Système solaire, dans la constellation d’Hercule.

Les clichés bruts de cette image ont été pris dans la nuit du 30 au 31 mai 2019 à la Montagne de Lure, depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen du télescope Schmidt-Cassegrain de la SAML et d’une caméra CCD SBIG STT-3200 dotée d’une roue à filtres. L’image résulte du compositage, en quadrichromie, de 30 clichés de 2 minutes en luminance et de 15 clichés totalisant 80 minutes de pose en chrominance (rouge, vert et bleu).

© Stéphane Dumont (2019)

NGC 4656-4657 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation des Chiens de Chasse, à 25 millions d'années-lumière du Système solaire. Son aspect particulièrement tourmenté, qui lui vaut le surnom de "crosse de hockey", vient de son interaction avec sa voisine, non visible ici, la galaxie NGC 4631.

L'image a été réalisée avec une caméra CCD SBIG ST-10 XME et le télescope Newton 400 de la SAML, dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2019. Les temps de pose sont de 76 minutes en luminance et 102 minutes en chrominance.

© Philippe Filliatre (2019)

Le groupe de galaxies Hickson 44 (ou Arp 316) est situé à 80 millions d'années-lumière, dans la constellation du Lion. Sa galaxie principale, NGC 3190 (ou NGC 3189) est une spirale vue par la tranche, avec une bande de poussières assez marquée. Les autres membres sont NGC 3185 (spirale), NGC 3187 (spirale barrée) et NGC 3193 (elliptique).

Cette image a été réalisée à la Montagne de Lure, dans la nuit du 28 au 29 mars 2019, avec le télescope Newton 400 de la SAML ouvert à f/4,6. Elle résulte du compositage de 94 minutes en luminance et de 112 minutes en chrominance.

© Philippe Filliatre (2019)

M100 est une très belle galaxie spirale, vue exactement de face. Elle est située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice mais fait partie, à 52 millions d'années-lumière, de l'amas de la Vierge. Ses bras spiraux montrent de nombreuses régions d’hydrogène HII.

Cette photo a été prise dans la nuit du 27 au 28 mars 2019 à la Montagne de Lure, depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen du télescope C14 de la SAML. Elle résulte du compositage de 126 minutes de poses en luminance et 181 minutes en chrominance.

© Philippe Filliatre (2019)

Cette photo nous montre la région de Mare Humorum (la mer des Humeurs), située dans le sud-ouest de la face visible de la Lune. Cette région est bordée, au nord-ouest, par le magnifique cratère Gassendi. Celui-ci apparaît criblé de détails, notamment de multiples fissures et d’impressionnants pics montagneux centraux. La photo montre aussi, dans la partie est de Mare Humorum, des «plis» concentriques dans la mer de lave puis, plus loin, les failles également concentriques de Rimae Hippalus. Les cratères très anciens Doppelmayer et Puiseux sont en bonne partie remplis de la lave de Mare Humorum.

L’image résulte d’une mosaïque en 4 tesselles, réalisée à partir de séquences vidéo prises à la Montagne de Lure dans la nuit du 15 au 16 février 2019 depuis la coupole de l’Observatoire Marc Bianchi, au moyen d’une caméra vidéo monochrome placée au foyer du télescope Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre de la SAML.

© Stéphane Dumont (2019)

La région du «jeune» cratère Tycho (seulement une centaine de millions d’années) et de la grande plaine murée Clavius invoque inévitablement la science-fiction de «2001 ODYSSÉE DE L’ESPACE», d’Arthur Clarke (le roman) et de Stanley Kubrick (le film).

C’est une région très accidentée et particulièrement spectaculaire du sud de la face visible de la Lune.

L’image a été prise dans la nuit du 14 au 15 février 2019 à la Montagne de Lure,  depuis la coupole de l’observatoire, avec un télescope de type Schmidt-Cassegrain de 35 cm de diamètre et une caméra vidéo. Elle résulte du compositage et du traitement informatique des 140 meilleurs clichés bruts parmi les 2000 que compte la séquence vidéo. Elle montre beaucoup de détails et offre une résolution de quelques centaines de mètres seulement. Le sud est en haut.

© Stéphane Dumont (2019)

La nébuleuse à émission NGC 2174 enveloppe l'amas ouvert NGC 2175, dans la constellation d'Orion, à 6400 années-lumière de notre Système solaire. Elle est appelée nébuleuse de la Tête de Singe, en raison d’une ressemblance... nécessitant un peu d’imagination.

Elle a été photographiée le 5 février 2019 avec une lunette WO98FLT.

L’image cumule 60 minutes en luminance, 120 minutes en H-alpha et 60 minutes en chrominance.

© Philippe Filliatre (2019)

Par rapport à celle du 27 juillet 2018 au soir, l’éclipse totale de Lune du 21 janvier 2019 au petit matin était moins centrale, la Lune se trouvant très légèrement au-dessus du plan de l’écliptique au moment de l’éclipse : d’où une tonalité moins sombre et une couleur moins orangée dans l’hémisphère nord de la Lune.

Cette image a été prise dans la plaine des Iscles, près de Forcalquier, à 06h14 du matin, au moyen d’une lunette apochromatique de 130 mm de diamètre installée sur une monture équatoriale motorisée et d’un appareil photo EOS R. Le temps de pose a été de 2,5 secondes à la sensibilité de 1000 ISO.

© Stéphane Dumont (2019)