Soirée d’observation du 27 septembre 2014

à la Montagne de Lure

 


Le dernier week-end de septembre a été magnifique à la Montagne de Lure, avec une succession de belles nuits étoilées et pratiquement sans vent dès le jeudi soir 25 septembre. Certains de nos astrophotographes en ont bien profité (Philippe dans la nuit du jeudi au vendredi puis celle du vendredi au samedi, Stéphane dans la nuit du vendredi au samedi puis celle du samedi au dimanche), leurs images auront toute leur place sur ce site Web lorsqu’elles seront disponibles.

La soirée publique, en première partie de la nuit du samedi au dimanche, a rassemblé seulement une dizaine de participants, ce qui est dommage au regard des très bonnes conditions météorologiques de cette nuit-là (ciel assez transparent, images fines et stables). Les observations se sont déroulées à la fois dans la coupole, autour de Stéphane, et à l’extérieur de la coupole autour d’Alain et de ses jumelles géantes Kepler installées sur trépied azimutal, dotées de 100 mm de diamètre et 600 mm de focale (grossissement de 25 x grâce à des oculaires de 24 mm de focale).




De nombreux objets du ciel profond d’été ont été observés au moyen de ces deux instruments.

Avec le télescope Schmidt-Cassegrain de la coupole, les participants ont pu observer notamment les nébuleuses diffuses M8, M20 et M17 (avec un filtre UHC), l’amas ouvert M11, l’amas globulaire M13, les nébuleuses planétaires NGC 6826 (Blink Nebula), NGC 7009, M57, M27 «Dumbell» et NGC 7662, la galaxie NGC 7331 et les galaxies beaucoup plus lointaines situées en arrière-plan de NGC 7331. L’étoile centrale de M27 était facilement visible, y compris en vision directe, et M17 a montré des «marbrures» très fines et contrastées ainsi que d’autres détails. La planète Uranus a aussi été admirée au télescope, son petit disque blanc-verdâtre parfaitement découpé traduisant spectaculairement sa nature planétaire.

Aux jumelles géantes, M31 s’est révélée impressionnante, entourée de M32 et M110. Le double amas de Persée a également été observé. L’amas des Pléiades (M45) a été regardé dans des jumelles plus «classiques», des 10x50 offrant un champ plus large.