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INTES MK66

Mon tube optique est un INTES MK-66 acheté en Juin 2003 chez Optique Unterlinden (Colmar). Il s'agit d'un télescope MAKSUTOV-CASSEGRAIN RUMAK de 150/1800 donc ouvert à F/12. Ce télescope est fabriqué à Moscou en RUSSIE par la société INTES PLUS Co qui travaillait dans le domaine de  l'optique de défense du temps de l'URSS (à ne pas confondre avec INTES-MICRO qui produit le M603 de même diamètre et de même formule optique mais à F/10).

 

CARACTERISTIQUES INTES MK66 standard
Formule optique
Maksutov-Cassegrain Rumak
Diamètre
150 mm
Focale
1800 mm
F/D
12
Diamètre support secondaire
52mm
Obstruction
34,6 %
Optique

l/4,4 ptv - l/42 rms à 550 nm

Voir Bulletins de contrôle interférométriques

Réflectivité miroirs
93 %
Transmission ménisque
??
Facteur de Strehl
Miroirs
Pyrex
Ménisque
BAK7 (BK7 russe) traité multicouches
Mécanique tube
Tout métal (aluminium + acier)
Collimation secondaire
3 vis tirantes avec ressorts poussants
Collimation primaire
3 vis tirantes et 3 vis poussantes
Mise au point
Déplacement primaire sans shifting
Diamètre de sortie
2" avec filetage Meade/Celestron
Dimensions
530 x 178 mm
Poids
6 kg
Accessoires chercheur 7x35 éclairable, pare-buée, saccoche de transport

 

 

Points forts

- L'optique est excellente et donne des images très fines, même quand la collimation n'est pas soignée. La luminosité de l'image est bonne. En planétaire à 360x (grossissement théorique maximum), les images ne subissent  que peu de dégradation en définition, et il reste encore pas mal de lumière en réserve. En fait, des grossissement stupidement élevés sont possibles sur des objets contrastés tels que la lune, saturne ou des étoiles doubles.

- La variante RUMAK des télescopes MAKSUTOV consiste à avoir un secondaire à part entière au lieu d'une simple pastille alluminée sur la face intérieure du ménisque, comme c'est les cas sur les Meade ETX et autres Skywatcher. Sur ce télescope la collimation peut donc se faire au niveau du miroir secondaire, mais aussi au niveau du primaire. La collimation peut donc être poussée à fond, ce qui permet de tirer le maximum de l'instrument et d'avoir des images haute résolution. La plupart des autres MAK du commerce ne sont pas réglables (Meade, sauf si on démonte tout l'arriére), ou alors seulement au niveau du primaire (Sky-wtacher). La variante RUMAK se caractérise aussi par une courbure de champ beaucoup moins prononcée, la forme du secondaire pouvant être différente de celle du ménisque.

- Absence totale de chromatisme !

- La mise au point se fait par déplacement du primaire. Elle reste assez aisée jusqu'à de forts grossissements (360x testé) et se fait sans aucun shifting, ce qui est très appréciable lorsque l'on fait des images webcam.

- Le tube est tout métal et la mécanique robuste. Les seules pièces en plastique sont les 6 vis de réglage du chercheur et les trois rondelles qui maintiennent le ménisque dans son barillet !!

- Le rapport qualité/prix est excellent au vu des performances optiques de ce tube !!

Points faibles

- Le tube est long à se mettre en température. Si la différence de température intérieur/extérieur est importante (en hiver !) il faut compter au minimum 1h, voir plus pour avoir de bonnes images et 2h pour qu'elles soient parfaites.

- Le tube est  assez lourd (6kg), ce qui fait qu'une fois sur sa monture, l'ensemble ne se déplace pas avec le petit doigt.

- La rotation du bouton de mise au point est légèrement rugueuse, surtout quand on va vers l'intra-focale (compression du ressort du primaire) : cela provient entre-autres de la qualité de la graisse qui n'est pas très bonne et gagnerait à être remplacée par de la graisse de qualité supérieure.

- La distance de mise au point minimum est relativement élevée, environ 50m, ce qui se révéle rhédibitoire pour des utilisations terrestres telles que l'observation des oiseaux.

- Comme beaucoup d'instruments sur le marché et tous les intruments Intes et Intes-Micro, la couleur générale des images tire légèrement sur le jaune. On ne s'en aperçoit pas du tout quand on utilise l'instrument seul, mais seulement en le comparant à d'autres.

La collimation du secondaire se fait avec 3 vis philips (attention de ne pas riper avec le tournevis !!!). Chaque vis est couplée à un ressort : la vis tire le support du miroir, et le ressort le pousse.

A l'usage, c'est extrêmement pratique : quand on desserre une vis, pas besoin de resserrer les deux autres. La collimation du secondaire est donc très rapide à effectuer et très précise.

Le tube est équipé d'un pare-buée très efficace avec une baffle d'entrée.

La collimation du primaire se fait avec 2 groupes de 3 vis. Les grosses vis bloquent le mirroir primaire et les petites servent à le régler.

La collimation est très très stable dans le temps, y compris lors du transport du tube.

Deux platines de fixations sont disponibles à l'arrière du tube. Une pour le chercheur, et une autre que l'on peut par exemple utiliser pour de la photo en parallèle.

Le chercheur est un 7x35 de bonne qualité avec réticule éclairable compatible des éclairages Celestron

Le tube possède une poignée de manutention très pratique quand il faut le fixer sur sa monture.

 

 

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