Réalisation d'une lame de phase

Le procédé photographique est le plus simple. Il faut cependant fabriquer le plus possible de lames à partir du même film.
Pour cela faire plusieurs essais avec des temps de pose différents pour obtenir des densités différentes.

La densité de la lame est un nombre qui caractérise l'atténuation subie par la lumière qui traverse la lame.
Elle doit être comprise entre 2 et 2,5. (une densité égale à 2 signifie que l'intensité lumineuse subit une atténuation de 100 fois).

L'idéal serait de disposer d'un appareil qui permette de mesurer la densité de la lame (un microdensitomètre). Dans la pratique on peut s'en affranchir en fabriquant plusieurs lames. On choisit ensuite celle dont la densité est optimum.

Ne pas hésiter à griller de la pellicule !
 
Fabriquer un « positif » en collant une bande de papier blanc (largeur 8 mm) sur une feuille noire (50x 65 cm).
Photographier le positif à une distance de 1,6 m (pour un objectif de 80 mm). Utiliser la lumière naturelle (pas de flash pour éviter les reflets). Faire varier les temps de pose autour de celui indiqué par la cellule.
Développer le TP avec du HC110 (dilution B : 1+9) 12 minutes à 20°C pour un maximum de contraste entre la bande et le fond. Découper les bouts de négatif : autant de lames de phase à essayer ! Sur chaque négatif, la bande sombre a une largeur d’environ 0,4 mm
Coincer le négatif entre deux lames de microscope (à défaut, l'insérer dans un cadre de diapositive). La lame de phase est prête pour les tests.

Chacun peut bien sûr adapter cette procédure à son propre matériel photographique, à condition d'obtenir une lame de largeur et de densité souhaitée.


Pour que la lame ait une largeur de 0,4 mm, on doit respecter la relation suivante :

 

(largeur de la bande sur le positif) X (focale de l’objectif)

= 0,4 X (distance de prise de vue)

où les longueurs sont toutes exprimées en mm.
 

 
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