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Un miroir de 125 mm testé avec la méthode
de Foucault (A) et le test de Ronchi (B).
C'est un test extrèmement simple à mettre en oeuvre.
Si la trame est à la bonne distance, on doit voir environ 5 bandes sombres. Si le réseau est trop loin du foyer, on en voit un très grand nombre. Si les bandes ne sont pas parallèles, c'est que l'objectif présente
un défaut important qu'il est relativement aisé d'interpréter
de façon qualitative.
En revanche, si les bandes semblent parallèles, il ne faut pas (comme on a tendance à le faire parfois) conclure trop hâtivement à la perfection de l'optique ! L'inconvénient de ce test est son manque de précision. Contrairement au test de Foucault, le test de Ronchi n'est pas pratiqué au foyer de l'instrument. Pour gagner en précision, il faut d'une part augmenter le nombre de traits au mm et se rapprocher du foyer. Dans ce cas les phénomènes de diffraction sont prépondérants et rendent l'interprétation de l'image impossible.On ne peut donc pas estimer de façon sure et quantitative une aberration sur le front d'onde avec ce genre de test. La sensibilité du test augmente avec le rapport F/D. Peu sensible pour les instruments très ouverts, le test est sensible à lambda sur 5 environ pour une ouverture relative F/D=10. Mais il ne faut pas se priver de l'utiliser comme première approche car il permet de rejetter très rapidement et très simplement des optiques aux défauts de pente (bord rabattu, zonage) ou d'astigmatisme importants. La trame de Ronchi privilégiant une direction, il faut la faire
tourner lors de l'observation. Observer également l'évolution
de l'image entre la position intra et extra.
Les ronchigrammes de cette page ont été calculés avec une procédure spécifique du logiciel de test de Roddier en cours de développement.
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