christian viladrich

Première lumière du petit nouveau : le Newton 300 mm solaire

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Seb, c'est prévu

bravo Christian, superbe image !

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C'est vrai que bas et haut détonnent complètement...

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Pffffffffff , ça c'est du matos ,Superbe Newton avec un excellent miroir ,ça va faire très ,très mal les gars !!!! Chapeau aussi pour les images !!

Michel

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Bravo Christian, Super image de la granulation
Je m'aperçois que j'ai une partie de ton setup quasiment identique. Le carton et la chaise. Mais pourquoi j'ai pas une belle granulation moi ?
Glob

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Merci à tous :-)

Alain :
Oui, l'objectif était de faire un barillet "furtif" et très aéré, tout en restant très rigide. Il ne chauffe pas du tout au soleil. Ni le miroir d'ailleurs, ce qui n'est pas surprenant.
Il faut que j'arrive à fixer un capteur de température sur le miroir, mais a priori, sa température devrait être en dessous de la température ambiante.

Il y avait des passages à mieux de 0.5". Pour autant, il faut savoir raison garder, le SSM et très pratique car il donne une estimation du seeing, mais il n'a pas une précision de mesure absolue.

Seb :
Oui, je suis vraiment très content du choix fused silice. La forme du miroir ne bouge absolument pas, et il est très transparent aux IR et aux UV, donc ne chauffe pas.
Copieur pour le barillet ;-)
Par focale, je parlais en fait de la focale résultant avec la Barlow FFC. Il faudra que j'ajoute une bague allonge de plus la prochaine fois.
Le primaire est à F/5.5, c'est fixé par la taille du coffre de la voiture ;-)
En fait, j'aurais pu monter probablement à F/6, mais c'est un peu tard.
F/7.5 est bien évidement mieux :-)

Régis :
J'ai regardé aussi par rapport aux images prises au C14 ;-)
Le miroir du Newton me semble bien réussi. J'ai l'impression qu'il réagit très bien au trou de turbulence.
La mise au point est beaucoup plus stable que sur le C14 (tube carbone +
miroir quartz) ce qui est tout bénef.
Le miroir réfléchi 3.6% de la lumière. C'est comme un hélioscope. Le temps de pose est donc très court.

JPB :
J'ai préféré rester sur des solutions assez simples, et puis j'avais un problème d'encombrement et de longueur du tube. Il y a certainement des améliorations à faire comme avoir le foyer sur l'axe. Mais il faut bien optimiser le truc, et puis aussi gérer la chaleur dégagée par la caméra.

J'ai l'impression que j'ai eu un gros coup de bol pour le seeing. Je ne suis pas sûr que cela soit comme cela tous les jours.

Philippe :
Je suis tout à fait de ton avis. C'est incroyable l'évolution en solaire : modif PST, grosses lunettes, gros télescope. On vit une époque formidable ;-)

Jocelyn :
A bientôt à Serbannes, mais je n’emmènerai probablement pas l'engin.

Olivier :
Bien vu ;-) C'est le seeing monitor qui permet de déclencher automatiquement l'acquisition quand le seeing est bon. Pendant ce temps, je reste au frais (en fait ... pour le moment, je surveille quand même ..).


Seb :
Tu as l'oeil :-)

Philippe :
Est-ce que tu as aussi la table pliante bleue ? Elle fait toute la différence :-)

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Christian,
c'est un beau projet que tu as entrepris avec ce Newton et je t'encourage.
Pouvoir ainsi faire 'son instrument' est vraiment excitant et formateur.

Tiens nous au courant. Mais ça, même pas la peine de le dire.

Lucien

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Ou là là là là là là là là, quel piqué, quelle beauté, vivement la suite...
Il est sympa ton petit coin d'observation !

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Ah le voilà enfin ce 300!
La structure est sympa. Je tique aussi un peu sur la cage secondaire, mais d'un autre coté la charge utile est tellement petite
Pour le SSM, où faut il le placer, à la cage secondaire, au niveau du primaire ? En théorie la définition de la pupille sur un newton est le miroir primaire, mais le flux fait un passage entre primaire et secondaire...

Renvoie moi ton SSM à l'occasion que je te le transforme en version remote, cela t'évitera le pied photo...

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Merci à tous :-)
Fred, je vais probablement t'envoyer le SSM prochainement, car je vais devoir me passer pendant une semaine ou deux du miroir pour préparer la version 2 du télescope solaire.

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Voici la mesure de seeing pendant une grande partie de la séance d'acquisition, et aussi pendant l'acquisition de cette image (moyenne de 0.45 arcsec) :

Bon ... il faut quand même prendre un peu de recul par rapport à ces chiffres, ce ne sont que des estimations, même si l'ordre de grandeur semble être assez réaliste.

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Merci pour les explications Christian
Effectivement : progrès fulgurants en solaire depuis quelques temps, c'est assez palpitant !
Seb : "tiens, c'est marrant, personne ne conseille de faire une triangulation entre les 2 anneaux de la cage oculaire...."
Si, je me suis fait d'emblée la même réflexion, puis j'ai considéré la minuscule caméra comme le souligne Fred : ça ne pèse rien, pas la peine ici de se prendre le chou.
Sur un tube plus chargé en revanche ce ne serait pas du luxe
Le reste de l'instrument inspire le respect : la prise en compte des problèmes thermiques est omniprésente, le résultat saisissant montre bien tout son potentiel avec un seeing favorable
Si on veut solidariser le SSM avec le tube optique que ce soit au niveau du primaire ou du secondaire, faudrait pas que la turbulence instrumentale perturbe la mesure ; ça n'a rien d'évident en général, et encore moins sur un tube ouvert comme ici.
Malgré tout le soin apporté sur ce point à la structure, je ne vois pas comment elle pourrait rester totalement neutre thermiquement.
Or les trajets optiques affectés par la turbulence instrumentale, une fois qu'on a fait le maximum pour en limiter les effets, impliquent la part instrumentale "incontournable" - quel que soit le seeing par ailleurs - de la dégradation du front d'onde : si le SSM s'attache à déterminer ce qui se passe surtout au-dessus, il ne doit pas incorporer plus ou moins d'instrumental dans sa mesure sans qu'on sache l'identifier (éléments de structure générateurs de veines chaudes et/ou turbulences aérologiques, pouvant ou non affecter les champs de l'imageur & du capteur SSM selon leurs positions respectives sur l'instrument avec l'orientation variable du tube)
Sinon ça va être difficile de discriminer entre seeing instrumental & atmosphérique dans tous les cas de figure sur le champ imagé... me trompe-je ?
(à moins qu'ils s'agisse de fréquences différentes faciles à filtrer ? Fred ?)

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 20-04-2015).]

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La résolution est terrible, et l'instrument hors norme.

Vivement la suite, on va en prendre plein les mirettes!

Jean-Marc

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JC : merci, ce n'est pas pressé ;-)

Jean-Marc : la suite j'espère vers le mois de mai. Je me suis séparé du miroir pour quelque temps pour avancer sur la version Ha du télescope.

Alain : pour la cage PO, un renforcement est prévue dans la perspective de la version Ha où il y aura un télécentrique et au bout un Daystar, donc pas mal de porte à faux.

Comme tu l'as deviné, le design a été soigneusement étudié pour une signature thermique minimale. J'ai mis quelques infos supplémentaires ici : http://www.astrosurf.com/viladrich/astro/instrument/N300/N300.html

Sur la base des mesures de température que j'ai pu faire, je suis assez confiant sur le fait que la dégradation du seeing due à l'instrument (y compris miroir) est négligeable devant la dégradation due à l'atmosphère et au sol.
J'ai fait d'ailleurs les images en arrosant le sol ;-)

Je pense positionner le SSM à l'avant du tube. Dans tous le cas, le but est bien de mesurer toute la turbulence intégrée sur la ligne de visée (y compris l'instrument), de façon à déclencher les captures quand le seeing résultant est minimal..
Le SSM est surtout sensible aux couches basses de l'atmosphère < 2000m jusqu'au sol. On voit bien la différence entre le seeing au sol et à 1.5 mètre de hauteur : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/041138.html

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Christian, merci pour le lien
Superbe conception On voit tout le soin et la réflexion apportée à chaque détail.
Si tu places la diode du SSM à l'entrée du tube, pourquoi pas directement dans l'axe du secondaire ? Une version télémesure serait envisageable avec un module autonome ?
Un point peu visible sur les photos : le secondaire est planqué dans l'ombre d'un réflecteur ?
Sur la base d'un 6 points (évident dans ce contexte et tout à fait performant), il serait aisé de gagner encore un peu sur la furtivité du barillet ; si je trouve un peu de temps cette semaine je dessine l'idée, juste pour le fun
"Sur la base des mesures de température que j'ai pu faire, je suis assez confiant sur le fait que la dégradation du seeing due à l'instrument (y compris miroir) est négligeable devant la dégradation due à l'atmosphère et au sol.
J'ai fait d'ailleurs les images en arrosant le sol ;-)"
Au vu des mesures prises, j'en suis convaincu
... et pour le reste :
De ton pré soigne l'arrosage,
Si tu veux de belles images !

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Christian meric pour le lien, l'arrière du telescope (image 3) avec notamment le barillet ultra light et aéré est tout simplement superbe.

En néophyte de la turbulence solaire, je m'intérroge sur le pourquoi de l'arrosage du sol, pourquoi cela améliore-t-il les choses, intuitivement je pencherai presque pour le contraire, cela ne crée-t-il pas une "colonne" plus froide que les zones périphériques autour du telescope?

L'effet de stabilisation "local" est donc prépondérant par rapport à une montée en température du sol sous l'engin qui serait la même qu'aux alentours?

Merci pour tes lumières (sic),
Jean-Marc

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Le gradient thermique est maximum dans le premier mètre, entre le sol surchauffé par le soleil et l'air ambiant : des surfaces sombres peuvent facilement grimper à + de 70°C quand le soleil "plombe" près du zénith.
C'est donc le sol qui surchauffe l'air ambiant dans cette première couche, créant ces ondes de chaleur si repérables en été sur nos routes et source des fameux mirages observables à l'interface avec la couche sus-jacente d'indice de réfraction différent.
Arroser le sol permet de le refroidir aussi longtemps que dure l'évaporation, donc de refroidir simultanément l'air immédiatement au contact : on diminue considérablement le gradient thermique, donc on fait baisser drastiquement la turbulence dans ce premier mètre critique. C'est loin d'être anecdotique, à condition de le faire dans un rayon suffisant autour de l'instrument pour calmer la turbulence/sol dans sa direction d'observation (ici proche du zénith, c'est pourquoi quelques mètres de rayon suffisent à bien améliorer les choses )
Ainsi dans le désert : quand on voit de l'eau, c'est que y en a pas, et quand y en a, on ne la voit pas !

[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 22-04-2015).]

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je sens que des tours solaires vont naitre prochainement dans les jardins pour ton idée de barillet minimaliste Alain, je suis preneur de toute idée

il faudrait essayer de tapisser sur plusieurs mètres carré le sol de couverture de survie et voir ce que cela donne avec le SSM

Christian , le corps principal du tube et la base du tube, c'est du bois ou de l'alu?

[Ce message a été modifié par jp-brahic (Édité le 22-04-2015).]

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Christian, tu peux me donner le rayon de tes 6 points dans Plop ?
A l'oeil je dirais 55-60%, mais ce serait mieux la valeur exacte

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Jean-Pierre : rien de mieux que ce qu'ils ont déjà réalisé dans l'idée, mais on doit pouvoir encore diviser par deux à la louche l'énergie réfléchie par le barillet vers le dos du miroir... (j'espère ne pas être trop optimiste sinon je vais me ridiculiser )

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