jackbauer 2

Exoplanètes : dernières découvertes

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Pendant que sur d'autres fils, les interventions clownesques et les commentaires insultants font grimper l'audimat, ALMA nous offre la première détection d'un disque de formation lunaire autour d'une planète.

 

https://www.eso.org/public/france/news/eso2111/?lang

 

 

 

image.png

Modifié par Bingocrepuscule
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il y a 14 minutes, Bingocrepuscule a dit :

première détection d'un disque de formation lunaire autour d'une planète.

 

Et donc on serait dans un processus de formation de lune très différent de l'hypothèse "collision avec un gros corps" pour ce qui est de notre Lune.

 

Le couple Lune-Terre semble jusque là assez unique en son genre.

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il y a 17 minutes, starjack a dit :

Le couple Lune-Terre semble jusque là assez unique en son genre.

 

Pas si unique que ça, il me semble que le couple Pluton et Charon se soit formé de façon analogue à celui du couple Terre-Lune. A vérifier. 

 

Enfin, on se rapproche de la première détection avéré d'une exolune, ce n'est qu'une question de temps. 

 

Un lien de Futura à ce sujet : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-image-incroyable-naissance-cours-lune-autour-exoplanete-62187/

Modifié par BERNARD GAUTIER
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Cette nouvelle annonce semble contredire un papier qui date d'il y a deux ans, où c'était la planète b qui était désignée pour posséder un disque circumplanétaire !!??

 

Le 05/06/2019 à 11:15, jackbauer 2 a dit :

Evidence for a Circumplanetary Disk around Protoplanet PDS 70 b, The Astrophysical Journal (2019). DOI: 10.3847/2041-8213/ab212b

. https://doi.org/10.3847/2041-8213/ab212b
https://phys.org/news/2019-06-physicists-clue-planet-formation.html

 

Two accreting protoplanets around the young star PDS 70
https://arxiv.org/abs/1906.01486

 

Les européens, avec le VLT ont détecté une deuxième planète(PDS c) en formation autour de la jeune étoile PDS 70, ce qui fait de ce système planétaire multiple le deuxième qui ait été "photographié"
Et ce avec l'instrument MUSE, qui n'a pas été conçu à la base pour les exoplanètes
Une autre équipe annonce la découverte pour la première fois d'un disque circumplanétaire autour de la 1ère planète découverte (PDS 70b)
Ce qui tendrait à penser que Jupiter et ses plus gros satellites se sont formés de la même façon

 

 

 

Article sur le site de C&E ; extrait :

https://www.cieletespace.fr/actualites/alma-observe-en-direct-la-formation-de-satellites-autour-d-une-exoplanete

 

 

 

circumplanetary_disk-60f9.jpeg

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Si je cite Wikipedia "

"Des simulations publiées en 2005 par Robin Canup suggèrent que Charon se serait formé après un impact géant, il y a environ 4,5 milliards d'années. Dans le modèle utilisé, un grand objet de la ceinture de Kuiper aurait percuté Pluton à grande vitesse, se détruisant sous l'impact, éjectant la majeure partie du manteau externe de Pluton et formant Charon à partir des débris17. Cependant, un tel impact aurait produit un Charon plus glacé et un Pluton plus rocheux que ce qui est observé[réf. nécessaire].

Pluton et Charon seraient deux corps entrés en collision avant de se placer en orbite l'un de l'autre. La collision aurait été suffisamment violente pour évaporer les glaces volatiles comme le méthane, mais pas assez pour briser les objets".

 

La collision est bien une hypothèse, mais pas confirmée.

 

Pour info, la masse de la Lune représente 1 % de la masse de la Terre, la masse de Charon représente 11,65% de la masse de Pluton (source Wikipedia).

 

Mais si on prend Titan, par exemple, je ne sais pas quelles sont les hypothèses pour sa formation...

 

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5 hours ago, jackbauer 2 said:

Cette nouvelle annonce semble contredire un papier qui date d'il y a deux ans, où c'était la planète b qui était désignée pour posséder un disque circumplanétaire !!??

 

en effet, dans cet article:

"Les dernières observations à haute résolution d'ALMA ont maintenant permis aux astronomes d'obtenir des informations supplémentaires sur le système. En plus de confirmer la détection du disque circumplanétaire autour de PDS 70c et d'étudier sa taille et sa masse, ils ont découvert que PDS 70b ne présente pas de preuve évidente de la présence d'un tel disque, ce qui indique qu'il a été privé par PDS 70c des poussières de son environnement de naissance."

 

Mais je pense que dans deux ans PDS70d qu'il reste à découvrir, viendra sans doute révéler un troisième premier disque proto lunaire...

 

 

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Rotation d'exoplanètes de type Jupiter et Super-Jupiter et évaluation du freinage magnétique dans les systèmes stellaires :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-rotation-4-super-jupiter-ce-systeme-stellaire-proche-ete-mesuree-53556/


https://arxiv.org/abs/2107.06949v1


Et article publié en 2014 : https://arxiv.org/abs/1404.7506


 

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Enfin une annonce où l'instrument ESPRESSO répond à mes attentes !

 

Communiqué de l'ESO (en français)

 

Extraits :

 

https://www.eso.org/public/france/news/eso2112/?lang

 

De nouvelles observations de l'ESO révèlent une exoplanète rocheuse dont la masse correspond à la moitié de celle de Vénus.

Une équipe d'astronomes a utilisé le Very Large Telescope de l'Observatoire Européen Austral (le VLT de l'ESO) au Chili pour apporter un nouvel éclairage sur les planètes autour d'une étoile proche, L 98-59, qui ressemblent à celles du système solaire interne. Parmi les découvertes, on trouve une planète ayant la moitié de la masse de Vénus - l'exoplanète la plus légère jamais mesurée à l'aide de la technique de la vitesse radiale - un monde océanique et une possible planète dans la zone habitable.
(...)
L'étude représente une avancée technique, car les astronomes ont pu déterminer, à l'aide de la méthode des vitesses radiales, que la planète la plus intérieure du système a tout juste la moitié de la masse de Vénus. Cela en fait l'exoplanète la plus légère jamais mesurée à l'aide de cette technique, qui calcule l'oscillation de l'étoile causée par les minuscules tiraillements gravitationnels de ses planètes en orbite.

L'équipe a utilisé l'instrument ESPRESSO (Echelle SPectrograph for Rocky Exoplanets and Stable Spectroscopic Observations) sur le VLT de l'ESO pour étudier L 98-59. "Sans la précision et la stabilité fournies par ESPRESSO, cette mesure n'aurait pas été possible", déclare María Rosa Zapatero Osorio. "C'est un pas en avant dans notre capacité à mesurer les masses des plus petites planètes au-delà du système solaire".

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Une nouvelle planète photographiée grâce au télescopa japonais Subraru ! 

 

https://subarutelescope.org/en/results/2021/10/22/2999.html

 

Traduction automatique :

 

Planète naissante découverte à l’aide des télescopes du Mauna kea


L’une des plus jeunes planètes jamais trouvées autour d’une étoile infantile lointaine a été découverte par une équipe internationale de scientifiques, dont des chercheurs de l’Université d’Hawaï (UH) et du Centre d’astrobiologie des National Institutes of Natural Sciences au Japon.
Des milliers de planètes ont été découvertes autour d’étoiles autres que le Soleil, mais ce qui distingue celle-ci, c’est qu’elle est nouvellement formée et peut être directement observée. La planète, nommée 2M0437b, rejoint une poignée d’objets qui font progresser notre compréhension de la façon dont les planètes se forment et changent avec le temps, aidant à jeter un nouvel éclairage sur l’origine du système solaire et de la Terre.
« Cette découverte fortuite s’ajoute à une courte liste  de planètes que nous pouvons observer directement avec nos télescopes », explique l’auteur principal Eric Gaidos, professeur au département des sciences de la Terre de l’UH Mānoa.
« En analysant la lumière de cette planète, nous pouvons dire quelque chose sur sa composition, et peut-être où et comment elle s’est formée dans un disque de gaz et de poussière disparu depuis longtemps autour de son étoile hôte. »
Les chercheurs estiment que la planète est quelques fois plus massive que Jupiter, et qu’elle s’est formée avec son étoile il y a plusieurs millions d’années, à peu près au moment où les principales îles hawaïennes ont émergé au-dessus de l’océan.
La planète est si jeune qu’elle est encore chaude de l’énergie libérée lors de sa formation, avec une température similaire à la lave en éruption du volcan Kīlauea.

 

Télescopes Clés du Mauna kea
En 2018, 2M0437b a été vu pour la première fois avec le télescope Subaru sur Mauna kea par le chercheur invité de l’Institut d’astronomie de l’UH (IfA), Teruyuki Hirano (actuellement chercheur au Centre d’astrobiologie / NAOJ). Au cours des dernières années, il a été étudié avec soin à l’aide d’autres télescopes sur le Mauna Kea.
Gaidos et ses collaborateurs ont utilisé l’observatoire W.M. Keck sur Maunakea pour surveiller la position de l’étoile hôte alors qu’elle se déplaçait dans le ciel, confirmant que la planète 2M0437b est vraiment un compagnon de l’étoile, et non un objet plus éloigné. Les observations ont nécessité trois ans car l’étoile se déplace lentement dans le ciel.
La planète et son étoile mère se trouvent dans une « pépinière » stellaire appelée le nuage du Taureau. 2M0437b est sur une orbite beaucoup plus large que les planètes du système solaire; sa séparation actuelle est d’environ cent fois la distance Terre-Soleil, ce qui la rend plus facile à observer. Cependant, des optiques « adaptatives » sophistiquées sont encore nécessaires pour compenser la distorsion de l’image causée par l’atmosphère terrestre.
« Deux des plus grands télescopes du monde, la technologie d’optique adaptative et le ciel dégagé de Mauna kea étaient tous nécessaires pour faire cette découverte », explique le co-auteur Michael Liu, astronome à l’IfA.
« Nous attendons tous avec impatience d’autres découvertes de ce type et des études plus détaillées de ces planètes avec les technologies et les télescopes du futur. »


Potentiel de recherche future
 « Des observations avec des télescopes spatiaux tels que le télescope spatial Hubble de la NASA et le télescope spatial James Webb qui sera bientôt lancé pourraient identifier les gaz dans son atmosphère et révéler si la planète a un disque de formation de lune », ajoute Gaidos.
L’étoile autour de laquelle orbite 2M0437b est trop faible pour être vue à l’œil nu, mais actuellement d’Hawaï, la jeune planète et d’autres étoiles naissantes dans le nuage du Taureau sont presque directement au-dessus de la tête avant l’aube, au nord de l’étoile brillante Hoku’ula (Aldébérine) et à l’est de l’amas d’étoiles Makali’i (Pléiades).


Cette étude sera publiée dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society sous le titre Gaidos et al. "Zodiacal Exoplanets in Time (ZEIT) XII: A Directly-Imaged Planetary-Mass Companion to a Young Taurus M Dwarf Star« .

 

Le papier sur arXiv :
https://arxiv.org/abs/2110.08655

 


 

2M0437.jpg

Image de découverte de la planète 2M0437, qui se trouve à environ 100 fois la distance Terre-Soleil de son étoile mère. L’image a été prise avec IRCS sur le télescope Subaru. L’étoile hôte beaucoup plus brillante a été en grande partie enlevée, et les quatre « pointes » sont des artefacts produits par l’optique du télescope. (Crédit : Université d’Hawaï)

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On a (peut-être) découvert une exoplanète dans une autre galaxie, à savoir la célèbre M51 ! La planète orbiterait en 70 ans autour d'une binaire formée d'une étoile et d'un objet compact, trou noir ou étoile à neutron. Son transit a été détecté non pas dans le visible (la distance ne le permet pas) mais dans le domaine des rayons X !

 

https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Could_this_be_a_planet_in_another_galaxy

 

Traduction automatique :

 

Serait-ce une planète dans une autre galaxie ?

 

En utilisant les télescopes spatiaux XMM-Newton de l’ESA et Chandra de la NASA, les astronomes ont franchi une étape importante dans la quête d’une planète en dehors de la Voie lactée.


Repérer une planète dans une autre galaxie est difficile, et même si les astronomes savent qu’ils devraient exister, aucun système planétaire en dehors de la Voie lactée n’a été confirmé jusqu’à présent. Parce que la lumière d’une autre galaxie est emballée dans une zone minuscule du ciel, il est très difficile pour les télescopes de distinguer une étoile d’une autre, sans parler d’une planète en orbite autour d’eux. Et les techniques habituelles pour trouver des exoplanètes dans notre galaxie ne fonctionnent pas aussi bien pour les planètes en dehors de celui-ci.
Ceci est différent lors de l’étude des rayons X, au lieu de la lumière visible, dans une galaxie. Parce qu’il y a moins d’objets qui brillent dans la lumière des rayons X, un télescope à rayons X comme le XMM de l’ESA peut plus facilement distinguer les objets lors de l’observation d’une galaxie. Ces objets sont donc plus faciles à identifier et à étudier, et il pourrait être possible de trouver une planète autour d’eux.
Certains des objets les plus brillants qui peuvent être étudiés dans les galaxies externes sont les binaires à rayons X. Ils sont constitués d’un objet très compact – une étoile à neutrons ou un trou noir – qui mange de la matière provenant d’une étoile compagne, ou « donneuse », en orbite autour d’elle. La matière entrante est accélérée par le champ gravitationnel intense de l’étoile à neutrons ou du trou noir et chauffée à des millions de degrés, produisant beaucoup de rayons X brillants. Les astronomes s’attendent à ce que théoriquement, les planètes passant devant (transitant) une telle source bloquent ces rayons X, provoquant un plongeon dans la courbe de lumière des rayons X observée.
Les binaires de rayons X peuvent être des endroits idéaux pour rechercher des planètes, car, bien qu’ils soient un million de fois plus brillants que notre Soleil, les rayons X proviennent d’une très petite région. En fait, la source que nous avons étudiée est plus petite que Jupiter, de sorte qu’une planète en transit pourrait bloquer complètement la lumière de la binaire des rayons X », explique Rosanne Di Stefano du Center for Astrophysics, Harvard & Smithsonian aux États-Unis, et première auteure d’une nouvelle étude publiée dans Nature Astronomy aujourd’hui.

 

Rosanne et ses collègues ont cherché dans les données de Chandra et XMM-Newton de trois galaxies de tels transits de rayons X, des creux dans la lumière qui pourraient être expliqués par des planètes. Et ils ont trouvé un signal très spécial dans la galaxie Whirlpool (M51) qu’ils ont décidé d’étudier plus en détail. Le creux s’est produit dans le binaire à rayons X M51-ULS-1 et a complètement bloqué le signal pendant quelques heures, avant qu’il ne revienne à nouveau.
Maintenant, le jeu de rayer soigneusement les explications possibles a commencé, avant même que les chercheurs puissent envisager l’option d’une planète extragalactique. « Nous devions d’abord nous assurer que le signal n’était causé par rien d’autre », explique Rosanne, dont l’équipe s’oppose à un certain nombre de possibilités dans leur nouvelle publication. « Nous l’avons fait en analysant en profondeur le pendage des rayons X dans les données Chandra, en analysant d’autres creux et signaux dans les données XMM, et en modélisant également les creux causés par d’autres événements possibles, y compris une planète. »
Le plongeon des rayons X pourrait-il être causé par de petites étoiles comme une naine brune ou rouge? Non, affirment-ils, le système est trop jeune pour cela, et l’objet en transit trop grand.

Serait-ce un nuage de gaz et de poussière? Peu probable, dit l’équipe, car le creux indique un objet en transit avec une surface bien définie, ce qui ne serait pas le même pour un nuage qui passe. Même si la planète avait une atmosphère, elle aurait toujours une surface mieux définie qu’un nuage.

La baisse pourrait-elle s’expliquer par des variations de luminosité de la source elle-même ? Les auteurs de l’article sont convaincus que ce n’est pas le cas, car bien que la lumière de la source ait complètement disparu pendant quelques heures avant de revenir, la température et les couleurs de la lumière sont restées les mêmes.

Enfin, l’équipe a également comparé le creux à un autre blocage de la lumière causé par l’étoile « donneuse » passant devant l’étoile compacte. Cela a été en partie observé par XMM-Newton et a provoqué une panne d’occultation beaucoup plus longue, ce qui était différent du creux causé par une possible planète.
« Nous avons fait des simulations informatiques pour voir si le creux a les caractéristiques d’une planète en transit, et nous constatons qu’il s’adapte parfaitement. Nous sommes assez confiants que ce n’est rien d’autre et que nous avons trouvé notre première planète candidate en dehors de la Voie lactée », ajoute Rosanne.

L’équipe spécule également sur les caractéristiques de la planète sur la base de leurs observations : elle aurait  la taille de Saturne, en orbite autour du système stellaire binaire à  des  dizaines de fois la distance Terre-Soleil. Elle ferait une orbite complète environ tous les 70 ans et serait bombardée par des quantités extrêmes de radiations, ce qui la rendrait inhabitable pour la vie telle que nous la connaissons sur Terre.

Cette longue orbite de la planète candidate est également une limitation pour l’étude, car l’événement ne peut pas se répéter de sitôt. C’est pourquoi l’équipe reste prudente pour dire qu’elle a trouvé une possible planète candidate, pour laquelle la communauté au sens large pourrait trouver d’autres explications, bien qu’elles n’aient pas été trouvées après des recherches minutieuses de l’équipe. « Nous ne pouvons que dire avec confiance que cela ne correspond à aucune de nos autres explications », précise Rosanne.

Pourtant, c’est un pas en avant passionnant dans la quête pour trouver une planète en dehors de la Voie lactée. C’est la première planète candidate qui orbiterait autour d’un système hôte connu, par rapport aux candidates trouvées avec des lentilles gravitationnelles. Ce serait également la première fois qu’une planète se trouve en orbite autour d’une binaire à rayons X. L’existence de ces planètes est cohérente avec le fait que les planètes se trouvent autour des pulsars (étoiles à neutrons en rotation rapide), et certains de ces pulsars ont fait partie d’une binaire à rayons X dans le passé.

« La première planète confirmée en dehors de notre système solaire a été trouvée autour d’un pulsar,un objet généralement observé dans les rayons X. Je suis ravi que les rayons X jouent désormais un rôle important dans la recherche de planètes au-delà de la frontière de notre galaxie », a déclaré Norbert Schartel, scientifique du projet XMM-Newton à l’ESA.

« Maintenant que nous avons cette nouvelle méthode pour trouver des planètes candidates possibles dans d’autres galaxies, nous espérons qu’en regardant toutes les données de rayons X disponibles dans les archives, nous en trouverons beaucoup plus. À l’avenir, nous pourrions même être en mesure de confirmer leur existence », explique Rosanne.

 

animation décrivant le système :

 

 

 

EKF4_A8XYAAYpTM ELODIE spectrograph.jpg

A_planet_in_another_galaxy_-_infographic_pillars.png

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Un communiqué de l'ESO en français :

 

https://www.eso.org/public/france/news/eso2118/?lang

 

Le Very Large Telescope de l'Observatoire Européen Austral (le VLT de l'ESO) a capturé l'image d'une planète en orbite autour de b Centauri, un système de deux étoiles visible à l'œil nu. Il s'agit du système stellaire hébergeant une planète le plus chaud et le plus massif à avoir été découvert à ce jour, et la planète a été repérée en orbite à une distance 100 fois supérieure à celle de Jupiter autour du Soleil. Jusqu'à présent, les astronomes pensaient que les planètes ne pouvaient pas exister autour d'étoiles aussi massives et aussi chaudes.

 

"La découverte d'une planète autour de b Centauri est très enthousiasmante car elle change complètement l'image des étoiles massives en tant qu'hôtes de planètes", explique Markus Janson, astronome à l'université de Stockholm (Suède) et premier auteur de la nouvelle étude publiée aujourd'hui en ligne dans Nature.

Situé à environ 325 années-lumière dans la constellation du Centaure, le système à deux étoiles b Centauri (également connu sous le nom de HIP 71865) a au moins six fois la masse du Soleil, ce qui en fait de loin le système le plus massif autour duquel une planète a été confirmée. Jusqu'à présent, aucune planète n'avait été repérée autour d'une étoile plus de trois fois plus massive que le Soleil.

 

La plupart des étoiles massives sont également très chaudes et ce système ne fait pas exception : son étoile principale est une étoile dite de type B qui est plus de trois fois plus chaude que le Soleil. En raison de sa température intense, elle émet de grandes quantités de rayonnements ultraviolets et de rayons X.

La très importante masse et la chaleur de ce type d'étoile ont un fort impact sur le gaz environnant, ce qui devrait jouer contre la formation de planètes. En particulier, plus une étoile est chaude, plus elle produit de rayonnement de haute énergie, ce qui entraîne une évaporation plus rapide de la matière environnante. "Les étoiles de type B sont généralement considérées comme des environnements assez destructeurs et dangereux, et l'on pensait qu'il serait extrêmement difficile de former de grandes planètes autour d'elles", explique Markus Janson.

Mais la nouvelle découverte montre que des planètes peuvent en fait se former dans des systèmes stellaires aussi hostiles. "La planète de b Centauri est un monde extraterrestre dans un environnement complètement différent de celui que nous connaissons ici sur Terre et dans notre système solaire", explique le coauteur Gayathri Viswanath, doctorant à l'université de Stockholm. "C'est un environnement dur, dominé par des radiations extrêmes, où tout est à une échelle gigantesque : les étoiles sont plus grandes, la planète est plus grande, les distances sont plus grandes."

En effet, la planète découverte, baptisée b Centauri (AB)b ou b Centauri b, est également extrême. Elle est 10 fois plus massive que Jupiter, ce qui en fait l'une des planètes les plus massives jamais découvertes. De plus, elle se déplace autour du système stellaire sur l'une des orbites les plus larges jamais découvertes, à une distance 100 fois supérieure à la distance entre Jupiter et le Soleil. Cette grande distance par rapport à la paire d'étoiles centrale pourrait être la clé de la survie de la planète.

 

Ces résultats ont été rendus possibles grâce à l'instrument de pointe SPHERE (Spectro-Polarimetric High-contrast Exoplanet REsearch) installé sur le VLT de l'ESO au Chili. SPHERE a déjà réussi à imager plusieurs planètes en orbite autour d'étoiles autres que le Soleil. Il a notamment pris la toute première image de deux planètes en orbite autour d'une étoile semblable au Soleil.

Cependant, SPHERE n'était pas le premier instrument à imager cette planète. Dans le cadre de leur étude, les membres de l'équipe ont examiné les données d'archives sur le système b Centauri et ont découvert que la planète avait en fait été observée il y a plus de 20 ans par le télescope de 3,6 m de l'ESO, bien qu'elle n'ait pas été reconnue comme une planète à l'époque.

 

Grâce à l'ELT (Extremely Large Telescope) de l'ESO, qui devrait commencer ses observations dans le courant de la décennie, et aux améliorations apportées au VLT, les astronomes pourraient être en mesure d'en savoir plus sur la formation et les caractéristiques de cette planète. "Ce sera une tâche fascinante que d'essayer de comprendre comment elle a pu se former, ce qui reste un mystère pour l'instant", conclut Markus Janson.

 

 

b centauri.jpg

Cette image montre b Centauri, la paire d'étoiles la plus massive observée à ce jour abritant une planète, et sa planète géante b Centauri b. C'est la première fois que les astronomes observent directement une planète en orbite autour d'une paire d'étoiles aussi massive et chaude.

La paire d'étoiles, qui a une masse totale d'au moins six fois celle du Soleil, est l'objet brillant dans le coin supérieur gauche de l'image, les anneaux lumineux et sombres qui l'entourent étant des artefacts optiques. La planète, visible comme un point brillant dans le coin inférieur droit de l'image (indiquée par une flèche), est dix fois plus massive que Jupiter et tourne autour de la paire d'étoiles à une distance 100 fois supérieure à celle de Jupiter autour du Soleil. L'autre point brillant de l'image (en haut à droite) est une étoile de fond. En prenant différentes images à différents moments, les astronomes ont pu distinguer la planète des étoiles de fond.

L'image a été prise par l'instrument SPHERE sur le Very Large Telescope de l'ESO et à l'aide d'un coronographe, qui a bloqué la lumière du système d'étoiles massives et a permis aux astronomes de détecter la faible planète.

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Une vingtaine d'années d'observation vient confirmer ce que d'autres programmes de recherche avaient avancé (par la méthode des micro-lentilles notamment) : il y a des milliards de planètes qui se baladent librement entre les étoiles de notre galaxie...

 

Communiqué de l'ESO (traduction automatique) :

 

https://www.eso.org/public/news/eso2120/

 

Les télescopes de l’ESO aident à découvrir le plus grand groupe de planètes errantes à ce jour


Les planètes errantes sont des objets cosmiques insaisissables qui ont des masses comparables à celles des planètes de notre système solaire, mais qui n’orbitent pas autour d’une étoile, et qui errent librement par elles-mêmes. Peu de choses étaient connues jusqu’à présent, mais une équipe d’astronomes, utilisant les données de plusieurs télescopes de l’Observatoire européen austral (ESO) et d’autres installations, vient de découvrir au moins 70 nouvelles planètes errantes dans notre galaxie. C’est le plus grand groupe de ce genre de planètes  jamais découvert, une étape importante vers la compréhension des origines et des caractéristiques de ces mystérieux nomades galactiques.

« Nous ne savions pas à combien nous attendre et nous sommes ravis d’en avoir trouvé autant », explique Núria Miret-Roig, astronome au Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux, en France, et à l’Université de Vienne, en Autriche, et première auteure de la nouvelle étude publiée aujourd’hui dans Nature Astronomy.

 

Les planètes errantes, cachées loin de toute étoile les éclairant, seraient normalement impossibles à imager. Cependant, Miret-Roig et son équipe ont profité du fait que, dans les quelques millions d’années qui ont suivi leur formation, ces planètes sont encore assez chaudes pour briller, ce qui les rend directement détectables par des caméras sensibles sur de grands télescopes. Ils ont trouvé au moins 70 nouvelles planètes errantes avec des masses comparables à celles de Jupiter dans une région de formation d’étoiles proche de notre Soleil, située dans les constellations du Scorpion et d’Ophiuchus.

Pour repérer autant de planètes errantes, l’équipe a utilisé des données couvrant environ 20 ans provenant d’un certain nombre de télescopes au sol et dans l’espace. « Nous avons mesuré les mouvements minuscules, les couleurs et les luminosités de dizaines de millions de sources dans une grande partie du ciel », explique Miret-Roig. « Ces mesures nous ont permis d’identifier en toute sécurité les objets les plus faibles de cette région, les planètes errantes. »
L’équipe a utilisé les observations du Very Large Telescope (VLT) de l’ESO, du Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy (VISTA), du VLT Survey Telescope (VST) et du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres situé au Chili, ainsi que d’autres installations. « La grande majorité de nos données proviennent des observatoires de l’ESO, qui étaient absolument essentiels pour cette étude. Leur large champ de vision et leur sensibilité unique ont été les clés de notre succès », explique Hervé Bouy, astronome au Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux, en France, et chef de projet de la nouvelle recherche. « Nous avons utilisé des dizaines de milliers d’images à grand champ provenant d’installations de l’ESO, correspondant à des centaines d’heures d’observations, et littéralement des dizaines de téraoctets de données. »

L’équipe a également utilisé les données du satellite Gaia de l’Agence spatiale européenne, marquant un énorme succès pour la collaboration des télescopes terrestres et spatiaux dans l’exploration et la compréhension de notre Univers.

 

L’étude suggère qu’il pourrait y avoir beaucoup plus de ces planètes insaisissables et sans étoiles que nous n’avons pas encore découvertes. « Il pourrait y avoir plusieurs milliards de ces planètes géantes flottant librement, errant librement dans la Voie lactée sans étoile hôte. » Bouy explique.

En étudiant les planètes errantes nouvellement découvertes, les astronomes peuvent trouver des indices sur la façon dont ces objets mystérieux se forment. Certains scientifiques pensent que des planètes peuvent se former à partir de l’effondrement d’un nuage de gaz trop petit pour conduire à la formation d’une étoile, ou qu’elles auraient pu être expulsées de leur système parent. Mais quel mécanisme est le plus probable reste inconnu.

 

De nouvelles avancées technologiques seront essentielles pour percer le mystère de ces planètes nomades. L’équipe espère continuer à les étudier plus en détail avec le prochain Extremely Large Telescope(ELT)de l’ESO, actuellement en construction dans le désert chilien d’Atacama et qui devrait commencer les observations plus tard cette décennie. « Ces objets sont extrêmement faibles et on ne peut pas faire grand-chose pour les étudier avec les installations actuelles », explique Bouy. « L’ELT sera absolument cruciale pour recueillir plus d’informations sur la plupart des planètes voyous que nous avons trouvées. »

 

 

Un article intéressant sur le site de C&E (pour les abonnés)

D'après Sean Raymond, la majorité de ces planètes flottantes auraient été éjectées à la naissance de leur système

 

https://www.cieletespace.fr/actualites/decouverte-de-dizaines-de-planetes-sans-etoile-dans-la-voie-lactee

 

 


 

 

 

errantes.jpg

Cette image montre les emplacements de 115 planètes errantes potentielles, surlignées de cercles rouges, récemment découvertes par une équipe d’astronomes dans une région du ciel occupée par le Scorpion  et Ophiucus. Les planètes errantes ont des masses comparables à celles de notre système solaire, mais n’orbitent pas autour d’une étoile et errent librement par elles-mêmes.
Le nombre exact de planètes trouvées par l’équipe se situe entre 70 et 170, selon l’âge supposé pour la région d’étude. Cette image a été créée en supposant un âge intermédiaire, ce qui a donné lieu à un certain nombre de planètes candidates entre les deux extrêmes de l’étude.

 

 

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https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-premier-champ-magnetique-exoplanete-decouvert-grace-hubble-95736/

 

Le premier champ magnétique d'une exoplanète découvert grâce à Hubble

 

Un champ magnétique est un paramètre physique important définissant l'évolution et l'habitabilité d'un environnement planétaire. Par exemple, la magnétosphère terrestre protège notre atmosphère de l'érosion par le vent solaire et préserve ainsi la vie à sa surface. Tous les corps du Système solaire n'ont pas de magnétosphères intrinsèques, tandis que leur présence sur les exoplanètes, bien qu'examinée avec des observations d'émissions radio, a jusqu'à présent échappé à la détection.

À l'aide des observations du télescope spatial Hubble, une nouvelle étude publiée dans Nature Astronomy rapporte la première détection sans ambiguïté d'une magnétosphère pour l'exoplanète HAT-P-11b, une planète gazeuse de type Neptune découverte en 2008 (123 années-lumière du Système solaire).

 

Comment détecter le champ magnétique d’une planète lointaine ?

La détection et la caractérisation du champ magnétique planétaire sont réalisées en suivant les atomes de carbone ionisés formés dans l'atmosphère de la planète. Lorsque ces ions s'échappent de l'atmosphère, ils sont capturés par le champ magnétique et leur détection à de grandes distances de la planète trace les propriétés du champ magnétique.

Pour accomplir cette tâche, l'équipe de recherche internationale a simulé en détail la formation physique et chimique et l'évolution de ces ions de l'atmosphère profonde à l'environnement étendu entre l'exoplanète et son étoile hôte utilisant une combinaison de modèles de pointe développés en France (IAP, CEA, GSMA) et internationalement. Les observations ont été obtenues grâce au programme de recherche HST/PanCET dédié à la caractérisation des atmosphères des exoplanètes.

 

Les modèles de formation des exoplanètes peuvent être inexacts

L'analyse des mesures d'Hubble suggère également que l'exoplanète a une métallicité beaucoup plus faible (une mesure du nombre d'atomes plus lourds que l'hydrogène présents dans la planète) que prévu par les modèles théoriques, en accord avec d'autres études indépendantes. Ce résultat est significatif, car il ajoute du crédit à la conclusion que HAT-P-11b (26,7 fois la masse de la Terre) a probablement vraiment une métallicité inférieure à celle attendue. Cela signifie que les modèles de formation des exoplanètes peuvent être inexacts, ce qui suggère que des travaux supplémentaires doivent être effectués pour affiner les théories actuelles sur la formation et l'évolution de certaines exoplanètes.En mesurant la métallicité atmosphérique et en détectant simultanément le champ magnétique planétaire, cette étude fournit également -- pour la première fois -- un pont entre deux sujets de la science planétaire qui ne sont généralement pas connectés : la physique de l'intérieur des planètes et la météorologie spatiale (l'étude d'une magnétosphère planétaire).

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Une jupiter chaude en forme de ballon de rugby.

 

Pour WASP-103b (1,5MJ), cela n'est guère étonnant, vu qu'il est à 0.02 UA d'une étoile légèrement plus massive que le soleil (WASP-103 : classe F8V). A cette distance, les effets de marée doivent être énormes. 

 

Bouclant son orbite en à peine une journée terrestre, et par la méthode des transits, l'équipe a pu, par les infimes différences détectées entre chaque transit dans les courbes de lumière, les associer à des déformations par rapport à la sphéricité de la planète. Ce qui est une première par cette méthode. 

 

Et ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que l'équipe s'attendait à ce que cette planète, par les interactions de marée et de sa forte proximité à l'étoile, soit dans une boucle infernale qui la condamne à être avalée par son soleil, et c'est tout l'inverse qui se produit. Ils ont mesuré un allongement de la période orbitale. L'équipe doivent rechercher les phénomènes qui prédominent sur les effets de marée pour expliquer cet éloignement.

 

Je donne ci-dessous les divers phénomènes qui pourraient le causer: 

 

On pourrait penser à la période de rotation de l'étoile mais pour ça, il faudrait qu'elle soit inférieure à la période orbitale de la planète. D'après les données pour cette étoile (R=1,436Rs; Vitesse rotation : 10,6km/s), cela donne 6.85 j, la période de rotation de l'étoile, ce qui est presque 7 fois plus rapide que la période orbitale de la planète. Cela ne peut pas être ça. 

 

Une autre planète en résonnance orbitale avec elle et qui l'entrainerait vers l'extérieur, or il n'y a pas d'autres planètes détectées dans ce système. Une planète qui la perturberait à ce point, je pense qu'on l'aurait déjà détectée soit par transit et/ou par vitesse radiale de l'étoile. 

 

Les champs magnétiques de l'étoile combinés avec ceux de la planète, c'est peut être possible ou pas. Je ne suis pas un spécialiste en la matière, je le laisse donc à ceux qui peuvent le confirmer ou l'infirmer.

 

Les autres... euh...eh bien. Je vous en prie, après vous :) 

 

Sources : 

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-exoplanete-forme-ballon-rugby-jamais-vu-96009/

http://exoplanet.eu/catalog/wasp-103_b/

https://www-aanda-org.translate.goog/articles/aa/full_html/2022/01/aa42196-21/aa42196-21.html?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr

https://arxiv.org/pdf/1704.00373.pdf

 

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Bonjour,

Une proposition d'explication "à chaud" à propos de l'éloignement de WASP-103b par rapport à son étoile : si les périodes de rotation et de révolution de la planète sont très différentes, les effets de marée sont très dissipatifs, de sorte que le moment cinétique de l'ensemble étoile + planète diminue, comme pour le couple Terre-Lune, ce qui est la cause de l'éloignement progressif de la Lune par rapport à la Terre. On aurait le même phénomène ? Bizarre quand même que ce ne soit pas la première idée qui soit avancée, car c'est la plus simple; ce ne doit pas être la solution ...

 

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Enfin la 1ère exolune découverte ?? :o

Dans le système Kepler-1708, autour d'une planète qui fait 1,6 fois le rayon de Jupiter : une lune de 2.6 rayons terrestres....

(le papier est en accès libre)

 

 

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Le 14/01/2022 à 01:10, jackbauer 2 a dit :

Dans le système Kepler-1708, autour d'une planète qui fait 1,6 fois le rayon de Jupiter : une lune de 2.6 rayons terrestres....

 

Pour rebondir là-dessous, j'ai déniché un article intéressant en français : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2022/01/detection-dune-exolune-candidate-5500.html#more

Publication scientifique: https://www.nature.com/articles/s41550-021-01539-1 

http://exoplanet.eu/catalog/kepler-1708_b/ et sa lune http://exoplanet.eu/catalog/kepler-1708_b-i/ => d'après ce site, le statut de découverte de la lune est confirmé?!

http://exoplanet.eu/catalog/kepler-1625_b/ et sa lune http://exoplanet.eu/catalog/kepler-1625_b_i/ => statut de la lune controversé d'après le site. 

 

 

Si les découvertes des 2 exolunes massives Kepler-1625 b-i et Kepler-1708 b-i se confirment, on va se retrouver dans une situation similaire à la découverte des jupiters chauds avec 51 pegasi en 1995 et les premières années qui ont suivi, des planètes qui défiaient les modèles de l'époque. 

 

D'après l'article, il est plus probable qu' une telle lune puisse être formée par le disque primordial comme les planètes géantes que par des débris circumplanétaires qui forment des lunes glacées comme les lunes galiléennes. Cela pourrait être une capture directe mais vu la faible inclinaison mesurée de l'orbite de la lune, elle est moins probable mais possible que si elle était formée au voisinage de la planète. 

 

Des lunes géantes gazeuses, ce n'est pas ce qui me viendrait à l'esprit en premier lorsque je pense aux exolunes, même dans la science fiction... L'univers est plein de surprise! 

 

Ca me rappelle la fameuse phrase tirée de Hamlet : "Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie." William Shakespeare. 

 

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9_9

Attention, l'annonce de cette "découverte" est loin de faire l'unanimité... Pour certains, ce que montre la courbe de lumière peut être simplement une tâche sombre sur la surface de l'étoile.

Un article (pour les abonnés) sur le site de C&E :

https://www.cieletespace.fr/actualites/premiere-exolune-detectee-une-piste-serieuse-et-quelques-doutes

 

extrait :

Justement, le prochain transit de Kepler-1708 b-i, qui met 737 jours à boucler sa révolution, est pour bientôt : en mars 2023. « Nous croyons beaucoup à nos données et nous avons hâte de pouvoir les confirmer lors de cet événement, répond David Kipping. Pour cela, nous allons demander du temps d’observation sur Hubble mais aussi sur le James Webb. Beaucoup plus précis qu’Hubble, le nouveau télescope spatial sera en mesure de trancher immédiatement et de nous confirmer ou non l’existence de Kepler-1708 b-i. Nous attendons avec impatience sa mise en service, car en matière de chasse aux exolunes, il devrait permettre de mettre la main sur des objets plus petits. »

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Ce programme n'a pas encore autant de retard que le JWST mais je ne me souviens plus quand il devait être lancé...

Pout l'instant le départ est prévu pour 2026

 

 

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Enfin une grande découverte pour le plus performant spectrographe au monde ?

(si quelqu'un peut poster l'annonce ce jeudi après-midi, merci !)

 

 

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