jackbauer 2

Exoplanètes : dernières découvertes

Messages recommandés

TESS découvre 97 systèmes d'étoiles quadruples :


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2022/04/tess-decouvre-97-systemes-detoiles.html


Cet article fait aussi référence aux exo' qui orbitent autour de certain de ces systèmes et c'est bien pour cela que je le mets dans ce topic . Ce qui n'empêche que nous n'ayons que trop peu parlé de TESS, qui me semble être un formidable instrument.


Et toujours un grand coup de chapeau au doc' Eric Simon.
 

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https://www.cnrs.fr/en/discovery-30-exocomets-young-planetary-system

 

Découverte de 30 exocomètes dans un jeune système planétaire

 

Depuis trente ans, l’étoile β Pictoris fascine les astronomes car elle leur permet d’observer un système planétaire en cours de formation. Il est composé d’au moins deux jeunes planètes, et contient également des comètes, qui ont été détectées dès 1987. Ce sont les premières comètes jamais observées autour d’une étoile autre que le Soleil. Aujourd’hui, une équipe de recherche internationale dirigée par Alain Lecavelier des Etangs, chercheur CNRS à l’Institut d’Astrophysique de Paris (CNRS/Sorbonne Université)1 , a découvert 30 exocomètes de ce type et déterminé la taille de leurs noyaux2 , dont le diamètre varie entre 3 et 14 kilomètres. Les scientifiques ont également pu estimer la distribution de taille des objets, c’est-à-dire la proportion de petites comètes par rapport aux grandes. C’est la première fois que cette distribution est mesurée en dehors de notre système solaire, et elle est étonnamment similaire à celle des comètes en orbite autour du Soleil. Il montre que, tout comme les comètes du système solaire, les exocomètes de β Pictoris ont été façonnées par une série de collisions et de ruptures. Ces travaux jettent un nouvel éclairage sur l’origine et l’évolution des comètes dans les systèmes planétaires. Étant donné qu’une partie de l’eau de la Terre provient probablement de comètes, les scientifiques cherchent à comprendre leur impact sur les caractéristiques des planètes. Leurs résultats, publiés dans Scientific Reports le 28 avril 2022, sont le résultat de 156 jours d’observation de la β Pictoris utilisant le satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA. D’autres observations à venir, notamment avec les télescopes spatiaux Hubble et James Webb, devraient permettre aux scientifiques d’en savoir plus à l’avenir.

 

Distribution de la taille des exocomètes dans le système planétaire β Pictoris. Alain Lecavelier des Etangs, Lucie Cros, Guillaume Hébrard, Eder Martioli, Marc Duquesnoy, Matthew Kenworthy, Flavien Kiefer, Sylvestre Lacour, Anne-Marie Lagrange, Nadège Meunier et Alfred Vidal-Madjar. Rapports scientifiques, 28 avril 2022. DOI:10.1038/s41598-022-09021-2

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Le 08/04/2018 à 21:28, jackbauer 2 a dit :

Mauvaise nouvelle : le nanosatellite PicSat, dédié à Beta Pictoris b, est déclaré officiellement mort :

 

https://picsat.obspm.fr/news/522?locale=en

 

J'imagine l'abattement de tous ceux qui ont bossé comme des fous sur ce projet... :(

 

:o Resuscité d'entre les morts !!??

 

"...PicSat était dédié à l'observation de l'étoile β Pictoris pour observer un éventuel transit de sa planète géante, mais le signal avait disparu au bout de 2 mois. L’équipe est de nouveau mobilisée pour rétablir une communication montante. première étape: diagnostique de santé
 Pourra t'il reprendre un programme scientifique et observer des transits d'exoplanètes devant leur étoile ? vous le saurez en suivant le compte Twitter du LESIA..."

 

Modifié par jackbauer 2
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Picsat (suite) : on a retrouvé le satellite... mais on a perdu les clefs ! o.O

 

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/voyage/espace-4-ans-après-être-tombé-en-panne-un-satellite-reprend-contact-avec-la-terre/ar-AAYRcvM?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=425fc757084f42159fa3019d995afb10


Espace : 4 ans après être tombé en panne, un satellite reprend contact avec la Terre


Lancé à bord d'un PSLV indien le 10 janvier 2018, le nano-satellite devait explorer les confins de notre galaxie et notamment l'étoile Bêta Pictoris, deuxième étoile la plus brillante de la constellation du Peintre. 4 ans après être tombé soudainement en panne, il a redonné miraculeusement signe de vie.


Digne d'un miracle
PicSat a tenté de joindre la terre le 22 juin, alors que les scientifiques le croyaient perdu à tout jamais dans l'espace. Ils ont pu capter ses fréquences au travers de signaux sonores via radio-amateur. Chercheur au CNRS, Sylvestre Lacour, s'est entretenu avec le magazine Futura-Sciences où il explique le mystère autour du satellite.
On voudrait remercier la communauté du radio-amateur, sans laquelle on ne serait pas au courant de la rémission de Picsat. Et on remercie aussi ceux qui suivent notre satellite et récupèrent les télémétries que nous ne sommes pas actuellement en mesure de capter. L'objet se trouverait à 480 kilomètres d'altitude et aurait des chances de se désintégrer dans quelques années. Mais les scientifiques veulent comprendre pourquoi PicSat est tombé en panne si vite.


Les origines de la panne
Les données existantes ne permettent pas encore d'affirmer quoi que ce soit. Mais toutes les possibilités sont à envisager... En effet, il pourrait avoir été brouillé par des planètes, elles aussi abritant la vie. D'après les premières constations, le satellite tournerait à une vitesse anormale. L'objectif sera donc de le stabiliser. Pour le moment, l'équipe de recherches n'a pas la possibilité de communiquer avec le satellite.
"Tout a été remballé il y a plus de 4 ans ! L'antenne que nous utilisons pour communiquer avec le satellite a été déplacée et n'est plus opérationnelle. Le matériel a été depuis réutilisé à d'autres tâches. À cela s'ajoute qu'il nous faut aujourd'hui retrouver les clés de chiffrage qui nous permettaient d'être les seuls à pouvoir communiquer avec PicSat" explique le scientifique Sylvestre Lacour à Futura Sciences.
 

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;)

Il y a 15 heures, jackbauer 2 a dit :

.... Lancé à bord d'un PSLV indien....

.... le nano-satellite devait explorer les confins de notre galaxie et notamment l'étoile Bêta Pictoris, deuxième étoile la plus brillante de la constellation du Peintre....

.... En effet, il pourrait avoir été brouillé par des planètes, elles aussi abritant la vie....

 

D’abord c’est quoi un PSLV, à part pour faire genre : "je suis une pro du sujet, tant pis pour mes lecteurs s’ils n’ont pas suivi" ?

Un Penseur Stoïque en Lévitation Verticale ?

Un Pain Sans Levure aux Vitamines ?

Un Premier Super Luminique Vaisseau ?

(le plus probable car plus loin il est écrit que ce nanosatellite devait "explorer les confins de notre galaxie"... mazette, rien moins que ça ! xD)

Sans G à galaxie par contre : pas si pro que ça Alexia finalement ;)

Pas étonnant qu’on ait perdu le contact, vu la distance...

... ah bah non : on ne l’aurait retrouvé qu’à 480km d’altitude aux dernières nouvelles des étoiles !

Mais : "D'après les premières constations, le satellite tournerait à une vitesse anormale".

On m’aurait donc menti sur les lois de Kepler ? o.O

(et celles de l’orthographe ? ;))

Le plus logique est de conclure que c’est probablement grâce à une nouvelle intervention divine ("Digne d’un miracle") ou extraterrestre : 

"En effet, il pourrait avoir été brouillé par des planètes, elles aussi abritant la vie".

Ah bah voilà l’explication : CQFD !

(Ce Qu’il Fallait Démontrer, pour roul, à qui on doit tout expliquer :D)

Toutes citations exactes de l’article original, y compris les fautes, en italique...

Ben dis-donc !!!

La mâchoire m’en tombe !:o

 

Modifié par Alain MOREAU
Mienne orthographe
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Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit :

D’abord c’est quoi un PSLV, à part pour faire genre : "je suis une pro du sujet, tant pis pour mes lecteurs s’ils n’ont pas suivi" ?

Google est notre ami : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polar_Satellite_Launch_Vehicle . C'est le nom officiel d'un des lanceurs indien (avec le GSLV, où G = Geosynchronous)

Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit :

On m’aurait donc menti sur les lois de Kepler ?

Tourner... sur lui-même, je pense.

Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit :

En effet, il pourrait avoir été brouillé par des planètes, elles aussi abritant la vie

Là par contre, aucune idée.

 

Sinon, l'interview est ici, c'est plus clair :

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-picsat-nanosatellite-silencieux-depuis-4-ans-donne-signe-vie-24406/

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Je verrais bien un brouillage par la planète terre, il y a de la vie là-bas, avec une espèce pullulante qui menace...

(Il me semble, sauf erreur, qu'Alain Moreau faisait de l'humour. Ou du moins essayait-il. Un peu lourd certes, voir même légèrement ironique, quoiqu'il en soit totalement inaccessible aux roul etabille en carton...)

Modifié par Mercure
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il y a 40 minutes, Mercure a dit :

Il me semble, sauf erreur, qu'Alain Moreau faisait de l'humour

:|

Bien évidemment.. mais je pense aussi de l'agacement contre la manie envahissante des sigles et autres acronymes qui nous envahissent et nous submergent totalement aujourd'hui

Pour PSLV c'était pas trop compliqué (en associant PSLV/Inde) mais en première lecture c'est indigeste. Disons qu'aujourd'hui... on a l'impression parfois que c'est utilisé parce que "ça fait genre" -_-

C'est assez inévitable dans la chronique de Curiosity (*), entre les dizaines d'instruments, les organes qui composent le rover, les caméras, les multiples groupes spécialisés de l'équipe scientifique, les divers organismes de la Nasa.. la géologie, la biologie, la physique, l'astronomie... on frise l'overdose :|.  

 

(*) Je m'efforce le plus souvent possible de traduire en clair mais c'est difficile sans alourdir considérablement le texte  

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https://www.eso.org/public/france/announcements/ann22009/


Un nouveau chasseur de planète s’éveille : l’instrument NIRPS voit sa première lumière


L’instrument Near InfraRed Planet Searcher (NIRPS), installé sur le télescope de 3,6m de l’ESO à l’Observatoire de La Silla au Chili, a réalisé avec succès ses premières observations. Sa mission est de chercher de nouvelles exoplanètes autour des plus froides étoiles de la Voie Lactée.
(...)
« NIRPS complète de façon optimale HARPS en fournissant une couverture sur les longueurs d’ondes infra-rouge, » explique Céline Peroux, responsable-projet scientifique à l’ESO pour le NIRPS. « C’est l’idéal pour observer des exoplanètes ressemblant à la planète Terre autour d’étoiles plus rouges. »

Une autre différence-clé entre les deux instruments est que le NIRPS s’appuie sur un puissant  système d’optique adaptive. L’optique adaptive est une technique qui corrige l’effet des turbulences atmosphériques, qui fait scintiller les étoiles. Grâce à cette technologie, le NIRPS va plus que doubler son efficacité à la fois pour la détection et l’étude des exoplanètes.

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Après la bière Trappist, les biscuits Speculoos : les belges nous régalent ! (et trouvent des cibles idéales pour Webb)

 

https://www.news.uliege.be/cms/c_16795199/fr/speculoos-decouvre-une-super-terre-potentiellement-habitable

 

SPECULOOS découvre une super-Terre potentiellement habitable

 

Une équipe internationale de scientifiques, menée par Laetitia Delrez, astrophysicienne à l’Université de Liège, vient d’annoncer la découverte de deux planètes de type «super-Terres» en orbite autour de LP 890-9.  Appelée aussi TOI-4306 ou SPECULOOS-2, cette petite étoile froide située à une centaine d’années-lumière de notre Terre est la deuxième étoile la plus froide autour de laquelle des planètes sont détectées, après la célèbre TRAPPIST-1. Cette découverte importante fait l’objet d’une publication dans le journal Astronomy & Astrophysics.

(...)

 

 

lp890-9.jpg

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Bonjour,


Le radiotélescope du VLBA reconstruit pour la première fois les mouvements d'une exoplanète avec une étoile double.


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-radiotelescope-vlba-reconstruit-premiere-fois-mouvements-exoplanete-etoile-double-100505/


Article  ARXIV :


https://arxiv.org/abs/2208.14553


 

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https://www.eso.org/public/france/news/eso2213/

 

L'élément le plus lourd jamais détecté dans l'atmosphère d'une exoplanète

 

Grâce au Very Large Telescope de l'Observatoire Européen Austral (VLT de l'ESO), des astronomes ont découvert l'élément le plus lourd jamais trouvé dans l'atmosphère d'une exoplanète : le baryum. Ils ont été surpris de découvrir du baryum à haute altitude dans l'atmosphère des géantes gazeuses ultra-chaudes WASP-76 b et WASP-121 b - deux exoplanètes, c'est à dire des planètes qui orbitent autour d'étoiles en dehors de notre système solaire. Cette découverte inattendue soulève des questions sur la nature de ces atmosphères exotiques.

 

image.png.1872cf30963eba63b623a70a8633b301.png

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baryum

 

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image.png.219aa499d8af554b91a4b4fa20f1c01d.png

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Mise en évidence (méthode des vitesses radiales) de deux planètes de masses terrestres situées dans la zone habitable autour d'une naine rouge (type spectral M5.5 V) proche (15,8 a-l ou 4,84 pc) et ce grace aux mesures combinées des spectrographes ESPRESSO (VLT) et CARMENES (Calar Alto - 3,5 m, Andalousie) dont le premier atteint une précision de mesure de seulement 30 cm/s, la meilleure au monde.

Equipe : l’Institut d’Astrophysique des Canaries (IAC)
Etoile : Gliese 1002 (const. Baleine) - mag.V = 13,8 - masse ~ 1/8 masse solaire - période de rot. = 126 ± 15 j

Planètes :

- GJ 1002b :  rév. ~ 10,3 j - dist. = 0,0457 ± 0,0013 UA (~ 9.7 mas) -- masse min. = 1,08 ± 0,13 masse terrestre
- GJ 1002c :  rév. ~ 20,2 j - dist. = 0,0738 ± 0,0021 UA (~ 15,7 mas) - masse min. = 1,36 ± 0,17 masse terrestre

 

https://trustmyscience.com/deux-planetes-potentiellement-habitables-decouvertes-pres-systeme-solaire/
https://www.aanda.org/component/article?access=doi&doi=10.1051/0004-6361/202244991

 

decouverte-exoplanetes-habitables-851x42

Crédit : Alejandro Suárez Mascareño et Inés Bonet (IAC)

zone-habitabilite.jpg

Crédit : Alejandro Suárez Mascareño (IAC) / NASA

Modifié par BobMarsian
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Le 16/12/2022 à 04:59, VNA1 a dit :

La fiction qui influence la réalité?

 

 C'est quand même plus souvent l'inverse.:P

( crédit : @hamilton )

 

image.png.b60e2d99cb989154b48dbc05912f4f01.png

 

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Le VLT et son instrument SPHERE imagent une exoplanète autour de la jeune étoile AF Leporis

 

Traduction automatique :

https://www.eso.org/public/images/potw2308a/


Non, vous ne voyez pas double : cette image de la semaine montre deux images d’une planète semblable à Jupiter qui orbite autour de l’étoile AF Leporis. La planète a été imagée par deux groupes indépendants d’astronomes à l’aide de l’instrument SPHERE sur le Very Large Telescope (VLT) de l’ESO au Chili. Mais pourquoi ont-ils ciblé cette étoile en particulier ?

Les deux groupes, dirigés par Dino Mesa (INAF, Italie) et Robert De Rosa (ESO, Chili), ont étudié les catalogues d’étoiles des satellites Hipparcos et Gaia de l’Agence spatiale européenne. Au fil des ans, ces deux missions spatiales ont permis de localiser avec précision la position et le mouvement des étoiles dans notre galaxie grâce à l’astrométrie. Les planètes exercent une attraction gravitationnelle sur leurs étoiles hôtes, perturbant leur trajectoire dans le ciel. Les deux équipes ont découvert que l’étoile AF Leporis présentait une trajectoire si perturbée, un signe révélateur qu’une planète pourrait s’y cacher.

En examinant de plus près ce système avec le VLT, les deux groupes ont réussi à imager directement la planète en orbite autour d’AF Leporis. Ils ont tous deux utilisé l’instrument SPHERE, qui corrige le flou causé par la turbulence atmosphérique en utilisant l’optique adaptative, et bloque également la lumière de l’étoile avec un masque spécial, révélant la planète à côté. Ils ont découvert que la planète est juste quelques fois plus massive que Jupiter, ce qui en fait l’exoplanète la plus légère détectée avec l’utilisation combinée de mesures astrométriques et d’imagerie directe.

Le système AF Leporis partage des caractéristiques similaires à notre système solaire. L’étoile a à peu près la même masse, la même taille et la même température que le Soleil, et la planète orbite autour d’elle à une distance similaire à celle entre Saturne et le Soleil. Le système dispose également d’une ceinture de débris avec des caractéristiques similaires à celles de la ceinture Kuiper. Étant donné que le système AF Leporis n’a que 24 millions d’années – environ 200 fois plus jeune que le Soleil – d’autres études de ce système peuvent faire la lumière sur la façon dont notre propre système solaire s’est formé.

 

 

AF Leporis.jpg

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Blasé par les comètes qui viennent de temps à autre dans notre ciel ? Essayez les exocomètes !

 

 

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Plus fort que les astéroïdes troyens, les planètes troyennes !!

 

L' essentiel du communiqué de l'ESO (disponible en français) :

 

https://www.eso.org/public/france/news/eso2311/?lang


Cette exoplanète a-t-elle une sœur partageant la même orbite ?


Grâce à l'Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA), des astronomes ont découvert la possible "sœur" d'une planète en orbite autour d'une étoile lointaine. L'équipe a détecté un nuage de débris qui pourrait partager l'orbite de cette planète et qui, selon eux, pourrait être les éléments constitutifs d'une nouvelle planète ou les restes d'une planète déjà formée. Si cette découverte est confirmée, il s'agirait de la preuve la plus solide à ce jour que deux exoplanètes peuvent partager une même orbite.
(...)
Aujourd'hui, une équipe internationale de scientifiques a utilisé ALMA, dont l'ESO est partenaire, pour trouver la preuve observationnelle la plus solide à ce jour de l'existence de planètes troyennes - dans le système PDS 70. Cette jeune étoile est connue pour abriter deux planètes géantes semblables à Jupiter, PDS 70b et PDS 70c. En analysant les observations de ce système dans les archives d'ALMA, l'équipe a repéré un nuage de débris à l'endroit de l'orbite de PDS 70b où l'on s'attend à trouver des planètes troyennes.

Les troyens occupent les zones dites de Lagrange, deux régions étendues de l'orbite d'une planète où l'attraction gravitationnelle combinée de l'étoile et de la planète peut piéger de la matière. En étudiant ces deux régions de l'orbite de PDS 70b, les astronomes ont détecté un faible signal provenant de l'une d'entre elles, ce qui indique qu'un nuage de débris d'une masse pouvant atteindre environ deux fois celle de notre Lune pourrait s'y trouver.
(...)
Pour confirmer pleinement sa détection, l'équipe devra attendre 2026, date à laquelle elle utilisera ALMA pour voir si PDS 70b et le nuage de débris qui lui est associé se déplacent de manière significative sur leur orbite commune autour de l'étoile. "Il s'agirait d'une percée dans le domaine des exoplanètes", ajoute Olga Balsalobre-Ruza.

 


 

eso2311a.jpg


Cette image, prise avec ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), dont l'ESO est partenaire, montre le jeune système planétaire PDS 70, situé à près de 400 années-lumière de la Terre. Le système se caractérise par une étoile en son centre, autour de laquelle gravite la planète PDS 70 b (surlignée par un cercle jaune continu). Sur la même orbite que PDS 70 b, indiquée par une ellipse jaune continue, les astronomes ont détecté un nuage de débris (entouré d'une ligne jaune en pointillés) qui pourrait être les éléments constitutifs d'une nouvelle planète ou les restes d'une planète déjà formée. La structure en forme d'anneau qui domine l'image est un disque circumstellaire de matière, à partir duquel des planètes se forment. Il y a en fait une autre planète dans ce système : PDS 70c, visible à 3 heures, juste à côté du bord intérieur du disque.

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On peut déjà dire que cette étoile est très jeune : 5.4 millions d'années. Du coup, il n'est pas garanti que cette configuration se maintienne dans les millions d'années à venir. Si le système avait plusieurs milliards d'années, là ce serait remarquable. On note tout de même que PDS 70 b se trouve à plus de 22 UA de l'étoile. 

 

Plus près chez nous, selon les modèles et simulations, la Terre, dans ses premiers instants de son existence, aurait eu une planète troyenne appelée Théia qui aurait fini par s' y écraser pour former notre Lune. 

 

 

 

 

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