Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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Bonjour

Excellent "vaufrègesI3" ces 2 histoires...

A propos du problème électrique , ont-ils "changé" le disjoncteur par un moins sensible en définitive...

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louisspaul > "A propos du problème électrique , ont-ils "changé" le disjoncteur par un moins sensible en définitive."

Pour le système de forage, très certainement oui, même si ça n'a pas été confirmé..
Mais concernant les courts-circuit récurrents du RTG, il existe un doute. Il est possible qu'ils n'aient pas encore changé les paramètres de sécurité sachant que ces c/c sont cycliques mais sans conséquences.

"Lubango" est une cible à haute teneur en silice qui se trouve le long d'une fracture dans la formation Stimson. L'équipe a décidé de forer près de cette fracture afin de mieux comprendre le socle "Stimson" dans ses deux aspects : "altéré" et "inaltéré".
Une partie de l'échantillon non tamisé a déjà été vidé au sol et sera observée avec les MastCam, NavCam, Mahli et l'APXS. ChemCam mesurera la chimie dans la paroi du trou de forage et dans les résidus de forage, CheMin livrera les données minéralogiques.
Après toutes ces activités le plan pour demain 29 avril (sol 1325) est essentiellement de permettre aux batteries du rover de se recharger.

Dès dimanche 1er mai le rover devrait se diriger vers un autre emplacement de forage situé à proximité de parcelles de grès Stimson d'aspect non altéré.


Partie de l'échantillon vidé au sol :



Plan des activités sur la roche Lumbago – Phil Stooke.
Les zones de brossage (DTR) pour l'analyse spectro APXS, le forage (Drill) et le vidage de l'échantillon (Sample dump) :



Détail des derniers déplacements – Phil Stooke :



Curiosity a parcouru 12,7 kilomètres depuis son atterrissage en août 2012. Ses roues devraient avoir une durée de vie plus que suffisante pour atteindre l'hématite, l'argile et les unités de sulfate supérieures dans les premières pentes du mont Sharp, même dans le cas peu probable où certains crampons (les chevrons) des roues finiraient par céder. La distance à parcourir pour atteindre les couches de sulfate (en dernier lieu) est à 7,5 km de l'emplacement actuel du rover. Mais ce sont les argiles qui demeurent la véritable cible de la mission, et elles seront atteintes avant les sulfates.

Panorama des remparts Nord du cratère Gale de la MastCam droite (qui dispose d'un téléobjectif) en début de matinée du 16 Mars 2016 (sol 1284) depuis le plateau Naukluft.
Il couvre un champ d'environ 130 degrés et a été acquis au cours d'une période où il y avait très peu de poussières ou de brume dans l'atmosphère, de sorte que les conditions étaient optimales pour l'imagerie à longue distance. Le côté droit de l'image à l'Est est dans l'éclat du soleil levant :

Full image : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/imgs/2016/04/mars-terrain-naukluft-plateau-PIA20333-full.jpg

Source : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7812

Panorama 360 degrés acquis par la caméra gauche MastCam le 4 Avril 2016 (sol 1302) depuis le "Plateau Naukluft" :

Full image : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/imgs/2016/04/mars-terrain-naukluft-plateau-mount-sharp-PIA20332-full.jpg


Source : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=7810

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Salut à tous!

Daniel, quand penses-tu que Curiosity va atteindre les argiles et les sulfates?
Je crois que Rocard dans sa video parlait de fin 2017, est-ce possible?

henri

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Adintc > "Daniel, quand penses-tu que Curiosity va atteindre les argiles et les sulfates?
Je crois que Rocard dans sa video parlait de fin 2017, est-ce possible?"

Salut Henri.. Rocard a toutes les infos pour répondre à cette question bien mieux que moi. Je me permet d'ajouter ces quelques commentaires :

On arrive au bout du "plateau Naukluft" qui aura été très compliqué à traverser pour préserver les roues et pour ne pas être piégé par les bloc rocheux ou les dévers. Chacun des courts déplacements a exigé une vérification préalable du terrain in-situ avec les images des MastCam situées sur le mât du rover.
Mais on arrive au bout de ce plateau, et on va bientôt retrouver le plancher sédimentaire du lac antique, terrain beaucoup plus accueillant pour la randonnée martienne de Curiosity. Il s'agit de la "formation Murray" constituée de dalles de grès à grains fins qui se prolonge quasiment jusqu'à l'objectif. Un dernier cordon de dunes noires nécessitera probablement un assez long contournement (voir page 46 mon message du 17/02).

Difficile ensuite de savoir quelles seront les difficultés concrètes de terrain qu'éprouvera le rover pour grimper sur la crête qui recèle les argiles..

Il faut être clair, Curiosity ne fait pas un rallye, il va encore faire de nombreux arrêts et plusieurs forages sur sa route, peut-être à un rythme plus faible, peut être pas. Qui aurait cru avant août 2012 que Curiosity n'aurait parcouru que 13 km jusqu'à ce jour ?.. Pas grand monde... Pourtant il fallait bien intégrer que cette randonnée martienne comportait les inconnues et impondérables d'une mission d'exploration, avec son lot obligatoire de surprises, le plus souvent mauvaises.

A priori l'accès aux argiles nécessitera un parcours de 5 à 7 km, selon le tracé et les difficultés rencontrées. Alors "fin 2017".. on va dire que c'est jouable si le rover demeure totalement opérationnel et si le parcours n'oblige pas à de trop longs contournements. Ce qui est loin d'être gagné d'avance.

Mais c'est bien là tout "le sel" de cette aventure extraordinaire ..

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C'est toujours aussi incroyable...

Merci Daniel pour tes compte rendus aussi détaillés...

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Merci Daniel.
Je m'inquiète un peu du retard pris par Curiosity, car je commence à prendre de la bouteille et je voudrais bien voir les résultats dans un avenir pas trop lointain.

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adintc > "Je m'inquiète un peu du retard pris par Curiosity, car je commence à prendre de la bouteille et je voudrais bien voir les résultats dans un avenir pas trop lointain."

On est pareil Henri ..

Bon.. Curiosity a déjà obtenu pas mal de résultats intéressants, en août 2012 le site d'atterrissage s'est révélé d'emblée prometteur car situé quasiment dans un éventail alluvionnaire avec une géologie très révélatrice sur l'histoire du cratère .

Côté biologie c'est plus délicat...

L’instrument dédié "SAM" est le plus complexe jamais utilisé dans une mission d'exploration planétaire. Il est destiné à l'étude de composés organiques dans les roches et les sols, mais aussi à l'étude de l'atmosphère. Sachant que ces composés pourraient éventuellement être liés à une activité biologique passée. Il s'agit en fait d'une suite de trois instruments distincts : Un spectromètre de masse, un chromatographe en phase gazeuse et un spectromètre laser. C'est la pièce maîtresse du rover, le coeur de la mission. Avec ses 38 kg il représente environ la moitié de la charge utile ! Et c'est la raison pour laquelle un gros rover était nécessaire car les instruments pour l’analyse de la matière organique sont très difficiles à miniaturiser. SAM est presque dix fois plus lourd que la plupart des autres instruments scientifiques ! A l'actif de SAM, la découverte inédite de molécules organiques sur Mars. La mauvaise nouvelle, c'est que la surface de Mars semble receler une quantité uniforme non négligeable de perchlorates, un produit extrêmement corrosif. Les perchlorates sont des molécules particulièrement oxydantes (découvertes pour la première fois par le lander Phoenix) qui ont une implication fondamentale dans la recherche de molécules organiques. Celles détectées par Curiosity présentent toutes des atomes de chlore ce qui s'explique par l'interaction avec les perchlorates contenus dans le sol martien au cours du chauffage des échantillons à l'intérieur de SAM. Du coup les molécules organiques originelles sont détruites...
Tout n'est pas perdu puisque cette merveille de laboratoire minature est équipé pour réaliser aussi des "analyses à froid" avec un liquide réactif. Sauf que, d'une part il semble que ce réactif ait fui au moins d'une des coupelles dans lesquelles il est stocké et qu'il se soit donc répandu quelque part dans le labo, d'autre part ce système ne peut réaliser que 7 analyses, ce qui rend l'équipe du rover très frileuse quant à son utilisation. Sans doute réserve t-elle cette technique d'analyse à l'objectif, la zone argileuse au pied du Mont Sharp.
Mais d'ici là Curiosity devra tracer une longue route, on l'espère moins difficile et piégeuse que ces derniers mois...

Ma maison est pour moi une bête féroce,
Et sans repos j’erre par les routes.
Je t’en prie, ô maître des cieux,
Aplanis les chemins sous mes pas.
(Jean Amrouche)

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Au cours du week-end Curiosity a terminé les opérations d'analyse du site de forage "Lubango" et a roulé ~ 13 m vers une nouvelle zone de forage à caractériser nommée "Ovitoto". Noter que cette zone est seulement ~ 4 m de "Lubango" à vol d'oiseau, mais il a fallu quelques manœuvres pour y arriver. Cette zone est composée de roche "Stimson" inchangée typique qui va être comparée à la roche altérée à "Lubango".


Pano de Jan van Driel du 2 mai 2016 (sol 1329) :



http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=39383

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 03-05-2016).]

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Alors même qu'il paraît qu'on a déjà "ratissé Mars en long, en large et en travers", bizarrement Curiosity semble indifférent à ces supputations et s'active pour caractériser la zone baptisée "Ovitoto" et y préparer un prochain forage qui pourrait intervenir aujourd'hui même 4 mai (sol 1331).

Au 1er mai (sol 1328) dans le cratère Gale le soleil se levait à 5h32 et se couchait à 17h23. La température oscillait entre -12°C le jour et -77°C la nuit.

Nouvelle position au 2 mai (sol 1329), très proche à environ 4 mètres de la précédente à "Lubango". Le tracé des manœuvres de déplacement est schématique et reste à vérifier. Image Phil Stooke :


Images de la zone de forage "Ovitoto" :



La roche brossée avant l'analyse chimique par le spectromètre à rayons X, l'APXS :


Image rapprochée par la caméra MAHLI :


[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 04-05-2016).]

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Hier 5 mai 2016 (sol 1332) Curiosity a procédé à son onzième forage dans une roche de la formation "Stimson" baptisée "Okoruso", là même où un brossage avait été réalisé la veille pour l'APXS (voir l'image dans mon message précédent). Tout semble s'être parfaitement déroulé.

Images correspondantes :





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Curieux que ces forages dévoilent toujours la même couleur gris-bleu, comme s'il n'y avait qu'une seule sorte de roche sur cette planète...

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Kaptain > "Curieux que ces forages dévoilent toujours la même couleur gris-bleu.."


Oui et non Kaptain... A l'examen et pour les 10 premiers forages ce n'est pas réellement ce qui ressort pour au moins la moitié de ceux-ci. Il est vrai que les résidus de forage ont parfois une teinte grise plus claire que la surface mais ceci ne traduit pas nécessairement une caractéristique minéralogique.

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Le plan de ce week-end a été axé sur le transfert et le tamisage de l'échantillon et sa livraison au labo de minéralogie CheMin pour l'analyse. Les autres opérations comprennent des observations ChemCam et MastCam d'affleurements environnants pour étudier les variations de la chimie à travers la stratigraphie. Ce dimanche il est prévu pas mal d'observations ChemCam, NavCam et MastCam pour surveiller la composition et l'opacité de l'atmosphère et rechercher des nuages, puis par ailleurs la ChemCam va étudier les résidus de forage ainsi qu'une roche voisine fraîchement brisée.


Deux images couleur MastCam du forage à "Okoruso" :



Un panoramique qu'il me semble avoir oublié de poster et qui mérite un coup d'oeil.

La scène combine plusieurs images prises sur le 25 septembre 2015 au cours du sol 1115. Les images sont de la caméra MastCam droite qui dispose d'un téléobjectif et la vue est tournée vers le sud-sud-ouest. Curiosity commençait à apercevoir la bande sombre des dunes appelée "Bagnold Dunes" le long du bord nord-ouest du mont Sharp :



http://mars.jpl.nasa.gov/msl/imgs/2015/11/pia19928-MAIN_MR4971-full.jpg

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Le dernier panorama nom de Dieu !!!
Merci Vaufrèges pour l'entretient de ce sujet. Je me régale

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En effet Desmoulins, c'est un pano assez grandiose, merci de passer par là..
Bientôt Curiosity va enfin virer au Sud et se rapprocher encore du Mont Sharp et de ses reliefs, peu à peu le paysage devrait devenir encore plus spectaculaire..

Images des roches brisées par les roues du rover :


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Daniel,

J'essaie de comprendre : le pano plus haut est magnifique, en effet, mais il semble pris depuis une hauteur.

Je n'ai pas suivi les pérégrinations de Curiosity quotidiennement, comme tu sais tu as une idée du dénivelé qu'il a gravi depuis 2012 ?

Merci encore pour ce fil en tout cas !


S

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Merci Daniel pour ces images splendides !

Jean-Jacques

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Salut Jean Jacques, bravo pour tes images astro.. perso c'est du copier/coller ..

Super > "tu as une idée du dénivelé qu'il a gravi depuis 2012 ?"


Coucou Super.. Depuis son atterrissage en août 2012 Curiosity s'est élevé de près 100 mètres, sachant que fin 2012 il était -18 m du niveau de son point d'atterrissage.

La plaine qui reste à franchir depuis le plateau "Naukluft" jusqu'aux contreforts du Mont Sharp ne semble pas marquée par une élévation notable, mais il faut se méfier des effets d'horizons sur Mars, deux fois plus petite que la Terre. Ce n'est qu'ensuite pour accéder aux argiles que la pente va devenir assez sévère..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 09-05-2016).]

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Etrange comment ces plaques cassent, on dirait un fin lit de grès sur du sable en-dessous...

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Le panorama est extraordinaire, à la fois extra et quasi terrestre. En particulier la barre rocheuse au dernier plan central.
Quand aux roches brisées par les roues du rover, je comprend mieux pourquoi le foret n'a pas de difficulté, c'est très friable.

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Joyeux anniversaire,Curiosity !

Et oui, en date du 10 mai 2016 le rover s'est posé sur la surface de Mars depuis deux années martienne (soit près de quatre années terrestres) !

Chaque année martienne - le temps qu'il faut à la planète rouge pour réaliser une orbite complète autour du soleil - dure 687 jours terrestres. Curiosity a atterri le 5 août 2012. Il commence sa troisième année martienne le 11 mai 2016 au cours du 1337ème sol (ou jour martien) de la mission. Chaque sol dure environ 39,6 minutes de plus qu'une journée terrestre, et une année martienne dure 668,6 sols.

À Toulouse, au centre spatial du CNES, le FIMOC (French Instruments Operations Center) suit en temps réel les opérations des deux instruments français de Curiosity, la caméra laser ChemCam et le laboratoire d’analyse SAM.) A l'occasion de cet anniversaire ils ont concocté un gâteau présentant un petit rover qui explore une surface martienne délicieusement saupoudrée de cacao ! Miam .. :

Grâce à ses instruments, en particulier à la station de surveillance de l'environnement "REMS" fournie par l'Espagne, Curiosiy a pu étudier in-situ les aspects environnementaux à travers deux cycles complets de saisons martiennes. Cette station météorologique a effectué des mesures presque chaque heure de chaque jour.

Dans le cratère Gale à l'équateur de Mars on a mesuré des températures d'air de +15,9°C un après-midi d'été, et - 100° C sur une nuit d'hiver.

Par ailleurs "Mars est beaucoup plus sèche que notre planète, et en particulier le cratère Gale, près de l'équateur, est un endroit très sec sur Mars", a déclaré Germán Martínez, scientifique Espagnol de l'équipe. "La teneur en vapeur d'eau y est mille à dix mille fois inférieure à la Terre."

L'humidité relative est fonction à la fois de la température et de la teneur en vapeur d'eau. Pendant les nuits d'hiver Curiosity a mesuré l'humidité relative jusqu'à 70%, suffisamment élevée pour inciter les chercheurs à vérifier la formation de givre sur le sol. D'autres landers sur Mars ont détecté du givre en surface, mais pas Curiosity.

Les mesures de pression d'air de Curiosity confirment une tendance saisonnière forte vue précédemment par d'autres missions. "Il y a de grands changements dus à la capture et à la libération saisonnière de dioxyde de carbone par les calottes polaires", a expliqué Martínez. La majeure partie de l'atmosphère de Mars est constituée de dioxyde de carbone. Pendant l'hiver et à chaque pôle des millions de tonnes de ce gaz gèlent et sont libérés à nouveau au printemps, ce qui provoque des variations saisonnières d'environ 25% de la pression atmosphérique.

D'autres modèles saisonniers mesurés par Curiosity et répétés dans la deuxième année martienne du rover sont que l'atmosphère locale est claire en hiver, plus poussiéreuse au printemps et en été, et venteuse à l'automne. La visibilité dans le cratère Gale est réduite à 30 kilomètres en été, et remonte à 130 kilomètres en hiver.

Pour le suivi des changements dans la concentration de méthane dans l'atmosphère au-dessus du cratère Gale, les chercheurs utilisent le spectromètre laser de l'instrument SAM. Ces mesures sont effectuées moins souvent que les mesures REMS, mais assez souvent pour démêler les modèles saisonniers. Pour la plupart des relevés des deux années martiennes, le rover a mesuré des concentrations de méthane entre 0,3 et 0,8 parties par milliard. Pendant plusieurs semaines, au cours du premier automne, le niveau a atteint 7 parties par milliard. La mission a soigneusement vérifié une éventuelle répétition de ce pic au cours du deuxième automne, mais les concentrations sont restées à des niveaux de fond inférieurs.

Toutefois, la mission continue de surveiller une tendance saisonnière possible de la concentration de fond de méthane. Le niveau de fond est très inférieur au niveau de pointe, mais il semble être encore plus faible à l'automne que dans les autres saisons. Si cette tendance est confirmée, elle peut être liée à la variation de la pression mesurée par REMS ou aux changements saisonniers dans le rayonnement ultraviolet mesuré par REMS de concert avec la MastCam.


Sources :
http://astrogeology.usgs.gov/news/astrogeology/sols-1339-1340-two-mars-years-
http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=6512

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