Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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Il y a 3 heures, dfremond a dit :

Etonnant comment, sur une des denieres photo (la zone alba), en zoomant on voit des pierres tres arrondies, comme des galets à la plage: l'erosion par l'eau est evidente.

 

Oui.. mais là ça ressemble surtout beaucoup à des roches qui ont baignées longuement dans des eaux acides..

Dans la partie haute de cette vallée (là où se situe le rover actuellement), les argiles sont parfois recouvertes par des couches de sulfates plus récentes, signe d'une eau plus acide ayant succédée à la période plus ancienne où l'eau avait un Ph neutre (ce que prouve l'existence des argiles).

C'est pourquoi Curiosity chemine vers le point le plus bas de la vallée (recelant des roches plus anciennes) où le signal spectro d'argile apparaît le plus élevé depuis l'orbite (par le spectro CRISM de MRO).

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Le 7 février 2019 (sol 2313) environ 30 mètres parcourus vers le Nord sur un terrain toujours aussi compacté et accueillant pour les roues.

 

 

POSITION AU 7 FÉVRIER 2019 (SOL 2313) – 5,6 mb :

 

Indication de position : Phil Stooke 

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HAZCAM AVANT - 7 FÉVRIER 2019 (SOL 2313) :

 

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HAZCAM ARRIÈRE - 7 FÉVRIER 2019 (SOL 2313) :

 

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NAVCAM - 7 FÉVRIER 2019 (SOL 2313) :

 

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PANO NAVCAM - 7 FÉVRIER 2019 (SOL 2313) – Jan van Driel - 5,9 mb :

 

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Et ce pano MastCam de Sean Doran du 3 février 2019 (sol 2309) :

 

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PREMIÈRES CIBLES ROCHEUSES

 

Depuis son entrée dans la vallée argileuse, Curiosity traverse un terrain très nouveau, couvert de petits cailloux et comportant de nombreuses petites zones sableuses. En ce début de périple dans la vallée les affleurements rocheux se font assez rares. En attendant mieux, c’est surtout les tirs laser ChemCam qui ciblent certains cailloux un peu plus gros que la moyenne, et même le sable.

 

Le 10 février 2019 (sol 2316) Curiosity a parcouru 39 mètres vers le Nord Est, sa zone de travail se situant enfin à portée d’un petit affleurement rocheux, le premier à ce jour sur ce terrain. Elle devrait permettre l’utilisation de l’ensemble des instruments scientifiques. Pas de forage annoncé, pour l’instant en tout cas.

Les mesures d'opacité atmosphérique avec MastCam et Navcam se poursuivent, ainsi que des films d'observation des nuages de poussière. Noter que l'opacité a diminué et que l’équipe observe une montée en flèche des "diables de poussière" !

 

 

POSITION AU 10 FÉVRIER 2019 (SOL 2316) – 5,5 mb :

 

Indication de position par Phil Stooke

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HAZCAM AVANT - 10 FÉVRIER 2019 (SOL 2316) :

 

ENFIN DE LA BONNE GROSSE ROCHE MARTIENNE, CURIOSITY A FAIM !!

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HAZCAM ARRIÈRE - 10 FEVRIER 2019 (SOL 2316) :

 

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NAVCAM - 10 FÉVRIER 2019 (SOL 2316) :

 

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Beaucoup d'autres affleurements rocheux se profilent désormais, aux points les plus bas de la vallée, objectifs du rover 

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On se rapproche doucement de la crête

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MAHLI - 9 FÉVRIER 2019 (SOL 2315) :

 

Une cible nommée "Émeraude"

 

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Panorama 360 de Curiosity depuis le dernier emplacement de forage "Rock Hall'

 

Ce panorama de la caméra du mât (Mastcam) sur le rover Curiosity Mars de la NASA a été pris le 19 décembre (Sol 2265). Le dernier emplacement de forage du rover sur la crête Vera Rubin est visible, de même que la région d'argile. Crédit d'image: NASA / JPL-Caltech / MSSS. 
La vidéo a été créée à partir d'un panorama pris par le rover le 19 décembre. Elle comprend des images de sa prochaine destination - une zone que l'équipe a appelée "l'unité d'argile" et récemment nommée "Glen Torridon" :

 

 

 

La scène combine 122 images prises avec la caméra œil gauche de Mastcam. Il est présenté avec un ajustement de couleur qui rapproche l'équilibrage des blancs pour ressembler à l'apparence des roches et du sable dans des conditions d'éclairage diurne sur Terre.

 

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Image originale 290 mb :   https://mars.nasa.gov/resources/22288/curiositys-360-panorama-of-rock-hall/

 

 

Même si le rover a quitté la crête, l'équipe de Curiosity est toujours en train de reconstituer l'histoire de sa formation.

Bien qu'il y ait eu un certain nombre d'indices jusqu'à présent, aucun n'a pleinement expliqué pourquoi la dorsale avait résisté à l'érosion par rapport au substrat rocheux qui l'entourait. L'enquête du rover a toutefois révélé que les roches de la crête se sont formées lorsque les sédiments se sont déposés dans un ancien lac, semblables aux couches rocheuses situées sous la crête.

"Nous avons eu notre part de surprises", a déclaré Abigail Fraeman, membre de l'équipe scientifique de Curiosity, du laboratoire de propulsion par réaction de la NASA à Pasadena, en Californie. "Nous partons avec une perspective de la crête différente de celle que nous avions auparavant."

 

L'orbiteur MRO qui étudiait la crête avait précédemment identifié un signal fort d'hématite, un minéral riche en fer qui se forme souvent dans l'eau. Curiosity a confirmé la présence d'hématite, ainsi que d'autres signes d'eau ancienne, tels que des cristaux. Ces signes sont apparus par endroits, ce qui a amené l’équipe à penser qu’au fil du temps, les eaux souterraines avaient affecté certaines parties de la crête différemment des autres. Une autre découverte a été que les signatures hématites cartographiées par Curiosity ne correspondaient pas toujours à la vue de l'espace.

"Toute la traversée nous aide à comprendre tous les facteurs qui influencent la façon dont nos orbiteurs voient Mars", a déclaré Fraeman. "Regarder de près avec un rover nous a permis de trouver beaucoup plus de ces signatures d'hématite. Cela montre comment l'orbiteur et la science du rover se complètent."

 

La crête a également servi de toile de fond à une année en dents de scie : l'exercice de Curiosity est retourné à l'action, mais il a été bloqué par des rochers d'une dureté surprenante. Néanmoins, l'équipe a réussi à obtenir des échantillons des trois principaux types de roches de la crête. Pour résoudre un problème de mémoire, les ingénieurs ont également échangé les ordinateurs du rover (Curiosity a été conçu avec deux ordinateurs afin de pouvoir continuer ses opérations en cas de problème). Bien que le problème soit encore en cours de diagnostic, les opérations se sont poursuivies avec peu d'impact sur la mission.

 

Le nouvel emplacement du rover, "Glen Torridon", se trouve dans un creux situé entre "Vera Rubin Ridge" et le reste de la montagne. Cette région avait été appelée "unité argileuse" car les données de l'orbiteur montrent que les roches contiennent des phyllosilicates - des minéraux argileux qui se forment dans l'eau et qui pourraient en dire plus aux scientifiques sur les anciens lacs présents de temps en temps dans le cratère du Gale .

"En plus d'indiquer un environnement précédemment humide, les minéraux argileux sont connus pour piéger et préserver les molécules organiques", a déclaré Ashwin Vasavada, du JPL. "Cela rend cette région particulièrement prometteuse et l'équipe étudie déjà la région pour son prochain site de forage."

 

Curiosity a trouvé des minéraux argileux et des molécules organiques dans de nombreuses roches forées depuis son atterrissage en 2012. Les molécules organiques sont les éléments constitutifs chimiques de la vie. Si de l'eau et des molécules organiques étaient présentes lors de la formation des roches, l'unité contenant de l'argile pourrait être un autre exemple d'environnement habitable sur l'ancienne Mars - un lieu capable de supporter la vie, si tant est qu'elle ait jamais existé.

 

 

Source : https://mars.nasa.gov/news/8409/360-video-curiosity-rover-departs-vera-rubin-ridge/

 

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Le 10 février 2019 (sol 2316) le trajet de 39 mètres s'est déroulé sans accroc et a placé le rover face à l'un des rares exemples de formations rocheuses cohérentes sur la zone parcourue depuis l’entrée de Curiosity dans la vallée, cette unité argileuse étant désormais nommée "Glen Torridon".

 

Dans ce cadre il a été décidé de "freiner" et de prendre le temps d'étudier plus en détail. La position dominante de Curiosity a permis de capturer l'ensemble du paysage en vue avec les caméras Mastcam, Navcam et Hazcam et d’analyser le terrain avec la gamme d’instruments scientifiques par contact, ainsi qu’avec ChemCam et MastCam. La partie de "Glen Torridon" qui présente depuis l’orbite le signal le plus élevé en argile est relativement basse. Elle est flanquée au Nord par le terrain plus élevé de la crête "Vera Rubin", et au Sud, par le mont Sharp.

 

PANO NAVCAM - 10 FÉVRIER 2019 (SOL 2316) 6,6 mb - Jan van DRIEL :

 

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Le bras robotique a été déployé pour brosser d’abord une zone typique de ce substrat rocheux dans le but d’enlever le plus possible la poussière de surface avant de prendre des images rapprochées de la cible avec MAHLI, puis d’analyser la chimie avec APXS. Opération répétée sur une autre zone d'aspect légèrement différent (couleur et texture) de la roche exposée. Pour compléter ces observations, étaient également prévus le laser ChemCam LIBS sur cette cible et les observations multispectrales Mastcam pour couvrir les deux cibles afin de rechercher des variations spectrales de l’ensemble de l'affleurement. ChemCam LIBS étudiera également la composition chimique de 2 autres cibles du substratum rocheux ainsi qu'une cible en galets nommée "Southness" (voir ci-dessous), et MastCam assurera la couverture d'images couleur de cette exposition.

 

CHEMCAM RMI - 13 FÉVRIER 2019 (SOL 2319) - La cible "Southness":

 

Galet cible de tirs laser

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Des mesures actives et passives de DAN ont également été incluses pour étudier la répartition de l'hydrogène sous la surface dans le substrat rocheux et le régolithe.

A été également prévu une grande mosaïque Mastcam qui inclura les falaises de la crête "Vera Rubin" et qui couvrira le terrain à parcourir vers le Nord, un mélange de roches et de sable et de roches basiques, dont une zone désignée "vallée du Midland" qui constitue l’objectif suivant.

 

Les données recueillies aideront à comparer la région de "Glen Torridon" avec d’autres régions rencontrées au cours de la mission, et spécifiquement les roches analysées sur la crête "Vera Rubin", ainsi que les autres roches sédimentaires de la "formation Murray" rencontrées avant la crête. Cela permettra également de situer cette région dans son contexte.

Côté environnement était inclues des activités REMS standard pour la météo martienne quotidienne, deux films Navcam sur le niveau de poussière dans le cratère, et enregistrement du rayonnement avec RAD.

 

Le rover est donc prêt à partir et à passer au prochain bloc rocheux cohérent identifié au loin, une cible connue donc sous le nom de "Midland Valley". Probablement le 15 février 2019 (sol 2021). À confirmer.

 

Sur place deux mosaïques se concentreront sur les stratifications dans l'espace de travail. La documentation multispectrale sera prise sur une cible brossée.

À mi-chemin du parcours vers "Midland Valley" Curiosity s’arrêtera sur un petit champ d'ondulations de sable. En utilisant Mastcam le sable non dérangé sera imagé avant de l’écraser avec la roue droite, puis le rover reculera un peu, et une autre image Mastcam du sable dérangé sera prise. Ces images seront utilisées pour caractériser davantage les propriétés physiques du sable dans cette zone. Ensuite le rover reprendra sa route vers "Midland Valley" et le plan d’activité du week-end prochain sera établi.

 

APXS effectuera des mesures nocturnes de l'argon dans l'atmosphère, dans le cadre d'une expérience à long terme portant sur les modifications de l'abondance de l'argon et les variations saisonnières.

Parallèlement le groupe thématique "Environnement" (ENV) dispose également d’un plan très complet. L’activité principale est l’observation "ChemCam Passive Sky" qui permet de mesurer l’abondance des colonnes de vapeur d’eau, d’oxygène, de glace d’eau et de poussière dans l’atmosphère, ainsi que de donner une idée de la taille des particules de poussière et de glace d’eau. Ceci est particulièrement intéressant après quelques activités régionales de tempête de poussière. Il y a donc encore beaucoup de poussière dans l'atmosphère au-dessus du rover.

 

Pour cette raison, les deux mesures d'opacité atmosphérique Mastcam de ce plan d’activité seront très intéressantes, elles diront combien de poussière est encore présente alors que les mesures d'opacités ont connu récemment une tendance à la baisse. Quelques films Navcam sont prévus dans le cadre d’une campagne en cours sur les nuages martiens, leurs propriétés et leur abondance. Le film "zenith" regarde directement vers le haut pour observer les nuages et leur direction, tandis que le film "suprahorizon" est ciblé dans une direction plus horizontale, en regardant les nuages et les variations de profondeur optique dans l'atmosphère au-dessus du bord Nord du cratère. Par ailleurs des films Navcam et Mastcam et des observations sur "les diables de poussières" en mesureront le nombre, l'emplacement, et les caractéristiques pour évaluer le chauffage du sol, la convection, et les vents proches de la surface. Ces observations sont ciblées plus bas que les films "suprahorizon", à la recherche de "diables de poussière" à travers le fond du cratère sur les pentes du mont Sharp. Ce plan est très intéressant, car il s'agit de la toute première utilisation de Mastcam pour réaliser un film sur les "diables de poussière" en réalisant des images couleur avec une meilleure résolution (bien que sur une zone plus petite que Navcam) Enfin, il y aura également les activités standard RAD, REMS et DAN.

 

HAZCAM AVANT – 14 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) :

 

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NAVCAM - 12 FÉVRIER 2019 (SOL 2318) :

 

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NAVCAM - 14 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) :

 

 

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MAHLI - 12 FÉVRIER 2019 (SOL 2318) :

 

Cible rocheuse avec présence probable de gypse interstitiel 

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Justin COWART - Film amélioré montrant un "diable de poussière" dérivant sur le sol 2310. Couvre environ 2 minutes, avec 12 secondes entre chaque image. :

 

 

index.php?act=attach&type=post&id=44281

 

 

 

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La dernière mise à jour du JPL date du 14 février et les dernières images des 14 et 15 février 2019 ! (le sol 2320 chevauche ces deux dates)...

 

Aucune info n'a filtré pouvant expliquer ce black-out.. : Problèmes de communications avec les orbiteurs.. priorité donnée à Insight.. tests de communication avec Maven qui est en train de resserrer son orbite pour ramener le point le plus haut de son orbite elliptique de 6 200 à 4 500 km au dessus de la surface et le préparer à assumer des responsabilités supplémentaires en tant que satellite de relais de données pour le rover Mars 2020.. ou tout autre chose ??...

 

Seule la carte a été actualisée relativement à un parcours de 25 mètres au Nord-Est le 15 février (Sol 2320) comme prévu vers la zone désignée "Midland Valley".

 

 

POSITION AU 15 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) 5,5 mb : 

 

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Avec la courbe de niveaux.

Encore plusieurs étapes pour atteindre la partie la plus basse de la vallée riche en argile

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HAZCAM AVANT - 15 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) : 

 

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PANO NAVCAM - 15 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) 6,6 mb - Jan van DRIEL : 

 

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Curiosity a frôlé la catastrophe !

 

Plus haut je jouais à "l'oiseau de mauvaise augure" en rappelant que le rover n'avait plus d'ordinateur de sauvegarde et que celui actuellement utilisé avait déjà présenté quelques problèmes de mémoire au début de la mission en 2013.

 

Dans un communiqué du 22 février, la Nasa précise - si j'ai bien compris - que le 15 février l'ordinateur a déclenché un mode de sécurité ("mode sans échec") et qu'il a été réinitialisé le mardi 19 février..

 

https://mars.nasa.gov/news/8416/after-a-reset-curiosity-is-operating-normally/

 

EXTRAITS :

 

Curiosity a rencontré un problème vendredi dernier, quand un incident au démarrage a interrompu ses activités planifiées et a déclenché un mode sécurisé de protection. Le rover a été sorti de ce mode le mardi 19 février et fonctionne normalement, après avoir démarré avec succès plus de 30 fois sans autre problème.

"Nous ne sommes toujours pas sûrs de sa cause exacte et nous collectons les données pertinentes pour l'analyse", a déclaré Steven Lee, chef de projet adjoint de Curiosity au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie. "Le rover a subi une réinitialisation ponctuelle, mais il fonctionne normalement depuis, ce qui est bon signe", a-t-il ajouté. "Nous travaillons actuellement à prendre un instantané de sa mémoire afin de mieux comprendre ce qui aurait pu se passer."

Par prudence, a déclaré Lee, les opérations scientifiques resteront en suspens jusqu'à ce que la question soit mieux comprise.

"A court terme, nous limitons les commandes au véhicule afin de minimiser les changements dans sa mémoire", a déclaré Lee. "Nous ne voulons détruire aucune preuve de ce qui pourrait avoir provoqué la réinitialisation de l'ordinateur. Par conséquent, nous nous attendons à ce que les activités scientifiques soient suspendues pour une courte période."

Pendant que les ingénieurs s’occupent de la réinitialisation de l’ordinateur, l’équipe scientifique continuera à étudier les images et autres données collectées auprès de Glen Torridon. Un emplacement de forage potentiel a été aperçu à seulement 200 mètres.

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Ta foi  est grande Vaufreges ! 

Tu ne lâches rien, au nom de Mars....:o

 

Merci 

 

Amitiés 

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Il y a 5 heures, hamilton a dit :

Ta foi  est grande Vaufreges ! 

Tu ne lâches rien, au nom de Mars....:o

 

 

"Qui n'a pas de foi ne peut avoir d'espérance."-_-

C'est surtout le rover qui est en passe de lâcher.. alors même qu'il commence seulement aujourd'hui à explorer son objectif principal, la zone argileuse (nommée "Glen Torridon") qui a motivé en bonne part le choix du cratère Gale pour Curiosity.

Sachant qu'auparavant il aura passé 18 mois à parcourir en tous sens la crête d'hématite "Vera Rubin".

J'attend humblement de prendre connaissance de la nature réelle de l'intérêt scientifique pouvant justifier un tel investissement…. au risque plus que jamais avéré de ne pas atteindre l'objectif initial de la mission.

 

En attendant la reprise des opérations, retour en mars 2016 en image..

 

PANO NAVCAM - 9 MARS 2016 (SOL 1276) - Sean DORAN :

 

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En attendant de nouvelles images, je rattrape un peu de temps perdu avec ce pano du Sol 2320 :

 

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CURIOSITY.. AU RALENTI...

 

Après une interruption totale de deux semaines Curiosity est provisoirement revenu aux opérations scientifiques le 28 février (sol 2333) et explore à nouveau l'unité d'argile. L'équipe d'ingénierie de la mission continue d'étudier la réinitialisation de l'ordinateur A subie par le rover le 15 février (sol 2320). Aucun autre problème n'a été signalé depuis.

 

La situation demeure inconfortable et préoccupante : D’une part et pour l’heure l’analyse du problème de l’ordinateur A ne semble pas avoir donné de résultats concrets, ce qui signifie qu’il peut survenir à nouveau (ou pas), voire même s’aggraver (ou pas). D’autre part il faut rappeler que l’ordinateur B ne peut plus être utilisé en sauvegarde, les investigations menées depuis octobre 2018 n’ayant pas permis de cerner le problème et de restaurer le fonctionnement de sa mémoire. En résumé, Curiosity travaille "sans filet" avec la menace permanente d’un crash de l’ordinateur A (déjà amputé d’une partie de sa mémoire depuis 2013) qui mettrait un terme définitif à la mission..

 

Le rover est toujours positionné sur la zone atteinte le 15 février (sol 2320) sur un affleurement de blocs rocheux appelé "Midland Valley".

Le plan d’activité du 28 février (sol 2333) inclut les instruments MastCam, ChemCam, MAHLI et APXS, avec l’étude de deux points sur l'affleurement : "Alloa" et "Auchterarder". MastCam examinera également l’environnement avec des mosaïques de caractéristiques de sable balayées par le vent, un retour en arrière sur l’espace de travail précédent (vers les cibles précédemment explorées), un regard vers l’avenir pour une future destination potentielle (une zone avec un affleurement en blocs appelé" Milltimber "), et un autre regard vers le ciel pour évaluer le niveau de poussière dans l’atmosphère. En outre, ChemCam utilisera LIBS (le laser) pour étudier une autre cible rocheuse appelée "Crathes".

 

Dans les jours à venir Curiosity ne devrait pas bouger : l’équipe d’ingénierie s’efforcera encore de comprendre le problème rencontré au sol 2320, et les prochaines planifications seront consacrées aux activités de diagnostic. En attendant, les nouvelles observations de la "vallée du Midland" occuperont les scientifiques. Mais la situation reste tendue..

 

 

HAZCAM AVANT - 28 FÉVRIER 2019 (SOL 2333) :

 

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PANO MASTCAM -15 FÉVRIER 2019 (SOL 2320)  - 5,8 mb - PAUL HAMMOND :

 

Espace de travail "Midland Valley"

 

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CHEMCAM RMI - 15 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) :

 

Très probablement du gypse, comme à peu près partout sur l'ensemble du parcours

 

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MASTCAM - 15 FÉVRIER 2019 (SOL 2320) :

 

Rive Sud de la crête "Vera Rubin". Contrairement à la rive Nord les stratifications y sont assez peu visibles 

 

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Vers le Nord Est et la partie basse de "Glen Torridon"

 

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La partie Est de la vallée "Glen Torridon", à droite les contreforts du Mont Sharp : 

 

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Mon petit doigt me dit que les gens de Curiosity et les gens de Exomars se tirent la bourre sur ce décisif sujet… Je m'attendais pas à ce que Curiosity tire le premier...

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Mais alors, ça voudrait dire que y'a pas de xxx sur Mars ?

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il y a 7 minutes, PascalD a dit :

Mais alors, ça voudrait dire que y'a pas de xxx sur Mars ?

 

Mais si, y'en a eu plein jadis, grouillante, exubérante !!!!

 

Si j'ai bien compris le truc, ils ont déterminé que les caractéristiques particulières du régolithe du cratère Gale ainsi que son "environnement dynamique unique" (?) faciliteraiten la détection de suintements de méthane dans les mesures d’échantillonnage en surface. Enfin.. peut-être hein..:|-_-

Faudrait avoir accès à la totalité de l'article mais bon… rien de bouleversifiant, c'est pour faire avancer le chimili, le chmillli.. le chimili...

 

 

Sinon depuis le 14 février ça avance très doucement :(

 

Le 5 mars 2019 (sol 2338) Curiosity était toujours stationné sur l’emplacement atteint le 14 février (sol 2320) à "Midland Valley".

 

Suite au passage de l’ordinateur A en "mode sans échec" à cette date, ces trois semaines ont été essentiellement consacrées à l’analyse de la mémoire de cet ordinateur. Cette opération est d’autant plus importante que les investigations menées sur l’ordinateur B (dont la mémoire a crashé en octobre 2018) n’ont pas permis de le restaurer. Autant dire que les soucis récents de l’ordinateur A donne des sueurs froides au JPL et à la Nasa et que son analyse demeure une priorité. Un crash conduirait désormais à condamner la mission, alors même que celle-ci est enfin arrivé à destination sur son objectif prioritaire et le plus prometteur relativement au potentiel de découvertes de molécules organiques complexes.

 

Il est clair que c’est très bien pour les géologues de faire "planter" le rover des semaines à étudier en détail le moindre caillou, ceci tout au long du parcours depuis l'atterrissage. On peut dire qu’ils auront eu la part belle dans cette mission…. Mais les conséquences étaient prévisibles, et ceux qui me lisent savent que je les ai redoutées et bien anticipées. Ce n’était pas bien compliqué d'imaginer qu’au bout de plus de 6 années de vadrouille sur la surface martienne, les instruments et les organes les plus sensibles d’un engin aussi sophistiqué que Curiosity puissent lâcher. C’est même assez miraculeux qu’il ait globalement tenu jusqu’ici.

Je suppose que les gestionnaires du rover ont ajusté leur stratégie selon une logique objective et rationnelle. Mais il est évident que cette logique s’est progressivement éloignée de celle affichée dans les objectifs de la mission, particulièrement sur le volet biologique (objectif pourtant souvent réaffirmé). S’il existe une explication à cela, elle n’a jamais été énoncée..

 

Après plus de 15 jours de black-out, des images des 5 et 6 mars (sols 2238 et 2339) ont été transmises et le JPL annonce "qu’une foule d’activités scientifiques" ont été conduites pour achever les observations sur l’affleurement "Midland Valley" en utilisant principalement les instruments Mastcam et le laser ChemCam pour examiner de plus près certaines cibles intéressantes dans l’espace de travail.

 

Après en avoir terminé avec les observations scientifiques à "Midland Valley", Curiosity a enfin repris la route le 5 mars (sol 2338) pour se diriger au Sud en parcourant environ 25 mètres vers sa prochaine destination riche en substrat rocheux, une zone appelée "Milltimber".

 

Après avoir accompli le trajet, il était prévu de terminer la journée en prenant quelques images de l’environnement  pour examiner ce nouvel emplacement de stationnement et préparer à d'autres observations scientifiques, en effectuant également une activité de surveillance de l'atmosphère avec Navcam afin de rechercher les "diables de poussière".

 

 

POSITION AU 5 MARS 2019 (SOL 2338) - 5,6 mb :

Selon les indications de Phil Stooke

 

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HAZCAM AVANT - 5 MARS 2019 (SOL 2338)  :

 

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HAZCAM ARRIÈRE - 5 MARS 2019 (SOL 2338) :

 

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NAVCAM - 5 MARS 2019 (SOL 2338) :

 

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PANO NAVCAM - 5 MARS 2019 (SOL 2338) 6,5 mb -Jan van Driel :

 

 

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CHEMCAM RMI - 6 MARS 2019 (SOL 2339)

 

Des roches en forme de galets

 

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Impacts lasers

 

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 bonjour daniel ! :)

 c'est vrai ce que tu dis ! Pourquoi ne pas avoir été voir l'essentiel au lieu d'errer de droite à gauche !

 on croirait que la volonté est  que le rover soit en panne pour ne pas  analyser la zone tant convoitée ! ;)

 polo

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Le 06/03/2019 à 23:34, vaufrègesI3 a dit :

Je suppose que les gestionnaires du rover ont ajusté leur stratégie selon une logique objective et rationnelle. Mais il est évident que cette logique s’est progressivement éloignée de celle affichée dans les objectifs de la mission, particulièrement sur le volet biologique (objectif pourtant souvent réaffirmé). S’il existe une explication à cela, elle n’a jamais été énoncée..

 

Ben, quand tu as une série TV qui fait de l'audience et rapporte de l'argent, tu évites de conclure trop vite ! ;) 

 

Mais alors ? La vie existerait-elle encore sur Mars ? Pour le savoir, n'oubliez pas de financer notre prochaine mission (musique dramatique) : ElonMars 2039 ! (financer la recherche créer de l'emploi, soutenez la recherche).

 

RRRRaaaaahhhhh aller quoi ! Faites pas la gueule ! C'est qu'une blague ! ^_^

Modifié par Tournesol
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Ça pue les querelles d'ego entre services, genre géologues contre biologistes... Si c'est l'échec final, ce sera vraiment minable, d'autant que les problèmes de l'ordinateur B ne dataient pas d'hier. :(

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il y a 10 minutes, Tournesol a dit :

La vie existerait-elle encore sur Mars ? Pour le savoir, n'oubliez pas de financer notre prochain mission (musique dramatique)

 

 

La vie passée Tryphon, c'est en tout cas ce que Curiosity  a pour objectif de rechercher, en premier lieu les molécules organiques complexes significatives d'une chimie prébiotique ayant pu émerger il y a environ 3,5 milliards d'années. 

 

Les matières organiques désignent des composés contenant du carbone. Sur Terre, la plupart des matières organiques proviennent de la vie, mais le système solaire contient beaucoup de carbone d'origine géochimique. Curiosity a découvert à deux reprises des molécules organiques complexes dans des échantillons de forage : en mai 2013 à "Cumberland" dans la "baie de Yellowknife" et en janvier 2015 à "Mojave 2" dans les collines de "Pahrump", à la base  de la "formation Murray". L'un des points communs des ces deux forages, c'est que ces deux terrains contenaient de 20 à 30 % d'argile.

 

Quelle que soit son origine, biochimique ou géochimique, cette matière organique signifie qu’il y a un peu plus de 3,5 milliards d’années le cratère Gale réunissait simultanément toutes les conditions qui permettait à la vie de se développer, de l’eau liquide pérenne, de l’énergie, et de la matière organique.

À l’époque où la vie apparaissait sur Terre, le cratère Gale sur Mars était donc habitable. La variété des molécules détectées dans différents types de roches montre également une préservation à long terme (sur des échelles de temps géologiques de plusieurs milliards d’années) de ces molécules, ce qui est particulièrement encourageant pour les missions à venir… et qui devrait l'être pour l'équipe qui gère les tribulations de Curiosity..  

 

Un zone de forage est désormais annoncée pour Curiosity : elle est située à moins de 200 mètres de l'emplacement actuel.. Mais au rythme actuel (conditionné par les analyses en cours de l'ordinateur A), arriver sur place pourrait prendre pas mal de temps. 

 

 

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il y a 32 minutes, vaufrègesI3 a dit :

La vie passée Tryphon, c'est en tout cas ce que Curiosity  a pour objectif de rechercher...

 

J'ai beau me forcer, je n'arrive pas à être d'accord avec cela.

 

Par contre j'adhère complètement avec la suite de ta phrase.

 

il y a 34 minutes, vaufrègesI3 a dit :

en premier lieu les molécules organiques complexes significatives d'une chimie prébiotique ayant pu émerger il y a environ 3,5 milliards d'années. 

 

Ne réagit pas trop violemment stp, ce n'est que mon avis à partir de ce que je pense savoir. Cela vaut ce que ça vaut, et donc peut-être pas grand chose. :|

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il y a une heure, Kaptain a dit :

Ça pue les querelles d'ego entre services, genre géologues contre biologistes...

 

Oui... ce n'est pas impossible !

 

il y a 27 minutes, vaufrègesI3 a dit :

Quelle que soit son origine, biochimique ou géochimique, cette matière organique signifie qu’il y a un peu plus de 3,5 milliards d’années le cratère Gale réunissait simultanément toutes les conditions qui permettait à la vie de se développer, de l’eau liquide pérenne, de l’énergie, et de la matière organique.

 

C'est probablement un peu plus complexe que cela ! Cela ne signifie pas pour autant "apparition" de la vie. D'autant que l'on connait le questionnement concernant le niveau d'apport en énergie.

Il y a une différence entre conditions favorables à la vie, et conditions favorables à l'apparition de la vie. Les conditions qui ont conduit à l'apparition de la vie sur Terre sont des conditions incompatibles avec celles du développement de la vie aujourd'hui (sauf extrêmophiles). Inversement, les conditions actuelles sur Terre ne sont pas forcément favorables à l'apparition de la vie !

 

Cependant, je note qu'il y a 3,42 milliards d'années, sur Terre, on trouvait des stromatolithes. D'une manière générale, certaines "roches" sont typiques d'une activité bactérienne... Si vie il y a eu sur Mars, sa version la plus primitive serait celle de films bactériens devant laisser une trace géologique dans d'anciennes zones sédimentaires mises à nu.

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il y a 54 minutes, Huitzilopochtli a dit :
Il y a 1 heure, vaufrègesI3 a dit :

La vie passée Tryphon, c'est en tout cas ce que Curiosity  a pour objectif de rechercher...

 

J'ai beau me forcer, je n'arrive pas à être d'accord avec cela.

 

il y a 54 minutes, Huitzilopochtli a dit :

Ne réagit pas trop violemment stp,

 

C'est bon, j'ai déjà pris un cachet -_-

 

Pour Curiosity et ses instruments, la recherche de molécules organiques complexes peut parfaitement se conjuguer avec la recherche du vivant.   

 

La confusion vient souvent du fait que l'instrumentation de Curiosity base sa recherche sur l'analyse d'éléments réduits à l'état de molécules organiques complexes ou d'acides aminés.. Ses instruments n'analysent donc pas le "vivant" en tant que tel, mais les traces organiques qui peuvent révéler son existence (passée ou présente)..
Par exemple, la présence d'acides carboxyliques, acides aminés ou acides nucléiques seraient des indices d’une forme de vie, et les instruments du rover sont parfaitement capables de déterminer la chiralité de ces derniers. Ceci pourrait apporter une preuve importante en faveur de leur origine biotique. Le monde vivant est chiral, les bio-monomères ne présentent qu'une seule des deux conformations chirales. Les acides aminés, les sucres et les lipides sont principalement homochiraux dans tous les systèmes vivants et leur structure polymérique forme des arrangements secondaires asymétriques.

L'homochiralité est donc un atout pour les scientifiques, car sa recherche permet de déceler à la fois les formes de vie telles que nous les appréhendons, mais aussi des formes de vie basées sur des molécules radicalement différentes. La vie se dirige vers la complexification des molécules, et la stabilité des polymères de ces molécules dépend de leur homochiralité. Puisque l'homochiralité permet l'identification de nombres de molécules, il s'agit d'un biomarqueur universel et important approprié tant aux composés biologiques connus, qu'aux composés extraterrestres potentiellement biologiques.

 

 

il y a 53 minutes, Tournesol a dit :

C'est probablement un peu plus complexe que cela !

 

Peut-être oui.. ou peut-être que non ¬¬.. Pour pas mal de biologistes, les conditions qui régnaient sur Mars étaient plus favorables à l'apparition de la vie que celles existant sur Terre à la même époque ! 

De toute façon, ne pas trouver de traces de chimie prébiotique ou/et du vivant sur Mars poserait des questions encore plus fondamentales sur son origine terrestre. Il est donc très important de mener ces recherches, même si elles risquent d'être de longue haleine.. 

 

 

Modifié par vaufrègesI3

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il y a 22 minutes, vaufrègesI3 a dit :

il s'agit d'un biomarqueur universel

 

Comme l'ont démontré toutes les études sur l'ensemble des formes de vie extraterrestres découvertes par l'équipage de l'ISS Enterprise sous le commandement du capitaine James T. Kirk ! ;) 

 

 

 

Désolé... je suis déjà loin ! ;) 

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T'es quand même

0bizarre parfois..

Y'a consensus sur ce sujet.. Sauf si les klingons sont en zing..

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Il y a 2 heures, vaufrègesI3 a dit :

Un zone de forage est désormais annoncée pour Curiosity : elle est située à moins de 200 mètres de l'emplacement actuel.. Mais au rythme actuel (conditionné par les analyses en cours de l'ordinateur A), arriver sur place pourrait prendre pas mal de temps. 

 

Daniel, sans t'offenser, reconnaît que ton discours est paradoxal… D'un côté, tu dis que Curiosity est capable de détecter des preuves de vivant passées, OK. De l'autre, depuis des dizaines de pages, tu relais les infos du JPL : "We have absolutely rien à branled of the vie, we are étudiying des cailloux since 2012, and on vous emmerde", j'exagère à peine…

 

Du coup, 200 mètres, si ils veulent réellement découvrir des Martiens morts, ça peut pas être parcouru en deux jours ?

 

 

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