Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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il y a 1 minute, vaufrègesI3 a dit :

Y'a consensus sur ce sujet..

 

Comment parler d'un consensus au sujet d'un phénomène, la vie, dont on ne connait qu'un seul cas, chez nous, sur Terre !?

D'autant que la rupture de symétrie pour une chiralité donnée pourrait s'établir sans activité biologique (ce n'est pas moi qui le dit).

 

On pourrait aussi évoquer les rapports isotopiques comme marqueur biologique. Et quid de la recherche de sédiments spécifiques ?

 

En dehors du fait que j'aime être taquin (même quand je suis convaincu par quelque chose), j'aime aussi à ce que l'on soit rigoureux. Comme disait l'une de mes connaissances au sujet de la science, ce n'est pas parce que l'on fait les choses sérieusement que l'on doit faire la gueule ! 

 

Par ailleurs, je note juste que si on voulait trouver vraiment des marqueurs d'une vie passée sur Mars, pourquoi utiliser des méthodes qui ne sont pas celles employées sur Terre ?! ;) Et là encore, ce n'est pas moi qui le dit !

De plus, si vraiment c'est la quête de la vie qui était si fondamentale, pourquoi chercher dans un monde désert et sec quand la plupart des systèmes des mondes extérieurs possèdent des satellites avec une énorme quantité de flotte liquide !?

 

Je ferais bien un parallèle avec l'ISS (pas l'Enterprise hein !)... mais bon ;) C'est chouette l'exploration de Mars hein ! Je ne dis pas le contraire, et scientifiquement c'est passionnant ! Mais il faut arrêter de dire qu'on y cherche des signes d'une vie passée !

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il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

Par exemple, la présence d'acides carboxyliques, acides aminés ou acides nucléiques seraient des indices d’une forme de vie, et les instruments du rover sont parfaitement capables de déterminer la chiralité de ces derniers. Ceci pourrait apporter une preuve importante en faveur de leur origine biotique. Le monde vivant est chiral, les bio-monomères ne présentent qu'une seule des deux conformations chirales. Les acides aminés, les sucres et les lipides sont principalement homochiraux dans tous les systèmes vivants et leur structure polymérique forme des arrangements secondaires asymétriques.

 

Tout d'abord deux questions :

 

C'est bien SAM, et plus précisément son chromatographe en phase gazeuse qui pourrait déterminer cette chiralité ? (Je pense que c'est le seul instrument du rover qui serait capable éventuellement d'obtenir ce type de résultat.)


Disposons-nous de résultats de ce genre effectués par Curiosity ?

 

Sinon, je comprends globalement ce que tu expliques et n'y objecterais rien de fondamental, pourtant, si je m'en tiens à des sources réputées fiables facilement accessibles :


https://www.nirgal.net/msl.html


"Mars Science Laboratory vise quant à lui des objectifs qui prolongent cette stratégie. L'ambitieuse machine n'embarque il est vrai aucun appareil réellement conçu et dédié à la détection de traces de vie (passées ou présentes), mais il va s'atteler à l'étude de l'habitabilité passée de Mars, c'est à dire l'éventuelle existence d'environnements capables de permettre l'apparition et le développement de la vie, au niveau de son site d'atterrissage, le cratère Gale."


https://msl-scicorner.jpl.nasa.gov/ScienceGoals/


1°) "L’objectif scientifique général de la mission est d’explorer et d’évaluer quantitativement une région située à la surface de Mars comme habitat potentiel pour la vie, passée ou présente."


2°) "La mission MSL a quatre objectifs scientifiques principaux pour atteindre l'objectif global de l'évaluation de l'habitabilité :


Le premier consiste à évaluer le potentiel biologique d'au moins un environnement cible en déterminant la nature et l'inventaire des composés organiques du carbone, en recherchant les éléments constitutifs de la vie et en identifiant les caractéristiques susceptibles d'enregistrer les actions de processus biologiquement pertinents."... (Suivent les autres objectifs)...



 

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il y a 21 minutes, Tournesol a dit :

D'autant que la rupture de symétrie pour une chiralité donnée pourrait s'établir sans activité biologique (ce n'est pas moi qui le dit).

 

Un point important qu'il fallait souligner ! 

Serais-tu scientifique par hasard ? :P

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Bien..

Là je suis sur mon téléphone. 

Je ne manquerai pas de répondre à vos remarques pernicieuses/oiseuses plus tardxD..

 

Modifié par vaufrègesI3
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il y a 56 minutes, vaufrègesI3 a dit :

Là je suis sur mon téléphone. 

 

Essayer de joindre Curiosity par ce moyen me semble une complète extravagance !

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Il y a 5 heures, Huitzilopochtli a dit :

C'est bien SAM, et plus précisément son chromatographe en phase gazeuse qui pourrait déterminer cette chiralité ? (Je pense que c'est le seul instrument du rover qui serait capable éventuellement d'obtenir ce type de résultat.)

 

A priori si la  séparation par chromatographie chirale en phase gazeuse est disponible ??? il est fourni par le LATMOS !!??

9_9

cordialement

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Il y a 22 heures, Huitzilopochtli a dit :

Tout d'abord deux questions :

 

C'est bien SAM, et plus précisément son chromatographe en phase gazeuse qui pourrait déterminer cette chiralité ? (Je pense que c'est le seul instrument du rover qui serait capable éventuellement d'obtenir ce type de résultat.)


Disposons-nous de résultats de ce genre effectués par Curiosity ?

 

 

SAM est la pièce maîtresse du rover, le cœur de la mission. Avec ses 38 kg il représente plus de la moitié de la charge utile ! Et c'est la raison pour laquelle un gros rover était nécessaire car les instruments pour l’analyse de la matière organique sont très difficiles à miniaturiser. SAM est presque dix fois plus lourd que la plupart des autres instruments scientifiques ! Si on amené tout ce bazar hyper sophistiqué sur Mars, ce n'est certainement pas pour se contenter de faire de la géologie et de la chimie des minéraux !..

 

Question chiralité, c’est bien le chromatographe en phase gazeuse GC (Gas Chromatograph) et aussi le spectromètre de masse à quadrupôle QMS (Quadrupole Mass Spectrometer), ensemble nommé GCMS, qui sont utilisés.

La technique de chromatographie permet de séparer des molécules d'un mélange éventuellement très complexe et de natures très diverses. Elle s'applique principalement aux composés gazeux ou susceptibles d'être vaporisés par chauffage sans décomposition. Les composés ainsi séparés peuvent être identifiés et envoyés vers l'instrument QMS pour obtenir une information sur la structure des molécules. Le chromatographe est d’abord capable de détecter et de trier les molécules organiques par type (après une "cuisine" qui peut prendre plusieurs semaines) et dispose d'une case "chiralité" pour mettre en évidence le biotique..

 

En effet parmi les biosignatures ou bio-indices possibles, l’étude de l’activité optique de certaines molécules organiques, menant au concept de chiralité et donc d’homochiralité de la vie, est particulièrement intéressante, et la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse se révèle encore être la meilleure technique pour explorer la chiralité.

 

Je vais citer Michel Cabanes, chercheur au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales) de l'Institut Pierre-Simon Laplace à Paris. Il est co-responsable de l’instrument SAM, il s'occupe en particulier du "GCMS"  :  "Les molécules d'intérêt pour "SAM" sont les molécules complexes, voire les produits de dégradation de toute forme de vie (telle que nous la connaissons). L'ADN se dégrade en bases nucléiques ou nucléotides, les acides gras vont se décomposer en acides carboxyliques, et les protéines en acides aminés. Les monomères ou les produits de dégradation de ces polymères de la vie doivent être passés au crible si l'on recherche des traces de vie."

 

Sachant que ce type de molécules complexes n’a pas encore été trouvé par Curiosity, la procédure de recherche d’homochiralité n’a donc pas eu lieu d’être enclenchée.. et donc pour répondre à ta question on ne dispose encore d’aucun résultat dans ce domaine.

 

Bien sûr, ces molécules et macromolécules, aussi essentielles soient-elles pour la vie, peuvent aussi résulter d'une synthèse abiotique, comme en atteste leur présence dans les météorites récupérées sur Terre (il tombe encore aujourd'hui environ 50 tonnes de météorites par jour sur Mars). Mais selon Michel Cabanes, co-responsable de SAM et attaché en particulier au chromatographe en phase gazeuse, le GCSM – je le cite : "Si Curiosity trouve (par exemple) des acides aminés et qu'ils sont comparables aux 80 variétés recensées dans la météorite de "Murchinson", on n'aura guère de doute sur leur origine cosmique. Si, en revanche, ils ressemblent aux 22 espèces d'acides aminés que le vivant utilise, la question d'une origine biotique se posera. Ces acides aminés seront alors regardés selon un angle particulier, celui de la chiralité».

Il faut noter, comme le montrent les études théoriques et expérimentales sur le sujet, que les molécules constitutives des acides aminés sont particulièrement résistantes à la dégradation.

 

Les instruments du rover sont parfaitement capables de déterminer la chiralité de ces derniers même si cette interprétation demande du temps et un travail de longue haleine. Ceci pourrait apporter une preuve importante en faveur de leur origine biotique. Le monde vivant est chiral, les bio-monomères ne présentent qu'une seule des deux conformations chirales. Les acides aminés, les sucres et les lipides sont principalement homochiraux dans tous les systèmes vivants et leur structure polymérique forme des arrangements secondaires asymétriques.

 

Bref, SAM peut faire apparaître des molécules organiques diverses et variées, puis après un long processus d'analyse - je re-cite Cabanes "il s'agira de trier ces molécules en fonction de leur type pour dire quelles sont parmi elles celles issues de la vie"..

 

Il est clair que l'identification formelle de traces de vie passée exige un faisceau de preuves et ne peut théoriquement pas s'effectuer sur la base d'un ou deux indices. Sur Terre, ces échantillons seraient examinés par de nombreux sédimentologistes et exobiologistes et à l'aide d'instruments beaucoup plus "lourds" que ceux dont dispose le rover, ils pourraient conclure sans trop d'hésitations.

Pour Curiosity, il ne pourra s'agir en l'état "que" d'indices forts", pas de preuves, évidemment.. La preuve ne pourra être raisonnablement constituée qu'avec l'examen d'un échantillon martien significatif sur Terre. Et pourtant, rien qu'avec ce genre d'indice, les probabilités que des micro-organismes aient vécu sur Mars (voire y vivent encore) feraient un bond de géant. Ce seraient les indices les plus forts jamais trouvés par l'homme en faveur de l'existence de formes de vie sur une autre planète que la Terre. À elles seules, elles pourraient redéfinir radicalement les stratégies d'exploration du système solaire, et aboutir à l'une des plus grandes découvertes scientifiques de l'Humanité.

 

 

 

Il y a 22 heures, Huitzilopochtli a dit :

Sinon, je comprends globalement ce que tu expliques et n'y objecterais rien de fondamental, pourtant, si je m'en tiens à des sources réputées fiables facilement accessibles

 

 

En premier lieu je crois qu’on peut accorder une bonne dose de crédit à Michel Cabanes, co-responsable de SAM, qui en connaît donc parfaitement les potentialités.

Le deuxième point, c’est l'analyse très fine de l’excellent Philippe Henarejos (qu’un pote à Super connait très bien ;)) exprimée dans un "Ciel&Espace" de 2012, analyse que je partage totalement - je le cite : " En se fixant comme "modeste" objectif officiel de "chercher si les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars", la Nasa se décharge du fardeau de devoir trouver des preuves de vie".

Tout est dit.

 

Bien sûr toutes les sources que tu cites se réfèrent aux objectifs "officiels" de la mission (l’habitabilité.. tout ça..). Ce qui est parfaitement normal. Mais dans ce type de mission, la réalité peut parfois prendre d’autres chemins que celle de la voie/voix officielle.

Ce que je crois avoir souligné assez souvent dans mes commentaires de suivi de la mission.

 

 

Il y a 23 heures, Superfulgur a dit :

Daniel, sans t'offenser, reconnaît que ton discours est paradoxal… D'un côté, tu dis que Curiosity est capable de détecter des preuves de vivant passées, OK. De l'autre, depuis des dizaines de pages, tu relais les infos du JPL : "We have absolutely rien à branled of the vie, we are étudiying des cailloux since 2012, and on vous emmerde", j'exagère à peine…

 

C’est mon côté servile, "bon soldat" dévoué à la cause :D-_-.

Sauf que, tu le sais très bien, depuis pas mal de temps je suis très critique sur la stratégie, il suffit de lire mes dernier messages.

 

 

Il y a 23 heures, Tournesol a dit :

Comment parler d'un consensus au sujet d'un phénomène, la vie, dont on ne connait qu'un seul cas, chez nous, sur Terre !?

 

 

En essayant déjà de la trouver ailleurs..

 

Et puis tu sais tout ça, mais je vais quand même développer pour ceux qui lisent ce fil.

 

En premier lieu, sans aller jusqu'à la vie, on a besoin d'avoir des preuves qu'une chimie organique complexe a bien pu se développer sur Mars en recherchant la présence de longues chaines carbonées, du type de celles déjà découvertes dans les comètes, dans les météorites et même dans les poussières interstellaires. Ces observations à très grande échelle démontrant sans conteste l'universalité de la chimie organique

On peut raisonnablement supposer une définition universelle de la vie en se plaçant du point de vue de la physiologie, de la génétique, de la biochimie, de la thermodynamique, etc. Pour simplifier, toute forme de vie sur Terre est basée sur la chimie du carbone, également appelée chimie organique.

 

Dans ce cadre on peut lister les nutriments protidiques qu'un processus biochimique, employant l'eau comme solvant, va employer pour construire la matière du vivant. Ces nutriments sont formés des 4 éléments biogéniques qu'on peut regrouper dans un acrostiche qui répertorie les six éléments nécessaires à la vie (à partir de leurs symboles chimiques), les fameux "CHNOPS" : Le Carbone, bien sûr, mais aussi l'Hydrogène, l'azote, l'Oxygène et, en moindre proportion, le Phosphore et le Soufre.

Ceci étant établi, on n'est guère plus avancé : Comment est-il possible de passer d'un ensemble d'éléments désordonnés à l'agencement de macromolécules extrêmement complexes en vue d'accomplir toutes les fonctions dévolues à la vie... et à la conscience ??..

Même si on a pas mal avancé sur ce vaste sujet, le débat reste toujours ouvert.

 

Tout ce qui vit sur Terre fait partie d'une famille unique, à la manière des branches d'un arbre qui sont différentes, mais rattachées à un tronc commun.  Il existe donc dans la structure génétique du vivant terrestre des traits communs parfaitement identifiables. Pour être plus clair, même si une hypothétique vie martienne avait suivi exactement le même cheminement (bio-physico-chimique) que la vie terrienne, elle aurait une signature génétique différentiée de la vie terrestre, c'est inévitable.. Et même si cette vie peut prendre de multiples formes que l’on a certainement du mal à imaginer, on saurait la reconnaître compte tenu de l'universalité de la chimie organique constatée par l'observation à très grande échelle..

Si l'ADN est la base commune du vivant, il est généralement admis qu'il ait pu en exister plusieurs "lignées" sur terre. Mais l'hypothèse courante est, qu'il y a 4 milliards d'années, à une époque où la seule reproduction était la division cellulaire (pas encore véritablement "d'organismes" donc), TOUS les êtres vivant terrestres actuels descendent de deux cellules "filles", ou même d'une seule d'entre elles.

Dans une seule cellule bactérienne, il y a de l'ordre de 2 000 à 3 000 gènes, 30 000 à 70 000 chez l'homme. Sachant que l'ordre de grandeur d'un gène est d'un millier de paires de nucléotides (on dit aussi de "bases") chez les bactéries ou les virus (certains gènes d'eucaryotes peuvent dépasser un million de bases par gène).

Pour caricaturer à l'extrême, le code génétique c'est un peu comme au loto où il y a déjà très peu de probabilité de retrouver les mêmes chiffres sur deux tirages différents.. Sauf que pour les gênes, on est en présence de milliards de chiffres (et qu'en fait on ne connait pas le nombre de tirages  )..

 

Bref, notre "lignée" est identifiable grâce à son "tirage" (les deux fameuses cellules "filles"), et si d'autres lignées avaient pu produire du vivant jusqu'à aujourd'hui, grâce à la génétique on saurait très probablement les reconnaître.

Sans compter qu'on peut avoir un ADN fonctionnel en remplaçant une base "prébiotique" par une autre , cette dernière n' étant pas utilisée dans le code génétique naturel terrestre. Donc non seulement y' a des milliers de chiffres et des millions de tirages, mais en plus on peut changer de système de numération.

 

 

Il y a 23 heures, Tournesol a dit :

On pourrait aussi évoquer les rapports isotopiques comme marqueur biologique. Et quid de la recherche de sédiments spécifiques ?

 

Justement, l’un des instruments du labo SAM, le TLS (Tunable Laser Spectrometer), est un spectromètre laser réglable qui permet d'obtenir des ratios précis des isotopes de carbone et d'oxygène pour analyser les gaz de l'atmosphère ou les produits obtenus par échauffement d'un échantillon du sol.

 

Pour ce que tu appelles "sédiments spécifiques" tu fais sans doute allusion à la nature biologique de structures de sédiments microbiens et donc à la recherche de textures microscopiques spécifiques.. On avait parlé de la biologiste Nora Noffke qui disait avait observé de telles structures sur les images d’affleurements rocheux à "Yellowknife Bay", sans que la Nasa daigne lui emboiter le pas.

Sachant que dans ce cadre, et pour aller jusqu’au bout de l’étude, il faut couper les roches en fines tranches pour les étudier sous microscope. Sur Mars ce serait impossible avec un robot, et même techniquement très difficile de faire pratiquer ces opérations par nos fiers et glorieux astronautes -_-.

Reste le retour d'échantillons. Autant dire qu'on va attendre longtemps pour vérifier l'hypothèse.

 

 

Il y a 23 heures, Tournesol a dit :

D'autant que la rupture de symétrie pour une chiralité donnée pourrait s'établir sans activité biologique (ce n'est pas moi qui le dit).

 

Tu es vraiment bien dans le rôle de l'avocat du diable xD, ça doit te plaire..

Sinon c’est intéressant comme postulat (que je suppose vérifié à la marge)..

Si tu peux nous en dire plus.

 

 

Il y a 23 heures, Tournesol a dit :

pourquoi utiliser des méthodes qui ne sont pas celles employées sur Terre ?!

 

Parce que pour ça il faudrait y consacrer une bonne vingtaine de la future Starship d'Elon en version cargo :D !

 

 

Il y a 23 heures, Tournesol a dit :

De plus, si vraiment c'est la quête de la vie qui était si fondamentale, pourquoi chercher dans un monde désert et sec quand la plupart des systèmes des mondes extérieurs possèdent des satellites avec une énorme quantité de flotte liquide !?

 

 

C'est ton "mantra" ça :)..

 

Parce que justement ce monde n'a pas toujours été désert et sec et que Mars a été la sœur jumelle de la Terre.

 

Parce que c'est plus près, beaucoup.. vraiment beaucoup plus facile, et 10 fois moins cher que d'aller chercher les hypothétiques pingouins sur des lunes glacées bombardées de radiations délétères, et des poissons frétillants sous des km de glace -_-..

 

 

Modifié par vaufrègesI3
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Il y a 9 heures, vaufrègesI3 a dit :

et aussi le spectromètre de masse à quadrupôle QMS

 

C'est vrai, j'aurai dû aussi parler du quadrupède, et nous avions tous le deux omis le TLS développé par le JPL ! ^_^


Pour certains passages de ta plaidoirie, Philippe Labrot serait en droit de te réclamer des droits d'auteur ! Quand tu le recopies mot pour mot dans ton post.  ;)
Si tu ne souhaites pas donner ta source, mets au moins des guillemets, cela nous évitera de t'attribuer des propos qui ne sont pas les tiens. :P


Le côté amusant, c'est que tu utilises ici ses formules alors qu'il expose un point de vue radicalement opposé au tien quand tu expliques que le but principal de Curiosity est de découvrir des traces de vie. :D


Cette façon de faire fragilise, je trouve, ta tentative de démonstration et même si je ne suis pas non plus un parangon de moralité, ce "petit biais" m'a un peu heurté.


Par contre tu cites abondamment Michel Cabanes, qui dans les extraits que tu nous proposes, ne parle que très peu de chiralité et, sans donner de détails sur cette opération faites dans SAM.


Pourrais-tu fournir un lien, stp, qui donnerait quelques éclaircissements à ce sujet ? 


D'ailleurs, si je cite la présentation d'un article qu'il signe avec plusieurs autres spécialistes !!!


https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0032063316300253?via%3Dihub


Abstract : 
"L’instrument d’analyse des échantillons sur Mars (SAM) embarqué sur le mobile Curiosity est spécialement conçu pour les analyses moléculaires et isotopiques in situ des matériaux de surface et de l’atmosphère martiens. Il contribue au principal objectif scientifique des missions du Laboratoire scientifique Mars (MSL) de caractériser le potentiel d'habitabilité passé, présent ou futur de Mars..."


Dans un autre article sur SAM très détaillé d'Emily, il n'est nul part fait mention d'analyse portant sur la chiralité (mais ai-je raté ce passage ? )


http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2012/curiosity-instrument-sam.html

 

Il y a 9 heures, vaufrègesI3 a dit :

Bien sûr toutes les sources que tu cites se réfèrent aux objectifs "officiels" de la mission (l’habitabilité.. tout ça..). Ce qui est parfaitement normal. Mais dans ce type de mission, la réalité peut parfois prendre d’autres chemins que celle de la voie/voix officielle.

Ce que je crois avoir souligné assez souvent dans mes commentaires de suivi de la mission.

 

Moi je trouve que tu noies le poisson. Les évaluations post-mission se feront au vu des objectifs annoncés officiellement, et non selon les interprétations et avis que peuvent avoir tout un chacun sur des buts inavoués de la NASA. B|

 
Pour rechercher une éventuelle activité biologique martienne, l'agence américaine envoie la mission Mars 2020 dans le cratère Jezero. Et si peu certaine d'avoir la possibilité de la trouver avec les instruments du prochain rover, la mission de celui-ci sera surtout de collecter des échantillons pour une future et incertaine mission qui les rapatrierait sur Terre pour en permettre ainsi de meilleures analyses.


Au final, même cela coûte très cher, ce sera certainement la méthode la plus sûre de savoir ce qu'il y a dans les prélèvements... ... encore que je veuille bien mettre une petite pièce sur Rosalind Franklin... si on arrive à la poser en douceur. :) 

 

Modifié par Huitzilopochtli
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Il y a 1 heure, Huitzilopochtli a dit :

Pour certains passages de ta plaidoirie, Philippe Labrot serait en droit de te réclamer des droits d'auteur ! Quand tu le recopies mot pour mot dans ton post.  ;)
Si tu ne souhaites pas donner ta source, mets au moins des guillemets, cela nous évitera de t'attribuer des propos qui ne sont pas les tiens. :P

 

Désolé Huitzy, mais j'ai arrêté la lecture de ton message dès la deuxième phrase..

Vu le ton employé, il m'a paru inutile d'en continuer la lecture, les smiley étant ici utilisés un peu à contre sens de ton persiflage..  

 

Mais du coup, je suis allé relire la plupart des éléments sur Curiosity que distille Labrot sur son site. Je n'ai encore pas trouvé ce que j'ai recopié "mot pour mot", mais je te fais entière confiance sur ce point.. D'ailleurs j'ai en effet enregistré du Labrot à une époque où je compilais de la doc sur la mission, même si je ne me souviens plus en détail de ces éléments. Tout est enregistré dans une clé USB, classé par thème, l'ensemble n'étant pas systématiquement sourcé, en particulier lorsqu'il s'agit d'éléments factuels. Mais peu importe… J'ai tellement de fois cité et sourcé l'excellent Labrot que je n'ai aucune raison de ne pas le faire si je le juge opportun.

 

 

Rien à voir avec ce qui précède (quoique), mais je vais tirer les conséquences de la situation des rovers : Oppy est mort.. Curiosity est presque porté disparu, et comme déjà annoncé sur le fil d'Oppy j'ai besoin de prendre du recul par rapport à un forum parfois un peu toxique. Même si depuis toutes ces années je me suis blindé par rapport à ça, aujourd'hui ça me fatigue un peu (oui, la fatigue c'est grave, n'oubliez pas que je suis marseillais -_-).

À chacun ses limites quoi :/-_-.. À bientôt j'espère !

 

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Il y a 11 heures, vaufrègesI3 a dit :

Et pourtant, rien qu'avec ce genre d'indice, les probabilités que des micro-organismes aient vécu sur Mars (voire y vivent encore) feraient un bond de géant. Ce seraient les indices les plus forts jamais trouvés par l'homme en faveur de l'existence de formes de vie sur une autre planète que la Terre. À elles seules, elles pourraient redéfinir radicalement les stratégies d'exploration du système solaire, et aboutir à l'une des plus grandes découvertes scientifiques de l'Humanité.

 

Il s'agissait en particuliers de ce passage que l'on retrouve textuellement sur le site Nirgal de Philippe Labrot :

 

A la fin du chapitre intitulé SAM sur la page https://www.nirgal.net/msl.html


Mais sur Mars ? Qui oserait annoncer que des preuves moléculaires et isotopiques en faveur de l'existence de formes de vie viennent d'être mises à jour sur la planète rouge ? Personne sans doute, par mesure de prudence et parce que des analyses complémentaires (voir un retour d'échantillons) seraient de toute façon nécessaires. Et pourtant, rien qu'avec ce genre d'indices, les probabilités que des microorganismes aient vécu sur Mars (voire y vivent encore) feraient un bond de géant. Ce serait les preuves les plus fortes jamais trouvées par l'homme en faveur de l'existence de formes de vie sur une autre planète que la Terre. A elles seules, elles pourraient redéfinir radicalement les stratégies d'exploration du système solaire, et aboutir à l'une des plus grandes découvertes scientifiques de l'Humanité.

 

Daniel, moi aussi je compile un tas d'informations sur les sujets qui me tiennent à coeur, et je t'assure que même sans les sourcer, même si tout n'est pas parfaitement ordonné, je sais toujours si ce qui y est écrit est de moi où d'un autre. :)

 

Comme je l'indiquais, P. Labrot explique en long et en large que Curiosity n'a jamais eu pour objectif de trouver "une vie passée".

 

Mon but n'est pas de te faire lâcher la rampe, une part non négligeable de ce que je sais sur ces thèmes , je le tiens de toi et du persévérant suivi de l'aventure que tu as assuré.  Surtout depuis que moi-même sur Webastro ait cessé d'alimenter ces sujets.

 

Mais j'ai aussi souvent constaté que tu ne supportes pas la contradiction. Et les réactions qui en découlent sont absolument ridicules. ;)

 

Je n'aurai jamais ta notoriété sur ce forum et je ne la convoite pas.

 

Je me contenterai en toutes circonstances de dire ce que je pense. 

 

Alors cesse de bouder, viens me prouver que j'ai tort ou, à défaut, apprend moi des choses nouvelles. :)

 

 

  

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il y a 47 minutes, vaufrègesI3 a dit :

À chacun ses limites quoi :/-_-.. À bientôt j'espère !

Cool ! reviens vite  !

cordialement !

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Hem, bon... Juste pour signaler que l'équipe a fait repasser le rover sur l'ordinateur B, après avoir isolé les secteurs défaillants de sa mémoire. Ça a l'air de marcher et la mission semble avoir repris un cours normal. Prions...

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Bonjour,

 

En attendant le retour de Daniel, pour ne pas interrompre totalement le suivi de la mission MSL sur le forum, je vous proposerai assez régulièrement des liens permettant de rester informé. 


Je n'ajouterai que peu de commentaires, ne me sentant pas forcément légitime (ou assez compétent) pour le faire. Je ne serai donc que l'intérimaire de service, m'effaçant naturellement si Vauffy décidait de réapparaître, ce dont beaucoup d'entre nous se féliciteraient .


Ne voulant pas me consacrer exclusivement à cette tâche, mes interventions resteront courtes. Chacun est invité à participer, argumenter, proposer ou critiquer.


Article publié hier :
https://mars.nasa.gov/msl/mission/mars-rover-curiosity-mission-updates/?mu=sols-2349-2351-capturing-deimos


Article d'aujourd'hui : 
https://mars.nasa.gov/msl/mission/mars-rover-curiosity-mission-updates/?View=All


Proposé par WAKA du FCS, un superbe panorama réalisé par Ryan Anderson (planétologue à l'USGS) des versants du Mont Sharp. 


1512.jpg


 

 

Modifié par Huitzilopochtli
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et bien c'est triste de ne plus avoir de nouvelles  !! o.O

Daniel.........revient .........merci ! ;)

polo

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Mais c'est quand même mieux quand daniel présente et explique ! ;)

 polo

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Organisons une manif' pour exiger le retour de Daniel ! :o

Je vois que ça... :(

Da-niel ! Da-niel !

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Il y a 10 heures, Kaptain a dit :

Organisons une manif' pour exiger le retour de Daniel ! 

 

Oui, sur les Champs Elysées un samedi après-midi. :ph34r: 

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Il y a 16 heures, polo0258 a dit :

is c'est quand même mieux quand daniel présente et explique ! ;)

 polo

 

Ben ça, c'est une réaction symptomatique d'accoutumance à la vaufaïne non coupée ! :/

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Daniel a dit clairement qu'il souhaitait prendre un peu de distance.

Son absence n'est donc que temporaire.

Il nous reviendra requinquer à bloc, et, ses éventuels contradicteurs n'ont qu'à bien se tenir. :)


Pour parler d'une autre sorte d'éclipse :


Proposé par FredK (UMSF) un gif montrant les effets d'un passage de Phobos devant le disque solaire quand celui-ci va plonger sous l'horizon. Images saisies par la NavCam Curiosity (sol 2358)


index.php?act=attach&type=post&id=44489


 

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jccwrt (UMSF) propose une version colorisée du gif de l'éclipse :

 

index.php?act=attach&type=post&id=44500

 

Ainsi qu'un dust devil saisit par Curiosity (sol 2357) :

 

index.php?act=attach&type=post&id=44496

 

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Retour sur les bouffées de méthane martien et avancée significative dans l'analyse du phénomène.


Sur une observation de décembre 2014 par Curiosity :


http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2014/12301420-curiosity-results-from-agu.html


Je vous donne à lire la fin d'un message de Daniel concernant cette détection de méthane par Curiosity, qu'il avait posté le 2 janvier 2015.


Vaufy : "... Affaire à suivre donc.. sachant que la détection du méthane et de son origine demandera beaucoup de temps et d'investissement à l'équipe et au rover. Pas gagné donc, d'autant que jusqu'ici cette recherche n'était pas vraiment un élément de recherche prioritaire et que le rover a beaucoup de travail par ailleurs..
Pour mémoire et comme évoqué plus haut, on a cru pouvoir déceler du méthane dans l'atmosphère martienne dès 2003 : Le méthane avait été repéré par "Mars Express" et son spectromètre PFS (entre 10 et 30 parties par billion), puis plus tard en 2009 une équipe américaine du "Goddard Space Flight Center" de la Nasa confirmait en utilisant trois télescopes spectrométriques de l'observatoire de Hawaï durant trois années martiennes (soit sept années terrestres). Mais, comme signalé plus haut sur la page précédente, ces découvertes ont été accueilli pour le moins avec une certaine suspicion. Autant dire que les scientifiques qui ont publié ces résultats contestés suivent certainement l'affaire de près ..
Le spectromètre laser TLS de Curiosity a été précisément développé pour mesurer la concentration des gaz dans l'atmosphère de Mars. En revanche il fait la mesure à 1 m du sol, tandis que les sondes font leurs mesures sur toute l'épaisseur de l'atmosphère martienne. Perso je demeure dubitatif sur la capacité de Curiosity à établir une mesure de taux de méthane atmosphérique pour l'ensemble de la planète. Sur ce plan, l'orbiteur de la mission ExoMars espéré pour 2017 , "Trace Gas Orbiter", sera sans doute bien plus déterminant."


Ce petit extrait pourrait donné l'envie d'aller lire l'intégralité du message qui se situe à la page 45 de ce topic.

 

Datée du 1er avril (en espérant que ce ne soit pas une mauvaise farce), une annonce de l'ESA confirmerait les détections faites par Curiosity par des observations de sa sonde Mars Express. Ce serait ainsi la première détection d'un pic de méthane dans l'atmosphère martienne réalisée conjointement par un rover opérant in-situ et une sonde orbitale.

Une nouvelle méthode d'analyse des données explique cette annonce, que certains pourraient considérer un peu tardive.

 

L' événement est d'importance et justifiait cette intervention.


http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Mars_Express/Mars_Express_matches_methane_spike_measured_by_Curiosity


D3FDjDUWkAAw4lJ.jpg

 

On peut dire que l'on avance dans l'étude de cette question cruciale.

De nouveaux résultats d'observations faites par TGO seraient les bienvenus...
 

 

 

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il y a 3 minutes, Huitzilopochtli a dit :

De nouveaux résultats d'observations faites par TGO seraient les bienvenus...

 

Ils arrivent...

 

 

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Pour compléter (surtout pour les anglophobes) un article qui explique le dernier rebondissement dans cette histoire de méthane :

 

https://www.20minutes.fr/sciences/2487239-20190402-mars-presence-methane-atmosphere-confirmee-chercheurs


C’est confirmé : il y a du méthane dans l’atmosphère de Mars. Une nouvelle analyse de la sonde Mars Express est venue confirmer l’hypothèse ce lundi. Ce gaz pourrait soit être un indicateur d’une vie micro-organique, soit découler de processus géologiques.
La sonde Mars Express, en orbite autour de Mars depuis 2003, y avait déjà détecté des traces de méthane en 2004. Mais ces résultats n’avaient pas convaincu les scientifiques, pour des raisons techniques, rappelle l’étude publiée dans la revue Nature Geoscience.
Des années d’incertitude
En juin 2018, la Nasa a appris que Curiosity avait aussi détecté du méthane en 2013. Mais certains se demandaient si ce méthane ne venait pas justement du robot mobile. Entre-temps, l’équipe du chercheur Marco Giuranna, de l’Institut italien d’astrophysique, a réussi à améliorer la qualité des données collectées par la sonde Mars Express.
Ces chercheurs ont mené une « surveillance à long terme de l’atmosphère martienne » depuis l’atterrissage de Curiosity en 2012. Le 16 juin 2016, le robot a enregistré un « pic d’émission » de méthane au-dessus du cratère Gale, soit une « confirmation » de l’hypothèse des chercheurs.
La source de méthane identifiée ?
La présence de méthane (CH4) sur Mars est très importante pour les planétologues. Il pourrait être « un indicateur d’une vie microbienne », explique Marco Giuranna. En outre, son équipe pense avoir réussi à localiser la source de cette émission de méthane. Deux études menées séparément ont convergé vers la même zone. « C’est très excitant et très inattendu », s’enthousiasme le chercheur italien.
« Nous avons identifié des failles tectoniques qui pourraient s’étendre sous une région couverte d’une fine couche de glace », ajoute Giuseppe Etiope, de l’Institut national de Géophysique et de Volcanologie de Rome. « Il est possible que la glace retienne le méthane de subsurface et le libère de façon épisodique lorsque les failles se cassent. »
 

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