Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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Tombé par hasard sur cette vidéo "Mars en 4K", avec des panoramiques spectaculaires de Curiosity et Opportunity.

Quelques pubs et un commentaire un peu envahissant, mais je trouve qu'on se rend bien compte des paysages magnifiques de Mars.

 

 

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Bonjour:

 

Merci Kaptain pour partager cette vidéo.

Ces paysages sont incroyablement sinistres. 

La musique d'Erik Satie ou J.S.Bach  adoucissent ce cauchemar!

Je ne peux pas m'empêcher que la voix du commentateur est lugubre!

 

Bon ciel,

Modifié par roul

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Ces derniers jours, j’étais un peu surpris qu’aucune nouvelle ne parvienne concernant les opérations du rover et en particulier du  forage en perspective à "Marie Anning". J’attribuais cette situation et ce retard inhabituel aux préparatifs du lancement de Perseverance qui monopolisait pas mal de monde et de moyens.

 

En fait, dans le dernière mise à jour de la mission, la géologue planétaire Melissa Rice nous informe que le trou de forage devait être réalisé hier matin 30 juillet (sol 2837), mais qu’en raison d'un problème mineur avec le bras du rover, la séquence de forage n'a pas été exécutée. Le forage doit donc être exécuté aujourd’hui 31 juillet (sol 2838).  

Elle commente plaisamment ce report ainsi  : "Peut-être que Curiosity n'est qu'un rover humble et consciencieux qui n'a pas voulu voler la gloire de Perseverance le jour de son lancement:).

 

Melissa Rice

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Je cite la suite de son message qui ne manque pas non plus d’intérêt :

 

"Je me suis souvenu cette semaine du lancement de Curiosity, qui a eu lieu il y a près de neuf ans maintenant, mais dont le souvenir est toujours aussi vif qu'hier. J'ai eu la chance d'assister à ce lancement depuis le Centre spatial Kennedy en Floride avec l'équipe du Mars Science Laboratory - je n'étais alors qu'une étudiante de troisième cycle. Bien que je n'aie commencé que récemment à collaborer à la mission, de nombreux collègues qui m'entouraient sur les gradins travaillaient sans relâche depuis près de dix ans pour concevoir, construire et tester Curiosity.

Imaginez que vous consacriez tant d'années de votre carrière à un projet, puis que vous attachiez votre délicate création à un gratte-ciel rempli d'explosifs et que vous la pointiez vers le ciel... c'est essentiellement cela, un lancement d'engin spatial ! Une tension palpable a conduit au compte à rebours final. Je me souviens d'un silence absolu alors que l'horloge atteignait 3... 2... 1... et puis j'ai été complètement choquée de voir à quel point c'était bruyant pendant le décollage. La fusée Atlas V semblait secouer la Terre entière, et j'ai senti le son frapper ma poitrine comme un mur. Mais le bruit était encore plus fort à cause de la masse criante de scientifiques et d'ingénieurs qui m'entouraient, qui applaudissaient, criaient, sautaient et s'embrassaient. J'ai essayé de garder les yeux sur Curiosity aussi longtemps que possible, mais plusieurs fois j'ai dû détourner le regard parce que les flammes étaient trop vives - j'avais l'impression de regarder directement le Soleil. Cette surcharge sensorielle ne se manifeste tout simplement pas lorsque vous regardez un lancement à la télévision. Pour le lancement de ce matin, l'équipe de Perseverance est restée à la maison pour se protéger mutuellement pendant la pandémie actuelle, et elle a regardé le lancement depuis plusieurs centaines d'écrans individuels. Mais leur excitation n'était pas moins grande que celle que nous avons ressentie en novembre 2011 - et leurs cris au décollage, après ce silence préalable tendu, ont résonné dans les salons du monde entier."

 

 

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Emouvant témoignage, l'exploration spatiale est  une véritable aventure humaine ! 9_9

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Il y a 3 heures, Kaptain a dit :

Emouvant témoignage, l'exploration spatiale est  une véritable aventure humaine ! 9_9

 

L'exploration oui, découvrir et tenter de comprendre ce monde, d'abord et avant tout, t'as tout compris..

 

 

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Les images du jour (31 JUILLET 2020) sont arrivées et le forage "Mary Anning" semble parfaitement réalisé.

 

GIF images HazCam avant - Paul Hammond :

 

index.php?act=attach&type=post&id=46068

 

 

 

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Toujours pas de compte rendu de l'équipe de la mission pour ce 27ème forage réussi, mais quelques images qui confirment l'aspect très clair des résidus et la préparation de livraison d'échantillon au labo de chimie moléculaire et isotopique SAM pour analyse.

 

 

CHEMCAM RMI - 1er AOÛT 2020 (SOL 2839) :

 

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MASTCAM - 1er AOÛT 2020 (SOL 2839) :

 

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Le foret a été placé au dessus des trappes d'entrées du labo SAM et mis en rotation inversée pour livrer une partie d'échantillon de forage sur une des deux trappes. L'objectif essentiel de cette opération est d'examiner la granulométrie de l'échantillon avant de l'introduire dans les labos.

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NAVCAM - 31 JUILLET 2020 (SOL 2838) :

 

La longue crête "Vera Rubin" au Nord Est 

image.png.8be0e2eec987b135506df234a7dc225c.png

 

 

PANO MASTCAM - 24 JUILLET 2020 (SOL 2831) - Jan van Driel :

 

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Un 27ème forage "facile"  à "Mary Anning"

 

Extrait de compte rendu de la géologue planétaire Vivian Sun (c'est moi qui surligne) :

"Les données techniques nous ont appris que le foret a traversé la roche comme dans du beurre en utilisant principalement le mode rotatif, avec seulement de faibles niveaux de percussion nécessaires vers la fin. Il est fascinant de voir comment le simple fait de forer peut vous en apprendre beaucoup sur la composition de la roche avant même qu'un échantillon ne soit envoyé à CheMin. La facilité du forage et la nature agglomérée des résidus de forage laissent supposer que la roche de Mary Anning est à grain fin et potentiellement argileuse. Nous avons néanmoins besoin des analyses de CheMin pour confirmer la minéralogie de la roche, c'est pourquoi nous attendons avec impatience les résultats de la semaine prochaine ! Pour poursuivre notre liste de contrôle du forage, le plan de trois sols (sols 2839 à 2841 - 1er au 3 août) s'est concentré sur la caractérisation des portions de "Mary Anning". Cette étape consistera à déposer une partie de la poudre forée sur le sol afin que nous puissions obtenir des images de l'échantillon et nous assurer qu'il est bon à livrer à CheMin et à SAM. Nous avons également prévu des mesures chimiques ChemCam du trou de forage pour documenter la chimie de la roche en profondeur. Les observations multispectrales de Mastcam et les observations passives de ChemCam sur les résidus de forage nous donneront également une évaluation spectrale complémentaire de la minéralogie forée."

 

MASTCAM - 31 JUILLET 2020 (SOL 2838) :

 

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"De nombreuses autres observations ont complété le programme chargé du week-end. ChemCam mesurera trois cibles rocheuses, "Geikie", "Fearns" et "Great Trossachs", dont certaines contiennent des taches sombres qui pourraient expliquer la chimie variable que nous avons observée récemment."

FIN DE CITATION

 

Ensuite la partie essentielle du plan d'activité du 4 août (sol 2842) consistera à déposer un échantillon de poudre de forage dans le labo CheMin, ce qui devrait permettre d'obtenir la composition minéralogique précise de ce dernier trou de forage.

 

En plus du dépôt à CheMin, est prévu environ une heure d'activités scientifiques à distance pour aider à documenter l'environnement : Mastcam prendra une mosaïque stéréoscopique de 53 images pointées sur l'unité intermédiaire fracturée au Sud-Est. Cette mosaïque aidera également l'équipe scientifique à planifier le futur trajet une fois que les activités de forage à "Mary Anning" seront terminées.

 

Ensuite, ChemCam tirera son laser sur la cible "Bishop's Palace" qui expose quelques belles couches à petite échelle et d'éventuelles caractéristiques "diagénétiques" (la diagénèse est un processus qui intervient dans la transformation des sédiments en roches sédimentaires). ChemCam utilisera également son micro-imageur à distance (RMI) pour prendre une mosaïque à longue distance de la cible "Maybole" - représentée sur l'image Navcam du 16 juillet (sol 2824) ci-dessous - comme un affleurement en couches partiellement exposé au sommet d'une colline voisine :

 

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Les conditions environnementales seront également surveillées à l’aide de diverses observations atmosphériques, de surveillance des "dust-devils" et d’une mesure de composition atmosphérique SAM à l’aide du spectromètre de masse quadrupole (QMS) et du spectromètre laser tunable (TLS).

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Merci Daniel !

En fait il fonctionne encore plutôt bien ce rover, malgré quelques défaillances qui ne semblent pas avoir hypothéqué ses capacités scientifiques.

On croise les doigts pour la suite.

L'une des choses les plus difficiles je trouve, c'est de devoir patienter indéfiniment pour voir publiés ses résultats d'analyses : combien d'années encore, avant de disposer d'une synthèse de ses découvertes ? Une idée ? 

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Il y a 3 heures, Alain MOREAU a dit :

L'une des choses les plus difficiles je trouve, c'est de devoir patienter indéfiniment pour voir publiés ses résultats d'analyses : combien d'années encore, avant de disposer d'une synthèse de ses découvertes ? Une idée

 

 

Page 143 de ce fil, le 19 janvier 2020, j'ai tenté de donner une vision toute personnelle (et provisoire) des éléments importants pouvant déjà être dégagés de cette mission.

 

Concernant les analyses d'échantillons et sur le plan géologique pas mal d'éléments ont été fournis tout au long de la montée vers la crête Vera Rubin, inexplicablement beaucoup moins ensuite. 

Sur le plan beaucoup plus sensible de la biologie, les consignes sont encore plus strictes. Par exemple sur le site de Mojave qui a été exploré en début 2015, il aura fallu attendre mi-2018 pour la publi de la découverte de molécules organiques complexes. Il est vrai que l’analyse avait été compliquée, en partie parce qu’une coupelle de solvant (utilisé pour l'analyse à froid - dite de "chimie humide") - avait fui, ce qui a contribué à des signaux trompeurs. De plus, certaines des lectures pouvaient provenir d'une contamination provenant de la Terre; d'autres auraient pu être produites par combustion lorsque l'échantillon était chauffé, ce qui aurait pu être le cas lors d'une détection antérieure de matières organiques par Curiosity... Bref, il aura fallu décortiquer tout ça depuis des millions de km, et ce n'est pas simple.

 

De plus, comme l'avait indiqué Huitzy ici :  http://www.astrosurf.com/topic/133534-lpsc-2020-annulée-mais/

 

 

... la grande messe de la planétologie a été annulée en 2020, ce qui va peut-être retarder certaines annonces importantes.. 

 

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Suite au forage, les processus d'analyses suivent leur cours 

 

Le 5 août (sol 2843) Curiosity a déposé un échantillon de forage « Mary Anning » au labo SAM pour réaliser l'analyse dite "Evolved Gas Analysis" (EGA). Pendant l’EGA (prévu les jours suivant), SAM fait chauffer l’échantillon jusqu’à 900°C. Cela libère ou "évolue" les composés volatils de l'échantillon dont la composition est cataloguée, en particulier pour  vérifier les traces de molécules organiques.

 

Sachant que l'argile est un "piège" à molécules organiques.

L'assemblage de petites molécules (comme les acides aminés) en macromolécules (comme les protéines) nécessite l'élimination de molécules d'eau. Or, la thermodynamique indique qu'il est défavorable de réaliser une telle condensation dans l'eau elle-même. Il est possible pour résoudre cette contradiction de faire appel à des surfaces minérales, comme les argiles. Sur Terre, les argiles sont présentes dans les sols quasiment partout où l'eau s'infiltre à travers des silicates. Ce qu'il faut surtout souligner, c'est que la formation d'argile nécessite typiquement la présence d'une eau liquide au pH relativement neutre, ce qui représente un potentiel d'habitabilité pour la chimie prébiotique, ou biotique : Les argiles ont, par rapport à l'eau et aux molécules organiques, des vertus étonnantes. Ainsi, elles forment des couches feuilletées où s'opèrent des catalyses où les réactions organiques s'accélèrent. Elles se laissent pénétrer en surface et offrent donc, des propriétés d'absorption remarquables. Les cavités qu'elles recèlent sont des pièges à grosses molécules. Elles forment donc un échafaudage où les briques de la vie sont empilées, enchaînées, repliées, tordues dans les trois dimensions et transformées en polymères biochimiques d'acides aminés et/ou d'acides nucléiques.

Ce qui est clair en tout cas, c'est la capacité des argiles à concentrer la matière organique, et c'est l'une des raisons pour lesquelles leur analyse est une priorité pour le labo SAM de Curiosity, un instrument parfaitement en mesure d'identifier les molécules correspondantes. L'instrumentation de Curiosity base sa recherche sur l'analyse d'éléments réduits à l'état de molécules organiques complexes ou d'acides aminés.. Ses instruments n'analysent donc pas le "vivant" en tant que tel, mais ses traces organiques.

 

SAM est un instrument très gourmand en énergie, l’équipe du rover se limitera donc à re-imager le trou de forage en utilisant ChemCam, Mastcam et Navcam. Cela permettra d’affiner le ciblage du trou de forage par le laser ChemCam, le spectro APXS et la caméra MAHLI dans les plans futurs lorsque la puissance ne sera pas aussi limitée qu’elle l’est en ce moment. Certaines activités de surveillance de l’environnement seront maintenues, telles que la recherche de diables de poussière et de poussière dans l’atmosphère, ainsi que les activités standard REMS (météo) et DAN.

 

NAVCAM - 5 AOÛT 2020 (SOL 2843) :

 

La cible "Mary Anning"

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MASTCAM - 5 AOÛT 2020 (SOL 2843) :

 

La cible de roches affleurantes couverte de sphérules : "Maybole"

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PANO MASTCAM 360° - 2 AOÛT 2020 (SOL 2840) -Jan van Driel :

 

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Le 5 août 2020 Curiosity fêtait ses 8 années sur Mars !

 

À cette occasion l’équipe du rover célèbre une rétrospective sous la forme de 8 cartes postales martiennes - voir ici :

https://mars.nasa.gov/news/8726/8-martian-postcards-to-celebrate-curiositys-landing-anniversary/

 

En voici un extrait :

 

PANO MASTCAM du 13 octobre 2019 (sol 2 555). Le panorama est composé de 44 images  (réduit ici à 31,4 mb)

 

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PANO MASTCAM du 24 mars 2014 (Sol 580)

 

Au premier plan vue de la formation "Kimberley". Les strates au premier plan plongent vers la base du mont Sharp, indiquant l’écoulement de l’eau vers un large bassin qui existait au pied de la montagne.

 

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Ces 26 trous (1,6 cm de diamètre) représentent chacun des forages que le rover Curiosity a réalisé jusqu'à début juillet 2020 (il manque le 27ème à "Mary Anning").

Une carte en haut à gauche montre où les trous ont été forés le long de la route du rover.

Les images des trous de forage ont été pris par la caméra "Mars Hand Lens Imager" (MAHLI) à l’extrémité du bras robotique du rover).

 

 

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Autoportrait du rover Curiosity sur un site d’échantillonnage foré appelé "Duluth" sur les pentes inférieures du mont Sharp. Une tempête de poussière martienne a réduit la lumière du soleil et la visibilité dans le cratère Gale. Le mur nord-nord-est et le bord du cratère se trouvent au-delà du rover, leur visibilité obscurcie par la poussière atmosphérique.

Cette mosaïque combine de multiples images prises avec l’imageur (MAHLI) monté sur le bras du rover le 15 juin 2018, lors (sol 2082).

"Duluth" était le premier échantillon de roche capturé par l’exercice du rover depuis octobre 2016. Un problème mécanique avait mis le système de forage HS en décembre 2016. Le 20 mai 2018, une nouvelle technique, appelée "Feed Extended Drilling" (FED), a été utilisée pour stabiliser la foreuse contre les roches martiennes.

 

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Bon anniversaire et joli tableau . . . plein de trous :)

Merci Daniel et bonne soirée,

AG

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L’équipe du rover a eu confirmation que le 5 août (sol 2843) l’analyse d'échantillon exécutée selon la méthode à chaud "Evolved Gas Analysis" (EGA) dans le labo SAM a été couronnée de succès.

 

Ce week-end, les activités visant à analyser plus avant l'échantillon foré de "Mary Anning" se sont poursuivies. Le 8 août (sol 2846) SAM devait être préparé pour analyser l'échantillon "d'une manière légèrement différente", et il est prévu de faire cette analyse supplémentaire au début de cette semaine. Une deuxième nuit d’analyse est également programmée pour la partie de l'échantillon de "Mary Anning" déjà livrée au labo de minéralogie CheMin. Le 10 août (sol 2848), le laser chemCam sera utilisé pour recueillir plus d'informations sur les parois du trou de forage  (voir l'image ci-dessous)...

 

CHEMCAM RMI - 10 AOÛT 2020 (SOL 2848) :

 

Les impacts laser sont alignés de haut en bas du trou de forage

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.... et la quantité d'argon dans l'atmosphère sera évaluée avec APXS

Habituellement le spectromètre à rayons X de particules alpha (APXS) utilise les principes de la spectroscopie X pour déterminer la composition chimique des roches sur Mars. Mais comme ses prédécesseurs sur Spirit et Opportunity, il peut mesurer l'abondance d’argon (Ar) dans l'atmosphère, fournissant des données pour les modèles climatiques de Mars.

 

APXS.jpg.104e33e4f45c829375319607a43a5ff9.jpg

 

 

Pendant les saisons plus chaudes, environ 95% de l'atmosphère martienne est constituée de dioxyde de carbone. L'azote représente près de 3% et l'argon moins de 2%. Mais lorsque l'hiver s'installe à l'un des pôles, le dioxyde de carbone gèle pour se déposer sur la calotte polaire, provoquant un système à basse pression qui déplace l'air vers le pôle, la quantité relative d'argon dans l'atmosphère change, et APXS peut surveiller ce cycle et mesurer cette variation d'argon en "regardant" vers le ciel pendant que le bras est replié. Voir l'argon varier au cours de l'année revient à regarder Mars "respirer"... Sur le pôle sud de Mars, pendant l'hiver, la concentration d'argon est six fois plus élevée que pendant les saisons plus chaudes.

Ce qui permet déduire un des aspects de la circulation atmosphérique martienne qu’il est impossible d’observer avec tout autre instrument existant.

 

Position et parcours de Curiosity au 21 juillet (sol 2829) :

(mise à jour Nasa/JPL)

 

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GIF NAVCAM - 9 AOÛT 2020 (SOL 2847) - djellison (umsf) :

 

Un superbe "dust devil" observé près du rover 

 

nddm_2847_fromjpgs.gif

 

 

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Magnifique ce du. . .  tourbillon de poussière :)

Bonne journée,

AG

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Le 11/08/2020 à 23:05, vaufrègesI3 a dit :

Sur le pôle sud de Mars, pendant l'hiver, la concentration d'argon est six fois plus élevée que pendant les saisons plus chaudes.

Si la concentration d'argon est six fois plus élevée pendant l'hiver, c'est que les autres gaz se condensent sous l'effet de la baisse des températures et ainsi la quantité d'argon diminue proportionnellement dans l’atmosphère tout en restant stable en quantité, je suppose ? C'est donc un un simple effet "statistique" en quelque sorte ?

Ce dust devil est vraiment impressionnant de vitesse et de puissance. Pourrait-il détériorer le rover s'il passait sur lui ? Et qu'en serait-il du danger pour un hypothétique marsonaute, si tant est que ce soit le cas un jour, car il faudrait faire bien attention à cela ? Certes, ce n'est pas le moindre des dangers avant d'atteindre la surface de Mars, je me doute, mais il faudrait tout de même avertir les prétendants de la prochaine colonisation s'ils ne sont pas au courant.

 

Modifié par Adlucem

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il y a 11 minutes, Adlucem a dit :

Si la concentration d'argon est six fois plus faible pendant l'hiver, 

 

Concentration d'argon six fois plus élevée (proportionnellement)..

C'est une mesure de l'orbiteur Mars Odyssey, pas de l'APXS bien sûr..

 

il y a 14 minutes, Adlucem a dit :

c'est que les autres gaz se condensent sous l'effet de la baisse des températures et ainsi la quantité d'argon diminue proportionnellement dans l’atmosphère tout en restant stable en quantité, je suppose ?

 

C'est le dioxyde de carbone qui gèle et qui se dépose sur la calotte polaire et les hautes latitudes.. On se souvient par exemple du lander Phoenix et des photos prises par MRO au début de l'été 2009 montrant l'absence d'ombre sous l'un des deux panneaux solaires indiquant que celui-ci s'est sans doute brisé au cours de l'hiver 2008/2009 sous le poids de la glace de dioxyde de carbone qui s'est déposée.

Quant à la la quantité d'argon elle augmente proportionnellement dans l’atmosphère tout en restant sans doute assez stable en quantité.

Ce phénomène crée une circulation atmosphérique vers les pôles ce qui permet de mieux appréhender certains aspects climatiques martiens.

 

il y a 31 minutes, Adlucem a dit :

Ce dust devil est vraiment impressionnant de vitesse et de puissance. Pourrait-il détériorer le rover s'il passait sur lui ?

 

Les rovers MER, et très probablement aussi Curiosity, ont sans aucun doute subi ce genre de rencontre, ce qui n'a eu aucune incidence pour Curiosity et des effets très bénéfiques pour Spirit et Oppy en nettoyant régulièrement leurs panneaux solaires, prolongeant ainsi leur durée de vie de façon assez inespérée.

La fine atmosphère de Mars (env. 100 fois plus fine que celle de la Terre) empêche les vents violents d'être particulièrement dangereux.
Seule l'électricité statique des grains de poussière se frottant les uns contre les autres dans ces tourbillons pourrait éventuellement être un problème en produisant beaucoup d'électricité et en désactivant l'électronique des engins. 
 

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... ou court-circuiter les neurones du malheureux astronaute Adlucem, dont les cheveux se dressent sur la tête sous l'effet de l'électricité statique (et à l'évocation du sort dramatique subi par l'astronaute Matt Damon dans la scène d'ouverture de Seul sur Mars...) :/:D

Je me suis toujours demandé, toutefois - dans un moment plus sérieux ;) - si un effet répulsif d'origine électrostatique pourrait contribuer à maintenir pendant des mois la poussière en suspension dans cette atmosphère pourtant si raréfiée, comme on l'observe lors des grandes tempêtes globales saisonnières ? 

Une forme de pression électrostatique affectant seulement les particules de poussières en suspension dans l'air pourrait-elle apparaître à cette occasion, de cause différente et plus ou moins indépendante de la pression gazeuse dûe à l'agitation brownienne, mais dotée d'un comportement similaire, possédant elle aussi un gradient altimétrique et des effets non négligeables de pression dynamique sur les obstacles, compte-tenu de la masse colossale de poussière soulevée par ces tempêtes jusque dans la haute atmosphère, et de leur densité au sol ? 

Quels moyens avons-nous de mesurer cela ?

Les capteurs de pression atmosphérique du rover ne mesurent que la pression gazeuse ?

Modifié par Alain MOREAU
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Il y a 17 heures, Alain MOREAU a dit :

... ou court-circuiter les neurones du malheureux astronaute Adlucem, dont les cheveux se dressent sur la tête sous l'effet de l'électricité statique

Rassures toi Alain, même si je rêvais enfant d'être cosmonaute, je n'irai pas sur Mars. :|

Je ne ressens aucune superfluité de griller mes derniers neurones aux radiations martiennes ou d'avoir une érection capillaire sous l'effet de l'électricité statique du doux zéphire de là bas. Ces épopées spatiales prônées par certains sont chimériques. Que chacun se flatte plutôt de sa condition terrestre sans chercher à ambitionner Mars, laissons tout cela aux sondes et rovers qui font si bien leur besogne. L'homme n'a pas sa place parmi les dieux, qui plus est avec Mars, rejeton violent et honni de sa race, dieu de la guerre et de la désolation pour les hommes. C'est d'ailleurs pour sa désolation qu'il est fascinant Mars ; Il évoque à la fois le lointain antan de la Terre qui a pu accueillir - ? Saura-t-on jamais quoi au juste ? Et il préfigure son lointain ou proche avenir qui la verra probablement aussi désolée que lui.

Quelle aubaine aujourd'hui avons-nous, avec les moyens scientifiques, de pouvoir jauger à bonne distance d'espace et de temps ces héritages immémoriaux ! Qu'ils nous assagissent et nous préservent de persister dans nos errements sur notre propre sphère !

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Il y a 16 heures, Alain MOREAU a dit :

Les capteurs de pression atmosphérique du rover ne mesurent que la pression gazeuse ?

 

Je confirme..

 

Ce qui est clair c'est que ces "diables de poussière" sont l'un des moyens les plus importants par lesquels la poussière de surface est projetée dans l'atmosphère où elle emprisonne la chaleur et constitue un facteur crucial pour contrôler le climat et la météo de la planète. Selon les dernières estimations , il apparaîtrait au moins un de ces tourbillons pour chaque kilomètre carré de la surface martienne, soit près de 100 à 150 millions chaque jour, 10 fois plus que les estimations précédentes.

Sur Mars la poussière atmosphérique remplit en quelque sorte le rôle de l'eau sur Terre : c'est le moteur le plus important de la météo

 

 

Petit "frémissement" dans l’équipe du rover sur la possible présence de molécules organiques ??

 

Je cite Melissa Rice, géologue planétaire  (c'est moi qui surligne) :

 

"L'activité la plus importante pour Curiosity le 11 août (sol 2849) est une analyse de l'échantillon de forage "Mary Anning" avec le chromatographe en phase gazeuse (GC) et le spectromètre de masse quadripolaire (QMS) de SAM. Le fonctionnement de ces instruments ensemble, dans ce que nous appelons le mode GCMS, permet d'identifier les composés organiques qui peuvent être conservés dans cet affleurement argileux. C'est un grand jour pour la campagne de forage Mary Anning, et les résultats du GCMS nous aideront à déterminer comment poursuivre notre enquête sur ce site."

 

Commentaire perso : L'équipe scientifique a cru bon de préciser que le forage à "Mary Anning" semble d'un niveau d'intérêt comparable à celui de deux forages réalisés à partir de début août 2019 sur un même site à "Glen Etive". Ces deux sites de forage paraissent donc bénéficier d'une attention très particulière.. On ne peut pas en conclure grand chose aujourd'hui, mais affaire "à suivre". 

 

Une autre cible intéressante - Je cite à nouveau Melissa Rice :

 

"Pendant les campagnes de forage de grande envergure comme celle-ci, alors que Curiosity est resté stationné au même endroit pendant plusieurs semaines, l'équipe scientifique a tout le temp s d'examiner les roches, les galets et les sables à proximité immédiate du rover. C'est un luxe, car lorsque Curiosity roule, nous n'avons généralement qu'un aperçu rapide du terrain devant le rover avant de le laisser derrière nous pour toujours. Souvent, un instrument tel que ChemCam mesure la chimie d'une roche, et le temps que nous recevions et analysions ces données chimiques, cette roche n'est plus qu'un point dans le rétroviseur. Mais lors d'une campagne de forage, lorsque la ChemCam révèle quelque chose d'intéressant sur une cible proche, nous avons la possibilité de poursuivre avec d'autres mesures. C'est donc exactement ce que fait la ChemCam aujourd'hui : une double prise de vue sur une roche appelée "Ayton". La première mesure LIBS d'Ayton effectuée par la ChemCam sur le sol 2837 a ciblé les petits nodules sombres encastrés dans la roche (comme le montre la photo du micro-imageur à distance ci-dessous)."

 

CHEMCAM RMI - 30 JUILLET 2020 (SOL 2837) :

 

5f35a9d708db9_2837CHEMC30JUILLAYTON.PNG.e1254d72295a4946cfd36789b7f0b212.PNG

 

 

La cible "Ayton" se trouve dans le coin supérieur gauche (cercle bleu) du même bloc que celui où se trouve le trou de forage (flèche) :

 

NAVCAM - 5 AOÛT 2020 (SOL 2843) :

 

5f35a900d641f_2843NAVCAYTON.JPG.a868f88bc325c6535d9eaaf15a084a8c.JPG

 

 

"Ce même 11 août,  ChemCam se penchera sur "Ayton" pour une deuxième observation laser LIBS afin d'étudier pourquoi la chimie est si différente de son environnement. Bien qu'Ayton soit adjacent à la cible de forage "Mary Anning", il semble qu'il n'y ait aucun lien, car "Mary Anning" ne présente aucune de ces taches sombres. Il est étonnant de constater à quel point la variabilité est importante sur de si petites échelles spatiales ici - et c'est vraiment bien d'avoir un peu de temps pour regarder et comprendre !"

FIN DE CITATION

 

Ces structures sphériques existent sur terre, on sait qu'elles se forment par exemple avec la présence d'oxyde de fer et de grès brassés par l'eau, le fer se concentrant en hématie, une espèce de ciment épais qui vient entourer les grains de sable. Ces concrétions peuvent prendre différentes formes, mais on ne sait pas vraiment quel processus permet d'obtenir cette forme sphérique souvent quasi-parfaite.. Oppy et Spirit en ont rencontré partout, mais jamais aussi grosses que celles que Curiosity a rencontré parfois sur une bonne part de son parcours, en dernier lieu au pied du fronton de Greenheugh (sans doute d’une composition différente).

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Salut à tous 

 

J'espère que je ne viens pas polluer ce super fil avec ce lien avec de magnifiques images de la sonde de la Nasa MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). Fil proposé par fourmie103 et grandement mené sous forme de reportage par vaufrègesI3 

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-reconnaissance-orbiter-mars-plus-belles-images-surface-prises-sonde-nasa-82478/

 

A+

Très Cordialement

 

Pierre   

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Le 12/08/2020 à 23:21, Adlucem a dit :

Si la concentration d'argon est six fois plus élevée pendant l'hiver, c'est que les autres gaz se condensent sous l'effet de la baisse des températures et ainsi la quantité d'argon diminue proportionnellement dans l’atmosphère tout en restant stable en quantité, je suppose ? C'est donc un un simple effet "statistique" en quelque sorte ?

Quelques caractéristiques de concentration gazeuse  sur Mars

di azote : 3%

dioxyde de carbone =95 %

argon= <2%

vapeur d'eau = 0.03 %

total =<100 %

Même si les concentrations en pourcentage ne sont pas très exactes, elles donnent un ordre de grandeur.

Point de congélation du CO2= -78.48 °C *

Point de congélation du N2=-210 °C  *

Point de congélation de l'Ar = -189.36 °C * (Handbook of Chemistry )

Mars est plus éloigné que la terre (1.5 fois moins ) du soleil et son atmosphère est moins dense que celle de la terre (150 fois moins) ce qui explique par son effet de serre plus réduit sa basse température.

Les pressions et températures de l'hiver austral et alternativement l'hiver boréal favorisent la condensation du dioxyde de carbone à -123 °c et 800 Pa environ  largement en dessous de son point de condensation.

Pour la vapeur d'eau aussi à priori elle gèle ! :-)

je néglige les autres composants atmosphériques de Mars qui sont en très faibles concentrations

et le di azote et l'argon ne gèlent pas à la température de -123 °c sur la planète Mars.

Différence entre quantité et concentration

Une quantité  de gaz est la masse totale ou le nombre de moles totales de ce gaz difficile à estimer dans sa globalité concernant Mars .

Une concentration exprime la proportion d'un gaz dans un mélange de gaz.

Pressions partielles:

La pression partielle d'un composant (ex: l'Argon) dans un mélange de gaz  est définie comme la pression qui serait exercée par les molécules de ce composant (Argon) si il occupait tout seul le volume offert au mélange gazeux, à la température de celui ci.

Pression totale du mélange = pression partielle du CO2 + pression partielle de l'azote + pression partielle de l'argon

Selon les saisons la concentration en CO2 baisse drastiquement  par condensation ce qui modifie fortement sa pression partielle du mélange de gaz atmosphérique de mars .

Ce qui de facto change la concentration de l'argon mais non sa quantité car il reste confiné sur Mars en première approximation hors adsorption ou absorption éventuelle.

La courbe de concentration de l'argon devrait a priori ressembler à une sinusoïde en fonction de la fin de la condensation du CO2 sur le pôle nord  et  le début de la sublimation du CO2 au pôle sud et ce alternativement .

C'est une image , car il est évident que les grands écarts importants de température dû à la saisonnalité (obliquité) créent des transferts de masse gazeuse (condensation, échauffement et sublimation du CO2) très importants ce qui crée des fluctuations de concentration majeurs en Argon à suivre ,mais qui exprime dans la durée un rythme saisonnier.

Cordialement

 

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Il y a 4 heures, STARBIRD a dit :

Différence entre quantité et concentration

C'est comme le 51; on peut le noyer si on a soif mais on est toujours bourré pareil O.o

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Voici notre affaire plaisamment traduite,

Arguons qu'ainsi elle puisse être "comprite".

 

:D-_--_-

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L’équipe scientifique réfléchit à un second forage sur le site "Mary Anning"  !

 

L’intérêt particulier suscité par ce dernier forage se confirme donc. Et tout comme à "Glen Etive" en août 2019 (site de forage que je citais en exemple de "haut niveau d’intérêt"), un deuxième forage est envisagé !

 

Au cours de ce week-end, Curiosity se concentrera sur la séquence d'activités standards liées au forage sur la cible "Mary Anning".

Le 15 août (sol 2853), l'APXS fera une longue observation nocturne des résidus de forage pour un aperçu détaillé de la composition chimique de cette roche. Le lendemain 16 août (sol 2854), le labo CheMin effectuera à son tour une longue nuit de mesures pour déterminer plus précisément la minéralogie de "Mary Anning". ChemCam effectuera également une observation "passive" (*) de la pile d'échantillons déversée au sol, toute cette documentation pouvant aider à comprendre l'histoire de ces roches et de leur formation.

 

Les images (comme celles présentées ci-dessous) révèlent que le vent érode régulièrement la fine matière qui entourait à l'origine le trou de forage, ce qui prouve que nous sommes à nouveau entrés dans la saison des vents ici, dans le cratère Gale.

 

Comparez l'image ChemCam du 14 août (sol 2852) ci-dessous... 

 

5f38f6acbb23e_2852CHEMC14AOT.png.ebc4eef19b698ff5854abc3523380685.png

 

 

... à la même vue précédente le 1er août (sol 2839) :

 

5f38f6e6d0a4b_2839CHEMC1aot.png.0082471cf4a31fedf650c54f272cc674.png

 

 

Citation de Mariah Baker, géologue planétaire :

"Une évaluation rapide de l'activité du vent est particulièrement précieuse lorsque nous essayons d'étudier des matériaux fins susceptibles d'être emportés par le vent, à la fois parce que le mouvement induit par le vent peut avoir un impact sur nos mesures, mais aussi parce que nous ne voulons pas qu'un matériau soit soufflé sur nos instruments lorsque nous les plaçons à proximité de la surface. Comme une composante majeure du plan d'activités du 14 août  consistait à créer et à analyser un tas de matériaux fins forés, l'équipe a dû examiner attentivement les conditions de vent et ajuster le plan en conséquence".

 

Citation de Vivian Sun, géologue planétaire :

"Les observations atmosphériques abondent tout au long du plan d'activités du 15 au 17 août, avec une collection complète de mesures par Mastcam et Navcam de la poussière atmosphérique au-dessus de nous et à travers le cratère, mesures ChemCam du ciel en mode "passif" (*) (à partir desquelles nous pouvons récupérer les quantités de gaz à l'état de traces et des quantités et propriétés de la poussière et de la glace d'eau), imagerie Navcam à la recherche de tourbillons de poussière tout autour de nous, et films au "zénith" et "suprahorizon" du petit matin à la recherche de nuages, ainsi que des mesures REMS (**) et DAN (***) de fond".

 

 

 

(*) L'instrument ChemCam (CHEMistry CAMera) a les capacités pour être utilisé dans les modes "passif" (sans laser) ou "actif" (avec laser).

Dans le type d'investigation en mode passif, le télescope de l'instrument transmet aux spectromètres la lumière du soleil réfléchie par un point cible. Ce mode utilise aussi les spectromètres LIBS (Laser-Induced Breakdown Spectrometer) de ChemCam qui offrent la possibilité de spectres pris avec la réflectance de la lumière du soleil.

 

(**) REMS (Rover Environmental Monitoring Station) est une station météorologique attachée au mât (à 1,5 m du sol) qui mesure la pression atmosphérique, l’humidité, les radiations ultraviolettes, la vitesse du vent, la température du sol et de l’air.

 

(***) DAN (Dynamic of Albedo Neutrons) est un détecteur actif et passif de neutrons qui doit mesurer l’hydrogène présent dans la couche superficielle du sol martien (moins de 1 mètre de profondeur) le long de la trajectoire suivie par le rover. Ces données doivent permettre de déduire l'abondance de l'eau sous forme libre ou dans des minéraux hydratés.

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