Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

il est en effet question de 30 cm par pixel à 300 km d'altitude

 

Pour résoudre un truc, disons qu'il faut un carré de 4 ou 9 pixels, on retrouve en gros nos 50 cm à 1 mètre.

 

En tout cas, dès que la discussion devient hyper technique, on les voit plus, les @Huitzilopochtli et conpanie, ils sont total largued.

 

 

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il y a 31 minutes, Superfulgur a dit :

En tout cas, dès que la discussion devient hyper technique, on les voit plus, les @Huitzilopochtli et conpanie, ils sont total largued.

 

J'en fais humblement l'aveu.

Je suis un crétin sans aucune culture scientifique... mais avec toi je demeure en bonne compagnie. ^_^

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Il y a 9 heures, dfremond a dit :

Moi, ça me fait reflechir: quand on voit quelqu'un agir d'une façon incomprehensible, alors qu'on sait tres bien qu'il n'est pas fou, et tres competent, pour moi, un explication plausible est qu'on ne sait pas tout ce qu'il sait, qu'il n'a pas tout dit.....  Trouver toutes ces mollecules complexes dés 2015, et maintenant tourner autour du pot, comme si on ne voulait pas montrer quelquechose, ou garder un secret.... D'ailleurs ce serait des connaissances aux consequences géopolitiques manifestes (je veux parler de preuves de vie extraterrestre): la connaissance est la premiere condition du pouvoir...   Mais vous aurez sans doute  une autre explication? Je gamberge, sans doute...

 

Même impression, l'attitude de la NASA/JPL apparaît ahurrissante et totalement illogique depuis plus de 40 années durant lesquelles elle n'a jamais cherché à confirmer/infirmer les résultats (activité biologique) du Labeled Release embarqué sur les deux Viking en se repliant sur un concensus

fortement spéculatif.
A une époque pas très lointaine, le retour d'échantillons martiens était une priorité (date fatidique : 2005), repoussé sans cesse par l'envoi de rovers se consacrant principalement à des études géologiques.
De quoi a-t-elle peur ? Que la présence éventuelle de germes pathogènes dans le proche sous-sol pourraient ruiner ses espoirs de débarquement humain ?
Pourtant, la question de la vie passée/actuelle martienne (ou ailleurs dans le Système Solaire) est souvent considérée comme l'élément de recherche n°1 en planétologie-exploration planétaire en plus de la compréhension de la formation du Système Solaire ...
Alors, pourquoi ?

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Comme indiqué plus haut je ne partage pas cette vision globale des missions martiennes qui tend à spéculer sur des intentions ou des résultats que la Nasa voudrait dissimuler.

Chacune de ces missions a son histoire, passionnante et controversée. Il y a en effet beaucoup de choses à dire sur ces sujets, mais inutile d'évoquer  autre chose que les aléas des difficultés de l'apprentissage du spatial et des applications robotiques liés à la recherche scientifique.

 

En effet, la réalité se révèle le plus souvent triviale, ramenée aussi assez souvent à des aspects bien humains (politiques de com', divergences d'approches selon les disciplines, rivalités, incohérences de stratégie, etc..). 

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Certes, certes, Daniel.

Il n'en demeure pas moins que cette mission a été vendue aux contribuables américains (et au reste du monde) avec l'objectif affiché et prioritaire d'identifier de possibles signatures du vivant. D'autres objectifs importants étaient aussi définis - dont la géologie - mais l'instrumentation embarquée prouve que ce n'était pas que de la flûte (pardon pour les flûtistes).

Il ne s'agit donc pas que de com', comme en atteste la charge utile du rover.

Dans ces conditions, il est illogique de laisser pleins pouvoirs aux géologues au détriment des biologistes, ou bien (si l'on était persuadé dès le départ que c'était peine perdue) il était illogique d'embarquer toute cette charge instrumentale conçue exclusivement à fin de rechercher des traces ou des signes du vivant.

Dans tous les cas de figure, quelque chose ne tourne pas rond dans cette mission, et depuis fort longtemps, ou quelque chose n'est absolument pas clair, n'a jamais été explicité, et continue de ne pas l'être.

MSL, avec un coût estimé à la grosse louche à 2,5 milliards de $ initialement (j'ignore où on en est actuellement 8 ans plus tard dans les faits) est la mission d'exploration robotique la plus chère jamais mise sur pied à ce jour. Je ne connais aucune entreprise humaine dans laquelle on aurait investi autant, sans avoir à se justifier, non d'un résultat négatif ou douteux - car ça c'est le lot de la science - mais d'un abandon factuel des objectifs prioritaires initiaux, sans la moindre explication.

Sur les 8 objectifs officiels fixés à cette mission, les 3 premiers concernent la recherche sur la vie, les deux suivants la géologie, les deux suivants encore, l'atmosphère et les cycles de l'eau & du carbone, le dernier enfin, les rayonnements ionisants.

Le déroulement de cette mission reste donc inexplicable avec les infos dont nous (ne) disposons (pas).

C'est factuel.

Et c'est drôlement gonflant, à la longue, de se faire prendre à ce point pour des cons sur une mission civile.

 

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il y a 36 minutes, Alain MOREAU a dit :

Il n'en demeure pas moins que cette mission a été vendue aux contribuables américains (et au reste du monde) avec l'objectif affiché et prioritaire d'identifier de possibles signatures du vivant. D'autres objectifs importants étaient aussi définis - dont la géologie - mais l'instrumentation embarquée prouve que ce n'était pas que de la flûte (pardon pour les flûtistes).

 

Je ne vais pas dire le contraire aujourd'hui xD-_-.

C'est exactement ce que je claironne tout au long des 130 pages de ce fil.. et dans les 35 pages du fil précédent !!!!!!!!!!..

Au risque d'en agacer certains B| .

 

 

il y a 45 minutes, Alain MOREAU a dit :

Dans tous les cas de figure, quelque chose ne tourne pas rond dans cette mission, et depuis fort longtemps, ou quelque chose n'est absolument pas clair, n'a jamais été explicité, et continue de ne pas l'être.

 

il y a 47 minutes, Alain MOREAU a dit :

Le déroulement de cette mission reste donc inexplicable avec les infos dont nous (ne) disposons (pas).

 

Disons qu'en général ils nous expliquent assez bien ce qu'ils sont en train de faire à l'instant "T", mais rarement la logique globale de leurs interventions successives. Par exemple, personne ne comprend vraiment qu'ils se soient éternisés plus d'une année sur la crête "Vera Rubin".

Leur seule explication : "Il serait intéressant de savoir comment elle s'est formée". Bien.. oui, sans doute..

- Mais avec un rover dont les ordinateurs deviennent très préoccupants et dont les roues se délitent ????..

- Avec 3 ans de retard sur le parcours programmé ????..

- Et à moins de 200 mètres de la vallée argileuse, l'objectif principal ??????..

 

 

il y a une heure, Alain MOREAU a dit :

il est illogique de laisser pleins pouvoirs aux géologues

 

On en revient aux "aspects humains" que j'évoquais plus haut.. ni plus, ni moins..

En effet MSL est bien est une entreprise humaine avec ce côté noble et flamboyant qui nous porte souvent à vouloir enrichir et élargir  nos connaissances, mais aussi avec les petitesses qui s'expriment parfois à travers les ambitions de ceux qui détiennent une part de pouvoir.  

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"Toute vérité franchit 3 étapes : D'abord elle est ridiculisée, ensuite elle subit une forte opposition puis enfin elle est considérée comme une évidence."

Schopenhauer

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" Toute vérité franchit 3 étapes : D'abord le contre la montre, ensuite le Tourmalet puis enfin l'arrivée où je rate le maillot jaune d'un poil de cul.

Raymond Poulidor

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"La vérité est ailleurs"

(Jérôme Cahuzac)

 

GIF Mosaïque NAVCAM - 18 MAI 2019 (SOL 2410) - Justin Coward :

 

Magnifique !

 

index.php?act=attach&type=post&id=44695

 

 

 

NAVCAM - 18 MAI 2019 (SOL 2410) :

 

La caméra MAHLI au travail

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Trois images MAHLI correspondantes avec rapprochements progressifs :

 

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NAVCAM - 19 MAI 2019 (SOL 2411) : 

 

Le spectro rayons X "APXS" a pris le relais

 

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Voilà ma proposition pour ces splendides cirrus martiens :) Et je pense que je vais en faire une version colorisée (pas "couleurs" mais colorisée, car c'est pas la même chose).

 

Sol2410_pano_b.jpg

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 magnifique film de ces nuages ! merci daniel ! :)

 polo

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Toujours stupéfait de voir comment une atmosphère aussi raréfiée peut générer d'aussi beaux nuages... o.O

Modifié par Kaptain

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La Nasa justifie le long temps passé à arpenter la crête Vera Rubin en disant qu' "il serait intéressant de savoir comment elle s'est formée".

 

Alors, après plus d'une année passée à l'étudier et de laborieux forages, quelles sont leurs conclusions ? Je suis curieux de le savoir...

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Il y a 10 heures, Géo le curieux a dit :

Alors, après plus d'une année passée à l'étudier et de laborieux forages, quelles sont leurs conclusions ? Je suis curieux de le savoir...

 

 

Rien de bien précis pour l'heure, il faudra certainement attendre un peu/beaucoup pour voir sortir un article sur le sujet,  possiblement et au plus tôt lors de la "LPSC" annuelle en 2020 (Lunar and Planetary Science Conference). 

 

Sinon, page 124 j'avais rendu compte de ces premières interprétations - je cite :

 

Bien qu'il y ait eu un certain nombre d'indices jusqu'à présent, aucun n'a pleinement expliqué pourquoi la crête avait résisté à l'érosion par rapport au substrat rocheux qui l'entourait. L'enquête du rover a toutefois révélé que les roches de la crête se sont formées lorsque les sédiments se sont déposés dans un ancien lac, semblables aux couches rocheuses situées sous la crête.

"Nous avons eu notre part de surprises", a déclaré Abigail Fraeman, membre de l'équipe scientifique de Curiosity, du JPL à Pasadena, en Californie. "Nous partons avec une perspective de la crête différente de celle que nous avions auparavant."

 

L'orbiteur MRO qui étudiait la crête avait précédemment identifié un signal fort d'hématite, un minéral riche en fer qui se forme souvent dans l'eau. Curiosity a confirmé la présence d'hématite, ainsi que d'autres signes d'eau ancienne, tels que des cristaux. Ces signes sont apparus par endroits, ce qui a amené l’équipe à penser qu’au fil du temps, les eaux souterraines avaient affecté certaines parties de la crête différemment des autres. Une autre découverte a été que les signatures hématites cartographiées par Curiosity ne correspondaient pas toujours à la vue de l'espace.

"Toute la traversée nous aide à comprendre tous les facteurs qui influencent la façon dont nos orbiteurs voient Mars", a déclaré Fraeman. "Regarder de près avec un rover nous a permis de trouver beaucoup plus de ces signatures d'hématite. Cela montre comment l'orbiteur et la science du rover se complètent."

 

La crête a également servi de toile de fond à une année en dents de scie : Curiosity est retourné à l'action, mais il a été bloqué par des rochers d'une dureté surprenante. Néanmoins, l'équipe a réussi à obtenir des échantillons des trois principaux types de roches de la crête.

 

Source : https://mars.nasa.gov/news/8409/360-video-curiosity-rover-departs-vera-rubin-ridge/ 

 

 

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Du 18 au 20 mai 2019 (sols 2410 à 2412) Curiosity a continué à "batifoler" dans son grand bac à sable nommé "Rigg".

Ce que l’équipe a cherché à observer à travers les images rapprochées de la caméra MAHLI, c’est la taille, la distribution, ainsi que la forme des grains.

La couleur et le reflet des différentes variétés de grains sont intéressants et peuvent permettre d'analyser la variation des phases dans le sable. Une caractéristique à noter, par exemple, sont les grains rosâtres à la surface, qui semblent être plus gros que tous les autres.

 

MAHLI - 17 MAI 2019 (SOL 2409) :

 

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L'une des grandes questions est de savoir d'où vient le sable : en mesurant la composition chimique du sable à "Rigg", on peut comparer avec le sable vu plus tôt dans la mission pour voir si la chimie est assez différente pour qu'il y ait différentes sources

Un plan d’activités en trois sols a donc été élaboré avec de nombreuses activités consistant à imager les rides du sable et à étudier leur composition chimique.

 

Les géologues ne lâchent toujours rien !

En effet selon l’équipe scientifique du rover, les analyses réalisées récemment révèle que Curiosity traverse une zone très riche en potassium. Ils vont donc essayer de caractériser la distribution et la source de ce potassium.

Dans ce but, le 20 mai 2019 (sol 2412) le rover a quitté l’emplacement qu’il occupait depuis le 3 avril 2019 (sol 2366) et a parcouru près de 40 mètres pour intégrer l'une de ces roches jugées riches en potassium dans l’espace de travail (roches nommée bizarrement "monts Grampian"), sachant toutefois que cette cible n’est pas viable pour un forage.

 

POSITION AU 20 MAI 2019 (SOL 2412) :

 

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HAZCAM AVANT - 21 MAI 2019 (SOL 2413) :

 

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NAVCAM - 21 MAI 2019 (SOL 2413) :

 

ESPACE DE TRAVAIL DE LA CIBLE "monts Grampian"

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MASTCAM - 21 MAI 2019 (SOL 2413) :  

 

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Le 22 mai (sol 2414) l’activité devait commencer avec une science "de contact" (APXS et MAHLI) sur la cible. Après les activités du bras, il était prévu un long bloc scientifique avec ChemCam et Mastcam sur plusieurs cibles, y compris les "monts Grampian".

 

Sous la poussière et le sable qui recouvrent la surface de Mars, la croûte martienne se compose principalement de roches volcaniques basaltiques. Mais le sol de Mars contient également des nutriments tels que le sodium, le potassium, le chlorure et le magnésium. Rien d’extraordinaire donc à en trouver ici, d’autant que Curiosity en a décelé un peu partout depuis son atterrissage.

Par exemple fin mars 2014 à "Kimberley"  (vers le sol 580) le spectromètre à rayons X à particules alpha (APXS) a analysé des grès basaltiques caractérisés par un enrichissement en potassium de 2 à 8 fois supérieur à celui de la croûte martienne moyenne. Ce sont les roches les plus potassiques échantillonnées sur Mars à ce jour. Elles présentent des teneurs élevées en Fe, Mg, Mn et Zn et appauvris-en Na, Al et Si. Ces caract Etéristiques de composition sont communes à d'autres roches sédimentaires potassiques analysées par l’APXS à Gale, mais distinctes des autres sites d'atterrissage (et des météorites martiennes) ce qui pose problème.

Le potassium (K) (et le thorium (Th)) se concentrent lors de la fonte au cours de processus magmatiques, mai  pas à la même vitesse. Ce sont donc des traceurs utiles de la différenciation de la croûte martienne et des processus secondaires.

En première approche je ne vois pas bien ce qu’on peut ressortir d’autre de ce type d’investigation. Sachant que le but de la "manœuvre"  n'est aucunement expliqué… Bref !..

 

Après avoir terminé les observations scientifiques à cet endroit, Curiosity se dirigera vers ce que l’équipe espère être le prochain emplacement de forage, la cible "Hallaig".

ChemCam a déjà identifié la roche "Hallaig" comme étant riche en potassium. L’évaluation semble "prometteuse" pour le forage, mais la télédétection n’a toujours pas permis de déterminer à quel point "Hallaig" est représentatif de cette région. Si les choses se présentent bien, le forage pourrait intervenir dès ce week-end.

Dans ce cadre on verra si le labo SAM est utilisé ou non, et comment, ce sera plutôt significatif. 

 

HAZCAM AVANT - 22 MAI 2019 (SOL 2414) :

 

LA CIBLE "HALLAIG" 5ce5a05708260_2414HAZCAV22MAI.jpg.f11683d6c2bdbaa35509a0ddfcee8a49.jpg

 

 

NAVCAM - 22 MAI 2019 (SOL 2414) :

 

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PANO NAVCAM - 21 MAI 2019 (SOL 2413) -Jan van Driel - 6,9 mb :  

 

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PANO MASTCAM - 17 MAI 2019 (SOL 2411) - Robert Charbonneau - 8 mb :

 

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Je cite l'update de ce jour 23 mai 2019 :

 

"Après un court trajet de six mètres vers "Hallaig", l’équipe scientifique a commencé l’enquête sur une nouvelle cible potentielle de forage appelée "Broad Cairn", un point plat situé sur un bloc clair de l’unité contenant de l’argile".

 

Mosaïque Navcam - 22 MAI 2019 (SOL 2414) : 

 

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Je cite encore :

Pour confirmer si cet emplacement est riche en potassium (K), il a été demandé au rover de nettoyer les lieux avec l'outil de dépoussiérage (DRT), puis de prendre des photos en gros plan avec la caméra MAHLI, suivies d'une intégration APXS au bon moment de la journée pour maximiser la qualité des données. La priorité absolue étant de récupérer rapidement les données, d'autres observations scientifiques ont été poussées au prochain sol de planification. Pour le moment, l'équipe scientifique attend avec impatience les résultats.

 

MASTCAM - 22 MAI 2019 (SOL 2414) : 

 

Gros plan sur "BROARD CAIRN"

 

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Les résultats de l'intégration APXS ont été concluants puisque qu'aujourd'hui 23 mai (sol 2415) en préliminaire du forage l'équipe a "pesé" sur la roche pour mener le "test de précharge" avec le foret au contact :

 

HAZCAM AVANT - 23 MAI 2019 (SOL 2415) :

 

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PANO MASTCAM - 22 MAI 2019 (SOL 2414) - Jan van Driel : 

 

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SURPRISE !.. PAS DE FORAGE À "BROARD CAIRN" !!

 

Contrairement à ce que le test de précharge laissait entrevoir (voir message précédent), la tentative de forage est annulée.

 

Ci-dessous traduction de la mise à jour du 24 mai (sol 2416) :

 

Au début de la planification d'aujourd'hui, le groupe thématique de géologie (GEO) avait une décision majeure à prendre, qu'il fallait forer ici à "Broad Cairn" ou non. Malheureusement, les données de l'APXS indiquent que cette roche se situe juste en dehors de nos paramètres de composition désirés, avec un potassium (K) inférieur à ce que nous aurions souhaité. Nous avons donc commencé à planifier à un rythme effréné lorsque nous avons discuté des implications de ces résultats et décidé de ne pas forer, mais plutôt de passer au Plan B.

 

Nous utiliserons ce plan à trois sols [du 24 au 27 mai (sols 2416 à 2418)] pour terminer l'étude de la variabilité chimique ici et ensuite commencer le trajet de retour pour commencer une nouvelle étude d'une cible antérieure du sol 2359, "Woodland Bay", à environ 130 mètres de distance. Il s'agit d'une roche stratifiée très intéressante, avec une alternance de couches plus minces et plus épaisses, et il est possible que l'une de ces couches soit la source des cailloux que nous voyons éparpillés autour de "Glen Torridon".

 

Avant le démarrage, ChemCam fera une analyse finale sur le bloc rocheux ici. Nous analyserons la cible "Broad Cairn" afin de comparer les résultats avec ceux d'APXS, affinerons une cible ChemCam antérieure "Hallaig" et obtiendrons une troisième mesure sur une nouvelle cible "Craighead Quarry". Mastcam sera très occupée à photographier les cibles ChemCam et à compléter une image multispectrale du substratum rocheux de "Broad Cairn". Après la traversée, Mastcam effectuera un levé clastique, en imageant le terrain sur lequel nous roulons, dans le cadre d'une campagne en cours pour documenter notre traversée du cratère Gale. Notre route vers "Woodland Bay" sera partagée entre ce plan et le prochain plan. Ainsi, pour la planification de demain, nous nous retrouverons avec un nouvel espace de travail, prêt à faire de la science du contact complet sur ces nouvelles roches.

 

Une fois le trajet terminé, nous allons créer une image de l'espace de travail avec Navcam (images en noir et blanc) et Mastcam (images en couleur), pour faciliter cette science de contact. En plus des activités géologiques, le groupe thématique Environnement (ENV) a programmé une série d'observations tau, utilisées pour mesurer l'opacité atmosphérique, et une série de films, dont des films sur le tourbillon de poussière, le suprahorizon et le zénith, en plus des activités REMS et DAN standard.

 

 

NAVCAM - 27 MARS 2019 (SOL 2359) :

 

"Woodland Bay" est l'affleurement allongé et stratifié en haut et à droite de cette image

 

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Le 22/05/2019 à 21:41, vaufrègesI3 a dit :

Le potassium (K) (et le thorium (Th)) se concentrent lors de la fonte au cours de processus magmatiques, mai  pas à la même vitesse. Ce sont donc des traceurs utiles de la différenciation de la croûte martienne et des processus secondaires.

En première approche je ne vois pas bien ce qu’on peut ressortir d’autre de ce type d’investigation. Sachant que le but de la "manœuvre"  n'est aucunement expliqué… Bref !..

 

Bonsoir,


Les analyses minéralogiques et géochimiques (notamment celles liées au potassium) fournissent aussi des données pertinentes sur les conditions climatiques et géologiques dans lesquelles les échantillons étudiés se sont formés, dégradés, dispersés, puis déposés. Sur la base de ce qui a été trouvé dans le cratère Gale, on en déduit que, pour ces séquences (dégradation, dispersion et dépôt) des cibles analysées, un climat froid et humide prévalait. 
Ce n'est pas forcément une grande révélation en soit, mais cela nous aide à établir une chronologie relative corrélée avec les conditions qui régnaient alors sur Mars. De plus, la sédimentation sur le plancher du cratère s'est probablement faite essentiellement sous l'influence de processus glaciaires et ce, de manière épisodique. Il faut donc modérer l'idée initiale qui voulait que le fond de Gale ait été inondé massivement, une ou plusieurs fois, par un flux liquides ayant submergé son rempart nord. Cela s'est sans doute aussi produit, mais antérieurement à l'épisode glaciaire contemporain au façonnage au niveau du plancher actuel. 
On invoque aussi une activité hydrothermale à l'origine de la formation de certaines des roches étudiées, mais il n'est pas établit que cette activité fût propre au cratère lui-même, on suspecte plutôt une région se situant au nord ouest de Gale.    

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Bon bah… on reporte la soirée d'observation du ciel nocturne hein : trop de nuages.

 

Magnifique vue sur les nuages martiens au dessus de Gale par Curiosity. Sol 2417.

 

Sol2417_pano_b.jpg

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Le ‎25‎/‎05‎/‎2019 à 18:31, Huitzilopochtli a dit :

De plus, la sédimentation sur le plancher du cratère s'est probablement faite essentiellement sous l'influence de processus glaciaires et ce, de manière épisodique

 

Je n'ai plus la source exacte en tête (ça date du début de la mission, en 2014 ou 2015), mais en tout cas, s'agissant de la présence des lacs périodiques successifs qui ont occupés une partie du fond du cratère, l'équipe scientifique du rover avait indiqué que si ces lacs avaient complètement ou partiellement gelés on en aurait retrouvé les traces caractéristiques (en particulier sur les rives de ces lacs). Le "processus glaciaire" est donc bien intervenu postérieurement à l'existence de ces lacs.  

 

Ces dernières semaines il était déjà assez compliqué de comprendre la logique des activités du rover, mais plus encore son cheminement.

Ceci d'autant que la Nasa tarde de plus en plus à mettre à jour la carte de ses déplacements, et que le 24 mai 2019 (sol 2416) Curiosity a fait carrément demi-tour, revenant sur ses traces afin de commencer le trajet vers une cible antérieure (24 mars - sol 2357) nommée "Woodland Bay", située à environ 130 mètres vers l'arrière, et en vue d'y réaliser un forage (voir mon message précédent).

 

Le 24 mai 2019 (sol 2416) Curiosity a donc parcouru environ 65 mètres, à mi-parcours de son objectif et près du point d'étape du 29 mars (sol 2361). 

Voir ci-dessous :

 

POSITION AU 24 MAI 2019 (SOL 2416) - mise à jour du sol 2412 au sol 2416 effectuée grace aux indications de Phil Stooke :

 

2416_loc-full.thumb.jpg.49b0d713e373340f7e3753b55b5ff499.jpg

 

 

PANO MASTCAM - 24 MAI 2019 (SOL 2416) - Robert Charbonneau - 9,6 mb :

 

Les traces de roues du trajet "aller" que Curiosity redécouvre :

 

2416_PANO_MASTC_R_CHARB_.thumb.png.6e9035a824ec64c9f5102ee53c82bc30.png

 

 

PANO NAVCAM - 24 MAI 2019 (SOL 2416) - Jan van Driel - 7,5 mb :

 

 2416_PANO_NAVC_JVD.thumb.png.f67c0acb56ce95ee3d860d8852b40d30.png

 

 

 

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