Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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Il y a 13 heures, vaufrègesI3 a dit :

Coup de théâtre !!!

Curiosity rebrousse chemin et redescend du fronton

 

A propos de cette manœuvre inattendue, l'équipe de la mission reconnaît enfin qu'il y a eu un problème. Curiosity est devenu subitement incontrôlable. Il souffrirait du syndrome du capitaine Haddock dans la fusée lunaire !

Le rover a ensuite envoyé un message :

"J'ai les pieds en purée, j'ai le bras qui s'abat, j'ai la tête en girouette, les roches de grès j'en ai assez, les plaines d'argiles ça m'horripile, les tas de sulfate ça me les gratte ; See you later alligator, je rentre chez moi mille sabords".

 

Les techniciens parviendront-ils à le persuader de continuer la mission ?

 

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Curiosity a un ennemi confirmé sur Mars : les "ventifacts". Ces formations rocheuses acérées comme des rasoirs par le vent sur des millénaires avaient déjà dans le passé bien mis à mal les roues de Curiosity. Il était compliqué d’envisager que le rover continue d’affronter ces roches qui tapissent littéralement le "fronton de Greenheugh" (avec une densité jamais vue jusqu’alors)… et sur un parcours proche du km !

Curiosity a donc dû abandonner l'exploration du fronton, une zone pourtant scientifiquement intéressante, et dès le 4 avril il a fait demi-tour et amorcé la descente jusqu’au pied de la rampe qui lui avait permis d’accéder à la couche rocheuse supérieure du fronton. Ensuite il reste à espérer que nous aurons l'info sur le tracé précis du trajet "alternatif".

 

Repositionnement

En fin d’étape du 6 avril, alors que le rover avait déjà parcouru près de 100 m en descente il était indiqué – je cite :

" … le fouillis chaotique du terrain que nous avons rencontré dans les derniers tours de roues a laissé deux de nos roues mal positionnées./../ Ainsi, le trajet d'aujourd'hui vise à repositionner le rover" .

 

Le repositionnement a été réalisé le lendemain 7 avril avec un parcours limité et adapté pour se libérer de cette contrainte (env. 1 m).

 

POSITION AU 7 AVRIL 2022 (SOL 3437) :

 

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HAZCAM AVANT - 7 AVRIL 2022 (SOL 3437) :

 

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NAVCAM - 7 AVRIL 2022 (SOL 3437) :

 

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PANO MASTCAM - 7 AVRIL 2022 (SOL 3437) – Robert Charbonneau :

 

Agrandir

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CONTEXTE – HYPOTHÈSE DE PROJECTION D’UNE NOUVELLE ROUTE STRATÉGIQUE :

(Hypothèse perso.. à vérifier et sous réserve que l'équipe scientifique conserve la "crête Gediz Vallis" comme objectif )

 

Le tracé blanc était le trajet prévisionnel avec traversée du fronton jusqu’à la crête.

J’ai hachuré (traits rouges) la partie du trajet abandonnée.

Pour rejoindre plus directement la "crête Gediz Vallis" et plus haut le tracé du trajet prévisionnel, le nouveau parcours (tracé en pointillés blancs) pourrait diriger le rover en montée vers le Sud dès la fin de la descente du fronton (le terrain semble le permettre).   

 

Agrandir

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HAZCAM AVANT (GIF) – 18 MARS 2022 (SOL 3418) - NASA/JPL-Caltech/Institut des sciences spatiales :

 

Le rover a utilisé l’une de ses caméras d’évitement des dangers (Hazcams) pour capter cette rafale de vent poussiéreuse le 18 mars 2022 (sol 3418). Les scientifiques pensent qu’il s’agit d’une rafale de vent plutôt que d’un "diable de poussière", car il ne semble pas avoir la vorticité caractéristique.

La série d’images capturées par la caméra Hazcam est visible dans l’image du haut; l’image du bas montre les images après traitement par un logiciel de détection des changements, ce qui aide à voir comment la rafale de vent se déplace au fil du temps.

 

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Il y a 4 heures, serge vieillard a dit :

ce nouveau trajet nous promet des images épatantes.

 

Oui.. Je suis bien d'accord.. mais attention !... le nouveau trajet prévisionnel dit "alternatif" n'a pas encore été précisé ni officialisé par la Nasa, ce demi-tour est quand même totalement inattendu. Celui que j'imagine le plus cohérent (s'ils gardent la crête comme objectif) et que j'ai posté plus haut... n'est que mon hypothèse.. 

 

J'espère surtout que ce problème ne donnera pas des arguments à "l'aigle noir budgétaire" qui va commencer à tournoyer sur Curiosity pour un possible couperet en septembre/octobre 2022...

Sniff...

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il y a 43 minutes, vaufrègesI3 a dit :

J'espère surtout que ce problème ne donnera pas des arguments à "l'aigle noir budgétaire" qui va commencer à tournoyer sur Curiosity pour un possible couperet en septembre/octobre 2022...

 

Ce serait franchement débile, cette machine fait encore parfaitement son boulot...:|

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Il y a 2 heures, Kaptain a dit :

cette machine fait encore parfaitement son boulot..

 

C'est vrai, mais surtout l'équipe scientifique a dû apprendre à "jongler" avec la diminution progressive et irréversible des capacités de production d'énergie du rover. L’activité du rover est - et sera - de plus en plus limitée... la fin étant programmée en 2025.

 

Contrairement aux précédents rovers (à énergie solaire) d'exploration de Mars, Curiosity utilise un MMRTG ("Multi-Mission Radioisotope Thermoelectric Generator") pour produire son électricité. Il dispose également d'une batterie lithium-ion qui se recharge par le RTG pour soutenir les grandes charges transitoires. Le rover peut fonctionner pendant la nuit, mais en fait il utilise de plus grandes quantités d'énergie pendant la journée et recharge prioritairement la batterie pendant la nuit. Faire déplacer le Rover de nuit en même temps que la recharge s’avérerait trop gourmand en énergie..

Il faut d’abord noter que la capacité énergétique du plutonium 238 du RTG (production de chaleur) ne diminue que de 0,787 % par an.. Par exemple, 23 ans après cette capacité n'aura diminué que de 16,6%, et le plutonium conservera 83,4% de sa production initiale.

 

Mais tous les thermocouples utilisés pour convertir l'énergie thermique en énergie électrique se dégradent.. Rien de surprenant.. Sauf que les nouveaux modèles de thermocouples du MMRTG de Curiosity, à base de matériaux thermoélectriques en "tellurure de plomb/tellurures d'antimoine, de germanium et d'argent" (PbTe/TAGS en anglais), au lieu des anciens composants "silicium-germanium".. semblent malheureusement se dégrader plus vite que prévu.

Fondamentalement un MMRTG n’est pas très efficace pour transformer la chaleur en électricité. Lorsqu’ils ont été alimentés pour la première fois, les thermocouples de Curiosity ont converti une puissance d'environ 110 watts en électricité. Le système de rejet de chaleur du rover utilise une partie des 1900 watts de chaleur restants pour garder la "boîte électronique" du rover au chaud, le reste de la chaleur rayonnant dans l’air martien. Le rover a besoin de 45 à 70 watts de cette puissance en tout temps pendant son "sommeil". Il consomme au moins 150 watts chaque fois qu’il est éveillé, et jusqu’à 500 watts en roulant. Il faut donc bien comprendre que ce sont les batteries qui sont sollicitées, car l'ensemble des instruments et des systèmes de Curiosity consomment bien davantage que ce que le RTG peut produire au "fil de l'eau". Par conséquent, le rover est complètement dépendant de ses batteries et passe la plupart de son temps à "dormir" et à recharger. Il n’est actif que pendant environ 6 heures chaque jour martien, en moyenne.

 

Concrètement, au fil du temps la performance du MMRTG diminue d’environ 1 watt tous les 80 sols. En effet contrairement au plutonium, les thermocouples se dégradent plus rapidement avec l’âge. Au début de la mission, les ingénieurs estimaient que le MMRTG produirait encore 54 watts 17 ans après avoir été alimenté (en 2008) : soit à l'échéance du 28 octobre 2025, ce qui correspondra au sol 4702.

 

À ce stade, considérant les éléments qui précèdent, le rover ne sera même plus en mesure de se "réveiller" !

 

Le "patron" de l’équipe scientifique Ashwin Vasavada estime que les premiers gros "soucis" opérationnels de Curiosity interviendront fin 2023.

La Nasa est bien consciente de cet aspect, et il pèsera certainement très lourd dans les futures attributions budgétaires. 

 

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Question du jour au patron du fil:

 

Dans les choses "pas top" qui se passent sur Mars et qui influent sur la durée de vie des rovers, j'ai pour l'instant:

* la surface de Mars qui n'a pas l'air d'être tendre avec les roues (mais je suppose qu'à contrainte de poids nulle, ça ne serait plus un problème ?)

* La poussière/sable qui peut venir diminuer l'efficacité des panneaux (d'ailleurs les roulements aussi ?)

 

Du coup, a t-on "découvert" d'autres choses (prévues ou non) qui mettent à mal les rovers ? Et là je balance bien naïvement des idées pour dire que: vent solaire plus méchant qu'attendu sur l'électronique / émanation de je ne sais quel composé qui grignoterait doucement certains matériaux / etc etc. 

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Il y a 6 heures, Pulsarx a dit :

Du coup, a t-on "découvert" d'autres choses (prévues ou non) qui mettent à mal les rovers ? Et là je balance bien naïvement des idées pour dire que: vent solaire plus méchant qu'attendu sur l'électronique / émanation de je ne sais quel composé qui grignoterait doucement certains matériaux / etc etc. 

 

L'environnement martien est très différent de celui de la Terre, ce n'est pas un scoop. 

Il est bien sûr très hostile pour l'homme, beaucoup moins pour les machines 

La température peut varier de 100°C entre le jour et la nuit, de façon très reproductible d’un jour à l’autre. Sauf quand il se produit des tempêtes de  poussières… Les saisons sont bien marquées et durent deux fois plus longtemps que les nôtres. La pression est faible, comme sur Terre en gros à une altitude de 40km. Selon l'altitude et la saison elle est d’environ 6 à 10 millibars, contre 1 000 millibars sur Terre. Les variations de pression peuvent être fortes et rapides (c'est d'ailleurs un problème pour les vols d'Ingénuity), ce qui peut créer des tempêtes de poussières . Les missions Viking, dès 1976, ont abouti à ces constats. Il n’y pas d’eau liquide en surface, très peu d'O2 dans l'atmosphère composée principalement de CO2, il y fait généralement très froid en particulier la nuit.

L'atmosphère y est donc 100 fois moins dense que sur Terre et surtout Mars n’est pas dotée de champ magnétique qui pourrait agir comme un bouclier contre les rayons cosmiques.

 

Il semble que les rayons cosmiques soient le principal problème pour les machines et leur électronique/informatique embarquée. Jai relaté de multiples incidents concernant les MER Spirit t et Oppy, ainsi que Curiosity.

 

Voici ce qu'en dit Labro sur son site "nirgal.net" :

"L'informatique embarqué sur les précédents rovers, que ce soit Sojouner lors de la mission Pathfinder (1997) ou les deux robots Spirit et Opportunity (2003) n'a jamais cessé de poser des problèmes. Au cours de la mission, en général au plus mauvais moment, l'ordinateur de bord finit inévitablement par redémarrer intempestivement ou basculer en mode sans échec, à moins qu'il ne refuse d'écrire des fichiers dans un répertoire donné, ou ne parvienne plus à lire certaines commandes. Ces soucis, qui peuvent mettre en péril la mission, sont souvent liés au rayonnement cosmique qui frappe les puces électroniques. Les composants électroniques employés sur les robots martiens n'ont bien entendu rien à voir avec l'électronique grand public. De classe militaire, ces derniers sont durcis et conçus pour résister aux pires niveaux de radiation. Pourtant, il y a toujours une particule un peu plus énergétique que les autres qui parvient à corrompre un espace mémoire, affecter un registre, décaler un pointeur, et provoquer une cascade d'ennuis.

Pour limiter les risques, Curiosity dispose donc de deux ordinateurs de bord redondants, l'unité A et l'unité B. A un instant donné, seule l'une des deux unités est utilisée, la seconde servant de secours en cas de dysfonctionnement. La plupart des dispositifs du rover peuvent être commandés indépendamment par l'un ou l'autre des deux cerveaux électroniques. Chaque unité est dix fois plus puissante que les ordinateurs embarqués sur Spirit ou Opportunity. Malheureusement, le soin apporté à la conception de l'intelligence de bord n'évitera pas les soucis à Curiosity. En février 2013, un problème avec la mémoire de l'unité A forcera les ingénieurs du JPL à basculer en catastrophe sur l'unité B, qui finira d'ailleurs elle-aussi par montrer des signes de faiblesse. Durant cet incident, le rover a bien failli être perdu.

Chaque unité est architecturée autour d'un processeur central PowerPC BAE RAD 750, similaire aux puces Motorola qui équipaient les ordinateurs Macintosh G3 d'Apple vendus dans les années 2000. Cette version, cadencée à seulement 200 Mhz et possédant 10,4 millions de transistors, est capable de résister aux radiations. En ce qui concerne la mémoire, chaque ordinateur dispose de 256 Ko de ROM reprogrammable, de 256 Mo de RAM et de 2 Go de mémoire flash."

FIN DE CITATION

 

S'agissant de Curiosity, j'ajoute que l’ordinateur B a eu un nouveau problème de mémoire en septembre 2018, mais fort opportunément l’équipe a enfin pu diagnostiquer la question et a réussi à le reformater en isolant les zones de mémoire corrompues. Le rover a alors été basculé provisoirement sur l'ordinateur A.

Sauf que le 6 mars 2019 (sol 2339) l’ordinateur A s’est réinitialisé intempestivement ce qui a déclenché le mode sans échec du système. C'était la deuxième réinitialisation de l'ordinateur en trois semaines, et les deux sont liées à la mémoire de l'ordinateur. Les ingénieurs ont  diagnostiqué et mis en quarantaine la partie de la mémoire de la face A affectée, de sorte que l'ordinateur soit à nouveau disponible pour la mission si besoin, mais le principe a été de revenir au côté B afin d'utiliser sa plus grande taille de mémoire (celle de l'ordinateur A est maintenant plus réduite suite à la condamnation des parties corrompues).

L'équipe de la mission a alors décidé de rebasculer le rover de l'ordinateur A à l'ordinateur B (celui-ci a été utilisé pendant la majeure partie de la mission, de fin février 2013 à septembre 2018, puis de mars 2019 à aujourd'hui)... jusqu'au prochain épisode ??...

 

 

On pourrait ajouter le problème de la dégradation des roues qui n'est pas si simple à régler pour des engins aussi massifs que Curiosity et Perseverance, même si la gravité est plus faible (roues qui ont un "design" modifié pour ce dernier, mais on en reparlera dans 3 ou 4 ans).

La "peau" alu de la roue mesure 0,75 millimètres d'épaisseur, dans l'absolu l'épaisseur la plus mince qui puisse être usinée.

Plusieurs facteurs ont conduits à concevoir des roues les plus légères possibles. Leur grande taille signifiait que de très légères modifications de conception ajoutaient une quantité substantielle de masse. Par exemple l'augmentation de l'épaisseur de la "peau" des roues d'un millimètre ajouterait 10 kg à la masse totale du rover.

Et selon Emily le principal obstacle à l'augmentation de la masse des roues résulte de la gestion d'une séquence délicate à l'atterrissage. C'est à dire à l'instant où les roues sont déployées alors que le rover est suspendu sous l'étage de descente : La chute brutale des roues induite par leur déploiement implique des efforts importants, voire limite, sur l'ensemble du système.

Dans ce cadre, ajouter de la masse aux roues n'était absolument pas envisageable.

 

Pour les roues de Perseverance on peut noter que la bande de roulement comporte beaucoup plus de lignes de crampons. La Nasa annonce aussi que la peau alu entre les crampons est "plus épaisse". Mais comme il faut ne pas alourdir le poids des roues, celles-ci ne sont "pas aussi larges" que les roues de Curiosity, mais très légèrement plus grandes en diamètre (diam 52,5 cm au lieu de 50 cm pour Curiosity). Mais au final, avec le gain en largeur, les roues de Perseverance  sont plus légères que celles de Curiosity.

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Curiosity profite de son retour sur les zones déjà étudiées pour affiner ses analyses

 

Le 10 avril environ 7 m de déplacement pour se repositionner face à des cibles déjà visitées.

 

POSITION AU 10 AVRIL 2022 (SOL 3440) :

 

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CONTEXTE :

 

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Par Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire :

"Nous revenons sur nos pas, en nous éloignant lentement du fronton et des dangereuses roches d'alligator qui auraient mangé nos roues !

Au cours des presque dix années de notre mission à Gale, il nous est arrivé à maintes reprises de devoir quitter des sites laissant nos géologues soupirer devant les magnifiques roches qui se trouvaient derrière nous, afin de maintenir l'élan vers l'avant. Nos images et nos analyses de composition sont généralement transmises à la Terre après que nous ayons quitté une zone, et nous souhaitons souvent pouvoir revenir en arrière pour zoomer sur des détails que nous n'avons remarqués que sur les images ou pour obtenir davantage de données de composition sur des éléments qui nous ont intrigués de manière inattendue".

"Ainsi, bien qu'il soit décevant de quitter le fronton (du moins pour l'instant !), cela nous donne une occasion en or de revisiter les affleurements que nous avons croisés sur notre route vers le fronton, au début du mois de mars. Nous avons une longue liste de souhaits pour cette zone, mais la Mastcam a acquis des images incroyables sur le chemin que nous utilisons pour localiser les meilleurs affleurements dans cette zone".

 

Par Scott Guzewich, scientifique de l'atmosphère :

"Aujourd'hui, nous avons planifié une dernière série d'investigations sur le fascinant affleurement de Feorachas avant de le laisser derrière nous pour toujours. Nous l'avons visité pour la première fois il y a plus d'un mois lors de l'ascension du fronton de Greenheugh et nous l'avons maintenant examiné de manière plus approfondie lors de la descente grâce à une conduite astucieuse des planificateurs du rover sur ce terrain escarpé".

FIN DE CITATION

 

L'affleurement "Feorachas", la destination finale du jour. Dans l'image NavCam du 6 avril ci-dessous vous pouvez voir les deux longues crêtes linéaires de cet affleurement (à environ 7 mètres) et la zone précise choisie pour analyse : visible aussi dans l’image HazCam suivante du 10 avril après repositionnement" .

 

NAVCAM – 6 AVRIL 2022 (SOL 3436) :

 

La cible "Feorachas"

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HAZCAM AVANT – 10 AVRIL 2022 (SOL 3440) :

 

Face à la cible

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HAZCAM - 12 AVRIL 2022 (SOL 3442) :

 

La brosse va entrer en action

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NAVCAM - 10 AVRIL 2022 (SOL 3440) :

 

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PANO NAVCAM - 10 AVRIL 2022 (SOL 3440) – Jan van Driel :

 

La cible "Feorachas" est au centre del'image

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PANO MASTCAM - 10 AVRIL 2022 (SOL 3440) – Robert Charbonneau :

 

Vers la pente et le retour

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OFFICIEL : La crête "Gediz Vallis" demeure l’objectif prioritaire de l’équipe du rover.

Un nouveau trajet a été identifié pour y accéder (non encore communiqué).

 

En raison d'un terrain complexe, le déplacement d’environ 25 mètres en descente du sol 3444 (14 avril) s'est terminé à une dizaine de mètres de la destination cible, une roche se situant dangereusement proche d'une roue (voir les images ci-dessous).

 

MAHLI – 17 AVRIL 2022 (SOL 3447) :

 

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HAZCAM AVANT - 14 AVRIL 2022 (SOL 3444) :

 

Vers la pente (on voit les traces précédentes en montée)

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NAVCAM - 14 AVRIL 2022 (SOL 3444) :

 

La crête "Gediz Vallis" à l'Ouest

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Au Sud-Ouest, l'extrémité de la crête et les remparts Nord du cratère Gale  

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Plein Sud, vers les remparts Nord à 35 km

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Vers le Sud-Est

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Curiosity est très proche de la rampe d'accès déjà parcourue pour accéder au fronton

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PANO NAVCAM - 14 AVRIL 2022 (SOL 3444) – Jan van Driel :

 

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Par Mariah Baker, géologue planétaire :

"Une activité ChemCam LIBS était prévue sur la cible rocheuse " Easter Skeld ", et deux mosaïques ChemCam RMI seront utilisées pour cibler la lointaine "crête Gediz Vallis". Trois mosaïques stéréo Mastcam ont été prévues pour documenter la surface autour de la cible LIBS (laser), pour caractériser certaines ondulations de sable à proximité, et pour étendre la couverture sur des textures sédimentaires intéressantes dans la cible. La Mastcam sera également utilisée pour ré-imager les traces de roues que le rover a faites lors de sa première traversée de cette zone il y a plus d'un mois (voir l'image ci-dessous) afin de rechercher d'éventuels changements dus au vent dans les traces".

 

NAVCAM - 14 AVRIL 2022 (SOL 3444) :

 

Les traces de roues de la montée datant de plus d'un mois (en haut à gauche de l'image)

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Le début de la séquence du petit déplacement de 4 mètres du sol 3447 (17 avril) a permis à Curiosity de s'extraire de la roche qui avait arrêté le déplacement précédent, mais la seconde partie du parcours a encore été un peu écourtée car on a observé que les roues de Curiosity glissaient un peu pendant la descente dans cette région sablonneuse. 

Il en a résulté que la descente a pris un peu plus de temps que prévu.

 

 

POSITION AU 17 AVRIL 2022 (SOL 3447) :

 

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CONTEXTE :

 

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HAZCAM AVANT - 17 AVRIL 2022 (SOL 3447) :

 

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PANO NAVCAM - 17 AVRIL 2022 (SOL 3447) – Jan van Driel :

 

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Par Mark Salvatore, géologue planétaire

"Dans notre plan actuel, nous effectuerons une analyse APXS sur une petite parcelle plate de roche locale appelée " Runn " et nous analyserons également une partie de la roche locale à droite du rover en utilisant les capacités LIBS de l'instrument ChemCam. Enfin, nous ferons également l'acquisition de plusieurs mosaïques d'imagerie à haute résolution du paysage environnant, capturées à la fois par Mastcam et ChemCam. Curiosity continuera ensuite sa descente à partir du fronton".

 

 

PANO MASTCAM - 17 AVRIL 2022 (SOL 3447) - LarsTheWanderer  :

 

Des roches toujours aussi étonnantes

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PANO NAVCAM - 18 AVRIL 2022 (SOL 3448) - Kevin Gill :

 

Pour les éternels sceptiques (Pan dans le bec !!.. -_- - image choc !! :| ... ça rigole moins là :

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Très très très complet 

merci  pour tout 👍👍👏👏

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Page précédente (voir mon message du 30 Mars) j’évoquais le livre de Sophie Divry sobrement intitulé "Curiosity". Je l’ai enfin lu.

 

Sophie Divry donne la parole à un "rover sociable" doté de qualités résolument humaines : empathique, mélancolique, capable d’imagination et d’humour.

 

Une approche qu’elle a constaté souvent partagée par les équipes techniques et scientifiques attachées à la mission, mais aussi par beaucoup de ceux qui suivent les pérégrinations de cet engin depuis des années. Ce qui donc me concerne quelque peu -_- (je vous conseille d’écouter son long interview très complet sur sa démarche).

 

Les questionnements du rover sur le sens et l’utilité de sa mission, sur la "divinité" terrestre qui chaque jour lui transmet les instructions et sur sa triste destinée rejoignent très largement nos propres interrogations liées à notre assez misérable condition humaine.

C’est un petit bouquin très vite lu qui se présente plutôt dans le genre littéraire de la "nouvelle", donc une histoire courte plutôt fantastique, en tout cas inspirée et bien documentée.

 

Sophie Divry s’est renseignée directement à Toulouse auprès de quelques-uns des 27 scientifiques et ingénieurs du CNES et du CNRS qui se relaient au FIMOC (French Instrument Mars Operation Centre), le centre toulousain de contrôle de Curiosity. Sachant que ce rover compte à son bord deux outils français très importants, ChemCam et le chromatographe de SAM-GC. Le centre de contrôle principal du JPL étant basé à Pasadena, près de Los Angeles. Sophie Divry a aussi rencontré (entre autres) l’astrobiologiste Caroline Freissinet.

 

Bref elle s’est instruite auprès de références très sérieuses qui lui ont permis de "fouiller" pas mal les arcanes et les réalités de la mission. Si j'avais eu la chance de la rencontrer, je lui aurais conté plus modestement certains aspects moins pointus mais néanmoins intéressants et révélateurs de cette mission et de ce laboratoire sur roulettes, ce qui aurait peut-être pu enrichir encore un peu son propos.

Je vous livre ci-dessous un petit extrait des toutes premières pages :

 

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Bonnes nouvelles !!

 

La NASA prolonge l’exploration de 8 missions scientifiques planétaires

Après une évaluation approfondie, la NASA a prolongé les missions scientifiques planétaires de huit de ses engins spatiaux en raison de leur productivité scientifique et de leur potentiel à approfondir nos connaissances et notre compréhension du système solaire et au-delà.

Les missions – Mars Odyssey, Mars Reconnaissance Orbiter, MAVEN, Mars Science Laboratory (rover Curiosity), InSight lander, Lunar Reconnaissance Orbiter, OSIRIS-REx et New Horizons – ont été sélectionnées pour la poursuite, en supposant que leur vaisseau spatial reste en bonne santé. La plupart des missions seront prolongées de trois ans; cependant, OSIRIS-REx sera poursuivi pendant neuf ans afin d’atteindre une nouvelle destination, et InSight sera poursuivi jusqu’à la fin de 2022, à moins que l’alimentation électrique de l’engin spatial ne permette des opérations plus longues.

/../

Mars Science Laboratory (MSL) (Scientifique du projet: Dr. Ashwin Vasavada, JPL): Le Mars Science Laboratory et son rover Curiosity ont parcouru plus de 27 km à la surface de Mars, explorant l’histoire de l’habitabilité dans le cratère Gale. Dans sa quatrième mission prolongée, MSL grimpera à des altitudes plus élevées, explorant les couches critiques contenant du sulfate qui donnent un aperçu unique de l’histoire de l’eau sur Mars.

 

https://www.nasa.gov/feature/nasa-extends-exploration-for-8-planetary-science-missions

 

 

Curiosity toujours sur le chemin du retour et en descente du fronton : 14 mètres le 19 avril, le rover s’est positionné stable juste devant un morceau de roche se présentant plat comme une crêpe, prêt à être brossé et analysé.

 

HAZCAM AVANT – 19 AVRIL 2022 (SOL 3449) :

 

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MOSAÏQUE MASTCAM - 19 AVRIL 2022 (SOL 3449) – LarsTheWanderer :

 

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Le plan d’activité initial était de placer l'APXS sur une roche pour une courte intégration avant de repartir.

Je cite Fred Calef, géologue planétaire : " … mais actuellement, nous sommes dans une saison chaude, ce qui signifie qu'il fait trop chaud pour obtenir de bonnes données au moment où ces mesures "touch-and-go" sont effectuées. L'équipe scientifique a donc discuté attentivement de l'importance de la cible et de la nécessité de rester sur place pour effectuer la mesure APXS à un moment plus froid de la journée et obtenir ainsi la meilleure qualité de données possible. Une fois encore, la progression du rover a dû être mise en balance avec l'importance des données. Nous avons décidé que la diversité de la région et la qualité des cibles, ainsi que l'hypothèse sur les différents types de roches et leur formation que nous pouvons tester ici, nous justifient de rester. En conséquence, une pléthore d'activités scientifiques est prévue".

/../

"La roche en forme de crêpe sur laquelle le rover est stationné sera brossée et étudiée par APXS et MAHLI sur une cible appelée "Shandon". APXS et MAHLI étudient également le bord du substrat rocheux sur une cible appelée "Nesting" , qui se trouve au bord de la grande roche plate et permet une vue latérale. Enfin, MAHLI étudie "Rumblings" , une cible curieusement brillante et texturée qui, selon l’équipe, pourrait être une altération et sur laquelle elle aimerait en savoir plus".

 

HAZCAM AVANT – 22 AVRIL 2022 (SOL 3451) :

 

Préparation du brossage de la cible "Shandon"

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MOSAÏQUE MASTCAM - 24 AVRIL 2022 (SOL 3453) - Neville Thompson ::

 

Brossage réalisé à "Shandon"

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MAHLI - 22 AVRIL 2022 (SOL 3451) :

 

 "Shandon

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Plus près

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La cible "Rumblings"

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MAHLI – 24 AVRIL 2022 (SOL 3453) :

 

La cible "TIngaholm"  

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PANO NAVCAM - 19 AVRIL 2022 (SOL 3449) – Jan van Driel :

 

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Par Fred Calef, géologue planétaire :

"À partir du sol 3453, nous sortirons nos instruments de bras pour une science de contact avec APXS et MAHLI sur "Rumblings", une roche avec une texture nodulaire intéressante, suivie d'un delta sur "Delting", une zone plate sur un substrat rocheux proche, d'abord en nettoyant la roche avec l'outil de dépoussiérage (DRT), puis en répétant un ensemble similaire d'observations avec ces instruments précédents. ChemCam collectera également des données scientifiques sur "TIngaholm", peut-être une fracture remplie, et des images RMI à longue distance de la crête de "Gediz Vallis" pour examiner sa stratigraphie".

 

MAHLI – 19 AVRIL 2022 (SOL 3449) :

 

La cible "Delting"

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MAHLI – 24 AVRIL 2022 (SOL 3453) :

 

Brossage réalisé sur "Delting"

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Nouveau déplacement réalisé le 25 avril : environ 37 mètres en descente, ce qui positionne le rover tout près de la rampe d’accès parcourue en sens inverse en février/mars 2022

 

POSITION AU 25 AVRIL 2022 (SOL 3454) :

 

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CONTEXTE :

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HAZCAM AVANT - 25 AVRIL 2022 (SOL 3454) :

 

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NAVCAM - 25 AVRIL 2022 (SOL 3454) :

 

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Vers les remparts Nord

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Vers le Sud Est

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... et le mont Sharp

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PANO NAVCAM - 25 AVRIL 2022 (SOL 3454) :

 

Jan van Driel 

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Stuart Atkinson (la crête "Blackraig" bien repérable à gauche de l'image)

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Noter par ailleurs qu'il est programmé une observation "passive" du ciel par ChemCam, coordonnée avec Trace Gas Orbiter (TGO) de l'Agence spatiale européenne (ESA), lorsqu'il survolera le cratère Gale pour observer l'abondance de l'eau, de l'oxygène et du dioxyde de carbone dans l'atmosphère depuis le sol et l'orbite au même moment de la journée.

 

 

 

Modifié par vaufrègesI3
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Bonne nouvelle Daniel :)

Et des photos de plus en plus fabuleuses ;)

Bonne soirée,

AG

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L’ai-je bien descendu ??....

 

C'est la question que pourrait nous poser Curiosity -_-

 

Depuis le 25 avril et ma dernière mise à jour, Curiosity a poursuivi son voyage retour en descente du "Fronton de Greenheugh" et a parcouru un total de 158 mètres en 4 étapes : Environ 22 m le 29 avril (sol 3458) – environ 42 m le 2 mai (sol 3461) – environ 40 m le 3 mai (sol 3462) – environ 54 m le 4 mai (sol 3463).

 

Curiosity se situe désormais à nouveau dans la vallée pentue qui lui a permis d’accéder à la rampe d’accès du Fronton,  à environ 60 m à l’Est de la position extrême vers le Sud atteinte au sol 3354 (12 janvier 2022). Un nouveau trajet contournant les buttes menant vers le Sud et la crête "Gediz Vallis" a été déterminé (non encore précisé).  

 

POSITION AU 4 MAI 2022 (SOL 3463) – kymani76 :

(J’ai actualisé les parcours des 3 et 4 mai (sols 3462 et 3463))  

 

Agrandir

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La revanche des roues -_-

 

Écrit par Ken Herkenhoff, géologue planétaire :

"Alors que les roches anguleuses et pointues ont endommagé les roues du rover depuis le début de la mission, il arrive que les roues endommagent les roches lorsque le rover roule dessus. Comme on peut le voir en particulier dans la partie supérieure gauche de l’image ci-dessous, le rocher a été éraflé et fracturé par le rover lors du passage au Sol 3456 (27 avril)".

 

NAVCAM – 27 AVRIL 2022 (SOL 3456) :

 

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"Malheureusement, ce déplacement ne s'est pas terminé comme prévu, mais l'équipe tactique a profité de la situation en ciblant les observations des surfaces rocheuses fraîchement exposées. Tout d'abord, l'APXS sera placé sur une marque d’éraflure nommée "Cow Head" pour mesurer sa chimie élémentaire, puis MAHLI prendra une suite complète d'images de la même cible. MAHLI prendra également quelques images d'un fragment de roche "Orton Scar" qui a été d'une dalle de roche cassée. Nous espérons que les détails texturaux seront plus visibles sur ces faces fraîches que sur les roches voisines non perturbées et plus poussiéreuses".

 

PANOS MASTCAM – 27 AVRIL 2022 (SOL 3456) – Neville Thompson :

 

La crête "Blackraig"

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Les buttes au Sud-Est

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La crête "Maringma"

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PANO MASTCAM – 25 AVRIL 2022 (SOL 3454) – Neville Thompson :

 

Un terrain difficile pour les roues..

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PANO MASTCAM – 29 AVRIL 2022 (SOL 3458) – Neville Thompson :

 

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PANO NAVCAM - 29 AVRIL 2022 (SOL 3458) -Jan van Driel :

 

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Écrit par Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire :

"Bien que nous soyons entourés de grandes buttes et de collines rocheuses, notre espace de travail accessible (essentiellement le centre sur l'image ci-dessous, entre les deux roues et vers le haut) était plutôt pauvre en roches ce matin ! Heureusement, il y a de petits fragments qui sortent de sous la couverture de sable et de poussière, et APXS et MAHLI ont pu obtenir deux cibles proches l'une de l'autre (au centre droit de l'image, ressemblant à un livre qui est tombé ouvert). "Castlecraig" est un fragment incliné, avec une apparence plus brillante que les roches environnantes. Ces cibles sont souvent des veines (de sulfate de calcium) et nous aimons les analyser périodiquement, car les veines peuvent révéler des indices sur les conditions au moment du dépôt ou plus tard".

 

HAZCAM AVANT – 2 MAI 2022 (SOL 3461) :

 

Le "livre ouvert" "Castlecraig" à droite de l’image

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 MAHLI - 2 MAI 2022 (SOL 3461) – Neville Thomson :

 

Une roche à trois tons différents

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NAVCAM - 2 MAI 2022 (SOL 3461) :

 

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Au Nord le corridor "Maria Gordon" en haut et au centre de l'image

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"Blackraig" en haut au centre

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PANO NAVCAM - 2 MAI 2022 (SOL 3461) – Jan van Driel :

 

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Écrit par Susanne Schwenzer, géologue planétaire :

"Au sol 3415, nous avons rencontré ce que nous avons officieusement appelé le terrain "Gator Back" et nous avons décidé de ne pas combattre la "créature" aux dépens de nos roues, mais plutôt de faire demi-tour (au sol 3422)".

/../

"Le fait que nous ayons fait demi-tour, chose qui s'est très, très rarement produite au cours des 3 463 soleils de l'histoire du rover, est maintenant très important pour une question scientifique : dans quelle mesure Mars change-t-elle ? Vous savez peut-être que nous faisons régulièrement des images de détection de changement lorsque nous sommes stationnaires pour une campagne de forage. Nous prenons à plusieurs reprises des images de la même tache de sable à proximité du rover, ce qui nous permet d'observer les mouvements des grains sur quelques jours ou semaines et d'évaluer ainsi l'activité du vent à cet endroit. En revenant sur nos pas depuis le fronton, nous avons maintenant l'opportunité très, très rare de faire une expérience similaire mais sur une durée beaucoup plus longue : en photographiant les traces de nos roues depuis l'ascension, qui datent pour la plupart d'une centaine de sols, nous pouvons évaluer comment ces traces ont changé au fil du temps et donc les activités d'érosion qui agissent sur ces traces".

/../

"Une fois que les ingénieurs ont confirmé que nous avions devant nous des traces vieilles de 100 jours, la Mastcam a planifié trois observations sur différentes parties de ces traces".

 

NAVCAM – 3 MAI 2022 (SOL 3462) :

 

Traces de roues datant de janvier 2022

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"Blackraig" est visible à gauche de l’image, les remparts Nord au loin

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PANO NAVCAM - 3 MAI 2022 (SOL 3462) – Jan van Driel :

 

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HAZCAM AVANT – 4 MAI 2022 (SOL 3463) :

 

En avant vers la crête "Gediz Vallis" !

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NAVCAM - 4 MAI 2022 (SOL 3463) :

 

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PANO NAVCAM - 4 MAI 2022 (SOL 3463) – Jan van Driel :

 

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Écrit par Michelle Minitti, géologue planétaire :

"… nous constatons qu'en montant par une nouvelle route, certains des mêmes problèmes de conduite nous accompagnent. Le trajet d'hier [4 mai – sol 3463] est arrivé à peu près jusqu'à son point final, mais Curiosity a rencontré des inclinaisons plus importantes que prévu lorsqu'il a essayé de tourner vers le cap souhaité pour permettre des communications claires avec la Terre via notre antenne à haut gain. Le virage n'a pas été effectué, et la communication directe avec Curiosity via l'antenne à haut gain a été bloquée. Les positions relatives actuelles de la Terre et de Mars, ainsi que le fronton et les buttes panoramiques qui nous entourent, nous donnent moins d'options de cap pour la communication directe, de sorte que nous sommes moins robustes à un virage manqué ici ou à un défaut de parcours là. Cela signifie que nous avons dû attendre le matin du Sol 3465 pour communiquer avec Curiosity d'une autre manière - par l'intermédiaire de l'un des nombreux orbiteurs qui tournent autour de Mars et que nous utilisons pour envoyer nos données à la Terre. Ainsi, Curiosity se reposera au sol 3464, mais entrera en action au sol 3465 avec la pléthore d'activités prévues par l'équipe scientifique aujourd'hui.

/../

L'équipe scientifique ne s'est pas laissé décourager par le fait de n'avoir qu'un seul sol à planifier alors que nous en attendions deux. Nous avons fait de notre mieux pour intégrer à peu près tout ce que nous voulions ! L'instrument APXS était l'exception, car le substrat rocheux poussiéreux et le temps d'intégration moins idéal dont il disposait l'ont conduit à ne pas utiliser l'espace de travail. Le partenaire scientifique habituel d'APXS, MAHLI, avait des roches à regarder, en particulier le joli bloc stratifié visible à peu près à mi-hauteur de l'image Hazcam ci-dessus.

/../

Mastcam fera des images de deux grandes buttes - celle qui se profile à notre gauche devant nous, et la butte "Mirador" - que nous avons toutes deux imagées depuis des positions différentes auparavant. Les imager depuis une perspective différente peut vraiment clarifier les orientations des structures à l'intérieur des buttes, et ces orientations sont souvent essentielles pour comprendre les processus qui ont formé ces roches.

Avec nos données en main, nous allons remonter la pente devant nous, le long de la grande butte que nous avons imagé aujourd'hui. Espérons que le terrain sera plus clément !".

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il y a 38 minutes, vaufrègesI3 a dit :

L’ai-je bien descendu ??....

Oui, ouf ça y est :) c'est que c'est pas très rapide avec mon internet à 56k ;)

J'aime beaucoup la  valse roche à trois tons ;)

Bonne soirée,

AG

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Le 6 mai 2022 déplacement de 32 mètres vers le Sud.

 

L’objectif  demeure la crête "Gediz Vallis" avec un trajet alternatif contournant les buttes au Sud (voir mon message du 10 avril plus haut).

Mais le terrain continue d'être difficile. Il y a des plaques de sable et des blocs pointus qui nécessitent de faire des détours plutôt que de rouler en ligne droite

 

POSITION AU 6 MAI 2022 (SOL 3465) :

 

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CONTEXTE :

 

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HAZCAM AVANT - 6 MAI 2022 (SOL 3465) :

 

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NAVCAM - 6 MAI 2022 (SOL 3465) :

 

Sous la falaise Est - vue vers le Sud et les buttes

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Falaise côté Ouest

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Le sable martien dans ses œuvres - Magique !

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PANOS NAVCAM - 6 MAI 2022 (SOL 3465)

 

Jan van Driel :

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Stuart Atkinson :

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PANOS MASTCAM – Neville Thompson

 

Images de la falaise Est longée par Curiosity

 

Le 01 MAI 2022 (SOL 3460) :

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Le 3 MAI 2022 (SOL 3462) :

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PANO MASTCAM - 3 MAI 2022 (SOL 3462) – Jan van Driel :

 

Vue au Sud vers le trajet "alternatif"... pas gagné !...

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La semaine dernière l’équipe scientifique a eu quelques problèmes liés au terrain difficile et à la difficulté d’obtenir une bonne orientation du rover pour les communications (dans cette vallée relativement encaissée), et donc à de faibles volumes de liaison descendante (Terre > Mars) disponibles pour les activités planifiées par les équipes scientifiques. Malgré ces difficultés, il a été élaboré ce dernier week-end un plan d’activités très complet pour Curiosity.

Ce plan a commencé par une observation ChemCam sur une cible rocheuse et plusieurs mosaïques Mastcam pour documenter la stratigraphie et les fractures locales. Ensuite MAHLI et APXS ont étudié quelques blocs de roche dans l’espace de travail, y compris une mosaïque MAHLI pour examiner une stratification. Pendant la nuit, APXS collectera des données sur deux cibles. 

 

Depuis son atterrissage Curiosity a visité des régions bien différentes à mesure qu'il gagnait de l'altitude (environ 500 mètres de dénivelé aujourd'hui)… 29 forages et des centaines d’analyses minéralogiques, biochimiques, des milliers d’analyses spectroscopiques grâce à ses instruments embarqués. Plaines, crêtes, lits de rivière, berges, dunes de sable, dépôts de sédiments, zones argileuses et roches diverses… Curiosity a coché pas mal de cases de la liste préparée par les chercheurs. Il reste les sulfates…

 

Dans le cadre du trajet alternatif au Sud vers la crête Gediz Vallis, environ 13 mètres parcourus le 8 mai et 40 mètres le 10 mai avec un gain d’altitude global de 7 mètres et une topographie un peu difficile qui a fait naviguer le rover entre deux amas de roches ..  

 

Après la descente du fronton, ce sont désormais de nouveaux terrains explorés par le rover. Après avoir traversé la vallée argileuse (nommée "Glen Torridon") et tenté d'explorer le fronton, Curiosity est revenu sur un terrain nommé, en terme de géologie, "discordance". Il s'agit de la zone de contact qui sépare la "formation Murray" (qui intègre la vallée argileuse), plus ancienne et d'origine principalement lacustre, et "l’unité de sulfate", significative d'une période plus récente et d'un climat plus aride, vers laquelle Curiosity progresse en s'élevant vers des couches de sulfates de calcium ou de magnésium qui se sont formées à une époque postérieure à celle des argiles, quand les volcans étaient plus actifs et la présence d’eau moins constante.

 

L'objectif ultime de l'ascension vers la crête "Gediz Vallis" et plus haut en amont est le réseau de canyons et de fractures situé dans la partie supérieure de strates riches en sulfates. Un terrain sans doute difficile d'accès et en partie comblé par des matériaux minéraux résultant de l'action des eaux de surface (écoulements violents ?..). Il s'agit des vestiges d'un troisième environnement distinct des deux précédents. Mais le cheminement risque d'être compliqué..

 

POSITION AU 10 MAI 2022 (SOL 3469) :

 

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CONTEXTE :

 

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HAZCAM AVANT – 10 MAI 2022 (SO. 3469) :

 

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Le Sol 3469 a commencé avec beaucoup d'imagerie et une observation de la poussière atmosphérique avec la Navcam. La Mastcam prendra des images des veines dans le substrat rocheux devant le rover, appelées "Partang", puis la ChemCam effectuera un tir laser sur ces veines. ChemCam prendra ensuite une mosaïque de la butte "Mirador" (voir contexte). Ensuite Mastcam ré-imagera "Partang" pour voir comment le laser ChemCam a affecté la cible. L'APXS n'a pas fait d'observations car le substrat rocheux est sablonneux et le moment de l'intégration de l'APXS n'aurait pas été optimal pour obtenir de bonnes données (à cause des températures).

 

NAVCAM – 10 MAI 2022 (sol 3469) :

 

Vue arrière sur le générateur thermoélectrique à radioisotope (GTR) et ses ailettes de refroidissement. Il utilise une charge de 4,8 kg de dioxyde de plutonium PuO2 enrichi en plutonium 238. Plus à gauche ce cylindre vertical est l'antenne UHF utilisée pour les communications à courte portée avec les sondes en orbite autour de Mars. En arrière plan la "Falaise Est".

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Vers le Nord et les remparts du cratère Gale.

Noter les dunes de sable, les roches et les traces de roulement.

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Vers le Sud et la montée vers un "col" et les buttes à contourner pour accéder à la crête "Gediz Vallis"

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PANO NAVCAM - 10 MAI 2022 (sol 3469) – Jan van Driel :

 

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PANOS MASTCAM – Neville Thompson :

 

Toujours la "Falaise Est" (voir contexte) et ses stratifications incroyables

 

6 MAI 2022 (SOL 3465)

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7 MAI 2022 (SOL 3466)

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Il y a 2 heures, Kaptain a dit :

l'entrée secrète de la Grande Cité Martienne !

 

Ah oui... les pôôvres :|.. un trou de souris...

Ils la jouent vraiment "petit bras" :/... Il leur manque sans doute un Grand Gourou, un Maître.. comme le Grand Elon, notre Guide incontestégénéreux et désintéressé, Grand Initiateur de "l'Espèce Interplanétaire" conquérante.

 

C'est prévu pour 2023/2024 (*)..

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(*)  Aux dernières nouvelles y'aurait un tout p'tit peu de retard

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En août 2022 Curiosity fêtera ses 10 ans sur Mars et entamera dans la foulée sa quatrième prolongation de mission !

 

À ce stade, chaque nouveau jour d’exploration, chaque nouvelle analyse, chaque nouvelle image.. est un cadeau ! Car comme le soulignait plaisamment @Adlucem plus haut en donnant la parole à Curiosity : "J'ai les pieds en purée, j'ai le bras qui s'abat, j'ai la tête en girouette, les roches de grès j'en ai assez, les plaines d'argiles ça m'horripile, les tas de sulfate ça me les gratte ; See you later alligator, je rentre chez moi mille sabords"-_-

 

À minima et concernant les images, on devrait encore être gâtés tout au long du cheminement à venir vers la crête "Gediz Vallis".. si tout va bien.

 

Ecrit par Elena Amador (française)- Ingénieur système et spécialiste des sciences planétaires au JPL :

"L'équipe scientifique me fournit généralement plusieurs cibles scientifiques sur lesquelles elle souhaite atterrir, et je travaille avec les planificateurs du rover pour comprendre si ces cibles sont compatibles avec les ressources dont nous disposons pour le trajet (par exemple, l'énergie et l'imagerie appropriée), si l'accès à ces cibles est sûr (par exemple, sont-elles situées sur une colline escarpée où le rover pourrait glisser ?) Après de nombreux allers-retours amusants, l'équipe a décidé de rouler sur 30 m en direction de blocs uniques en couches sombres que vous pouvez voir dans l'image ci-dessous".

 

 

HAZCAM AVANT – 13 MAI 2022 (SOL3472) :

 

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POSITION AU 13 MAI 2022 (SOL3472) :

 

30 mètres parcourus vers le Sud le 13 mai

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CONTEXTE :

 

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NAVCAM - 13 MAI 2022 (SOL3472) :

 

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Les blocs de roches sombres

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Les buttes commencent à émerger au Sud devant le rover

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PANO NAVCAM - 13 MAI 2022 (SOL3472) – Jan van Driel :

 

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PANO NAVCAM - 13 MAI 2022 (SOL3472) – Stuart Atkinson :

 

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PANO NAVCAM - 12 MAI 2022 (SOL3471) – Stuart Atkinson :

 

 Vue arrière vers le Nord et les traces de roulement dans les "vagues" de sable

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PANOS MASTCAM – Neville Thompson

 

06 MAI 2022 (SOL 3465) :

La butte "Mirador"

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07 MAI 2022 (SOL 3466) :

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10 MAI 2022 (SOL 3469) :

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Chaque jour nouveau est un cadeau, oui.. absolument !..

Mon frère intervenait régulièrement sur ce fil et d’autres, encore tout récemment ( @fayolle )..

Il y a moins de trois semaines, un soir, il s’est éteint brusquement, chez lui, en Dordogne, de façon très inattendue, alors même que tout juste une heure auparavant, malheureusement distants de 700 km, nous discutions astronomie au téléphone, comme souvent.

Il s’était construit un observatoire près de sa maison située en pleine campagne et de façon idéale au sommet d’une colline. Un lieu qui a servi longtemps de base pour les "RAGP" (Rassemblement Astro-Gastro du Périgord), rencontres fraternelles auxquelles ont participé pas mal de pointures reconnues de l’Astro-photo.

La vie nous a longtemps séparé, mais je sais que tu es encore et toujours là fréro, à suivre mes écrits ..

Tant de souvenirs d'enfance.. et ce poème inspirant de Louise Ackerman qui évoque tant de choses communes pour nous deux, et sans doute pour beaucoup d'autres :

 

Alors j’avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles,

Je m’arrêtais pour voir voyager les étoiles

Et contemplais trembler, à l’horizon lointain,

Des flots où leur clarté jouait jusqu’au matin.

Un immense besoin de divine harmonie

M’entraînait malgré moi vers la sphère infinie.

 

"Carpe Diem" les amis..

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Oui Daniel, une bien triste nouvelle d'avoir appris le décès de notre ami Fayolle :(

J'ignorais, comme beaucoup sans doute, qu'il était ton frère, sincères condoléances.

AG

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Sincères condoléances , comme d'autres il est parti rejoindre les étoiles !!!  :(

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Nous sommes peu de choses... :| Toutes mes amitiés, Daniel.

 

 

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