BobMarsian

Cassini, le spectacle continue ...

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"Photometric analyses of Saturn's small moons: Aegaeon, Methone and Pallene are dark; Helene and Calypso are bright."
Matthew M. Hedman (University of Idaho) et al.
https://arxiv.org/abs/1912.09192 (19 déc. 2019) ---> AJ (The Astronomical Journal)

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Bonjour,


Le mystère du spin d'atterrissage de Huygens enfin résolu...


https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Cassini-Huygens/Huygens_landing_spin_mystery_solved


Extraits traduits du lien ci-dessus :


" La descente risquée de Huygens dans l'atmosphère de Titan avait duré 2 heures et 27 minutes, et les données recueillies par la petite sonde avaient permis de permettre une multitude de découvertes sur cette grosse lune fascinante."


" Cependant, une chose était restée mystérieuse. Huygens avait tourné dans le mauvais sens pendant sa descente atmosphérique. Trois semaines avant celle-ci, le petit lander avait été libéré en rotation de la sonde Cassini, dans le sens antihoraire, à une vitesse de 7,5 tours par minute. Cette vitesse de rotation avait contribué à maintenir sa stabilité pendant les trois semaines de son voyage en solo vers Titan, puis aussi lorsque Huygens était finalement entrée de l'atmosphère.
Bien que Huygens se soit donc initialement comporté comme prévu pendant son approche de Titan, la vitesse de rotation de la sonde avait diminué beaucoup plus rapidement que prévu, avant de carrément s'inverser après environ 10 minutes d'entrée atmosphérique.


Huygens avait continué de tourner à contresens pendant les 2 heures 15 restant de sa descente. Heureusement, la vitesse de cette rotation inversée était similaire à celle attendue par les chercheurs, ce qui fait que ce retournement inattendu a seulement affecté le moment des observations prévues, mais pas de manière sensible leur qualité.


Des études ont examiné ce comportement anormal (par une étude menée par Vorticity en 2014-2015) et de récents tests en soufflerie subsonique au laboratoire PRISME de l'Université d'Orléans, en France, ils confirment désormais la cause principale de cette anomalie. L'étude a été réalisée de 2017 à 2019 dans le cadre d'un contrat ESA avec le LPC2E / CNRS-Université d'Orléans.


Huygens était équipé de 36 aubes angulaires utilisées pour contrôler la rotation du module de descente (Petites ailettes sur la circonférence du lander ). 

 

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Cependant, deux des principaux appendices de la sonde, le sous-système de séparation (SEPS) et les antennes de l'altimètre radar (RA), ont en fait produit un couple inattendu opposé à celui produit par les aubes. Cet effet a été amplifié lorsque les aubes ont modifié le flux de gaz autour du module de descente d'une manière qui a augmenté l'amplitude du "couple négatif", effet qui a inversé la direction de rotation du lander. "


" La résolution de ce mystère technique contribuera à améliorer la conception des sondes d'entrée atmosphérique à l'avenir, pour la poursuite de notre exploration du système solaire. "
 

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Vu comme ça, il a l'air tout plat le Daphnis, comme un violon abandonné qui aurait perdu sa tête, son manche et ses cordes :(

 

 

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Commis par le même & incontournable Jason Major : cette jolie composition colorée de Janus, qu' Audoin Dollfus aurait appréciée, j'imagine !

http://www.astrosurf.com/astrojanus/decjanus.htm

 

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https://twitter.com/JPMajor/status/1221870531571601410

https://www.instagram.com/p/B71ZHkPHnYT/

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il y a 30 minutes, BobMarsian a dit :

Audoin Dollfus aurait appréciée, j'imagine !

Je pense que oui :)

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"Modeling the complete set of Cassini's UVIS occultation observations of Enceladus' plume"
Ganna Portyankina (University of Colorado, Boulder) et al.
https://arxiv.org/abs/2004.02663 (6 avril 2020) ---> Icarus

 

D'après ce que j'ai compris, cette étude relate la façon dont 6 occultations stellaires et une solaire enregistrées par l'UltraViolet Imaging Spectrograph (UVIS) entre 2005 et 2017, a permis de modéliser la géométrie et le profil de jets de vapeur d'H2O (très majoritairement (*) et se transformant ensuite en particules de glace ou restant plus ou moins mixée avec ?) émanant de la région polaire Sud d'Encelade et d'identifier leur provenance géographique au niveau des fissures "Damas", "Le Caire", "Baghdad" et "Alexandrie".
Ces jets s'échappent entre 800 m/s et 1,8 km/s avec des débits compris entre 240 et 338 kg/s !  
Au total, 37 jets récurrents ont été identifiés, probablement actifs durant toute la mission Cassini.

 

(*) autres : particules salées ~ 1%,  CO2 5%,  CH4 1%,  NH3 1%  + traces d'hydrocarbures lourds & de molécules organiques.

 

Occultation solaire ---> canal  Extreme Ultra Violet (EUV) :  85–100 nm,
pour les occultations stellaires ---> canal  Far Ultra Violet (FUV).

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30 nouveaux candidats cratères de Titan, identifiés sur l'imagerie radar (SAR = Synthetic Aperture Radar) de Cassini :

 

cassini_titan_new_craters.jpg

   Crédit: Hedgepeth et al.

   Leur taille en km est indiqué après le D, le degré de certitude après le C (1 : tout à fait certain ---> 4 : incertain)
et leur nom dans quelques cas : "Nath", etc ..

 

Source :  Icarus du 15 mai 2020  https://ars.els-cdn.com/content/image/X00191035.jpg
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103519300454
https://www.syfy.com/syfywire/are-rivers-of-liquid-methane-washing-away-craters-on-saturns-moon-titan

 

Ce qui amène à un total de 90 cratères d'impact possibles à certains ...
Parmi les précédents identifiés, à gauche : "Afekan" (115 km), et à droite : "Sinlap" (80 km) :

 

PIA10655.jpg

Crédit :  NASA/JPL-Caltech/ASI

https://planetarynames.wr.usgs.gov/SearchResults?target=TITAN&featureType=Crater, craters

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Bonjour,


Les forces de marée dans le système de Saturne feraient migrer les satellites vers des orbites plus éloignées bien plus efficacement que ce que l'on pensait. C'est ce que semble prouver des travaux conduit par Valery Lainey (JPL et Observatoire de Nice) et son équipe.


Ces changements amènent les satellites à des résonances orbitales participant elles-même à l' échauffement interne de leurs croûtes.

 
Les théories standards prédisaient une migration négligeable pour un satellite éloigné comme le Titan or ces nouveaux résultats montreraient que ce processus est 100 fois plus efficace que ce qui était envisagé.  


De ce fait,  l'éloignement des satellites et les anneaux de Saturne auraient évolués beaucoup plus rapidement que ne le pensaient les chercheurs. 


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2020/06/titan-se-fait-la-malle.html

 

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:)

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Et,


en analysant les données obtenues par le spectromètre de masse de Cassini  INMS (Ion and Neutral Mass Spectrometer) lors des derniers passages orbitaux de la sonde au plus près de Saturne, une équipe franco-américaine dirigée par Joseph Serigano (Johns Hopkins University) a mesuré la composition de la haute atmosphère de la planète dans sa partie faisant face au bord intérieur des anneaux. De cette façon, les chercheurs ont pu déterminer la densité des espèces chimiques présentes dans ces hautes couches atmosphériques. 


A partir de cela, ils ont pu calculer la quantité de matériau tombant sur Saturne en provenance des anneaux intérieurs, et plus spécialement de l'anneau D. Ces résultats confirment parfaitement des travaux antérieurs qui expliquaient ce qui devrait être une disparition rapide des anneaux de Saturne, à commencer par les plus internes.  


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2020/06/saturne-les-anneaux-se-desagregent.html


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:)

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Depuis le début de l'été, trois nouveaux papiers (à ma connaissance) publiés sous arXiv :

 

"Tidal Currents Detected in Kraken Mare Straits from Cassini VIMS Sun Glitter Observations"
Michael F. Heslar (University of Idaho) et al.
https://arxiv.org/abs/2007.00804 (1er juillet 2020) ---> Planetary Science Journal

 

Une étude originale qui extrait des informations (vents, courants, ...) tirées des réflexions solaires particulières sur les ondulations (vagues) de la surface liquide d'hydrocarbures de la Kraken Mare (~ 68° N) durant l'été boréal.  Instrument :  VIMS (Visual and Infrared Mapping Spectrometer).

 

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"Accretion of Ornamental Equatorial Ridges on Pan, Atlas and Daphnis"
Alice C. Quillen (University of Rochester, Rochester, NY) et al.
https://arxiv.org/abs/2007.13227 (26/07/2020) ---> Ed. Elsevier

 

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"Changes in a Dusty Ringlet in the Cassini Division after 2010"
Matthew M. Hedman & Bill Bridges (University of Idaho)
https://arxiv.org/abs/2008.01840 (04/08/2020) ---> Planetary Science Journal (PSJ, AAS)

 

Concerne l'annelet R/2006 S3 dit "Charming Ringlet" (~ 80-100 km) situé à 119 940 km du centre de Saturne dans une des lacunes de la Division de Cassini appelée "Laplace Gap" (~ 240 km).   

 

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Pour faire suite à Cassini côté exploration affinée des anneaux ---> est proposée le concept de mission dit
"Saturn Ring Skimmer" consistant à survoler 13 fois les anneaux durant 162 jours en exploitant quatre fois l'assistance gravitationnelle de Titan. Les passages devraient se situer 100 fois plus près que Cassini avec un périastre limité à ~ 74 000 km (bord intérieur de l'anneau C).
Mission entrant dans la classe de programme New Frontiers.
Lancement possible dès février 2025 pour une arrivée début janvier 2034 !

 

"The Saturn Ring Skimmer Mission Concept: The next step to explore Saturn's rings, atmosphere, interior and inner magnetosphere"
Matthew S. Tiscareno (SETI Institute) et al.
https://arxiv.org/abs/2007.15767 (30/07/2020) ---> 2023 Planetary Science Decadal Survey (white paper)

 

Présentation détaillée au meeting de l'OPAG (Outer Planets Assessment Group, NASA) d'avril 2019 :  
https://www.lpi.usra.edu/opag/meetings/apr2019/presentations/Tiscareno.pdf

 

Vous pouvez supporter cette mission ici ---> https://www.seti.org/RingSkimmerWP20_support

 

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Il faut quand même souligner que ce concept simplifié fait regretter considérablement l'ancien dit "Saturn Ring Observer" proposé au 2012 Planetary Science Decadal Survey et qui ambitionnait d'observer donc, les anneaux de façon stationnaire à seulement quelques km en controllant la position verticale de l'orbiteur avec des moteurs ioniques en propulsion constante.
La complexité de la trajectoire aura été le fossoyeur début 2018 de ce concept trop beau pour se concrétiser ... :(
https://solarsystem.nasa.gov/studies/220/saturn-ring-observer-study-report/

 

Histoire de rêver encore 9_9 :
Saturn Ring Observer (JPL, 2010) ---> 2012 Planetary Science Decadal Survey
http://ia800302.us.archive.org/30/items/SaturnRingObserverConceptStudy/SaturnRingObserverFinal.pdf

 

Saturn-Ring-Observer_JPL_2010.jpg.e464951294e21b454cbaa38a73130031.jpg

 

PS :  possible que j'en ai déjà parlé, mais bon !

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"The Science Case for a Titan Flagship-class Orbiter with Probes"
Conor A. Nixon (NASA Goddard Space Flight Center) et al.
https://arxiv.org/abs/2008.05680 (13/08/2020) ---> NRC Decadal Survey for Planetary Science and Astrobiology (white paper)

 

En quelques grandes lignes, ce qui pourrait constituer une mission d'assez grande envergure ("small flagship" ~ 2 G$) vers Titan faisant suite à Cassini-Hyugens et à Dragonfly en combinant (mais en réduisant) de précédents concepts comme l'ambitieuse mission Titan flagship (2007,

aérocapture, orbiteur + atterrisseur + ballon) et Titan Mare Explorer (TiME, Discovery 2011).

 

 - Lancement vers la fin de la décennie pour une arrivée environ dix ans plus tard !
 - Orbite polaire (incl. > 80°) 1500-1800 km pour une mission d'observation durant au moins une saison complète (7,5 ans).
 - un ou deux atterrisseurs visant Kraken Mare & Ligeia Mare (option) dans la région polaire Nord, hélas du style d'Hyugens avec une durée de vie de seulement quelques heures (batteries). A contrario, Dragonfly se limitera à la région équatoriale.
 - Possibilité de coopération internationale comme pour Cassini-Hyugens.

 

Objectifs principaux :
 - Cartographie globale multi-spectrale de la surface (+ topographique, Lidar) et du sous-sol (radar).
 - Mesures diverses (composition, vents, ...) de l'atmosphère et de l'exosphère pour comprendre le processus des changements saisonniers.  
 - Première mesures directes en surface de l'environnement physique et de la composition liquide.

 

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Crédit :  F. Raulin,  Nature (2008)

 

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"Saturn's Seasonal Atmosphere at Northern Summer Solstice"
Leigh N. Fletcher (University of Leicester, UK) et al.
https://arxiv.org/abs/2012.09288 (16/12/2020) ---> "Cassini at Saturn: The Grand Finale.", Cambridge University Press

 

Important papier qui passe en revue l'ensemble des changements atmosphériques mesurés par divers instruments (ISS, CIRS, VIMS, ...) de l'orbiteur Cassini durant la période comprise entre le printemps et le solstice d'été de l'hémisphère Nord saturnien (2015-2017) et ce concernant au moins les températures globales, la composition et les propriétés des aérosols.
Ces données accumulées sur près d'une demi-année saturnienne avec celles enregistrées sur la période 2004-14 (Fletcher et al., 2018), devraient permettre de faire des prédictions saisonnières selon des modèles climatiques, photochimiques et de circulation atmosphérique.

 

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"Haze seasonal variations of Titan's upper atmosphere during the Cassini Mission"
Benoît Seignovert (JPL, Université de Reims Champagne-Ardenne) et al.
https://arxiv.org/abs/2102.05384 (10/02/2021) ---> The Astrophysical Journal (AAS), 20 janv. 2021

 

Un minimum de commentaires pour cette étude de 13 années en UV ciblée au niveau du profile d'extinction d'une couche de brume particulière de la haute atmosphère de Titan appelée "Detached Haze Layer" (DHL) dont le pic d'intensité se situe vers 500 km d'altitude.


Aussi l'occasion d'afficher une jolie & instructive représentation saisonnière de Titan tout au long d'une révolution saturnienne avec en prime le position des sondes d'exploration passées et future (Dragonfly) :

 

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"Constraining the surface properties of Helene"
Carly J. A. Howett (SwRI, Boulder, Colorado), Emilie Royer (PSI, Tucson, Arizona)
https://arxiv.org/abs/2102.02130 (03/02/2021) ---> Icarus

 

Des mesures de température à la surface d'Hélène (D moy. ~ 36 km *), co-orbital avec Dioné (en avance de 60°, au point de Lagrange L4), obtenus avec l'instrument CIRS (Composite InfraRed Spectrometer).
Des résultats qui permettent de tester les modèles d'inertie thermique de cette petite lune et d'évaluer son albédo bolométrique (dit de Bond) en comparaison avec celui de Dioné avec qui Hélène apparaîtrait plus sombre du moins dans ces longueurs d'onde IR, mais avec des marges d'erreur trop importantes pour aller plus loin dans l'analyse ...

 

Hémisphère arrière (trailing), côté diurne - [9.1 - 16.7 μm] ===> 83.3 ± 0.9 K  et  88.8 ± 0.8 K
Hémisphère avant (leading) - [7.1 - 9.1 μm] ===> 77  et  89 K (± 5-10 K) ;  98 ---> 106 K (± 10-30 K)

 

* Dim. :  45.2 ± 0.4  x  39.2 ± 0.6  x  26.6 ± 0.4 km ===> D = 36.2 ± 0.4 km  (Thomas & Helfenstein, 2019)

 

CASSINI - ISS-NA, 18/06/2011 -  dist. ~ 7000 km,  rés. 42m /pixel

https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA12773

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Crédit :  NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute/G. Ugarkovic

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"Titan: Earth-like on the Outside, Ocean World on the Inside"
Shannon M. MacKenzie (Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Laurel, Maryland) et al.
https://arxiv.org/abs/2102.08472 (16/02/2021) ---> PSJ, Focus Issue on Ocean World Exploration

 

Résumé de l'article en quelques phrases extraites de l'"abstract" original et traduites :

"Dans cet article, nous résumons l'état actuel des connaissances de Titan et discutons de la manière dont l'exploration future de Titan répondrait à certaines des questions scientifiques planétaires les plus fascinantes de la prochaine décennie. Nous démontrons également pourquoi l'exploration de Titan, à la fois avec et au-delà de la mission Dragonfly New Frontiers, est une composante nécessaire et complémentaire d'un programme Ocean Worlds qui cherche à comprendre si des environnements habitables existent ailleurs dans notre système solaire."

 

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Cassini-Huygens, instruments scientifiques :
 - INMS (Ion and Neutral Mass Spectrometer)
 - CAPS (CAssini Plasma Spectrometer)
 - RPWS (Radio and Plasma Wave Science)
 - UVIS (UltraViolet Imaging Spectrometer)
 - ISS  (Imaging Science Subsystem)
 - VIMS (Visual and Infrared Mapping Spectrometer)
 - CIRS (Composite InfraRed Spectrometer)
 - GCMS (Huygens Gas Chromatograph Mass Spectrometer)

+ télescope ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array)

 

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Une étude qui présente (ou confirme) un modèle interne de Saturne où sont simulées les conditions nécessaires à la génération du champ magnétique influencé notamment par l'épaisse couche d'hélium structurée sous forme de pluie (Helium Insoluble Layer ou HIL), et ce, déduit des mesures précises du champ magnétique recueillies durant les dernières orbites de Cassini (Grand Finale, 2017).
   
"Johns Hopkins Scientists Model Saturn’s Interior" (5 mai 2021)
https://releases.jhu.edu/2021/05/05/johns-hopkins-scientists-model-saturns-interior/

 

Réf. ---> "Recipe for a Saturn‐Like Dynamo"
Chi Yan, Sabine Stanley (Johns Hopkins University, Baltimore, Maryland)
AGU Advances (American Geophysical Union - Advancing Earth and Space Science), 5 mai 2021
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2020AV000318

 

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Crédit :  Ankit Barik / Johns Hopkins University

 

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Crédit :  Yi Zheng (HEMI/MICA Extreme Arts Program)

 

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Yan et Stanley,  Johns Hopkins University,  2021

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Deux papiers concernant le mystérieux annelet D68 (à ~ 68 000 km du centre de Saturne), le plus interne des anneaux dont on n'a pas encore identifié les forces externes qui le confine dans une telle étroitesse à si peu de distance de l'atmosphère saturnienne et ce de façon relativement durable depuis au moins le début des années '80 à l'époque des Voyager :

 

"Bright clumps in the D68 ringlet near the end of the Cassini Mission"
Matthew M. Hedman (University of Idaho)
Icarus,  1er mai 2019
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S001910351830592X

 

"Modeling Saturn's D68 clumps as a co-orbital satellite system"
Joseph A. A'Hearn (University of Idaho) et al.
The Planetary Science Journal  (16 avril 2021) :
https://iopscience.iop.org/article/10.3847/PSJ/abed57

 

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Une étude récente parue dans Nature Astronomy (Antonin Affholder et al. *) vient de révéler le détection du méthane en analysant des données de Cassini sur Encelade et ce en quantité trop importante pour que ce soit le résultat seul d'un processus dit de serpentinisation (interaction eau chaude - minéraux

présents dans les roches ---> H + réaction chimique avec le CO2 ---> CH4). Par contre la présence d'organismes méthanogènes (se nourrissent de H et de CO2 pour produire du CH4) dans l'océan sous-glaciaire d'Encelade pourrait rendre compte de ces taux de méthane !  Sur terre, on les trouvent au niveau des sources hydrothermales abyssales que l'on soupçonne justement d'exister sur le plancher océanique d'Encelade !
Cassini a donc bien détecté lors de ses passages rasants au-dessus des régions fissurées polaires Sud, dans les geysers émanant de l'océan : des particules de glace d'eau, de l'hydrogène et du méthane signe potentiel de formes de vie. 9_9

 

Avec ce résultat étonnant, on pourrait penser à juste titre qu'il devient urgent d'y retourner, mais hélas aucune mission n'est encore prévue. :(

 

"Methane on Enceladus: A possible sign of life?"
EarthSky, Paul Scott Anderson, 18 juin 2021
https://earthsky.org/space/methane-on-enceladus-methanogens/

 

"Is something burping methane on Saturn’s ocean moon?"
Popular Science, Charlie Wood, 8 juin 2021
https://www.popsci.com/space/saturn-ocean-moon/

 

* "Bayesian analysis of Enceladus’s plume data to assess methanogenesis"
Antonin Affholder (Institut de Biologie de l’ENS, Paris) et al., Nature Astronomy (07/6/2021)
https://www.nature.com/articles/s41550-021-01372-6

 

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Crédit :  NASA/JPL-Caltech

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Crédit :  NASA/JPL-Caltech/SwRI

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L'analyse proposée dans le papier me parait hautement non standard. Il ne s'agit pas d'une détection à X sigmas de tel ou tel signal, mais d'une estimation probabiliste que le taux d'échappement de méthane observé (je ne sais pas s'il est lui-même établi avec robustesse) est ou non suffisamment élevé pour ne pas avoir d'origine abiotique. Il faudra voir en détail le papier, mais j'ai l'impression qu'il repose sur l'hypothèse que l'on maîtrise parfaitement tous les processus abiotiques imaginables (et qu'il est statistiquement improbable qu'on les ai trop mal estimés).

 

 

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Un noyau diffus dans Saturne révélé par la sismologie de ses anneaux :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-seismes-saturne-font-trembler-anneaux-revelent-son-interieur-93021/


Les meilleures contraintes sur les structures internes des planètes géantes sont historiquement venues des mesures de leurs champs de gravité. Ces données de gravité sont  principalement sensibles aux régions extérieures d'une planète, ne fournissant que des contraintes approximatives sur les structurations internes de Jupiter et de Saturne. Cette limitation fondamentale entrave les efforts visant à mesurer la masse et la compacité des noyaux de ces planètes, propriétés cruciales pour comprendre leurs voies de formation et leur évolution. Cependant, des études sur les anneaux de Saturne ont révélé des ondes entraînées par des modes de pulsation au sein de Saturne, autorisant des sondages sismiques de l'intérieur de Saturne. Les observations révèlent des pulsations en mode gravitationnel (mode g) qui indiquent qu'une partie de l'intérieur de Saturne est stratifié de manière stable par des gradients de composition, et les fréquences du mode g sondent directement la fréquence de flottabilité à l'intérieur de la planète. Ici, nous comparons des modèles structurels avec des mesures gravimétriques et sismiques pour montrer que les données ne peuvent être expliquées que par une région de transition noyau-enveloppe diffuse et stratifiée de manière stable de Saturne s'étendant sur environ 60% du rayon de la planète et contenant environ 17 masses de glace et de roche. La distribution progressive des éléments lourds contraint les processus de mélange à l'œuvre dans Saturne, et cela peut refléter la structure primordiale de la planète et l'histoire de  son accrétion.


Intro traduite de corrigée du doc suivant :   https://arxiv.org/pdf/2104.13385.pdf


A partir des images prises par la sonde Cassini,  Erik (UMSF) nous proposait quelques exemples et représentations de structures complexes  dans les anneaux de Saturne :

 

image.png.954796db54789c7d9117671d24ff0df8.png

 

 

image.png.0535add166a7239e5e7822de7cf1b74e.png

 

 

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Ces vagues atteignent 2,5 km de hauteur. Elles sont probablement le produit des influences gravitationnelles des lunes  et des ondes sismiques provenant de l'intérieur de Saturne.

 

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Il y a 9 heures, Huitzilopochtli a dit :

Ici, nous comparons des modèles structurels avec des mesures gravimétriques et sismiques pour montrer que les données ne peuvent être expliquées que par une région de transition noyau-enveloppe diffuse et stratifiée de manière stable de Saturne s'étendant sur environ 60% du rayon de la planète et contenant environ 17 masses de glace et de roche.

 

Donc, si je comprends bien, la précédente modélisation pourtant récente ---> POUBELLE !  :S

 

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Yan et Stanley, Johns Hopkins University, 2021

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Il serait très présomptueux de ma part de répondre catégoriquement à cette question. :)


Ce que je puis dire à ce sujet, c'est que la sismologie annulaire n'est pas une réelle nouveauté. De précédents travaux conduits par Jim Fuller avaient déjà été publié en 2014. 
De surcroit ces travaux avaient été aussi pris en compte pour établir le modèle De Yan & Stanley qui visait à proposer un modèle de la structure interne de Saturne correspondant à la compréhension que l'on avait de son champs magnétique d'après les observations de Cassini.


https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103514004205?via%3Dihub


On peut constater que les conclusions diffèrent radicalement avec les nouveaux résultats, et je laisse éventuellement la parole à ceux qui pourront nous expliquer le pourquoi du comment... ^_^

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    • Par guy03
      Bonjour
      Voici mon petit bilan de l'année 2023 avec 4 images. Je pense que celle qui me fait le plus plaisir c'est celle de Jupiter tirée d'un seul avi. C'était le premier essai avec l'asi 662 MC. Quelle surprise agréable, j'ai tellement misèré avec cette planéte. Le gif avec Saturne et les spokes m'a ....rendu bien content!!. Je me suis régalé avec vos images également, j'ai vu des "perles" et des images de qualité moindre mais qui remplissaient de joie ceux qui les avaient faites. C'est tellement important d'avoir du plaisir avec un résultat que l'on trouve sympa etc , on galére parfois à se geler les meules dehors, le matos qui déconne, l'humidité  etc etc. J'en apprends tous les jours ici sur ce fofo, je chope des tuyaux, idées, merci! Bon assez blablaté ....Ah si....J'ai fait de belles observations également cette année, M51 avec mon super oculaire Leitz par exemple.....quel pied!!! Bonne fin d'année à tous!!

       
       

       
       

       
       

    • Par Rdj22
      bonjour,
      belle météo ce samedi 16 décembre, enfin une journée débarrassée de toute ces couches de nuages et ces trainées d'avions.
      j'ai donc pu rendre visite aux géantes et faire ces quelques images.
       
      je n'avais pas pu observer Saturne cette année, c'est donc chose faite en ce tout début de nuit ou la planète passe le méridien à 26 degrés de hauteur après 18h. je ne me suis pas attardé et je n'ai fais que deux SER de 180s.
      pour ces acquisitions, j'utilise pour la première fois les cameras Neptune 664C et  Apollo M Mini
       
      _2023_12_16_1714_0_U_L

       
      puis, rapidement, c'est au tour de Jupiter,
      le ciel est assez stable mais un vent de Sud-Est apporte pas mal de turbulence. la mise au point est difficile à faire, et la plupart de mes films que j'avais lancés par séquences ne seront pas exploitables alors que les conditions étaient les meilleures 
       
      je reprend le contrôle vers 22h mais les conditions ont bien changées
      Neptune 664C: dérotation de trois images issues des vidéo de 90s (10%)... elle est prometteuse cette camera et sa taille de capteur me convient bien.
      2023-12-16-2118_2-U-L-Jup

       
      et assemblage d'images IR610 et couleur par dérotation de 9 images retenues
      _2023_12_16_2130_3_U_L_Jup

       
       Apollo M mini avec filtre IR 610 (7 SER de 75s - 15% retenu)
      _2023_12_16_2143_7_U_IR610_Jup_7img

       
      et pour finir, une rapide visite à Uranus à qui je n'ai pu consacrer que 15 minutes de captures...
       
      _2023_12_16_2239_6_U

       
      voilà pour cette session planétaire de décembre, je ne sais pas s'il y aura d'autres soirées d'exploitables d'ici la fin de l'année mais ça fait plaisir de savoir qu'on peut encore bénéficier de conditions assez favorables en cette saison...
       
      acquisition:
      N 400 f5 - powermate 4x - f/d 28 - 8600mm - ADC PA - IMX664 et IMX429 avec Firecapture
      traitement:
      AS!3 - WJ et PIX
       
      bon ciel à vous tous
      bruno
       
    • Par Shaihulud
      Hello hello
       
         J'ouvre un post pour 2023 mais je ne suis pas sur de faire d'autres shoots de la belle
      car si le temps est comme depuis ~5ans par chez moi, dans 1 mois, le ciel se ferme
      pour jusque février voir mars 2024
       
      Dire qu'en 2015, 2016 & 2017, je passais de septembre à fin décembre dehors en visuel 
       
      A+
      David
       
       
       
       
       
      Le seeing était pas génial du tout mais, j'ai mon souvenir de 2023
      C'est la première fois de ma vie que je vois la belle avec l'anneau aussi
      horizontale et j'adoooooooooorrrrrrrreeeeeee

       
       
       
       
       
      Je vais attendre la fin de la saison pour compléter ma plaquette

       
       
      Edit 20230822
      Le 406 est pas près de sortir vu comment c'est difficile avec le 254

       
       
      Edit 20231218
      Voili voilou ma dernière et meilleure belle pour 2023
      Cela a été compliqué mais j'ai ma belle pour compléter ma planche évolution.

       
    • Par LaurentAndre
      Bonsoir les astrams
      Un petit traitement "en retard" :
       
      Fait suite au post :
       
      Petite animation "Bio" de quelques images prise en IR :
      Montre 2 spockes qui se courent après à gauche, et des variations aux pôles..
      .Edit : ...et on retrouve Dioné qui se balade discrètement au dessus de l'indication "infra-rouge"
       
      Edit2: les "Variations aux pôles" se sont révélées des artéfacts de traitement (cf les échanges ici pour les contrer)
      par contre .../...

       
      .../... les travaux réalisés avec contributeurs ont permis de révéler bien d'autres choses : (cf les échanges ici pour comprendre la démarche)
      avec notablement ce nouveau traitement avec @ValereL qui révèle bien des items en déplacement sur le globe :

    • Par Guillaume Do
      Bonsoir à tous,
       
      Oui, je sais, je suis très en retard, voici le résultat des traitements effectués sur des images datées du 30 septembre vers 20h TU...
      Sont utilisés un C9.25 sur AltAz, une roue à filtres LRGB, 1  Barlow Celestron x2 et une ASI120mm
      20 x (30s de L + 10s de R + 10s de G + 10s de B), Caméra configurée en 16bits
       
       

      On retrouve Rhéa, Thetys, Dioné, Japet et Encelade et une étoile sans nom
      Après as3!, j'ai stacké (sous SIRIL) pour placer l'étoile fixe dans le champ et ainsi voir Saturne et 5 de ses satellites bouger sur le fond du ciel pendant environ 30s.
       
      Stellarium donne ça :

       
      Sinon, en traitant la planète (as3!+astrosurface+winjupos), on obtient ça :

      On discerne que ça tourne, mais c'est à la limite. Difficile de dire si c'est un artéfact de WinJupos... Si vous avez un avis, je suis preneur !!
       
      Belle soirée à tous,
      Guillaume
       
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