BobMarsian

Cassini, le spectacle continue ...

Messages recommandés

Le 09/02/2021 à 18:55, BobMarsian a dit :

"Saturn's Seasonal Atmosphere at Northern Summer Solstice"
Leigh N. Fletcher (University of Leicester, UK) et al.
https://arxiv.org/abs/2012.09288 (16/12/2020) ---> "Cassini at Saturn: The Grand Finale.", Cambridge University Press

 

De la même veine, pas de commentaire, le titre étant suffisamment explicite :

 

"Evolution of Saturn's north polar color and cloud structure between 2012 and 2017 inferred from Cassini VIMS and ISS observations"
Lawrence A. Sromovsky (University of Wisconsin-Madison,) et al.
https://arxiv.org/abs/2108.00322 (31/07/2021) ---> Icarus, 362 (2021)

 

210731_Sromovsky-et-al._Cassini_ISS-filters_Saturn-north-polar-region_Fig.4.png.7fa145d91c3235d872367bae546a15db.png

  • J'aime 1
  • Merci 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Concernant les anneaux et les 'vagues' significatives:  elles sont situées au bord des lacunes et sont au moins principalement liées au passage des satellites bergers comme par exemple Daphnis dans la lacune de Keeler. Il est impressionnant de pouvoir distinguer la part sismique dans la création de ces vagues et d'en faire les déduction sur la composition du noyau.

 

Sinon sur l'épaisseur des anneaux, que ce soit une moyenne ou un min_max je n'arrive pas à trouver d'informations à peu prés définitives notamment grace à la sonde Cassini, avez-vous (Huitzi ou d'autres) des mesures crédibles sur le sujet?

Modifié par Mercure
  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 8 heures, Mercure a dit :

Sinon sur l'épaisseur des anneaux, que ce soit une moyenne ou un min_max je n'arrive pas à trouver d'informations à peu prés définitives notamment grace à la sonde Cassini, avez-vous (Huitzi ou d'autres) des mesures crédibles sur le sujet?

 

Des "mesures crédibles", non.

Mais une présentation d'observations à faire grâce à la sonde et pouvant en avoir produit, oui.

Je n'ai hélas pas pu en trouver les résultats, mais à l'aide de cette source, il est peut être envisageable d'y parvenir (?...)

 

https://www.sciencedaily.com/releases/2005/11/051110220809.htm

 

 

 

 

 

 

  • J'aime 1
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

https://arxiv.org/pdf/astro-ph/0610242.pdf

 

p34. Cela méritera sans doute d'autres études mais c'est apparemment entre 20 et 30m à 120 000Km de rayon, soit à 60 000Km de l'atmosphère supérieure de Saturne. On dirait qu'il y a un tendance à l'épaississement en s'éloignant, jusqu'à la prochaine lacune?

 

Les 'collines' en bordure de lacune créées par les bergers font jusqu'à 2500m, de chaque coté.

 

Toute autre info est bienvenue

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 20/08/2021 à 01:05, Mercure a dit :

Concernant les anneaux et les 'vagues' significatives:  elles sont situées au bord des lacunes et sont au moins principalement liées au passage des satellites bergers comme par exemple Daphnis dans la lacune de Keeler. Il est impressionnant de pouvoir distinguer la part sismique dans la création de ces vagues et d'en faire les déduction sur la composition du noyau.

 

Bonjour,

 

Ayant lu l'article en diagonale, des éléments essentiels m'avaient échappé. :$

 

La nouvelle modélisation de l'intérieur de Saturne ne se fonde, en fait, que sur l'enregistrement d'ondes g extrêmement faibles qui n'impacteraient que  l'anneau C. 

On pourrait donc en conclure, à l'inverse de ce que je pensais, que ces ondes n'aient aucun rôle dans la formation des vagues et autres ondulations en bordure des anneaux externes.

 

 

Modifié par Huitzilopochtli
  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sans révélations fracassantes mais pour compléter les infos sur ce sujet :

 

https://arstechnica.com/science/2021/08/saturns-core-is-a-big-diffuse-rocky-slushball/


Traduction automatique brute (sans transcriptions personnelles) 


La formation d'une géante gazeuse implique une course contre la montre. Les planètes naissent lorsque les étoiles nouvellement formées se réchauffent, un processus qui chasse rapidement tout le gaz parasite des régions créatrices de planètes à proximité. Pour créer une géante gazeuse, une grande planète rocheuse doit se former avant ce processus et générer une attraction gravitationnelle suffisamment importante pour aspirer le gaz avant que tout ne soit repoussé.
Le processus devrait laisser des planètes comme Jupiter et Saturne avec un noyau solide et rocheux enfoui profondément dans l'enveloppe de gaz. Mais confirmer cette composition de base a été difficile. Maintenant, les chercheurs ont utilisé des caractéristiques des anneaux de Saturne pour détecter les influences gravitationnelles subtiles du noyau. Bien qu'ils ne soient pas définitifs, les résultats suggèrent que le noyau est grand et que la partie solide et rocheuse est largement répartie dans cette zone.

Des planètes comme la Terre et Mars étaient suffisamment chaudes pendant leur formation pour établir une structure en couches, avec les éléments les plus lourds au cœur et des matériaux plus légers au-dessus. La même chose devrait se produire dans un corps planétaire suffisamment grand pour attirer une enveloppe de gaz massive. En conséquence, les premiers modèles d'intérieurs de géantes gazeuses suggéraient une série de couches : un noyau interne métallique entouré d'une couche rocheuse, puis des gaz métalliques comprimés par les couches d'atmosphère gazeuse au-dessus d'eux.
En suivant le mouvement de la sonde Cassini autour du système, nous avons obtenu des données sur le champ gravitationnel de Saturne. Des données supplémentaires sont venues de la reconnaissance que le mouvement des matériaux à l'intérieur de la planète crée également des régions de densité altérée dans les anneaux, créant des motifs qui peuvent être imagés lorsque les anneaux sont rétroéclairés par le Soleil.


Le nouveau travail repose sur les caractéristiques des ondes que nous avons détectées dans les anneaux de Saturne. Essentiellement, les chercheurs ont construit plusieurs modèles de ce à quoi pourrait ressembler le noyau de Saturne et ont vérifié si les modèles créeraient les modèles que nous voyons réellement. Les données du monde réel sont ensuite utilisées pour imposer des contraintes sur les éléments possibles du noyau de Saturne.


La simple existence de certaines caractéristiques dans les anneaux, par exemple, signifie qu'il doit y avoir des divisions internes à l'intérieur de Saturne. Les caractéristiques sont formées par l'influence des ondes de gravité internes (remarque : pas d'ondes gravitationnelles) dans le noyau interne. La présence d'ondes de gravité implique qu'il existe une frontière entre deux couches, séparées par quelque chose comme la densité ou la composition chimique, qui maintient leur distinction contre toute convection interne dans le noyau.


Définir des limites


Dans l'ensemble, les caractéristiques de l'anneau permettent d'éliminer de nombreux éléments. Par exemple, s'il y avait une frontière nette entre le noyau et l'enveloppe de gaz, les ondes vues dans l'anneau auraient une fréquence élevée. Comme ce n'est pas le cas, la frontière entre les deux doit être quelque peu floue. Dans le même temps, la limite ne peut pas être si floue qu'il n'y ait pas de limites claires entre les couches à l'intérieur de Saturne. Si cela était vrai, il n'y aurait aucun moyen de produire l'une des caractéristiques vues dans l'anneau.


Dans l'ensemble, les modèles qui correspondent aux données placent la limite cœur-enveloppe de Saturne à une distance significative du centre de la planète, à environ 60% de la distance jusqu'à la surface. C'est un rayon de près de 60 000 kilomètres, soit plus de neuf fois le rayon de la Terre.


La composition exacte du noyau est beaucoup plus difficile à déterminer, car les contraintes sont assez larges. La masse totale des éléments les plus lourds dans le noyau est environ 19 fois supérieure à la masse de la Terre, ce qui correspond aux modèles de formation de géantes gazeuses qui placent la roche et le fer au centre, bien qu'une grande partie de ce matériau puisse également être de la glace d'eau. Pourtant, la masse totale du noyau pourrait atteindre 55 fois la masse de la Terre, ce qui indique qu'il y a beaucoup d'autres matériaux là-bas, probablement de l'hydrogène métallique et de l'hélium.
Si l'hydrogène atteint le noyau interne, il devrait former un fluide métallique qui peut facilement se mélanger avec le fer et les roches silicatées.


Dans tous les cas, il est clair que les couches soigneusement structurées auxquelles nous pourrions nous attendre sur la base de modèles de formation planétaire ne semblent pas réellement exister. Combinée à des indices selon lesquels Jupiter pourrait également avoir un noyau diffus, cette idée semblerait favoriser des modèles alternatifs dans lesquels les noyaux planétaires des géantes gazeuses ne subissent pas les mêmes processus évolutifs que ceux observés dans les corps rocheux.
L'alternative est que le noyau est devenu diffus, car les conditions du noyau interne transformeraient l'hydrogène en un fluide métallique qui peut facilement se mélanger avec du fer et des roches silicatées en fusion. Il est donc possible qu'une structure en couches précoce se soit lentement érodée et se soit dissoute au fil du temps.


Pourtant, cet article ne doit pas être considéré comme le dernier mot sur ce qui se passe à l'intérieur de Saturne. Même après avoir essayé plusieurs façons de faire correspondre les données, les chercheurs concluent qu'"aucun des modèles n'est entièrement satisfaisant", ce qui signifie qu'il existe de nombreuses opportunités pour les chercheurs de modifier les paramètres ou d'ajouter des fonctionnalités pour obtenir un meilleur ajustement.
 

  • J'aime 1
  • Merci 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une des détections enregistrées par le CIRS (Cassini Composite InfraRed Spectrometer), ici au niveau d'une couche composée de particules de glace de benzène (C6H6) située vers le milieu de la stratosphère polaire Sud de Titan et ce à la fin de l'automne :

 

"Infrared spectra, optical constants and temperature dependences of amorphous and crystalline benzene ices relevant to Titan"
Delphine Nna-Mvondo (University of Maryland Baltimore County), Carrie M. Anderson (NASA Goddard Space Flight Center)
https://arxiv.org/abs/2111.08050 (15/11/2021) ---> The Astrophysical Journal

 

6195522be6a17_211115_Nna-Mvondo-et-al._Titan_pressure-temperature-altitudeprofile_Fig.1.png.b92dd40a119328ecc1b6cfbf2e690201.png

HASP = High Altitude South Polar

Modifié par BobMarsian
  • J'aime 1
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Des nouveautés au sujet de Mimas.

 

image.png.35c550b6a31a2fbfdd74d8884f340662.png

 

Je résume l'article : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2022/01/mimas-lautre-lune-oceanique-de-saturne.html#more 

Je n'ai malheureusement pas pu avoir l'intégralité de l'article scientifique lié (https://doi.org/10.1016/j.icarus.2021.114872) pour mieux comprendre certains phénomènes. 

 

Pour expliquer les librations particulières, son taux de migration orbitale et le maintient d'une forte excentricité (0.02), les équipes scientifiques, jusqu'à présent, en avaient déduis de la présence  d'un noyau non-hydrostatique ou un océan liquide sous la glace, ou les deux à la fois. 

 

L'équipe actuelle a pu départager et aller dans le sens de l'hypothèse de l'océan liquide en utilisant un modèle de rhéologie de glace. Elle a pris en compte la profondeur, les températures de surface mesurées par la sonde Cassini et un faible flux de chaleur basal prévu par les modèles de structures internes. En cohérence avec la libration de Mimas, l'équipe a trouvé que le chauffage par friction dû aux effets de marée maintiendrait, avec l'océan liquide sous-jacent, une coquille de glace d’épaisseur comprise entre 24 et 29 km. 

 

Mais cela ne suffit pas pour expliquer le cas particulier de Mimas qui doit subir des contraintes de marée, par son excentricité orbitale, aussi importantes voire plus que celles d'Europe ou d'Encelade. L'équipe peut l'expliquer, je résume, par les processus de congélation de l'océan qui provoquent des ruptures par traction vers la surface qui existent sur Encelade et Europe. Ce processus n'existerait pas sur Mimas, où la lune serait restée telle quelle depuis longtemps et que les effets de marée seules sur lui seraient trop faibles pour briser la glace. (cette explication sur la rupture de glace par la congélation sur l'article n'est pas encore très claire pour moi, je pourrais penser que le processus de congélation donnant un volume plus important que l'eau liquide provoque des contraintes sur la glace sus-jacente, hum... Il me manque un élément pour que cela soit bien compris) 

 

La même équipe veut aller plus loin pour confirmer ou non cet hypothèse avec le gros cratère Herschel et de mesurer directement le flux de chaleur de surface à son niveau, qui devrait être compris entre 23 et 28 mW/m² si un océan est présent.

 

Si cela se confirme, cela élargirait le champs de recherche sur la présence d'océans sous-glaciaire dans le système solaire et au-delà par extrapolation. 

 

PS :  Comme on parle d'Uranus et de Neptune; et de sa mission d'exploration future, j'ai vu que les lunes d'Uranus comme Ariel, Titania et Miranda présentent des fractures comme sur Encelade et Europe. 

 

 

Modifié par BERNARD GAUTIER
  • J'aime 3
  • Merci 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Surprise ! Hier le directeur général de l'ESA donnait une conférence de presse pour présenter le budget et les évènements à venir au cours de 2022. Il a évoqué le développement de technologies pour une future mission (hélas lointaine), "Icy moon Sample return mission", avec un slide très évocateur. Peut-être un jour une mission européenne pour prélever et ramener des échantillons d'Encelade ? :o

 

 

ESA0.JPG

 

ESA.JPG

Modifié par jackbauer 2
  • J'aime 1
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Joseph Aschbacher a aussi mis fortement en avant son souhait d'envoyer des européens dans l'espace par l'ESA.

Budget actuel pour TP est ses collègues: 735M€. La NASA c'est 15 fois plus sur ce domaine précis.

Budget ESA total de 7.2Md d'€, la France étant directement, + sa participation au budget UE, le premier pays contributeur aux alentours du quart.

Première étape le 16/02/22 pour Joseph en vue de réaliser cette idée qu'il argumente vs US, Russie, Chine et bientôt Inde.

Le coté scientifique ne ressort pas dans son intervention à ce sujet.

 

Par ailleurs cette image est déprimante:

 

Sans titre 2.jpg

Modifié par Mercure
  • J'aime 2
  • Triste 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 18 heures, Mercure a dit :

Budget ESA total de 7.2Md d'€, la France étant directement, + sa participation au budget UE, le premier pays contributeur aux alentours du quart.

 

Question budgets spatiaux, j'en profite pour glisser ce diagramme d'Euroconsult pour 2021, où l'on constate avec étonnement que la Russie se situe maintenant (ou depuis un moment) derrière le Japon et la France !

 

61e9abaa90c58_Euroconsult_WorldGovernmentExpendituresforSpacePrograms_2021.jpg.6d04e567db1780b4be6ef2cb310ca305.jpg

 

https://www.euroconsult-ec.com/press-release/government-space-budgets-driven-by-space-exploration-and-militarization-hit-record-92-billion-investment-in-2021-despite-covid-with-1-trillion-forecast-over-the-decade/

 

61e9ac1d7fef1_Euroconsult_GovernmentSpaceBudgets_1991-2021.png.78fc9197a5a601a1a2a2290e574581af.png

 

Il nous faudrait aussi avoir par pays, les parts des contributions espace civil / espace militaire et en particulier pour la France où selon cet article :

https://breakingdefense.com/2021/04/asterx-2021-french-space-forces-reach-for-higher-orbit/
... il semble de produire une importante montée en puissance des activités militaires spatiales avec une implication de plus en plus importante du CNES dans l'affaire (je pensais naïvement cette agence purement civile), singulièrement depuis la création en sept. 2020 de la force combinée : l'Armée de l'Air et de l'Espace (AEE), ... dans la foulée imitative trumpiste de l'United States Space Force (USSF), pfff !

Dans cette optique, la France a réalisé (avec les allemands, les italiens & les US) à Toulouse en mars 2021, un premier exercice nommé ASTERX, ... avec les bons et les méchants :

ASTERX_1st-multinational-military-space-exercise_FR-DE-IT-US_Toulouse_210308-12.png.d4e3b826ad460d2bfca5855ef18b2a3a.png

 

===> la Guerre de l'Espace est-elle déjà commencée ? Où nous, citoyens lambdas ignoront quasiment tout de ce qui se trame au-dessus de nos têtes ! 9_9

  • J'aime 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sans être sentencieux la conquête de l'espace, déjà, devait beaucoup à la guerre froide. Dés la réalisation des premiers missiles balistiques 10 ans avant Apollo XI.

Les télescopes spatiaux aussi....

Et bien sûr que la guerre de l'espace a commencé. Il y a environ 60 ans.

Prochaine étape la Lune, ça ne va plus tarder. C'est comme ça, faut rêver en restant réaliste c'est plus efficace.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 12 heures, Mercure a dit :

Et bien sûr que la guerre de l'espace a commencé. Il y a environ 60 ans.

Prochaine étape la Lune, ça ne va plus tarder. C'est comme ça, faut rêver en restant réaliste c'est plus efficace.

 

Exact ! Et les bruits de bottes vont largement dépasser les frontières de l'Est européen, sans aucun frein onusien probablement :  
 
"Space Force Foresees Need for Cislunar Space Domain Awareness Within Decade"
https://www.airforcemag.com/space-force-foresees-need-for-cislunar-space-domain-awareness-within-decade/
"The Space Force’s top officer thinks the U.S. needs to be able to surveil cislunar space as soon as five years from now to defend U.S. interests on and around the moon."

 

"NATO reveals how it will operate in outer space"
https://www.axios.com/nato-extends-defense-principles-outer-space-7b8e8e57-547b-4d18-85a6-fdeb07f609c6.html

  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bien entendu.

C’est pourquoi (merci Superlucide) ceux qui croivent que "l’espèce multiplanétaire" de Musk est une issue pour l’Humanité se fourrent le doigt dans le fondement jusqu’à la glotte !

Où qu’aille se foutre l’Homme, il y va avec lui-même, son cortège de logiques de l’absurde, ses bagages et ses armes, sa violence éternelle... du moins jusqu’à ce que mort s’ensuive !

(abruti de correcteur, qui ne connaît ni fourrer, ni s’ensuivre ! 9_9)

Si par quelque miracle encore plus miraculeux que celui nous ayant offert un support-vie à échelle planétaire, une seconde Terre réellement habitable était à notre portée, nous nous hâterions de la saccager avec la même frénésie et la même application que celle dont nous sommes issus !

Le problème de l’Homme (et malheureusement de tout ce qui tente de survivre autour de lui) c’est l’Homme !

  • J'aime 6

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une série de twits sur une mission de rêve, mais qui s'avère quasiment impossible :

 

 

  • J'aime 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a une heure, jackbauer 2 a dit :

Une série de twits sur une mission de rêve, mais qui s'avère quasiment impossible :

 

De même, j'avais aussi fantasmé sur ce concept qui date de 2010, virtuellement remplacé par celui du "Saturn Ring Skimmer", beaucoup moins ambitieux et toujours non financé, hélas ...

Voir mon post du 12/08/2020 --->

http://www.astrosurf.com/topic/114065-cassini-le-spectacle-continue/?page=53&tab=comments#comment-1878019

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Saturn's icy satellites investigated by Cassini - VIMS. V. Spectrophotometry"
Gianrico Filacchione (INAF-IAPS, Rome) et al.
https://arxiv.org/abs/2111.15541 (26/11/2021) ---> Icarus (15/03/2022)
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103521004504

 

Abstract (traduction partielle) :
"Les cartes d'albédo, des pentes spectrales et des profondeurs de la bande de glace d'eau pour les cinq satellites saturniens de taille moyenne: Mimas, Encelade, Téthys, Dioné et Rhéa, ont été dérivées des données du spectromètre VIMS (Visual and Infrared Mapping Spectrometer). .........
Les paramètres photométriques moyens permettent de comparer les propriétés des satellites et d'étudier leur variabilité avec l'évolution des conditions d'éclairement. On en déduit l'albédo équigonal, extrapolé à g = 0°, hors effet d'opposition, égal à 0,63 ± 0,02 pour Mimas, 0,89 ± 0,03 pour Encelade, 0,74 ± 0,03 pour Téthys, 0,65 ± 0,03 pour Dioné, 0,60 ± 0,05 pour Rhéa à 0,55 μm. .........
Ces cartes spectrales permettent d'établir des relations avec des caractéristiques morphologiques et avec des processus endogènes et exogènes capables d'altérer les propriétés de surface des satellites à travers plusieurs mécanismes.
Les dichotomies hémisphériques dans l'albédo et les indicateurs spectraux entre les hémisphères avant et arrière sont des propriétés communes à tous les satellites de taille moyenne : l'accumulation de grains fins de l'anneau E est responsable de l'albédo plus élevé mesuré dans les hémisphères avant de Téthys, Dione, Rhéa et le côté arrière de Mimas. Inversement, le matériau de couleur sombre et rouge visible à travers les hémisphères arrière de Téthys, Dioné et Rhéa est associé à l'implantation de particules de plasma froid. .........
Les "griffures de tigre" d'Encelade, les sources actives de panaches dans la région polaire sud, bien qu'elles soient partiellement résolues sur les cartes VIMS, permettent de mesurer des profondeurs de bande extrêmement élevées par rapport au reste de la surface du satellite. De plus, les terrains lisses d'Encelade situés sur l'hémisphère avant vers (long., lat.) = (90°, 30°) présentent des propriétés particulières (faible albédo infrarouge, pente positive de 0,35-0,55 μm et profondeur de bande maximale) éventuellement associées à la présence d'un diapir (NDLR : remontée de roches plus légères à travers des roches plus denses) enterré dans cette zone. ........."

 

Pour info & illustration (pas précisément l'objet du présent papier :$) : cartes globales couleur "enhanced" (cam. ISS,  filtres IR - Vert - UV) :

 

MIMAS (rés. 200 m/pix.) https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA18437 :

Cassini-ISS_Mimas_color-map_IR-Green-UV_200m-px_PIA18437_m.jpg.047b87bb811f3c634a79a83ceb0427cf.jpg

Fig.10 g)  p.26

ENCELADE (rés. 100 m/pix.) https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA18435 :

Cassini-ISS_Enceladus_color-map_IR3-GRN-UV3_100m-px_PIA18435_m.jpg.109c67749f96af4fd4824dcfa6be2efc.jpg

Fig.11 g)  p.29

TETHYS (rés. 250 m/pix.) https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA18439 :

Cassini-ISS_Tethys_color-map_IR-Green-UV_250m-px_PIA18439_m.jpg.f8eeec6903459ec60903e245f973fff3.jpg

Fig.12 g)  p.33

DIONE (rés. 250 m/pix.) https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA18434 :

Cassini-ISS_Dione_color-map_IR-Green-UV_250m-px_PIA18434_m.jpg.e591030ec9a4e76e44c5c14d530a5e2e.jpg

Fig.13 g)  p.35

RHEA (rés. 400 m/pix.) https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA18438 :

Cassini-ISS_Rhea_color-map_IR-Green-UV_400m-px_PIA18438_m.jpg.6d336114113d6ae4fb6db07490babc78.jpg

Fig.14 g)  p.38

Crédits : NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute/Lunar & Planetary Institute/Paul Schenk


Signification du positionnement des longitudes :
   - Hémisphère avant ("leading") ------> longitudes  0° - 180°
   - Hémisphère arrière ("trailing") -----> longitudes  180° - 360°
   - Méridien face à Saturne --------> longitude  0°
   - Méridien opposé à Saturne ---> longitude  180°

Exemple pour Mimas (idem pour les autres) :

Mimas_ISS-color-map_long-lat-grid.png.0bc98d64d3b7762614d4dd1b24bf58c6.png

Modifié par BobMarsian
  • J'aime 1
  • Merci 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 28/01/2022 à 18:31, BobMarsian a dit :

Les "griffures de tigre" d'Encelade, les sources actives de panaches dans la région polaire sud, ...

 

Superbement mises en évidence sur ces images combinées avec les données IR de l'instrument VIMS (Visible and Infrared Mapping Spectrometer) et la cartographie classique réalisée avec l'ISS (Imaging Science Subsystem) :

 

PIA24023_fig1.jpg

Crédit: NASA/JPL-Caltech/University of Arizona/LPG/CNRS/University of Nantes/Space Science Institute
https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA24023

  • J'aime 2
  • J'adore 1
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 03/06/2020 à 01:40, BobMarsian a dit :

30 nouveaux candidats cratères de Titan, identifiés sur l'imagerie radar (SAR = Synthetic Aperture Radar) de Cassini :

.................................

Source :  Icarus du 15 mai 2020  :
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103519300454

 

Nouveau papier concernant l'impactisme sur Titan :

 

"Crater production on Titan and surface chronology"
Natalia L. Rossignoli (Universidad Nacional de La Plata, Argentina) et al.
https://arxiv.org/abs/2202.04712 (09/02/2022) ---> Astronomy & Astrophysics

 

Fig. 2 : distribution des cratères d'impact (Hedgepeth et al., 2020) sur fond de carte globale de Titan (imagerie ISS) :

220209_Rossignoli-et-al._Cassini_Titan_impact-crater-distribution-map_Fig.2.png.8b712d293ad4847313ca0367bb418653.png

Crédit : PIA20713, NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute/USGS

https://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA20713

 

À la fin de la mission Cassini, ~ 69 % de la surface de Titan a été cartographiée par le radar à synthèse d'ouverture (SAR) qui a permis d'identifier au total 90 cratères d'impact certains à possibles dont le titanesque (c'est la cas de le dire) Menrva de 392 km de diamètre :o :

Cassini_ISS_Titan_map_craters_p.png.e433384105bfbd38b3c4fe0ce382489f.png

https://planetarynames.wr.usgs.gov/SearchResults?target=TITAN&featureType=Crater, craters
https://planetarynames.wr.usgs.gov/images/Titan_comp_ISSimage.pdf

PS :  "Nath" est seulement qualifié de formation annulaire (Large ringed feature) ...

https://planetarynames.wr.usgs.gov/SearchResults?target=TITAN&featureType=Large ringed feature

Modifié par BobMarsian
  • J'aime 2
  • Merci 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ça date pas d'hier, mais bon, ça peut toujours être instructif pour les amateurs/connaisseurs/amoureux du monde saturnien :

 

"Particle deposition on the saturnian satellites from ephemeral cryovolcanism on Enceladus"
Naoyuki Hirata (University of Tokyo) et al.
https://arxiv.org/abs/2205.11265 (23/5/2022) ---> Geophysical Research Letters (AGU, 27/5/2014) :
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/2014GL060470

 

"Abstract" traduit :
"Le pôle Sud géologiquement actif d'Encelade génère un panache de particules de la taille d'un micron, qui forment probablement l'anneau E ténu de Saturne s'étendant de l'orbite de Mimas à Titan. Des interactions entre ces particules et les satellites ont été suggérées, mais seulement comme des phénomènes superficiels très fins. Nous examinons des images haute résolution avec un modèle de forme numérique nouvellement développé d'Hélène et constatons que l'hémisphère principal d'Hélène est recouvert d'épais dépôts de particules de l'anneau E, qui s'effondrent parfois pour former des dépressions en forme de ravines. Les profondeurs des ravines résultantes et la quasi-absence de petits cratères sur l'hémisphère avant indiquent que le dépôt a une épaisseur de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres. Les âges des gisements sont inférieurs à plusieurs dizaines de Ma, ce qui coïncide bien avec des gisements similaires trouvés sur Telesto et Calypso. Nos découvertes ainsi que des travaux théoriques antérieurs indiquent collectivement que l'activité cryovolcanique qui se produit actuellement sur Encelade est éphémère."

 

140527_Hirata-et-al._Saturn_small-sat-in-E-ring_Fig.2.jpg.9f9560b7b6e18da710fce1155767f1a4.jpg

Fig.2 - Small satellites in the E-ring region. (a) Helene's leading hemisphere (image N1687119539). Insets indicate locations of Figures 2b and 2c. (b) Close-up image of the streaky depressions (N1687119539; 42 m/pixel). (c) The highest-resolution image of Helene (N1646317865; 24 m/pixel). The depths of the streaky features are estimated to be a few tens of meters. (d) Helene's trailing hemisphere (N1563643679). (e) Calypso's leading hemisphere (N1644754662). (f) Telesto's leading hemisphere (N1630076968). (g) Anti-Saturn side of Pallene with Saturn as a background (N1665947247; 223 m/pixel). (h) Methone's leading hemisphere (N00189072).

 

140527_Hirata-et-al._Saturn_small-sat-in-E-ring_Fig_S1.png.403c80707e0c8350f978dce46c0212f1.png

Fig. S1 - Small satellites in the E-ring region shown in the same scale (Cassini images N168712110 and N1563643679 for Helene; N1630076968 and N1514163666 for Telesto; N1644754662 and N1506184171 for Calypso; N1665947247 for Pallene; and N00189072 for Methone).

 

140527_Hirata-et-al._Helene_images-for-shape-model_Fig_S2.png.116ac73ca171f9491d94ffeeb3587b3f.png

  • J'aime 4
  • Merci 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Très intéressant, et pour rebondir sur l'obliquité de Saturne, je dépoussière un article datant d'un an et demi : 

 

https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2021/01/linclinaison-de-saturne-induite-par.html

 

Et cela n'est pas prêt de s'arrêter dont son axe de rotation va s'incliner de plus en plus jusqu'à atteindre 30-45° dans quelques milliards d'années.  

 

Comme le spectacle continue sans Cassini, autre chose m'intrigue, ce sont les lunes Pallène et Méthone et leurs aspects extrêmement lisses (sans cratères d'impact apparents) et ovoïdes (effet de marée) comme si elles étaient en parfait équilibre hydrostatique malgré leur très petite taille 3 à 5 km le diamètre. 

 

Pallène : image.png.bb8fabad527c7b22fdda44f4364ac173.png    Méthone:     image.png.352956758db1cedaca6dcfabcabc359c.png    

 

Cela peux s'expliquer que ces lunes ne soient constituées que de "neige poudreuse" avec peut être un noyau de glace/roche "monolithique" en leur centre qui aurait servi de puit de gravité pour y accumuler la poussière de glace provenant des anneaux. Fascinante ces lunes. A-t-on plus d'infos sur ces lunes? Articles?

 

  • J'aime 5

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour, fascinant!

 

Il est possible que l'intérieur de Tethys soit un océan?

 

https://www.cnn.com/2022/01/24/world/saturn-moon-mimas-ocean-scn/index.html

 

"Saturn's innermost moon, which resembles the Death Star from Star Wars, may be a “stealth” ocean world, according to new research. Mimas, which is the smallest and closest to Saturn of the ringed planet's 82 moons, may contain a liquid internal ocean."

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour, 


A partir de données obtenue par la sonde Cassini ainsi que d'une expérience de "désorption induite par laser des ions et des agrégats ioniques", une équipe de chercheurs regroupant des scientifiques d'Allemagne, du Japon et d'Amérique a démontré clairement la présence, et déterminé l'abondance de phosphore  dans les panaches d'Encelade. Ceci n'est pas anodin en regard des conditions d'habitabilité de cette petite lune saturnienne.


Présentation de ces travaux par le Doc' Eric Simon sur son blog :


https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/06/du-phosphore-detecte-dans-les-panaches.html


Article original publié dans la revue Nature :


https://www.nature.com/articles/s41586-023-05987-9

 

  • J'aime 1
  • Merci 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par QGineys
      Bonjour à tous
       
      Cela fait logtemps que je n'ai rien posté mais ce matin j'ai profité d'une nuit astro avec un copain pour faire des test avec mon nouvel adc pa.
       
      j'avais un adc zwo, et je n'ai jamais réussi à avoir un réglage propre avec celui-ci bien à l'horizontal. le réglage avait l'air propre avec un axe de correction 20 degrés en dessous de l'horizontalité. mais n'étant jamais en accord avec la théorie d'utilisation d'un adc, j'etais jamais sur de moi, et un test sur etoile n'était pas très concluant.
       
      Là maintenant avec le nouvel adc, c'est propre, en accord avec la théorie, et réglé en quelques secondees à peine!
       
      Ci joint la collimation avec filtre ir642, meme etoile avec adc au neutre, et meme etoile adc réglé (reglage perfectible)
       

       

       

       
      enfin j'en ai profité pour faire la première Satune de l'année à 17 degrés, pour le kiff.... mais meme avec cet adc, j'ai constaté qu'à cette hauteur, l'axe de correction est sous l'horizon aussi. à 30 degrés, je ne constate plus ça. votre avis la dessus?
      Pour Saturne elle meme, on va pas se mentir, à 17 degrés, on fait pas de miracle... cela dit, on voit la difference de teinte entre l'equateur et l'hemisphere nord, on voit les anneaux qui se ferment un peu plus, et l'hemispere sud qui est toujours legerement bleu/vert.
       
      deconvolution wiener, saturation, balance des blancs.
      30% d’une vidéo de 240s. Pas de derotation 



       
      Bon dimanche à tous

    • Par Christophe Pellier
      Hellooo
      Après un long silence dû à des engagements associatifs exigeants (mais passionnants !) je trouve enfin le temps de commencer à publier quelques travaux que j'ai sous le coude  
      Ce fil est une étude des couleurs de Saturne par photométrie, c'est le même travail que j'ai déjà fait sur Jupiter, mais c'est la première fois que je m'attaque à la planète aux anneaux.
      La cible est plus compliquée que Jupiter, à cause des anneaux justement. Au départ je pensais trouver dans la littérature des équations permettant de retrancher la luminosité de ces derniers, mais je n'ai pas réussi à trouver comment faire. Cependant, comme je travaille sur des images résolues, contrairement aux susdits papiers, il m'est possible d'isoler le globe des anneaux extérieurs et d'en calculer la magnitude. Il reste une portion du système d'anneaux devant le globe. Ce n'est pas grave pour le projet qui est de calibrer la luminosité du disque, mais ça limite la comparaison aux références de magnitudes qui existent... 
      Le comportement photométrique de Saturne diffère également de celui de Jupiter, sans parler des anneaux, car il y a des variations saisonnières marquées qui font que l'éclat de la planète dans le rouge et l'infrarouge en particulier connait des évolutions très sensibles. Le globe est moins rouge aux équinoxes, plus aux solstices (quand on réintègre les anneaux, c'est l'inverse : le système complet est plus bleu aux solstices)
      Comme vous le savez, Saturne s'avance vers sa prochaine équinoxe, qui aura lieu en 2025 - passage à l'automne pour l'hémisphère nord. En conséquence, il y a des variations d'éclat et de couleurs assez marquées et rapides, en particulier de l'hémisphère sud qui sort de l'hiver.
      Les observations ont été faites en deux fois au mois de septembre de l'année dernière, juste après l'opposition, en utilisant deux étoiles dans le Capricorne et le Verseau. Le seeing était très bon pour la série UV-visible. 
      Je mets des séries de 2022 pour comparaison, mais je n'ai pas fait de calibration pour cette année-là.
      Voilà d'abord un graphique avec les valeurs de magnitude et d'albédo. Je suis très bien sur les références en UV, bleu et visible, mais je trouve une variation à la baisse sensible en R et IR. Il est possible que ce soit justement dû à l'approche de l'équinoxe, en tous cas les deux valeurs en bande R, obtenues sur 2 nuits différentes et avec 2 filtres différents, sont identiques donc ça sent quand même bon !
      La comparaison avec les références n'est possible cependant que parce que la luminosité des anneaux, de l'UV au bleu, est très proche du globe en 2023. Pour le méthane par exemple, il est évident que l'albédo de 12% est trop élevé pour le globe tout seul...
      Enfin, j'ai encore ajouté le B425 dans la boucle. La bande passante de ce filtre encadre la partie du spectre des planètes joviennes où les variations de contraste sont les plus fortes dans le système de bandes. Ca ne sera pas très notable pour Saturne a priori, par contre pour Jupiter ça sera un filtre clé !
       

       
      Voici les planches d'images en version psf, pour mieux se rendre compte.
      En couleurs : on voit bien la variation de l'hémisphère sud qui passe du bleu au vert  (spoiler : dans l'épisode 2 à venir, j'arrive à démontrer la variation avec des chiffres)
       

       
      Planche UV-visible :
       

       
      Planche IR : j'ai l'impression que la luminosité du globe a diminué en IR et CH4, mais je n'ai pas encore fait la comparaison, on verra ce que ça dit... suspense
       

       
      A venir l'épisode 2 où on parlera du profil photométrique de pôle à pôle. Dans le 3ème on parlera des anneaux  je mettrai les résultats ici même.
    • Par guy03
      Bonjour
      Voici mon petit bilan de l'année 2023 avec 4 images. Je pense que celle qui me fait le plus plaisir c'est celle de Jupiter tirée d'un seul avi. C'était le premier essai avec l'asi 662 MC. Quelle surprise agréable, j'ai tellement misèré avec cette planéte. Le gif avec Saturne et les spokes m'a ....rendu bien content!!. Je me suis régalé avec vos images également, j'ai vu des "perles" et des images de qualité moindre mais qui remplissaient de joie ceux qui les avaient faites. C'est tellement important d'avoir du plaisir avec un résultat que l'on trouve sympa etc , on galére parfois à se geler les meules dehors, le matos qui déconne, l'humidité  etc etc. J'en apprends tous les jours ici sur ce fofo, je chope des tuyaux, idées, merci! Bon assez blablaté ....Ah si....J'ai fait de belles observations également cette année, M51 avec mon super oculaire Leitz par exemple.....quel pied!!! Bonne fin d'année à tous!!

       
       

       
       

       
       

    • Par Rdj22
      bonjour,
      belle météo ce samedi 16 décembre, enfin une journée débarrassée de toute ces couches de nuages et ces trainées d'avions.
      j'ai donc pu rendre visite aux géantes et faire ces quelques images.
       
      je n'avais pas pu observer Saturne cette année, c'est donc chose faite en ce tout début de nuit ou la planète passe le méridien à 26 degrés de hauteur après 18h. je ne me suis pas attardé et je n'ai fais que deux SER de 180s.
      pour ces acquisitions, j'utilise pour la première fois les cameras Neptune 664C et  Apollo M Mini
       
      _2023_12_16_1714_0_U_L

       
      puis, rapidement, c'est au tour de Jupiter,
      le ciel est assez stable mais un vent de Sud-Est apporte pas mal de turbulence. la mise au point est difficile à faire, et la plupart de mes films que j'avais lancés par séquences ne seront pas exploitables alors que les conditions étaient les meilleures 
       
      je reprend le contrôle vers 22h mais les conditions ont bien changées
      Neptune 664C: dérotation de trois images issues des vidéo de 90s (10%)... elle est prometteuse cette camera et sa taille de capteur me convient bien.
      2023-12-16-2118_2-U-L-Jup

       
      et assemblage d'images IR610 et couleur par dérotation de 9 images retenues
      _2023_12_16_2130_3_U_L_Jup

       
       Apollo M mini avec filtre IR 610 (7 SER de 75s - 15% retenu)
      _2023_12_16_2143_7_U_IR610_Jup_7img

       
      et pour finir, une rapide visite à Uranus à qui je n'ai pu consacrer que 15 minutes de captures...
       
      _2023_12_16_2239_6_U

       
      voilà pour cette session planétaire de décembre, je ne sais pas s'il y aura d'autres soirées d'exploitables d'ici la fin de l'année mais ça fait plaisir de savoir qu'on peut encore bénéficier de conditions assez favorables en cette saison...
       
      acquisition:
      N 400 f5 - powermate 4x - f/d 28 - 8600mm - ADC PA - IMX664 et IMX429 avec Firecapture
      traitement:
      AS!3 - WJ et PIX
       
      bon ciel à vous tous
      bruno
       
    • Par Shaihulud
      Hello hello
       
         J'ouvre un post pour 2023 mais je ne suis pas sur de faire d'autres shoots de la belle
      car si le temps est comme depuis ~5ans par chez moi, dans 1 mois, le ciel se ferme
      pour jusque février voir mars 2024
       
      Dire qu'en 2015, 2016 & 2017, je passais de septembre à fin décembre dehors en visuel 
       
      A+
      David
       
       
       
       
       
      Le seeing était pas génial du tout mais, j'ai mon souvenir de 2023
      C'est la première fois de ma vie que je vois la belle avec l'anneau aussi
      horizontale et j'adoooooooooorrrrrrrreeeeeee

       
       
       
       
       
      Je vais attendre la fin de la saison pour compléter ma plaquette

       
       
      Edit 20230822
      Le 406 est pas près de sortir vu comment c'est difficile avec le 254

       
       
      Edit 20231218
      Voili voilou ma dernière et meilleure belle pour 2023
      Cela a été compliqué mais j'ai ma belle pour compléter ma planche évolution.

       
  • Évènements à venir