FiatLux

Carnet d'observations

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Oui! Juste Orion car j’ai du rentrer très vite (urgence Nounou). Ca m’a qd même donné une idée des performances de la bête ;)

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Après Orion, c'était la nébuleuse du bébé :). Mon ami Roland (observatoire de Dourbes en Belgique) attend son eVscope, déjà en pré-commande depuis le début du projet. Tu as aiguisé ma curiosité. Y voit-on le dada dans Orion ? :)🙃:)

Jean-Noël 

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Cher Jean-Noël, j'aurais une question sur le Dada pour toi très prochainement !     Fabrice M.

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Hello Fabrice, je vais conduire ma charmante épouse au train, pour les Pays-Bas. Je serai de retour cette ap-midi. Je ne suis pas une spécialiste de l'équitation. ;)

Jean-Noël

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Bonjour à tous,

 

Voici le compte-rendu d'une belle soirée d'observation, en semaine pour une fois, improvisée hier (lundi) soir avec deux amis. On aurait eu tort de ne pas en profiter car les meilleures conditions étaient réunies : absence totale de nuages, de vent et de Lune ! En plus, j'ai la chance de ne pas commencer le travail trop tôt les matins de cette semaine, alors pourquoi se priver ? ;)

 

On est quand même resté raisonnables une fois de plus puisque, en ce qui me concerne, j'ai observé entre 20 heures et 23h30 "seulement"...

 

Le premier objet était sur ma liste depuis un an ou deux, et je dois bien dire qu'il est magnifique. Il s'agit de la nébuleuse planétaire NGC 1535 dans l'Eridan (il me semble avoir parlé récemment de cet objet avec @Jose Rodrigues, je me demande d'ailleurs si ce n'est pas son avatar actuel, à moins que je confonde ?... ;) ). Cette nébuleuse est vraiment belle, avec un haut niveau de contraste. J'ai observé aux grossissements de 95 fois pour le repérage, puis 300 et enfin 560 fois, profitant de la quasi-absence de turbulence.

 

L'étoile centrale est entourée d'un espace sombre de forme approximativement circulaire, présentant des renflements diamétralement opposés à l'ouverture d'un anneau brillant en forme de C qui encercle la centrale et la zone sombre. Au niveau de cette ouverture, toute la matière semble se fondre dans la masse du fin halo circulaire qui forme la dernière couche de la nébuleuse, au-delà du C. En regardant attentivement, ce fin voile donne une impression d'inhomogénéité, étant en une zone assez restreinte très légèrement plus lumineux (j'ai eu l'explication en regardant une photo par la suite : présence d'une minuscule étoile !). Au niveau de l'ouverture du C, il s'agit peut-être un effet d'optique ou de mon imagination, mais le halo m'a semblé aplati. Je n'ai pas trouvé trace de cela sur des photos.

 

Cet objet m'a paru si attrayant que je l'ai observé sur une durée cumulée d'une demi-heure environ, le montrant aussi à un ami entre deux longs passages à l'oculaire. Après une pause agrémentée entre autre de ponch (juste ce qu'il faut pour ne pas avoir trop froid ;)) et de gâteau au chocolat, retour sur scène avec des objets des Gémeaux et du Lynx jusqu'à la fin de soirée.

 

Pour commencer, l'amas globulaire NGC 2419. Malgré sa notoriété, due principalement à sa distance exceptionnelle de 300 000 AL, il ne paye pas vraiment de mine (justement à cause de son éloignement sans doute !) Il est moyennement lumineux et très mal résolu, tout juste un minimum en vision décalée. Il paraît légèrement plus brillant en son coeur qu'à sa périphérie mais ce n'est pas évident.

 

Je finis avec deux galaxies fantomatiques, NGC 2449 puis 2444. J'ai dû les observer avec le Nagler 26, soit un grossissement de 150x. NGC 2449 est faible mais on devine des extensions encore beaucoup plus faibles de direction opposée partant du coeur (ce qui m'a été confirmé sur une photo consultée aujourd'hui). Ce coeur semble avoir une forme vaguement triangulaire, mais de façon très approximative. On voit (enfin, c'est un grand mot...) en-dessous du coeur une sorte de marque sombre, de rupture. J'ai su depuis que c'était dû à la structure spirale de cette galaxie dont j'ignorais tout ! Je n'ai pas repéré sa voisine IC 476, n'ayant pas suffisamment préparé son repérage. Et puis les 150 fois de grossissement étaient sans doute un peu justes dans ces conditions. Une prochaine fois peut-être...

 

Le dernier objet, NGC 2444, ne montre pas de détail particulier. Là non plus, je ne parviens pas à repérer les autres membres de son groupe Arp 143, s'apparentant probablement à des tachouilles quasi stellaires (en plus d'être très faibles !). Or il y en avait tout plein dans le champ ! Moralité je vérifierai leur localisation plus rigoureusement la prochaine fois avant d'observer ! ;)

 

Et c'est ainsi que la soirée s'acheva !A la prochaine les amis ;)

 

 

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Hello Cédric,

Tu ne confonds pas ;) Content que son observation t'ait plu. J'ajoute NGC2449 qui a l'air sympa.

Astronomicalement
José


 

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Super, Cédric, pour cette description de NGC 1535 et ces détails sur des galaxies si faibles  ! ;)

Je ne connaissais pas ces galaxies.

C'est à quel diamètre ?

En général au 300 au-dessus de mag 13 -13.5 je galère pour aller chercher des détails, en galactique.

L'autre jour j'étais sur le groupe NGC 2290 dans les Gémeaux, mv entre 13 et 14 et en-dessous de quasi 1 D au 300 c'était vraiment chaud pour reconstituer la bande des 4 galaxies ! Après, aller chercher une forme ou des détails, cela m'a semblé illusoire en quelques minutes

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il y a 27 minutes, etoilesdesecrins a dit :

C'est à quel diamètre ?

 

Merci pour ton passage !

 

En effet je ne l'ai pas précisé cette fois-ci, j'observais comme souvent avec le C14 de la coupole, 350 mm donc ;)

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Super CR! Les soirées improvisées sont parfois les meilleures ;) 

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Superbe soirée d'astronomie, presque d'anthologie ce vendredi 10 mai à mon cher observatoire ! Nous étions un petit groupe d'amis de tous âges, recevant des visiteurs en comité restreint qui ne se connaissaient pas, mais qui se sont tous montrés très intéressés.

 

En début de soirée alors qu'il ne faisait pas encore nuit, nous avons observé une première fois la Lune dans différents instruments dont le C14 (seul protagoniste pour la suite du récit). L'occasion de remarquer que l'image est assez propre et ne souffre pas trop de la turbulence. Il y a tout de même des passages nuageux réguliers comme prévu par les applis météo qui annonçaient pour certaines une nuit épouvantable. La suite nous réservait pourtant une belle surprise !

 

Passé le diaporama donné dans la bastide, la nuit est maintenant bien installée. Et le ciel pas si mauvais... on observe encore la Lune puis on ose s'attaquer au ciel profond.

 

___

 

M13 : Résolu dans le Panoptic 41 et bien sûr aussi dans l'oculaire de 17mm (Ethos ou Nagler ? Je ne l'ai même pas noté, l'oculaire ayant été sorti par mes amis avant mon arrivée !). Je lui ai déjà connu plus de punch, sans doute est-il affadi par la Lune ?

 

___

 

M82 : superbe ! :) Contrastée, morcelée de poussières, avec de jolies extensions très fines à perte de vue...

 

___

 

M57 : jolie, phosphorescente. Comme souvent l'anneau est contrasté avec des arcs de cercle plus lumineux et deux ouvertures évanescentes se faisant face. L'intérieur est bien sûr plus sombre que le contour, c'est le propre de cet objet, mais on note quand-même, comme à chaque fois, qu'il est plus clair que le fond de ciel autour.

 

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M65 et 66 : on arrive à les faire rentrer toutes les deux dans le champ du Panoptic 41. Elles sont assez contrastées avec un coeur plus brillant.

 

___

 

NGC 5353, son groupe et sa supernova : dernière observation, sans conteste le clou de la soirée ! Presque au zénith, juste avant le passage au méridien (que la monture équatoriale n'aime pas du tout) et l'arrivée des nuages.

 

L'utilisation du Panoptic 41 donne une belle vue d'ensemble du groupe Hickson 68, un des plus lumineux de ce catalogue. Trois composantes sautent immédiatement aux yeux, NGC 5353, 5354 et 5350, fine, allongée et plus faible que les deux précédentes. N'ayant pas beaucoup de temps à passer à l'oculaire de par la présence des visiteurs, je ne cherche pas les deux autres galaxies à proximité, beaucoup plus petites. A ce grossissement encore faible, pas trace de la SN dans NGC 5353.

 

Au 17mm, un point faible mais évident apparaît à l'extrémité de NGC 5353. Frisson et joie : haha, je l'ai eue cette SN ! :) Malheureusement, n'étant pas seul à observer, je n'y suis resté qu'une poignée de secondes et je ne devais plus la revoir de la fin de soirée. Je la montre ensuite avec un certain enthousiasme à notre public, dont une partie observait le ciel dans un télescope pour la toute première fois ! Vivement la prochaine nouvelle Lune, ne serait-ce que dans deux semaines, pour pouvoir profiter longuement !

 

___

 

Les nuages venus de l'ouest ont ensuite rendu impossible la poursuite des observations. Le public a quitté les lieux très satisfait et j'ai refermé la coupole, non moins satisfait de ces quelques heures inattendues de météo clémente. J'ai réalisé quelques instants plus tard que c'était ma première observation du groupe Hickson 68 depuis l'ultime nuit passée avec mon Dobson 350 au printemps dernier !

 

PS Au fait, @FiatLux : pour les prochaines soirées... reviens, c'est un ordre ! :D

Modifié par Cédric Perrouriefh
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Samedi dernier le ciel s'est dégagé entre 23 heures et minuit, et ça tombait bien : juste à la fin du banquet organisé pour les 40 ans du club, qui a réuni près de 50 personnes (mais toujours pas d'Amaury :()

 

Pour les observations, il ne restait plus grand monde. On est passé avec quelques néophytes et enfants sur des classiques, le superbe anneau - bien contrasté - de la Lyre ; Jupiter, jolie avec sa GTR mais bouillonnante car trop basse encore. À la fin je me suis retrouvé seul sous la coupole, avec le C14 pour profiter du ciel profond avant que la Lune se lève en milieu/fin de nuit.

 

Le groupe Hickson 68, avec sa supernova qui n'avait pas encore commencé à décliner, est toujours aussi joli. Les cinq membres sont visibles, même les moins brillants, NGC 5358 en particulier. On peut la repérer grâce à sa proximité avec une étoile double, mais la galaxie elle-même, au grossissement de 300x, reste une petite tâche diffuse à l'éclat très faible. En attendant elle est bien là, profitant de la transparence à proximité du zénith. D'autant qu'à l'oeil nu, le ciel est magnifique, ça claque ! :)

 

A côté du groupe se trouve la galaxie NGC 5371, presque dans le même champ avec le Panoptic 41. NGC 5371 a un numéro facile à retenir par sa ressemblance avec celui de la fameuse nébuleuse planétaire des Gémeaux (seul le premier chiffre change !) C'est une belle galaxie, assez imposante malgré sa distance de 100 millions d'AL. Elle présente un coeur relativement brillant entouré d'un corps moins lumineux, patatoïdal (elliptique...) Je n'ai repéré aucune trace de bras, vus depuis sur des photos.

 

Je glisse ensuite vers un objet qui se trouve pile poil mille fois plus près que le précédent : l'amas globulaire NGC 6229 dans Hercule. Il est joli, plus lumineux que la galaxie observée avant, mais avec la même caractéristique (assez fréquente certes...) d'un coeur lumineux entouré d'un corps moins brillant. L'ensemble est à peu près sphérique et la résolution en étoiles se devine sans se voir vraiment.

 

Aux environs de 2 ou 3 heures du matin, la Lune commence à prendre de la hauteur sur l'horizon, vers le sud-est. Elle éclaire des bandes nuageuses lointaines d'une façon assez surprenante, en restant cachée derrière elles encore quelques minutes. Ensommeillé mais satisfait, je referme la coupole. Je finis par m'endormir, à l'aube... xD

 

 

 

 

 

 

 

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La soirée d'hier, vendredi 31 mai, a été marquée par un événement attendu (pour ma part du moins...) de longue date : les nouvelles premières lumières du bon vieux Dob 460 ! :) Il sommeillait dans un coin de notre local depuis plusieurs années en attendant d'être réparé.

 

On a donc fait les derniers réglages (avant les prochains...) hier soir, sur le terrain... sous les étoiles ! Je suis resté sur des objets classiques, pour (re)commencer, mais que le diamètre transfigure :

 

M57... et tout ce qu'il y a autour (besoin d'aide pour identification...) : Premier objet pour ce télescope depuis peut-être cinq ans ! Observé avec un Nagler 26 puis 17, à des grossissements qui restent dérisoires pour cet instrument. En vision légèrement décalée, on voit qu'il y a du monde à l'intérieur de l'anneau dans cette sorte de brouillard grisâtre, ce n'est pas vide ! Mais ce qui a le plus retenu mon attention, et là j'en appelle à la science de mes lecteurs éventuels, ce sont des pics de luminosité infinitésimaux (étoiles sans doute ?) autour de l'anneau, à l'extérieur. Je ne parle pas de la petite étoile que l'on voit tout le temps, hier soir en vision directe sans problème. D'autres minuscules étoiles bien plus faibles, à 130 ou 140° de celle-là dans le sens horaire par rapport au centre de M57 (la "brillante" se trouvait à 3h et les petites à 7 ou 8h autour de l'anneau, dans le même ordre de distance au centre). Si vous connaissez la référence de ces étoiles et leur magnitude, je suis preneur :) Ca me permettrait d'évaluer la magnitude limite accessible à ce télescope avec un Nagler 17 sous un ciel de campagne. Ca fait des repères... en tout cas, on peut voir concrètement la différence procurée par les 10 centimètres de diamètre supplémentaires : ces minuscules étoiles qui entrent dans la zone limite du 460 ne m'avaient jamais fait tilt au C14 sur le même site !

 

M13 : J'en gardais des souvenirs impérissables dans ce télescope, remontant à 2011 ou 2012... Je n'ai pas été déçu hier soir, avec ce merveilleux fourmillement d'étoiles de toute magnitude et... multicolores en y prêtant attention ! Ces méandres obscurs et ces sentiers lumineux qui s'entremêlent sur le cœur... bref... 9_9 pour l'occasion je sors même l'Ethos 13, et ce qui laisse songeur est qu'on est encore très loin du grossissement de 1D... même de 0,5D ! Et on voit déjà ça. 460mm c'est pas grand chose encore comparé à certains très grands télescopes d'amateur, mais ça peut déjà être grisant !

 

Durant cette soirée, une dizaine de personnes, dont certaines nous rejoignaient pour la première fois, ont mis l'oeil à l'oculaire. M13 a fait sensation de façon générale. Mon seul souhait est de leur transmettre le virus du visuel ;) Hier soir a aussi sans doute marqué un tournant : à l'avenir, il est assez probable que le C14 soit davantage utilisé par les photographes, et donc le 460 par le groupe minoritaire de "visuelleux" purs dont je suis un peu le pilier dans ce club... Réjouissante perspective !

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Hello Cédric,

 

Superbe CROA, ça donne vraiment envie.:). J'ai quelques données sur M57 :

 

1) Références des étoiles (sources catalogue Gaïa - skysafari pro 6) :

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2) magnitudes :

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J'aurais aimé être parmi vous. :x

Jean-Noël

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Merci Jean-Noël pour ton message chaleureux et instructif ;) D'après tes sources (beaucoup plus précises que mon Stellarium qui ne l'est pas assez pour le coup), les étoiles que j'ai repérées aux grossissements de 76 puis 117 fois (approximativement, je suppose que la focale de ce télescope est de 2m, mais c'est une hypothèse à la louche...) étaient donc de magnitude 14,7 et 15,3. Ce sont juste les deux dont le nom est coupé sur ta première image xD

 

Enfin, ces chiffres (photographiques) apparaissent sur deux des sources, qui donnent aussi l'étoile de référence brillante à 13. La dernière donne en magnitude V 11,2 pour l'étoile brillante et 13,5 et 14,8 pour les deux autres.

 

Ce dernier écart me semble important puisque les deux étoiles étaient à la limite de la visibilité, dans ces conditions l'étoile de mag V 14,8 aurait dû être invisible, avec un tel écart ! Mais j'étais encore loin du grossissement "résolvant" de 1 ou même 0,5D. Là j'étais à peu près à D/4 ! O.o Et j'ai pu remarquer que ces étoiles étaient déjà plus visibles dans le Nagler 17 que dans le 26, ça vaut donc le coup d'aller chercher plus loin. ;)

Modifié par Cédric Perrouriefh

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Dans tous les cas, ces chiffres sont grossièrement cohérents avec la formule donnée par Wikipedia :

 

Citation

 


M = m – 2 + 2.5 x log ( D x T x G)

M : magnitude limite de l’instrument m : magnitude limite visuelle (environ 6 suivant la qualité du ciel) D : diamètre de l’instrument en mm T : transmission du télescope (en général de 0,6 à 0,8) G : grossissement utilisé

 

 

J'ai pris comme valeurs m=5,5 ; D=460 ; T=0,8 (le miroir primaire a été réalluminé il n'y a pas longtemps) ; G=117. Je trouve M = 15 et des broutilles. 14,8 pour au moins une des deux étoiles faibles, ça semble valable donc...

Modifié par Cédric Perrouriefh

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Bonjour à tous,

Juste un mot pour dire qu'un article sur la magnitude limite (et ses formules dont celle utilisée au-dessus) est paru dans le n°95 d'Astrosurf magazine (nov-déc 2018) page 87.

 

Pour le cas de la séquence de M 57 (5ème photo de Jean Noël), attention à ne pas prendre comme référence les étoiles à la surface de M 57 car elles sont sur un fond non noire (l'anneau "pête" fort dans un gros Dobson et en devient presque gênant !), sans oublier la turbulence qui "casse" les pures performances utilisant un fort grossissement.

 

#Cédric, tu peux certainement atteindre (et dépasser) 16 avec ton 460 avec un grossissement de 350-400x par exemple.

Dans mon TN 560x650, dans l'anneau de la Lyre, ce n'est pas la fameuse centrale que l'on recherche (elle est visible quasiment en continue en vision indirecte,) mais la seconde de mag 16,3 à côté de la centrale… certes plus difficile mais visible.

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Il y a 5 heures, Alexandre Renou a dit :

#Cédric, tu peux certainement atteindre (et dépasser) 16 avec ton 460 avec un grossissement de 350-400x par exemple.

 

Oui certainement, là ce n'était que 171x ! Et on voyait déjà clairement la différence sur ces petites étoiles par rapport au grossissement de 76x. Donc à 300 ou 400 fois ça doit encore être bien autre chose... j'espère avoir l'occasion de le tester bientôt ! 

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Mauvais début de soirée hier : après une dizaine ou plus d'essais, impossible de faire démarrer le moteur AD de la monture du C14, il a donc fallu renoncer à l'utiliser pour les observations. De plus, il était un peu trop tard pour sortir le 460, dans l'obscurité à 23h ou 23h30.

 

A défaut, je me suis rabattu dans un premier temps sur de belles observations du ciel d'été aux jumelles 10x60 : M11, 22, 8, 13 et d'autres encore, plus ou moins bien identifiés... puis plus tard dans la nuit quand ils ont commencé à prendre de la hauteur, 31, 33 puis 45 et le double amas de Persée, toujours aussi joli !

 

~~~

 

Dans un second temps, observations TDA avec un Dobson 200, intéressantes pour faire des essais d'accessibilité des objets. Pour le ciel d'été, nous pointâmes donc les Dentelles, grande et petite, avec un filtre OIII (ça se voit que ce ne n'était pas moi qui menais les observations car je n'ai pas de filtre ! ;)). Elles étaient très jolies, contrastées et filandreuses avec une sensation de relief assez sensible. Mais ce que je retiens surtout est qu'elles étaient aussi visibles en l'absence de filtre ! :) Là ça devient une observation intéressante car moins facile, elle permet de se sentir "chanceux", d'apprécier la qualité du ciel du moment...

 

Idem par la suite pour un grand classique que j'observais pourtant pour la première fois : l'immense NGC 7000, particulièrement la région contrastée du "golfe du Mexique". Evident avec filtre, là encore je l'ai bien repéré sans filtre à ma grande satisfaction. Je n'ai pas assez d'expérience dans l'observation de ces deux objets pour savoir si c'était dû à la très bonne qualité du ciel (la Voie lactée à l'oeil nu était impressionnante, lumineuse et détaillée), ou si c'est monnaie courante... en tout cas j'ai trouvé ça enrichissant ! Ma première NGC 7000, et sans filtre en plus, ça valait le coup de profiter de ce superbe week-end de nouvelle Lune aux conditions idéales. Ca a avantageusement compensé la panne de la monture du C14 :)

 

Pour le ciel d'automne, on a pointé la très classique et jolie NGC 7331 mais sans voir aucune de ses petites copines, ni le quintette de Stephan qui aurait pu apparaitre dans le même champ.

 

Nous avons aussi tenté sans succès la minuscule nébuleuse planétaire NGC 6803, voisine de 6804 qui, un peu plus imposante, se montrait quant à elle. J'avais déjà cherché NGC 6803 l'été dernier au T300 "push-to" en vain et avais prévu de la dénicher ce soir à l'aide du C14 ainsi que sa coriace consœur IC 1295. Je m'attendais plus ou moins à cet échec avec un T200 push-to. Mais comme dit plus haut, je ne regrette en rien cette belle soirée !

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Compte rendu de la soirée d'hier, sans Lune et sans nuages (sauf au crépuscule et tout début de nuit, mais en attendant qu'ils se dissipent, la bonne dizaine d'amis présents avons dîné dans la bonne humeur puis, pour certains, suivi un diaporama sur la mythologie grecque présenté par l'une d'entre nous, en rapport avec les planètes et les satellites de Jupiter).

 

Vers 21h30 ou 22h, le ciel devenait de plus en plus joli. Le Dob 460 a bien pris l'air du soir mais la répartition des postes a fait que je me suis retrouvé plus longuement sous la coupole, et quand je suis ressorti, il venait tout juste d'être rangé !

 

De nombreux objets sont passés dans le C14 et dans la TEC 140 montée en parallèle : M42 et M57, toutes les deux trop basses aux deux opposés du ciel ("dans le lait" pour reprendre l'expression d'un ami xD), M31 (parfaite grossie une trentaine de fois dans la lunette), puis sa copie conforme en miniature, NGC 7331 dont on voyait bien la structure centrale et, en vision décalée, le long corps diaphane dans le C14. Étant sous la coupole avec trois amis, dont deux novices à des degrés variables spécialement montés passer la soirée avec moi au club, je ne me suis pas éternisé à l'oculaire pour repérer les objets du fameux groupe Deer Lick, cible prévue de longue date...

 

A ce moment de la soirée, je n'opérais pas car un autre adhérent s'en occupait, mais je fournissais à l'oral les idées d'objets. J'ai donc demandé tout naturellement NGC 7662 :) Son arc de cercle caractéristique et son bord opposé évanescent se percevaient dès 95x de G, dans le Panoptic 41. A plus fort G, ça fourmillait de détails, dont certains que j'ai eu l'impression de remarquer pour la première fois : contraste à l'intérieur même de l'arc, et pic de luminosité dans le halo, concentrique avec l'arc et du même côté que celui-ci, qui ressemblait donc à une sorte de dédoublement. Cet élément se retrouve sur des photos et sur dessins faits dans des télescopes de 400 à 1000 mm, souvent avec filtre. Ce qui me fait rétrospectivement réaliser qu'hier soir, dans le C14 et sans le moindre filtre, j'ai eu la vision la plus aboutie et satisfaisante de cet objet depuis les nombreuses années que je l'observe ! :)Voilà pourquoi selon moi il ne faut jamais bouder un objet sous prétexte qu'on l'a déjà observé, voire qu'on le connaît par coeur, c'est au contraire bien d'y revenir tous les ans ou deux ans, au moins une fois dans la saison !

 

Sur les conseils de mon ami compagnon d'observations, JD du forum, nous avons ensuite pointé un groupe de galaxies dans les Poissons qui m'était totalement inconnu jusqu'alors. Il se trouve autour de NGC 128. D'après Wikipedia, il comprend au moins 11 galaxies : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Groupe_de_NGC_128 . Pas d'après mes yeux par contre... ¬¬ Mais je suis content d'avoir découvert cette cible qui mérite bien d'y revenir plus longuement quand l'occasion se présentera.

 

En ressortant de la coupole pour rentrer quelques minutes dans la bastide, je constate avec un pincement au coeur que le T460 est déjà rentré !

 

Pour la fin de la soirée, j'ai repris les commandes du C14 pour observer et montrer à mes deux amis la seconde et ultime nébuleuse planétaire de la soirée, l'Esquimau. Toujours aussi chouette évidemment.

 

Mes seuls regrets pour cette belle soirée sont de ne pas avoir pu chercher IC 351 qui est sur ma liste depuis un bon moment, de ne pas avoir revu NGC 2371, mais surtout de ne pas avoir eu le temps d'observer M42 dans le 460. Je n'y manquerai pas durant les nuits d'hiver, croyez-moi ! xD

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Salut Cédric ! je comprends ton enthousiasme sur les NP hier soir car je suis sorti aussi et rarement autant de piqué à près de 400 X au T300 et ce avec peut-être 30 min de mise en température seulement ! Les étoiles étaient quasi aussi ponctuelles qu'à 100 X. Pour autant j'ai moyennement choisi mes cibles car après avoir commencé par la Blinking NGC 6826 j'ai passé pas mal de temps sur les classiques Dentelles et le Croissant, bien étendues. Bon ciel à toi !

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IC 351, c'est pas très sexy comme NP (même si elle a le mérite de percer la pollution lumineuse de par sa brillance de surface). Dans le ciel d'Automne, ça vaudrait le coup d'aller chatouiller les grandes PK les plus brillantes (PK 205+14.1/Abell 21 ou PK 164+31.1/Jones-Emberson 1 par exemple) avec un filtre adapté. Bon après, je comprends aussi l'envie de disséquer de petites cibles quand le seeing coopère, mais prend plutôt Jonckheere 900 (PK 194+2.1) ou M1-7 (PK 189+7.1) pour rester dans les parages, elles ont plus d'attrait que les très régulières IC 351 ou IC 2003.

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Il y a 2 heures, yapo a dit :

elles ont plus d'attrait que les très régulières IC 351 ou IC 2003.

 

Merci pour ta lecture et pour ces conseils ;)

 

IC 2003, je l'avais observée l'an dernier, et j'ai pu constater en effet sa parfaite "régularité" : c'est rond et uniformément lumineux (à l'inverse de IC 2149 qui est magnifique de contraste au C14 elle par contre ! :)). Pour IC 351, je me souviens que quelque chose avait planté au moment du pointage, c'était trop approximatif et je n'avais du coup rien trouvé.

 

Je sais que ma version de Stellarium propose un certain nombre de catalogues plus exotiques que IC, mais PK n'en fait malheureusement pas partie. Ca complique quelque peu les choses pour préparer les observations ¬¬ Je prends donc tes conseils de bonne grâce !

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Quoi, pas de PK dans Stellarium ? C'est un scandale, remboursez ! Ah, c'est gratuit ? Bon ok... ;)

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Le 30/10/2019 à 01:30, Cédric Perrouriefh a dit :

Je sais que ma version de Stellarium propose un certain nombre de catalogues plus exotiques que IC, mais PK n'en fait malheureusement pas partie. Ca complique quelque peu les choses pour préparer les observations

 

Hello Cédric et bonsoir à tous,

 

Je reviens vous faire un coucou. Tu es toujours aussi actif, ça force l'admiration. :)

 

J'ai depuis longtemps remplacé Stellarium par Skysafari Pro pour Android. Il dispose d'une multitude de catalogues dont le Catalogue of Galactic Planetary Nebulae (PK) avec les données de plus de 1 100 nébuleuses planétaires :

 

Screenshot_20191103-175833.png.a9ac4dc17d3eaeb55f6b303a9a60faba.png

 

Voici un screenshot du  résultats sur Abell21 :

 

Screenshot_20191103-180647.png.4d5237f362613da72ea3892011093cd8.png

 

Et la carte associée :

 

Screenshot_20191103-180917.png.0273c38bf09228c26fb7651afdafec02.png

 

Le télescope relié à Skysafari, pointe tranquillement l'objet :)

 

Screenshot_20191103-182049.png.7f088565adc52298e553246c5e81919f.png

 

Des siècles d'observation à venir à l'observatoire de la Sinne :x

Amitiés

Jean-Noël

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Le 06/06/2019 à 02:01, Alexandre Renou a dit :

Juste un mot pour dire qu'un article sur la magnitude limite (et ses formules dont celle utilisée au-dessus) est paru dans le n°95 d'Astrosurf magazine (nov-déc 2018) page 87.

 

Hello Alexandre,

 

Cet Article de Fabrice, paru dans AS magazine, est effectivement super intéressant. Nous avions abordé le calcul de la magnitude limite ici et parlé de la prise en compte de l'ensemble des paramètres de l’étude de Bradley E. Schaefer's Telescopic Limiting Magnitudes, afin d'évaluer la magnitude limite, plus précisément qu'avec la formule de Pogson.

 

Jean-Noël

 

 

Modifié par Jean-Noel

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