biver

Première comète interstellaire de l'histoire?

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il y a 6 minutes, biver a dit :

La présence d'objets inactifs voire rocheux venant du nuage de Oort, n'est pas exclu, et je crois qu'on a quelques exemples (et l'histoire mouvementé du début du système solaire (Modèles de "Grand Tack" et de Nice,...) n'exclut pas la présence d'objets non glacés dans le nuage de Oort).

Donc même si la fraction d'objets inactifs venant du nuage de Oort n'est pas nulle, je ne prendrais pas l'argument de type astéroïdal comme permettant d'exclure que l'objet vient du nuage de Oort (mais ça va toujours dans le sens d'un objet interstellaire).

Pour ceux lisant l'anglais, la page dédiée de Bill Gray sur https://projectpluto.com/temp/2017u1.htm

répond à beaucoup de questions mieux et plus en détail que moi... et même bien chiffrés.

 

Nicolas

 

 

Oui, c'est vrai. J'ai été trop vite en besogne.

 

 

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Nicolas,

 

J'ai bien pris en compte ta remarque au sujet de la présence probable d'astéroïdes dans le nuage de 
Oort. Je remarque néanmoins que Bill Gray, dans le lien que tu nous as donné, se faisait la même réflexion que moi avant que tu ne la modères.


Je le cite :
"... La cinquième suggestion, comme mentionné ci-dessus, est à peu près impossible à déchiffrer, mais semble également très peu probable: qu'une planète voyou, flottant entre les étoiles, a traversé le nuage de comètes au bord du système solaire. Ce faisant, les objets du système solaire sont passés par là et ont été éjectés par sa gravité. La plupart sont allés dans l'espace interstellaire. L'un d'entre eux a reçu un coup de pied vers le soleil, l'a dépassé et a été repéré peu de temps après et c'est l'objet dont nous parlons.
Ce n'est pas un événement probable, mais nous ne pouvons pas totalement le rejeter; ça pourrait arriver. En dehors de la simple probabilité faible, cependant, il y a un autre problème avec ce schéma: le nuage de comètes autour des bords du système solaire sont ... des comètes.  La personne qui a proposé cette idée l'a fait avant que le MPC n'annonce que ce n'était pas réellement une comète.)"


La proportion d'astéroïdes dans le nuage de Oort doit certainement être très faible au regard des corps cométaires...


 

Modifié par Huitzilopochtli

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Une question que je me pose est pourquoi est-ce qu'on l'a classée tout de suite comme une comète? On ne lui a pourtant pas vu la queue... Est ce que c'est une histoire de trajectoire ?

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Il y a 1 heure, centauri a dit :

Une question que je me pose est pourquoi est-ce qu'on l'a classée tout de suite comme une comète? On ne lui a pourtant pas vu la queue... Est ce que c'est une histoire de trajectoire ?

 

Bonjour,

 

Oui, ses paramètres orbitaux pouvaient légitimement orienter vers la piste cométaire.

Cette information  figure d'ailleurs clairement dans le lien  https://projectpluto.com/temp/2017u1.htm que Biver avait eu la gentillesse de mettre à notre disposition .

 

Il est vrai aussi que c'est en anglais et que cela peut perturber certains. :P

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Pour revenir à ce qui avait été dit un peu plus haut dans ce topic:

 

Lorsque Jackbauer imaginait qu'une part non négligeable des corps du nuage de Oort autour du Soleil puisse être d'origine extra-solaire, Nicolas avait répondu à cela :

 

Citation de Nicolas :
"Il ne possède peut-être rien du tout (en comparaison à ce qui est né avec le soleil)... car comme l'illustrerait cet objet, des milliards d'objets errants qui ont pu traverser notre sytème solaire, la plupart avaient sans doute une énergie cinétique / vitesse trop importante pour être capturés... 25km/s d'excès à la libération du système solaire, c'est beaucoup (aucune de nos sondes spatiale n'atteint guère plus de 15km/s, je crois), et pourtant le Soleil se déplace à 20 km/s par rapport au voisinage..."

Il y a 7 ans, Harold Levison avait théorisé une formation particulière du nuage de Oort en s'appuyant sur des simulations numériques. 


http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-majorite-cometes-longues-periodes-seraient-extrasolaires-26642/


Cette hypothèse a-t-elle toujours cours ?

A t-elle eut un autre écho que dans cet article de Futura ?

Que faut-il en penser ?...
 

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Un spectre de A/2017 U1 a été obtenu avec le 4.2m WHT à La Palma

Ce corps (comète ou astéroïde) serait rouge comme beaucoup d’objets de la Ceinture de Kuiper, c’est-à-dire couvert de matière organique !

c2A8k6f2_o.jpg

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La circulaire CBET 4450 relate ces observations: spectre plat rouge et absence d'activité,... Je ne sais pas si la couleur rouge générale du spectre est forcément signe de matière organique à la surface...

Sinon, cette circulaire signale aussi l'orbite particulière d'un autre objet, 2017SN33, sans activité cométaire, mais sur une orbite typiquement cométaire (peut-être pas du premier passage venant du nuage de Oort, cependant: périhélie 1.9 UA, aphélie 490 UA, inclinaison 152°) - le genre d'exemple que je voulais prendre comme objet peut-être non glacé mais venant du nuage de Oort.

 

Sinon, pour la question sur la proposition de Hal. Levison pour l'origine du Nuage de Oort, j'étais au courant, mais je ne suis pas sûr que sa proposition ait eu énormément d'écho. Toujours est-il que je crois que dans son modèle, si des objets du nuage de Oort ne sont pas nés de notre nébuleuse proto-planétaire, je crois qu'il s'agit quand même d'objets formés à peu près dans la même région de la galaxie à la même époque (nuages d'Oort d'étoiles soeurs?). Je ne suis pas sûr que cela marche avec des objets capturés dans le Nuage de Oort longtemps après la formation du système solaire une fois que le soleil a acquis son "indépendance" (vitesses relative devenant trop importantes), non?

 

Nicolas

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J'ai lu avec interet la théorie de Hal Levison (merci pour le lien). De tous les systèmes imaginables micro ou macro,  je n'en connais aucun où les éléments le constituant ne seraient pas en connexion d'une manière ou d'une autre. Ca ne me parait pas improbable qu'il existe des echanges d'information sous forme de matière ou d'energie entre les differents systèmes stellaires. Et même à plus grande echelle entre les galaxies.

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il y a 37 minutes, biver a dit :

... Je ne suis pas sûr que cela marche avec des objets capturés dans le Nuage de Oort longtemps après la formation du système solaire une fois que le soleil a acquis son "indépendance" (vitesses relative devenant trop importantes), non?

 

Nicolas

 

Mais je suis bien d'accord avec cela Nicolas.

Je ne faisais absolument pas allusion au cas de A/2017 U1 ou de tout autres objets nous ayant rendu visite après la dispersion de l'amas ouvert qui aurait servi de pouponnière au Soleil.

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il y a 43 minutes, centauri a dit :

 Ca ne me parait pas improbable qu'il existe des echanges d'information sous forme de matière ou d'energie entre les differents systèmes stellaires. 

 

Cela paraît même assez évident si l'on considère les mouvements propres des étoiles dans leur ronde galactique.

 

 https://www.cieletespace.fr/actualites/plusieurs-dizaines-d-etoiles-ont-croise-le-soleil-ce-dernier-million-d-annees

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Ce que je pense c'est que le scénario du Nuage de Oort de Levison ne donnerait pas forcément une composition bien particulière aux comètes du nuage de Oort, puisqu'elle seraient nées de la même nébuleuse que le soleil et autres étoiles voisines. Et quant à comparer ces comètes aux autres du système solaire, on pourrait évidemment attendre une différence de composition si les lieux de formation dans la/les nébuleuses protoplanétaires sont différents (différence de distance à l'étoile,...). Mais notamment les mesures D/H ont montré qu'on a la même diversité de composition au sein des comètes à courte période (issues de la ceinture de Kuiper) et celles venant du nuage de Oort (ce qui met un peu de plomb dans l'aile du modèle de Levison).

Au final A/2017 U1 aurait toutes les raisons de toute manière de ne pas avoir la même composition que les objets du nuage de Oort, sauf à montrer que la composition est assez homogène dans la galaxie à bien plus grande échelle (mais on sait que pour des rapports isotopiques 13C/12C et 15N/14N il y a des différences).

 

Nicolas

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il y a 29 minutes, biver a dit :

... Mais notamment les mesures D/H ont montré qu'on a la même diversité de composition au sein des comètes à courte période (issues de la ceinture de Kuiper) et celles venant du nuage de Oort...

 

Nicolas

 

Cette diversité de composition, semblable pour le nuage de Oort et la ceinture de Kuiper, pourrait peut-être résultée du fait qu'il y a eu (et même encore actuellement) transfert d'objets cométaires entre ces deux réservoirs.

Ce ne sont pas deux stocks sans interactions.

Au début de l'histoire du système solaire, un partie des comètes de la ceinture de Kuiper a été expulsé vers l'extérieur (objets épars , nuage de Oort et espace interstellaire) par les changements orbitaux des planètes Uranus et Neptune. 

De même, encore de nos jours, des comètes du nuage de Oort intègrent parfois le réservoir des comètes périodiques par des modifications orbitales provoquées par un passage près d'une planètes géantes. 

 

Corrige-moi si je dis des bêtises. :|

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A moitié correct je pense:

  • (1) le scénario actuel est bien que la ceinture de Kuiper a alimenté la composante "dispersée" du disque de Kuiper (source des centaures comètes à courte période de la famille de Jupiter) et le nuage de Oort;
  • (2) Les comètes arrivant du nuage de Oort capturées dans une orbite à plus courte période sont plutôt classées dans les comètes dites de la famille de Halley, car le point essentiel est qu'elle conservent une orbite d'inclinaison quelconque, contrairement aux comètes du disque dispersé de Kuiper.

Donc la probabilité qu'une comète issue du nuage de Oort se mêle aux centaures et comète de la famille de Jupiter à courte période est a priori faible (je ne sais pas quelle fraction peuvent arriver sur la bonne inclinaison et être capturée sur une plus courte période, mais je ne suis pas sûr que cela puisse représenter une fraction significative des comètes observées à courte période.)

Nicolas

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Bonjour,

 

Je tenais à te remercier sincèrement pour le temps que tu consacres à nous instruire de ces choses passionnantes.

 

Amicalement.   8zi' :)

 

 

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Cette découverte sensationnelle me fait penser à un truc...

 

Aujourd'hui, il est impossible d'imaginer une sonde partant à la rencontre de cet objet, une planète, une comète, un astéroïde exigent, en gros, dix à vingt ans de mission, en tout. Pourtant, cela aurait été mission spatiale fantastique...

 

Est ce que des fusées du Forum pourrait répondre à cette question : est ce que, disons dans 20 ou 30 ans, on pourrait imaginer un lanceur, type SLS, disons, prêt à l'emploi, qui pourrait être tiré avec une sonde légère - 100 kg disons - vers une cible d'opportunité, comète, astéroïde ? 

 

Est ce que cela aurait été possible avec cet objet, par exemple, si un SLS avait été prêt, ou est ce que l'énergie et la vitesse nécessaires sont hors de portée ?

 

S

 

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"...Cette découverte sensationnelle..." : faut pas exagérer, en fait rien ne prouve qu'elle vient vraiment d'un autre système stellaire !

 

Je ne fais pas partie des "fusées" mais j'ai quand même une idée pour les "cibles d'opportunité" : c'est le projet Breakthrough Starshot qui a pour but de propulser par laser des sondes miniatures vers Alpha du Centaure. Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que cela ne se fera jamais (le fonctionnement du truc pendant des années serait d'un coût  exorbitant ), par contre pour notre système solaire ça parait moins fou, à condition bien sur de relever les défis technologiques...

 

Le 5m du Palomar a fait un spectre de l'objet :

https://arxiv.org/abs/1710.09977

 

A part la confirmation de la couleur rouge de sa surface, on ne peut pas en dire plus...

Il y a t-il un moyen observationnel qui tendrait à prouver que ce corps a bien été formé autour d'une autre étoile que le soleil ?

Modifié par jackbauer 2

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Il y a 5 heures, Superfulgur a dit :

Est ce que cela aurait été possible avec cet objet, par exemple, si un SLS avait été prêt, ou est ce que l'énergie et la vitesse nécessaires sont hors de portée ?

je suis très loin d'être une fusée et je vais probablement raconter une grosse connerie pour beaucoup ici mais il me semble qu'il y a au moins un précédent avec une sonde (d'observation du soleil?) qui a fait un périhélie à 200 km/s, ce qui me fait penser à une possibilité d'assistance gravitationnelle (avec venus ou la terre?) ensuite pour s'échapper à bonne vitesse du puits de gravité solaire.

depuis le sol on a eu new horizons qui aurait encore un record avec 16 km/s.

 

edit : je me corrige moi même, c'est 70 km/s pour helios 2.

 

Modifié par asp06

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Voyager 1est la sonde la plus rapide (à quitter notre systèeme solaire), vers 16.56 km/s,

avec les donnée de horizon/JPL je trouve que les vitesses à l'infini sont:

Voyager 1: 16.56 km/s

Voyager 2: 14.67 km/s

Pioneer 10: 11.30 km/s

Pioneer 11: 10.33 km/s

New Horizon: 12.46 km/s (trajectoire de 2023 si pas d'autre correction)

et 2017 U1: 26.2+-0.1 km/s

 

Sinon:

"faut pas exagérer, en fait rien ne prouve qu'elle vient vraiment d'un autre système stellaire !"

 

En tous cas ce qui est maintenant certain c'est qu'il est quasiment prouvé que 2017 U1 ne peut pas venir de Notre Système Solaire avec une telle vitesse.

Sinon il faudrait l'avoir injecté depuis le Nuage de Oort par accélération très importante, donc par un objet extrasolaire massif et rapide (pas en orbite autour du Soleil) mais qui ne soit pas une étoile détectable actuellement et qui n'aurait pas perturbé notablement d'autres objets du Nuage de Oort - je ne suis pas expert en mécanique céleste, mais je crois que le scénario recherché est improbable ou inexistant  (cf explicatons de Bill Gray).

 

Nicolas

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rosetta a utilisé plusieurs fois l'assistance gravitationnelle de la terre mais l'orbite de l'objet a rejoindre était connue et la sonde a été lancée dix ans avant la rencontre. même si on doit pouvoir faire plus vite (?) cela suppose tout de même de détecter ce genre d'objet beaucoup plus tôt, ce qui est là aussi possible (avec le lsst dans l'avenir) mais seulement pour des objets de taille kilométrique.

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On 30/10/2017 at 3:52 PM, Superfulgur said:

Est ce que des fusées du Forum pourrait répondre à cette question : est ce que, disons dans 20 ou 30 ans, on pourrait imaginer un lanceur, type SLS, disons, prêt à l'emploi, qui pourrait être tiré avec une sonde légère - 100 kg disons - vers une cible d'opportunité, comète, astéroïde ?

 

Bonsoir,

Si je peux me permettre aussi aussi  une question à l'attention des "fusées"  mais des des autres aussi. N'est-il pas possible d'envisager une sonde avec une propulsion beaucoup plus puissante que les sondes actuelles ? Les fusées ARIANE emportent 10 tonnes de charge en orbite, largemet de quoi embarquer un bon gros moteur au plutonim. Sans parler du cout, y a -t-il une limite technologique à realiser une telle sonde?

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l'avenir est aux moteurs ioniques mais pour aller visiter un objet qui s'éloigne du soleil, les panneaux solaires ne suffiront probablement pas. c'est la source d'énergie qui sera peut être nucléaire mais pas le moteur.

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Fraichement arXivisé, un court papier signé Erik Mamajek :

 

https://arxiv.org/abs/1710.11364

Kinematics of the Interstellar Vagabond A/2017 U1

 

D’après lui cet objet ne peut pas provenir des étoiles les plus proches, comme Alpha Cen

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J'ai du mal m'expliquer, vous n'avez pas compris ma question/suggestion pour l'avenir...

 

Je ne me demandais pas si une mission prenant 10 ans avec 5 assistances gravitationnelles, était possible on sait faire, et c'est absurde pour une comète découverte deux mois avant, je me demandais si il était possible, à l'avenir, de lancer vers une source d'opportunité une sonde légère, quasiment sans préavis.

 

J'imaginais qu'une fusée puissante (genre SLS) projetant une sonde légère, éventuellement assistée par un quatrième étage, par exemple, pouvait lui donner une vitesse énorme... 

 

Je me trompe ?

 

S

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Quitte à faire sourire, je replace mon idée évoquée plus haut : Breakthrough Starshot

 

Laisser une fusée type SLS perpétuellement en stand by couterait les yeux de la tête et surtout on ne peut pas prévoir à l'avance le type de sonde nécessaire (et ses instruments)

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new horizons ne pèse pas très lourd et n'a pas atteint les vitesses nécessaires. breathrough starshot n'en est pas encore au stade de tester sa première voile il me semble. pourquoi pas mais il reste pas mal de développements à réaliser et à valider, et tu n'auras pas d'équipements d'analyse à bord aussi sophistiqué que sur new horizons.

 

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    • Par RIGEL33
      De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245.
       
      C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte.
       
      Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne.
       
      12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ».
       
      Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ;
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec les satellites de passages…

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Version annotée

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec le public venu en profiter

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec le public venu en profiter (annotée)

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par Bungert
      Bonsoir à tous,
       
      Le beau ciel du 10 avril fut bref. La comète ne s'est pas montrée depuis, et devant cela s'annonce couvert... .
      Je n'attends pas pour rassembler les furtives apparitions de C 12P sur une planche.
      Le 10 au soir :  la Lune, Jupiter et Uranus accompagnaient le couchant de la voyageuse.
      Daniel Skywalker a fait un mp4 avec 50 vues;  (après les photographies,  je ne sais pas si le mp4 passe ici (?) ).
       
      La nuit du 10 au 11 fut transparente (mais seulement SQM 20,80). Le T310N Marcon a imagé jusqu'à l'aube, dont  Y CVn la rouge.
      Une étoile parmi les étoiles que nous contemplons  avec tristesse, Michel a suivi Alain et Gérard au firmament.
       
      Merci Daniel Skywatcher pour les empilements et le petit film.
      Bon ciel.
      f.
       
      Premier avril

       
      4 avril

       
      5 avril

       
      9 avril (le jour d'après !) Un barre nuageuse défile du Sud vers le Nord et masque Jupiter et la comète. Le croissant lunaire apparait dessous

       

       

       

       
      Ah ces nuages...la Lune et là.

       
      Enfin, mais c'est bas sur l'horizon.

       

       
      Le 10 :  beau ciel

       

       
      C 12P les 4, 5, 9, 10 avril.

       
      Y CVn le 11 au matin pour clore la nuit.

       
       
       
      Là ça devrait fonctionner :
       
      Z 4 12p_down.mp4
    • Par Sauveur
      Bonsoir !
       
      Bon ce soir c'est voilé d'ou un peu de temps pour posté pas de juju pour ce soir
       
      bon des images bruité peu de temps de pose et j'ai pas assez bossé 
       
      au Sony objo 200 c'est bruité je pense que l'iso  100 c'est vraiment pas top je ne vous l'avais pas présenté
       

       
      ca c'etait le 11
       

       
      Le 12
       

       
       
      C-2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) r pp  result_3060s
       

       
      crop
       

       
      hier en mode compo 571Mc en fichier ser 350ms gain a fond sans refroidissement c'était la surprise de la voie encore Ser traité Siril Asi3 pour le terrain
       
      c'est la dernière pour ma part
       

       
       
      Bon désoler je m'embrouille un peu car cp Juju comete lune  seestar du coup j'oublie et j'en oublie que je capture et traite vite fais puis je sais plus ou elle sont au moment de posté 
       
      Je vais demandé des vacances  
    • Par phenix
      hello les astrams
       
      voila  c était   ma  dernière sortie pour voir la comète 12p pons brooks , avant hier soir , 11.04 .
      elle est vraiment très basse sur l horizon ouest .
      j ai pris un peu de hauteur a st Vallier , pour avoir un ciel   propre  
       
      one shot sur la cendrée et les pléiades , addition de 3 poses de 6 sec pour pons brooks , avec as 3
      pano avec ice 
       
      canon eos 7d  +  sigma 85 mm  f/2
      iso 1600  
       
      bon weekend   a  toutes  et  tous  
      serge

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