biver

Première comète interstellaire de l'histoire?

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Ben l'explication la plus rationnelle c'est que rien ne nous preparait à un tel objet, qui n'est pas un OVNI, c'est le SETI qui doit être vert.

 

:D

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A priori la bonne formule liant la densité, période de rotation et rapport des axes ((a/b)2 ou a2/bc), en partant de l'hypothèse d'un ellipsoide homogène qui a une vitesse de rotation telle que l'accélération centrifuge à ses extrêmités soit égale à la gravité est donnée dans les articles de Jewitt et celui de Banister, et donne rho = 10900*(x/P)2 où x=a/b (ou racine de a*a/b/c) et P la période de rotation en heure, rho la densité en km/m3

Par exemple si vous l'appliquez à Haumea, un cas assez extrème, de 2320x1705x1025km tournant en 3.91h, cela donne une densité critique de 2.19 (2190 kg/m3), tout à fait compatible avec les valeurs annoncées de 2.6 à 3.

Mais dans le cas extrême d'un rapport x=10 comme dans l'article de Meech, pour une période de 7.34h, cela donne bien un densité de 20.2 !

Donc si on ne considère pas qu'il est en or ou platine massif, cela veut dire que c'est plutôt un objet monolithique type rocher allongé, de densité maxi de l'ordre de 3-4 (en grande partie rocheux (silicates) voir métallique) alors et donc sans régolite ni blocs à la surface (du moins près de ses extrémités).

 

Donc désolé JLD, mais l'illustration de Ciel et Espace avec un Itokawa allongé est mauvaise (:o) car c'est incompatible avec un objet si allongé qui tourne en moins de 8h - il serait déjà éclaté en plusieurs morceaux ou aurait éjecté tous ces blocs à la surface - à moins que ceux-ci soient dissociés et juste un paquet de débris en orbite autour d'un centre de gravité (si cela reste physiquement possible, mais je ne suis pas si spécialiste des "rubble piles" en rotation rapide) 

 

Après les idées un peu science fiction de vaisseau en perdition... pourquoi pas - s'il est brillant (peint en rouge clair ;)) il n'est peut-être pas beaucoup plus grand que nos premiers étages de fusées terrestres!

Et puis reste la possibilité de taches d'albédo très importantes...

Toujours est-il que cette courbe de lumière est aussi insolite que sa trajectoire!

 

A suivre,

 

Nicolas

 

Modifié par biver
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arf arf arf il y a des drôles à C&E

Je me demande qui a pu faire ressembler notre objet à un vieux saucisson cochonou !!!! xD

 

 

oumuamua-5a14.jpg

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Il y a 13 heures, biver a dit :

désolé JLD, mais l'illustration de Ciel et Espace avec un Itokawa allongé est mauvaise (:o) car c'est incompatible avec un objet si allongé qui tourne en moins de 8h - il serait déjà éclaté en plusieurs morceaux ou aurait éjecté tous ces blocs à la surface - à moins que ceux-ci soient dissociés et juste un paquet de débris en orbite autour d'un centre de gravité (si cela reste physiquement possible, mais je ne suis pas si spécialiste des "rubble piles" en rotation rapide) 

C'est l'hypothèse de Patrick Michel. Lui estime que la vitesse de rotation est compatible avec un rubble pie. A ce stade je pense que toute hypothèse est bonne à prendre et celle-ci ne me semble pas être la plus folle. 

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Je vais lui poser la question, car peut-on avoir un objet constitué de blocs juxtaposés avec une accélération centrifuge aux extrémités supérieure à la gravité qui tienne longtemps: soit cette forme résulte juste de son passage au périhélie il y a 2 mois et est temporaire (il est en train de se disloquer, mais on aurait vu un nuage de poussières autour), soit il existe une force de cohésion importante qui le tient depuis des millions d'années...

Nicolas

Modifié par biver

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Tu as déjà calculé qu'aux extrémité l’accélération centrifuge est plus forte que la gravitation ?
Ça dépend de la densité que l'on ne connaît pas je suppose aussi ? 

On a un moyen de la déterminer la densité ?
Est ce qu'il ne peut pas y avoir une cohésion liée à la friction des blocs entre eux ?
Itokawa tient alors qu'il fait 600m et tourne en 12h. Il a plus de masse car il n'est pas aussi fin, mais la force centrifuge est 50% plus forte aux extrémités de Itokawa (sauf erreur de ma part avec 600 m vs 400 m et 12 h vs 8h). 

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Bonjour,

 

Il y a 3 heures, jldauvergne a dit :

C'est l'hypothèse de Patrick Michel. Lui estime que la vitesse de rotation est compatible avec un rubble pie. A ce stade je pense que toute hypothèse est bonne à prendre et celle-ci ne me semble pas être la plus folle. 

 

Tiré d'un article du Figaro, les propos de P. Michel m'avait conduit à penser qu'il ne favorisait pas l'hypothèse  rubble pile mais qu'il évoquait une idée émise outre atlantique.

Mais peut-être ai-je mal compris ?...

 

Extrait de l'article :

«Il existe des objets allongés dans le Système solaire, mais pas de façon aussi extrême», souligne Patrick Michel. Cette forme est intrigante. Elle suppose que ‘Oumuamua est relativement solide pour ne pas s'être désintégré au moment où il a été chassé de son propre système planétaire. Selon toute vraisemblance, cela se serait produit assez tôt dans son histoire. «Son spectre (l'analyse de la lumière qu'il renvoie, NDLR) est très rouge et semble pointer vers un objet très primitif si on le compare à notre propre Système solaire», poursuit le spécialiste. «Il contiendrait beaucoup de métal et de matière organique.»

 

Toujours est-il qu'on comprend mal comment un agrégat, quelque soit sa composition, aurait pu conserver sa cohérence au moment de l'éjection de son système d'origine.

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Patrick m'a répondu que les forces de friction peuvent effectivement suffir à maintenir entre eux les blocs du "rubble pile" dans le cas présent a priori, mais on les laisse travailler sur leur article...:)

Il m'a aussi dit que dans ses simulation il ne créait pas d'objets aussi alongés... Sinon comme dit plus haut, avec la physique de base de lycée, l'accélération centrifuge vaut v2/r = (2pi.a/P)2/a à l'extrémité de l'objet de demi grand-axe a, et la gravité g=-G.M/r2 = -G.rho.4/3pi.abc/a2 pour l'ellipsoide traxial a.b.c (rho = masse volumique)... pour le cas limite je dis que l'un est égal à l'autre, qui me donne la relation entre rhocritique, P et a2/bc... ou (a/b)2 si on n'a que le rapport de 2 axes (et suppose c=b).

Alternativement, on pourrait supposer que l'objet a une densité raisonable (mais pas plus que 5.5 qui est celle de la Terre ou Mercure les plus denses du sytème solaire, riches en Fer), disons 5 maxi, et calculer les accélérations aux extrémités: g =  -0.6.10-5 ms-2 et acentrifuge=+2.3.10-5 ms-2 ... (pour a=400m, mais le rapport des 2 n'en dépend pas), et c'est effectivement des forces très faibles que la friction peut peut-être contrecarrer (1 n sur un bloc de masse 60 tonnes, 2.3m de côté)!

 

Nicolas

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Jean-Luc, si c'est bien 600m/12h d'un côté, et 400m/8h de l'autre, alors l'accélération centrifuge (rϖ²) aux extrémités du premier est 2/3 de celle du deuxième (-33%).

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Fini (?) l’hypothèse d’un astéroïde métallique, on en revient à l’idée plus classique d’un objet cométaire rendu inactif par une épaisse couche de matière organique :

 

http://www.lecosmographe.com/blog/ʻoumuamua-de-la-glace-sous-une-couche-de-matiere-organique/

 

"...En s’appuyant sur des observations de la lumière du Soleil réfléchie par ʻOumuamua, réalisées avec le VLT et télescope Herschel de La Palma, Alan Fitzsimmons et son équipe concluent que l’objet venu d’ailleurs a des caractéristiques communes avec certains corps célestes des confins de notre Système solaire. Des planétésimaux riches en glace et couverts d’une couche de matière organique.

« Nos données ont révélé que sa surface était rouge à la lumière visible mais semblait plus neutre ou grise dans la lumière infrarouge explique l’astrophysicien, ajoutant que « c’est le genre de lecture que vous attendez [l’auteur principal de cette étude a réalisé des expériences en laboratoire dans ce domaine, NDLR] d’une surface faite de glaces et de poussière cométaire qui a été exposée à l’espace interstellaire durant des millions ou des milliards d’années ».

La surface de ce morceau de glace errant dans la galaxie depuis peut-être des milliards d’années aurait donc été asséchée par les rayons cosmiques. Et les réactions chimiques crées par ceux-ci auraient progressivement formé une croute rougeâtre riche en matière organique qui, pour ʻOumuamua, serait épaisse de 50 cm. Une sorte de cuirasse qui protégerait l’intérieur des agressions externes et expliquerait pourquoi aucun gaz ne s’en est visiblement volatilisé lors de son passage au plus près du Soleil, le 9 septembre dernier, à seulement 37 millions de kilomètres..."

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Après A/2017 U1 `Oumuamua, le 4 mars, coup sur coup, deux nouveaux astéroïdes hyperboliques viennent s'ajouter à la liste.
Cependant, à contrario du premier, ils apparaissent trop faiblement hyperboliques pour susciter une réelle provenance interstellaire.

 

 A/2017 U7, découvert le 29/10.2017 (Pan-STARRS 1, Haleakala)
 q = 6,419 UA,    e = 1,00176,   incl. = 142,64 °
 H = 10.6,   mag.V actuelle = 20,6 (8,23 UA)
 87 observations du 18/08/2017 au 10/02/2018,  périhélie le 10/09/2019
https://minorplanetcenter.net/mpec/K18/K18E17.html
https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2017 U7
https://en.wikipedia.org/wiki/A/2017_U7

https://twitter.com/RonBaalke/status/970724567172898816

 

 A/2018 C2, découvert le 05/02/2018 (Mt. Lemmon Survey)
 q = 1,956 UA,    e = 1,00146,   incl. = 34,45 °
 H = 15.1,   mag.V actuelle = 19,0 (1,57 UA)
 148 observations du 28/01 au 27/02/2018,  périhélie le 02/06/2018
https://minorplanetcenter.net/mpec/K18/K18E18.html
https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2018 C2
https://en.wikipedia.org/wiki/A/2018_C2

https://twitter.com/RonBaalke/status/970725896557510656

 

5aa1c2797f07c_A-2017U7_JPL-SBDB_20180308.png.c36722a32e1060ac1a57b4edf1df5d14.png

5aa1c291dd153_A-2018C2_JPL-SBDB_20180308.png.1e4cd05149d673c6b6001b0d88991220.png

Modifié par BobMarsian
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Oui, mais il faut rajouter les lignes - les orbites sont plutôt paraboliques voir définitivement elliptique pour le 2e sur le long terme:

A/2017 U7:

The original barycentric 1/a value is +0.00011957 au^-1 and the future barycentric 1/a value is -0.00000374 au^-1.

 

A/2018 C2:

The original barycentric 1/a value is +0.00007024 au^-1 and the future barycentric 1/a value is +0.00041881 au^-1.

 

Des circulaires MPEC citées ci-dessus, qui précisent donc que les aphélies respectives sont à 16730 et 28476 UA (+- ....), donc dans le nuage de Oort.

Ce sont deux astéroides (pour l'instant dans la mesure où ils apparaissent inactifs) qui viennent du nuage de Oort, ou comètes éteintes, mais pas des objets extérieurs au système solaire

 

Un des records précédents était A/2017 MB7 (aphélie 5300 UA)

 

Nicolas

 

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Il y a 11 heures, biver a dit :

Des circulaires MPEC citées ci-dessus, qui précisent donc que les aphélies respectives sont à 16730 et 28476 UA (+- ....), donc dans le nuage de Oort.

Ce sont deux astéroides (pour l'instant dans la mesure où ils apparaissent inactifs) qui viennent du nuage de Oort, ou comètes éteintes, mais pas des objets extérieurs au système solaire

 

Merci Nicolas ;) pour ces importantes précisions sans être certain d'avoir tout compris dont les déductions pour obtenir les valeurs d'aphélie selon les données des deux MPECs :/ ---> OK, pigé le calcul, au temps pour moi :$

 

A noter la magnitude absolue relativement importante de A/2017 U7 ---> H = 10,644, ce qui implique une fouchette typique de taille allant de 18 km (si albédo 30 %) à 45 km (si albédo 5 %), .... peut-être un peu élévée pour correspondre à un noyau cométaire, non ?
J'espère que quelques grands télescopes vont être mis à contribution pour justement déterminer ces valeurs d'albédo ...

Modifié par BobMarsian

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Merci pour ces infos Bob et Nicolas !

Une aphélie à 28476UA, ça fait environ 4.271milliards de km du soleil, c'est ...dingue !

Martial

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Le rythme des découvertes d'astéroïdes hyperboliques semble s'accéléré avec le dernier en date :
A/2018 F4, repéré la 1ère fois le 17 mars dernier au télescope Pan-STARRS 1 (Haleakala).
Depuis, 66 observations réparties sur 11 jours jusqu'au 28 mars.

 

e = 1,0562,  q = 3,422 UA,  i = 79,2 °,  périhélie le 21 novembre 2019
H = 11,9 ===> dimension entre 10 km (si albédo 30 %) et 26 km (si albédo 5 %)

 

En fait, davantage hyperbolique que les deux précédents découverts A/2017 U7 et A/2018 C2*, il pourrait bien le rester à terme à l'instar de  1I/2017 U1 ('Oumuamua), d'origine interstellaire.

* A/2018 C2 est apparu depuis de nature cométaire et prend la désignation C/2018 C2 (Lemmon)

 

https://minorplanetcenter.net/mpec/K18/K18FD9.html

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2018 F4

https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?object_id=A/2018 F4&commit=Show

https://twitter.com/RonBaalke/status/979052599293833216

 

5abd27d472d18_A-2018F4_JPL-SBDB_20180329.png.7a8493dcde7503f8ba80e1a31445d1c0.png

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il y a 2 minutes, BobMarsian a dit :

Le rythme des découvertes d'astéroïdes hyperboliques semble s'accéléré avec le dernier en date :

 

Si cela se confirme, avec LSST dans quelques années, on aura plusieurs découvertes par an, et du coup... le fantasme d'aller en visiter un deviendra - peut-être - réalité...............

OK, c'est pas pour demain, mais quand même, ça fait rêver...

 

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Il y a 3 heures, Superfulgur a dit :

le fantasme d'aller en visiter un deviendra - peut-être - réalité...............

En quoi ça serait différent des objets de notre système ??

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Il y a 9 heures, jackbauer 2 a dit :

En quoi ça serait différent des objets de notre système ??

 

Le fait qu'on ne les connaisse pas avant de les détecter, qu'il faille s'adapter à leur orbite "au dernier moment" , qu'utiliser des "frondes gravitationnelles" sera dans la plupart des cas impossible et surtout le fait que leur vitesse soit très grande (supérieure aux sondes, par exemple, dans le cas de Umuamua.

 

Bref, on en est pas encore là...

 

 

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arf, malentendu : je voulais parler de la composition chimique d'un tel objet par rapport à ceux qui gravitent dans notre système !

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroides-projet-lyra-sonde-explorer-asteroide-oumuamua-69335/

 

Concernant une mission spatiale vers un tel objet, certains ont imaginé une mission vers Oumuamua : le projet LYRA

 

Extrait :

« …des scénarios de missions avec une date de lancement à l'horizon 2025, utilisant comme lanceur le Space Launch System de la Nasa ou le Big Falcon Rocket de SpaceX, permettraient de donner suffisamment de vitesse à une sonde pour rattraper l'astéroïde. Ainsi, avec une vitesse d'environ 70 kilomètres par seconde, `Oumuamua serait rejoint en 2039, à une distance de 85 (UA)… »

 

Mais bon, le jeu en vaut il la chandelle ?

Modifié par jackbauer 2

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Bien vu pour A/2018 F4... mais pas de précipitation, car visiblement il n'est pas encore sur que l'objet ne vienne pas du système solaire (nuage de Oort), car le 1/a-original est à 1-sigma de valoir 0.0 (orbite initialement parabolique): -0.0088 +- 0.0090 (en haut à droite de la page)

(https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?utf8=✓&object_id=A%2F2018+F4 - lien déjà donné au-dessus ;))

donc attendons un peu plus de mesures pour savoir si ce n'est pas une comète du nuage de Oort encore bien loin avant d'être active.

Nicolas

Modifié par biver
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Le 31/03/2018 à 20:03, biver a dit :

Bien vu pour A/2018 F4... mais pas de précipitation, car visiblement il n'est pas encore sur que l'objet ne vienne pas du système solaire (nuage de Oort), var le 1/a-original est à 1-sigma de valoir 0.0 (orbite initialement parabolique): -0.0088 +- 0.0090 (en haut à droite de la page)

(https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?utf8=✓&object_id=A%2F2018+F4 - lien déjà donné au-dessus ;))

donc attendons un peu plus de mesures pour savoir si ce n'est pas une comète du nuage de Oort encore bien loin avant d'être active.

 

Des news ?

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"Première comète interstellaire de l'histoire?"

 

Dans ces quatre pages j'espère que quelqu'un a demandé "vraiment?"

De quelle histoire je me demande?

La rendition de cet objet me fait pensé plutôt à une vieille baguette rassis de campagne!

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    • Par RIGEL33
      De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245.
       
      C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte.
       
      Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne.
       
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      Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec les satellites de passages…

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Version annotée

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec le public venu en profiter

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec le public venu en profiter (annotée)

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par Bungert
      Bonsoir à tous,
       
      Le beau ciel du 10 avril fut bref. La comète ne s'est pas montrée depuis, et devant cela s'annonce couvert... .
      Je n'attends pas pour rassembler les furtives apparitions de C 12P sur une planche.
      Le 10 au soir :  la Lune, Jupiter et Uranus accompagnaient le couchant de la voyageuse.
      Daniel Skywalker a fait un mp4 avec 50 vues;  (après les photographies,  je ne sais pas si le mp4 passe ici (?) ).
       
      La nuit du 10 au 11 fut transparente (mais seulement SQM 20,80). Le T310N Marcon a imagé jusqu'à l'aube, dont  Y CVn la rouge.
      Une étoile parmi les étoiles que nous contemplons  avec tristesse, Michel a suivi Alain et Gérard au firmament.
       
      Merci Daniel Skywatcher pour les empilements et le petit film.
      Bon ciel.
      f.
       
      Premier avril

       
      4 avril

       
      5 avril

       
      9 avril (le jour d'après !) Un barre nuageuse défile du Sud vers le Nord et masque Jupiter et la comète. Le croissant lunaire apparait dessous

       

       

       

       
      Ah ces nuages...la Lune et là.

       
      Enfin, mais c'est bas sur l'horizon.

       

       
      Le 10 :  beau ciel

       

       
      C 12P les 4, 5, 9, 10 avril.

       
      Y CVn le 11 au matin pour clore la nuit.

       
       
       
      Là ça devrait fonctionner :
       
      Z 4 12p_down.mp4
    • Par Sauveur
      Bonsoir !
       
      Bon ce soir c'est voilé d'ou un peu de temps pour posté pas de juju pour ce soir
       
      bon des images bruité peu de temps de pose et j'ai pas assez bossé 
       
      au Sony objo 200 c'est bruité je pense que l'iso  100 c'est vraiment pas top je ne vous l'avais pas présenté
       

       
      ca c'etait le 11
       

       
      Le 12
       

       
       
      C-2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) r pp  result_3060s
       

       
      crop
       

       
      hier en mode compo 571Mc en fichier ser 350ms gain a fond sans refroidissement c'était la surprise de la voie encore Ser traité Siril Asi3 pour le terrain
       
      c'est la dernière pour ma part
       

       
       
      Bon désoler je m'embrouille un peu car cp Juju comete lune  seestar du coup j'oublie et j'en oublie que je capture et traite vite fais puis je sais plus ou elle sont au moment de posté 
       
      Je vais demandé des vacances  
    • Par phenix
      hello les astrams
       
      voila  c était   ma  dernière sortie pour voir la comète 12p pons brooks , avant hier soir , 11.04 .
      elle est vraiment très basse sur l horizon ouest .
      j ai pris un peu de hauteur a st Vallier , pour avoir un ciel   propre  
       
      one shot sur la cendrée et les pléiades , addition de 3 poses de 6 sec pour pons brooks , avec as 3
      pano avec ice 
       
      canon eos 7d  +  sigma 85 mm  f/2
      iso 1600  
       
      bon weekend   a  toutes  et  tous  
      serge

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