biver

Première comète interstellaire de l'histoire?

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il y a 55 minutes, biver a dit :

Je n'ai jamais vraiment cru à un gros noyau pour cette comète

 

C'est du reste ce qui est posé dans ce fil depuis un certain temps que la taille est plutôt modeste...

 

Cf. par exemple déjà en septembre :

 

Le 29/09/2019 à 00:33, dg2 a dit :

Notre sympathique caillou, il fait quelle taille ? Je lui mets 1 km de rayon, à mon avis c'est plutôt plus que moins

 

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Il y a 1 heure, biver a dit :

Je n'ai jamais vraiment cru à un gros noyau pour cette comète (c'est souvent du domaine des novices qui associent le caractère exceptionnel de l'objet (du fait de son orbite) à la volonté d'en faire un "gros" objet...)

Pour comparaison je prendrais les 2 comètes à longue période C/2012 S1 (ISON) et C/1999 S4 (LINEAR), qui étaient 3x à 1x plus active que 2I/Borisov à la même distance du Soleil, et qui se sont totalement volatilisées à l'approche du Soleil, ce qui permet d'avoir une estimation (par intégration de la masse perdue) de la taille de leur noyau:

en gros Rayon(ISON) ~ 0.4km et Rayon(C/1999 S4) ~ 0.38 km (à partir de l'intégration de la perte d'eau vue par SWAN/SOHO, et d'autres mesures).

Donc la mesure de Jewitt et al. donnant R=0.2 à 0.5km pour 2I me parait tout à fait réaliste...

(Je ne pense pas que la comparaison à des comètes à courte période comme 67P, qui aurait donné un rayon de 3-4km, serait réaliste, d'autant plus que l'activité n'a pas beaucoup augmenté à l'approche du périhélie comme dans le cas des vieilles comètes périodiques. Ni même comparer à Hale-Bopp (500x plus active donnerait alors un noyau de 1.6km de rayon pour 2I en proportion) ne me paraitrait très justifié)

 

Un léger bémol, désolé :$ : en proche IR (K-band 2-2,5 microns) où les observations sont moins perturbées par l'effet de la coma, l'estimation de la taille du moyau se rapproche de celle de Hale-Bopp soit rn = 1,5 km  (pour un albédo présumé à p = 0,07 mais non mesuré en IR) et ce d'après l'étude effectuée selon les observations faites au télescope Gemini South (8,1 m, Cerro Pachón - 2 715 m, Chili) ...
     
"FLAMINGOS-2 infrared photometry of 2I/Borisov"
Chien-Hsiu Lee (NSF's OIR Lab) et al.
https://arxiv.org/abs/1912.05628 (11 déc. 2019) ---> Research Notes de l'AAS (3 déc. 2019)

 

Comment expliquer cette différence notable avec l'estimation donnée dans le papier de Jewitt et al.  ?

 

2I-Borisov_Lee-et-al._2019-12_Fig.1.png.ab55b3ef1422d40a665b92aa50fc13e7.png

Crédit :  Lee et al., 2019

Modifié par BobMarsian

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Cet article de Lee et al. (que je ne connais pas contrairement à l'équipe de Jewitt), suppose qu'en bande K (2.2 µm) il ne voit que le noyau nu et aucune poussière...! Les poussières sub-microniques contribuent moins à cette longueur d'onde, mais les plus grosses poussières (Jewitt dit que celles de 100µm dominent...) contribuent encore, mais comme elles ne sont pas chassées par la pression de radiation solaire et vont moins vite,... j'imagine qu'elles restent plus près du noyau et peuvent très bien contribuer encore à 90% du signal... de toute manière cette note n'évoque même pas la contribution des poussières au signal, et en tous cas ne montre pas de PSF comparée étoile / comète à 2.2 µm pour démontrer l'absence ou non de coma :|.

Donc je dirais que à 2.2µm ils démontrent que r < 1.5km, compatible...

Nicolas

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En attendant possiblement les mesures de WISE, et à des lambdas IR plus élevés / sub-millimétriques :  Spitzer et ALMA (hélas, Herschel n'est plus là !) ...

Modifié par BobMarsian

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Il faut aller au-delà de 3-4 µm pour passer du rayonnement solaire réfléchi au continuum thermique des poussières ou du noyau (qui dépend alors moins de l'albédo)... Un proposal ALMA exécuté il y a une semaine visait le continuum (des poussières!) entre 3 et 0.8mm de longueur d'onde... peut-être qu'ils ont une meilleure idée des contribution respectives poussières/noyau s'ils ont détecté quelquechose?

Nicolas

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Deux jours après celle de Jewitt et al., nouvelle étude de 2I/Borisov d'après les observations faites les 12 octobre, 16 novembre et 9 décembre, avec le télescope Hubble muni de sa caméra WFC3/UVIS (résolution 0,04" d'arc).
Autant dire qu'à ~ 2 UA (9 déc. ~ dist. min. avec la Terre), le noyau est encore loin d'être résolu d'autant plus qu'il reste largement obscurci par une coma particulièrement dense et donc non détecté. Cependant la limite supérieure de son diamètre a pu être estimé à 1-2 km. Dans tous les cas, sa période de rotation apparaît très lente (>> 10 h) ...

 

"Evolving Coma Morphology of Interstellar Comet 2I/Borisov with Deep HST Imaging"
Bryce T. Bolin  (Caltech)
https://arxiv.org/abs/1912.07386 (13 déc. 2019) ---> MNRAS Letters

2I-Borisov_Bolin_2019-12_Fig.3.png.ed9ac9fd14ae03f92074c80074bc9ee1.png

 

Par rapport à celle publiée par Jack, jeudi 12 (p.12), ces images montrent davantage de détails au niveau interne, un jet semble se dessiner ?

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Juste un histoire de traitement (retrait d'une coma moyenne lissée).

Mais je ne ferais pas trop de pub pour ce Bryce Bolin, qui se comporte un peu comme un rapace, en publiant l'exploitation des résultats des observations préparées par les autres: les observations HST on été proposées / préparées par Jewitt, Weaver, Agarwal et 3 autres (http://www.stsci.edu/cgi-bin/get-proposal-info?id=16009&observatory=HST) et Bolin n'en fait pas partie.

C'est le 2e article qu'il soumet qui analyse une partie de ces observations, avant la fin du programme (dernières obs. hier?)

(Ce que je dis m'a été justement dit par Hal Weaver lui-même)

... c'est trop facile de cueillir la récolte de ce que les autres ont planté... :( - même si la règle d'un DDT HST reste que les données sont publiques immédiatement...

Au passage j'avais envoyé un mail à B.Bolin a propos d'erreur de calcul de taux de production de poussières dans son premier article - il n'a jamais répondu, mais d'un autre côté je ne crois pas que son article ait été accepté/publié! (il prend le risque de se voir bloqué par un referee qui fait parti des Co-I :ph34r:)

 

Sinon un nouvel article soumis (https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2019arXiv191206161L/abstract) annonce la détection de C2 - toujours pas flagrante... le rapport C2/CN est 0.2 ce qui est dans le domaine des comètes "carbon depleted" de notre système solaire (un peu plus pauvre en C2 que 67P), mais pas complètement atypique non plus...

 

Nicolas

 

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MPEC 2019-X94 : OBSERVATIONS AND ORBITS OF COMETS AND A/ OBJECTS
https://minorplanetcenter.net/mpec/K19/K19X94.html  (8 déc. 2019)

 

===> 12 objets A et I dont 5 avec e > 1 :

 

    A/2017 U7  (Pan-STARRS 1)
Epoch 2020 May 31 - T 2019 Sept. 13
q  6.4195922    e  1.0030602    Incl.  142.61931    H  8.3
From 420 observations 2017 Aug. 18 - 2019 Nov. 27

 

    A/2019 O3  (Palomar Mountain - ZTF)
Epoch 2021 Mar. 7 - T 2021 Mar. 8
q  8.8184338    e  1.0023716    Incl.  89.81271    H  10.0
From 80 observations 2019 May 14 - Dec. 1

 

    A/2019 Q1  (Mt. Lemmon Survey)
Epoch 2020 July 10 - T 2020 July 19
q  4.9971398    e  1.0010108    Incl.  155.72175    H  12.5
From 112 observations 2019 Aug. 28 - Dec. 3

 

    A/2019 U5  (Pan-STARRS 1)
Epoch 2023 Apr. 6 - T 2023 Mar. 29
q  3.6230280    e  1.0019710    Incl.  113.52729    H  10.0
From 43 observations 2019 Oct. 11 - Nov. 24

 

   2I/Borisov  =  C/2019 Q4
Epoch 2019 Dec. 23 - T 2019 Dec. 8
q  2.0065621    e  3.3567959    Incl.  44.05262
From 2161 observations 2019 Mar. 17 - Dec. 7

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Juste une petite formule pour faire la grosse différence entre 2I et ces objets A/:

Vitesse à l'infini = 29.785*racine((e-1)/q) km/s

Donc près de 2 ordre de grandeur d'écart en général avec 2I - avant de tenir compte des perturbations planétaires.

Sinon ces objets A/ sont aussi intéressant à suivre, ce sont des objets qui viennent sans doute du nuage de Oort (d'autres sur des orbites un peu plus courtes) - voir le 1/a original - et qui sont soit des comètes inactives du fait de la distance au soleil, soit des objets de nature astéroïdale, ce qui demanderait des mesures spectraux pour voir de quel type ils se rapprochent...

Nicolas

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il y a 8 minutes, jackbauer a dit :

Un nouveau papier sur arXiv ; Je laisse notre spécialiste commenter 9_9

 

 

Je suis là.

En gros, ils trouvent Q(C2) = 1.1×1024 mol s−1, Q(NH2) = 4.8×1024 mol s−1 and Q(CN) = (1.8±0.2)×1024 mol s−1, c'est assez clair, même si on peut ergoter sur le 1.8+-1024 mol s-1, que je trouve un peu sous évalué, mais bon, c'est juste un travail préliminaire, ça va.

 

 

 

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il y a 28 minutes, Superfulgur a dit :

En gros, ils trouvent Q(C2) = 1.1×1024 mol s−1, Q(NH2) = 4.8×1024 mol s−1 and Q(CN) = (1.8±0.2)×1024 mol s−1, c'est assez clair, même si on peut ergoter sur le 1.8+-1024 mol s-1, que je trouve un peu sous évalué, mais bon, c'est juste un travail

 

ergotons ergotons Mon Nouvel Ami, car ça en vaut la peine !  xD :P

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Sur le Blog du Doc', commentaire de deux papiers respectivement publiés dans The Astrophysical Journal Letters et Astronomy&Astrophysics. Le premier des deux articles, ayant déjà été discuté plus haut dans ce topic par le véritable et unique Spécialiste, traite des caractéristiques physique du noyau de 2I / Borisov,  quand le second spécule sur son étoile d'origine.

 

http://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2020/02/analyses-de-donnees-sur-le-voyageur.html

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Cela met peut-être effectivement en évidence la fragilité d'un petit noyau, mais cela reste des petits sursauts pour des amateurs expérimentés: passer de m=17.5 0 à 17.0 (en gros) c'est pas un gros sursaut qui va secouer les foules :/

 

Sinon dans les semaines à venir quelques article(s) sur la composition de la comète vont sortir.

Nicolas

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A priori il se passe des chose sur 2I/Borisov, elle  se serait coupée en 2 morceaux:

 

ATEL #13611							     ATEL #13611

Title:	Interstellar Object 2I/Borisov Double
Author:	David Jewitt (UCLA), Max Mutchler (STSCI), Yoonyoung Kim (MPI),
		Hal Weaver (JHU-APL), Man-To Hui (U. Hawaii)
Queries:	jewitt@ucla.edu
Posted:	2 Apr 2020; 16:05 UT
Subjects:Optical, Comet

Continuing Hubble Space Telescope images of interstellar object 2I/Borisov
(GO Program 16087) show a distinct change in appearance.  Images from UT
2020 March 23 show a single inner brightness core, like that observed in
all previous HST images of 2I/Borisov (Jewitt et al. (2020) ApJLetters,
888:L23(8pp)).  In contrast, images from UT 2020 March 30 show a clearly
non-stellar core, consistent with two unresolved components separated by
0.1 arcsecond (180 km at the distance of the comet) and aligned with the
main axis of the larger dust coma.  The double appearance, indicating the
ejection of a nucleus fragment, is confirmed in HST data from UT 2020 March
28 (GO 16040). If the ejection occurred on March 23, then the estimated
sky-plane speed is 0.3 m/s.  This is typical of the separation speeds observed
in split (solar system) comets and comparable to the gravitational escape
speed of the sub-kilometer radius nucleus of 2I/Borisov.  Additional HST
observations are planned to monitor the development of this event. 

HST_Borisov_March_23.28.30.jpg

 

Marc

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Suite des aventures:

 

ATEL 13618

Citation

Interstellar Comet 2I/Borisov is Single Again

ATel #13618; Qicheng Zhang (Caltech), Quanzhi Ye (U. Maryland), Ludmilla Kolokolova (U. Maryland)
on 6 Apr 2020; 00:31 UT
Distributed as an Instant Email Notice Comets
Credential Certification: Quanzhi Ye (qye@umd.edu)

Subjects: Optical, Comet

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We report the development of the apparent fragmentation event of interstellar object 2I/Borisov, initially reported in ATel #13611 and #13613. Hubble Space Telescope ACS/WFC images on 2020 April 3.2 UT (HST GO 16044, PI Zhang) showed only one remaining component, possibly corresponding to the sunward component shown in the March 30 images (HST GO 16089, PI Jewitt). The other component, located 0.1 arcsec north of the sunward component in the March 30 images, has disappeared. Instead, a diffuse, blob-like feature is visible in its place, extending from the remaining component towards P.A. 0 deg. Individual cropped frames and a composite stacked frame can be found here.

Preliminary photometric measurements of the comet from the GO 16044 data show a pause in fading between the two HST visits of 2020 March 2 and April 3 while heliocentric distance increased from 2.74 to 3.25 au and geocentric distance increased from 2.34 to 2.69 au, consistent with the outburst in activity reported by ATel #13549. The F606W ST magnitude measured inside a fixed 1,000 km radius aperture over the past four epochs is tabulated below.

Date (UT)Mag+/-

2020 Jan 6.919.040.05

2020 Jan 28.419.260.05

2020 Mar 2.919.850.05

2020 Apr 3.219.940.05

This research is based on observations made with the NASA/ESA Hubble Space Telescope obtained from the Space Telescope Science Institute, which is operated by the Association of Universities for Research in Astronomy, Inc., under NASA contract NAS 5-26555. These observations are associated with program HST GO 16044.

hst16044_20200403.png

 

Marc

Modifié par Gribol
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Il y a 2 heures, symaski62 a dit :

M60B7LC  =  A/2020  ???

 

C'est quoi le rapport avec 2I/Borisov, je n'ai pas suivi ?

 

Marc

Modifié par Gribol

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Il y a 5 heures, symaski62 a dit :

comet   M60B7LC      15.8 mag

 

OK donc une nouvelle comète découverte, assez brillante, avec une excentricité pour l'instant plus grande que 1, presque 1 (e 1.0092260 le 08/04/2020), mais a priori sans rapport avec 2I/Borisov ?

 

Marc

Modifié par Gribol

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La revue Nature publie les résultats des observations effectuées par différentes équipes avec Hubble et ALMA


https://www.nasa.gov/feature/interstellar-comet-borisov-reveals-its-chemistry-and-possible-origins


La comète interstellaire Borisov révèle sa chimie et ses origines possibles


Le 30 août 2019, lorsque l'astronome amateur Gennady Borisov a regardé le ciel avec son télescope fait maison, il a repéré un objet se déplaçant dans une direction inhabituelle. Maintenant appelé 2I / Borisov, ce point de lumière incontrôlé s'est avéré être la première comète confirmée à entrer dans notre système solaire depuis un endroit inconnu au-delà de l'influence de notre Soleil. Partout, les astronomes se sont précipités pour jeter un œil à certains des instruments les plus puissants du monde, dans l'espoir d'en apprendre le plus possible sur le mystérieux visiteur. 

Maintenant, grâce aux observations avec  le télescope spatial Hubble de la NASA  et le réseau de grands millimètres / submillimètres Atacama de  l'Observatoire national de radioastronomie  (ALMA), les astronomes ont compris que 2I / Borisov a une composition inhabituelle. Plus précisément, elle a une concentration plus élevée de monoxyde de carbone que n'importe quelle comète vue à une distance similaire; c'est-à-dire à environ 200 millions de miles (300 millions de kilomètres) du Soleil. 

Cela suggère aux scientifiques que la comète aurait pu se former autour d'une naine rouge - un type d'étoile plus petit et plus faible que le Soleil - bien que d'autres types d'étoiles soient possibles. Une autre idée est que 2I / Borisov pourrait être un fragment riche en monoxyde de carbone d'une petite planète.

 

(...)


Commentaire sous la photo :
Il s'agit d'une séquence temporelle compressant les observations du télescope spatial Hubble de la comète 2I / Borisov, couvrant une période de sept heures. En tant que deuxième objet interstellaire connu à entrer dans notre système solaire, la comète se déplace à une vitesse vertigineuse de 110 000 miles par heure (180 000 kilomètres par heure). Pour photographier la comète, Hubble doit le suivre, comme un photographe traçant un cheval de course. Par conséquent, les étoiles d'arrière-plan sont striées dans les cadres d'exposition. Un satellite artificiel traverse également le champ de vision. Hubble révèle une concentration centrale de poussière autour d'un noyau invisible. La comète 2I / Borisov n'est que le deuxième objet interstellaire de ce type connu à avoir traversé le système solaire

 

 

 

https://www.almaobservatory.org/en/press-release/alma-reveals-unusual-composition-of-interstellar-comet-2i-borisov/

 

ALMA dévoile la composition inhabituelle de la comète interstellaire 2I / Borisov

 

Un visiteur galactique est entré dans notre système solaire l'année dernière - la comète interstellaire 2I / Borisov. Lorsque les astronomes ont pointé le tableau Atacama Large Millimeter / submillimeter Array (ALMA) vers la comète les 15 et 16 décembre 2019, pour la première fois, ils ont observé directement les produits chimiques stockés à l'intérieur d'un objet à partir d'un système planétaire autre que le nôtre. Cette recherche est publiée en ligne le 20 avril 2020 dans la revue  Nature Astronomy . 

Les observations ALMA d'une équipe de scientifiques internationaux dirigée par Martin Cordiner et Stefanie Milam au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland, ont révélé que le gaz sortant de la comète contenait des quantités inhabituellement élevées de monoxyde de carbone (CO). La concentration de CO est supérieure à ce que quiconque a détecté dans une comète à moins de 2 unités astronomiques ( au)  du Soleil, c'est-à-dire à moins de 186 millions de miles ou 300 millions de kilomètres [1]. La concentration de CO de 2I / Borisov était estimée entre neuf et 26 fois plus élevée que celle de la comète moyenne du système solaire. 

Les astronomes souhaitent en savoir plus sur les comètes, car ces objets passent la plupart de leur temps à grande distance de toute étoile dans des environnements très froids. Contrairement aux planètes, leur composition intérieure n'a pas changé de manière significative depuis leur naissance. Par conséquent, ils pourraient en révéler beaucoup sur les processus qui se sont produits lors de leur naissance dans les disques protoplanétaires. "C'est la première fois que nous regardons à l'intérieur d'une comète de l'extérieur de notre système solaire", a déclaré l'astrochimiste Martin Cordiner, "et c'est radicalement différent de la plupart des autres comètes que nous avons vues auparavant."

ALMA a détecté deux molécules dans le gaz éjecté par la comète: le cyanure d'hydrogène (HCN) et le monoxyde de carbone (CO). Alors que l'équipe s'attendait à voir du HCN, qui est présent dans 2I / Borisov à des quantités similaires à celles trouvées dans les comètes du système solaire, ils ont été surpris de voir de grandes quantités de CO. " qui n'est présent qu'aux températures les plus basses de l'espace, en dessous de -420 degrés Fahrenheit (-250 degrés Celsius) », a déclaré la planéticienne Stefanie Milam.

«ALMA a contribué à transformer notre compréhension de la nature des matériaux cométaires dans notre propre système solaire - et maintenant avec cet objet unique provenant de nos voisins. Ce n'est qu'en raison de la sensibilité sans précédent d'ALMA aux longueurs d'onde submillimétriques que nous sommes en mesure de caractériser le gaz sortant de ces objets uniques », a déclaré Anthony Remijan de l'Observatoire national de radioastronomie de Charlottesville, Virginie et co-auteur de l'article. 

Le monoxyde de carbone est l'une des molécules les plus courantes dans l'espace et se trouve à l'intérieur de la plupart des comètes. Pourtant, il y a une énorme variation dans la concentration de CO dans les comètes et personne ne sait vraiment pourquoi. Une partie de cela pourrait être liée à l'endroit où dans le système solaire une comète s'est formée; certains ont à voir avec la fréquence à laquelle l'orbite d'une comète la rapproche du Soleil et la conduit à libérer ses glaces plus facilement évaporées. 

"Si les gaz que nous avons observés reflètent la composition du lieu de naissance de 2I / Borisov, cela montre qu'il peut s'être formé d'une manière différente de nos propres comètes du système solaire, dans une région externe extrêmement froide d'un système planétaire éloigné", a ajouté Cordiner. . Cette région peut être comparée à la région froide des corps glacés au-delà de Neptune, appelée la ceinture de Kuiper. 

L'équipe ne peut que spéculer sur le type d'étoile qui a hébergé le système planétaire de 2I / Borisov. "La plupart des disques protoplanétaires observés avec l'ALMA se trouvent autour de versions plus jeunes d'étoiles de faible masse comme le Soleil", a déclaré Cordiner. «Beaucoup de ces disques s'étendent bien au-delà de la région où nos propres comètes se seraient formées et contiennent de grandes quantités de gaz et de poussière extrêmement froids. Il est possible que 2I / Borisov provienne d'un de ces disques plus gros. »

En raison de sa vitesse élevée lorsqu'il traversait notre système solaire (33 km / s ou 21 miles / s), les astronomes soupçonnent que 2I / Borisov a été expulsé de son système hôte, probablement en interagissant avec une étoile qui passe ou une planète géante. Il a ensuite passé des millions ou des milliards d'années dans un voyage froid et solitaire à travers l'espace interstellaire avant d'être découvert le 30 août 2019 par l'astronome amateur Gennady Borisov. 

2I / Borisov n'est que le deuxième objet interstellaire à être détecté dans notre système solaire. Le premier - 1I / 'Oumuamua - a été découvert en octobre 2017, date à laquelle il était déjà en voie de disparition, ce qui rend difficile de révéler les détails concernant s'il s'agissait d'une comète, d'un astéroïde ou d'autre chose. La présence d'un coma de gaz et de poussière actif entourant 2I / Borisov en a fait la première comète interstellaire confirmée. 

Jusqu'à ce que d'autres comètes interstellaires soient observées, la composition inhabituelle de 2I / Borisov ne peut pas être facilement expliquée et soulève plus de questions qu'elle n'en répond. Sa composition est-elle typique des comètes interstellaires? Verrons-nous plus de comètes interstellaires dans les années à venir avec des compositions chimiques particulières? Que révéleront-ils sur la formation des planètes dans d'autres systèmes stellaires? 

"2I / Borisov nous a donné un premier aperçu de la chimie qui a façonné un autre système planétaire", a déclaré Milam. "Mais ce n'est que lorsque nous pourrons comparer l'objet à d'autres comètes interstellaires que nous apprendrons si 2I / Borisov est un cas spécial, ou si chaque objet interstellaire a des niveaux de CO inhabituellement élevés."

 

Papier en accès libre (Nature) :


https://www.nature.com/articles/s41550-020-1087-2

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    • Par RIGEL33
      De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245.
       
      C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte.
       
      Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne.
       
      12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ».
       
      Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ;
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

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      Avec les satellites de passages…

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      Version annotée

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      Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

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      Avec le public venu en profiter

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      Avec le public venu en profiter (annotée)

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    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par Bungert
      Bonsoir à tous,
       
      Le beau ciel du 10 avril fut bref. La comète ne s'est pas montrée depuis, et devant cela s'annonce couvert... .
      Je n'attends pas pour rassembler les furtives apparitions de C 12P sur une planche.
      Le 10 au soir :  la Lune, Jupiter et Uranus accompagnaient le couchant de la voyageuse.
      Daniel Skywalker a fait un mp4 avec 50 vues;  (après les photographies,  je ne sais pas si le mp4 passe ici (?) ).
       
      La nuit du 10 au 11 fut transparente (mais seulement SQM 20,80). Le T310N Marcon a imagé jusqu'à l'aube, dont  Y CVn la rouge.
      Une étoile parmi les étoiles que nous contemplons  avec tristesse, Michel a suivi Alain et Gérard au firmament.
       
      Merci Daniel Skywatcher pour les empilements et le petit film.
      Bon ciel.
      f.
       
      Premier avril

       
      4 avril

       
      5 avril

       
      9 avril (le jour d'après !) Un barre nuageuse défile du Sud vers le Nord et masque Jupiter et la comète. Le croissant lunaire apparait dessous

       

       

       

       
      Ah ces nuages...la Lune et là.

       
      Enfin, mais c'est bas sur l'horizon.

       

       
      Le 10 :  beau ciel

       

       
      C 12P les 4, 5, 9, 10 avril.

       
      Y CVn le 11 au matin pour clore la nuit.

       
       
       
      Là ça devrait fonctionner :
       
      Z 4 12p_down.mp4
    • Par Sauveur
      Bonsoir !
       
      Bon ce soir c'est voilé d'ou un peu de temps pour posté pas de juju pour ce soir
       
      bon des images bruité peu de temps de pose et j'ai pas assez bossé 
       
      au Sony objo 200 c'est bruité je pense que l'iso  100 c'est vraiment pas top je ne vous l'avais pas présenté
       

       
      ca c'etait le 11
       

       
      Le 12
       

       
       
      C-2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) r pp  result_3060s
       

       
      crop
       

       
      hier en mode compo 571Mc en fichier ser 350ms gain a fond sans refroidissement c'était la surprise de la voie encore Ser traité Siril Asi3 pour le terrain
       
      c'est la dernière pour ma part
       

       
       
      Bon désoler je m'embrouille un peu car cp Juju comete lune  seestar du coup j'oublie et j'en oublie que je capture et traite vite fais puis je sais plus ou elle sont au moment de posté 
       
      Je vais demandé des vacances  
    • Par phenix
      hello les astrams
       
      voila  c était   ma  dernière sortie pour voir la comète 12p pons brooks , avant hier soir , 11.04 .
      elle est vraiment très basse sur l horizon ouest .
      j ai pris un peu de hauteur a st Vallier , pour avoir un ciel   propre  
       
      one shot sur la cendrée et les pléiades , addition de 3 poses de 6 sec pour pons brooks , avec as 3
      pano avec ice 
       
      canon eos 7d  +  sigma 85 mm  f/2
      iso 1600  
       
      bon weekend   a  toutes  et  tous  
      serge

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