PascalD 4 365 Posté(e) 9 novembre 2017 Il semble que l' observation date de 2014, un papier dans Nature est sortit, repris par pas mal de monde; Une explosion distante d'environ 156Mpc (en distance de luminosité) qui ressemble à une supernova de type IIP très énergétique, avec un plateau de luminosité 6 fois plus long que d'habitude, une évolution du spectre atypique (évolution très lente). Bref, un truc bizarre, surnommé "supernovae zombi" par la presse. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_une-etoile-zombie-bouscule-ce-que-l-on-pensait-savoir-des-supernovae?id=9758079 https://arxiv.org/pdf/1711.02671.pdf A suivre... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PETIT OURS 24 628 Posté(e) 9 novembre 2017 merci Pascal belle info Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 13 729 Posté(e) 9 novembre 2017 Un nouveau et passionnant mystère à résoudre... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PerrouriefhCedric 4 121 Posté(e) 10 novembre 2017 Hé bien ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Géo le curieux 202 Posté(e) 15 novembre 2017 Encore un nouvel objet fantastique et formidablement énergétique (équivalent en luminosité à plus d'un milliard de Soleil pendant près de deux ans !). Si j'ai bien compris les explications il s'agirait d'une étoile très massive (mais de faible métalicité) au sein de laquelle il y aurait création de paires d'électron-positron engendrant une instabilité. Cet instabilité serait à l'origine de diverses explosions étalées dans le temps (on en connaît une qui a eu lieu en 1954). Une grande quantité de matériau excité (plusieurs masses solaires) serait alors expulsée dans l'espace à grande vitesse formant une large enveloppe autour de l'étoile. Lors de l'explosion finale en super nova, l'onde de choc qui rattrape cette enveloppe la fait briller de mille feux. Et cela dure beaucoup plus longtemps qu'à l'ordinaire et avec une intensité supérieure car il y beaucoup plus de matériau fortement excité dans un bien plus grand volume que pour une super nova classique. L'astronomie (et la physique des très hautes énergies) n'a pas fini de nous surprendre. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PascalD 4 365 Posté(e) 15 novembre 2017 Citation Si j'ai bien compris les explications il s'agirait d'une étoile très massive (mais de faible métalicité) au sein de laquelle il y aurait création de paires d'électron-positron engendrant une instabilité. Il semble que ça ne soit pas aussi simple;d'après l' article Il reste trop d'hydrogène après la première explosion, et l' énergie estimée de la dernière explosion est bien trop supérieure à ce qui est généré par un modèle à base d'instabilité de paires e+/e- pour que ça soit compatible. Citation However, models of stars undergoing the pulsational pair instability eject most of the hydrogen envelope in the first eruption5 , whereas for iPTF14hls a few tens of solar masses of hydrogen were retained in the envelope after the 1954 outburst. Another problem is that pulsational pair instability models can account for up to about 4×1051 erg of kinetic energy in all eruptions together, while about 1052 erg are required just for the most recent eruption that ejected the line-forming region of iPTF14hls (see Methods). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Géo le curieux 202 Posté(e) 16 novembre 2017 Est-on vraiment certain de la distance de cette supernova atypique (ou "zombi") ? Y a-t-il moyen de l'estimer autrement qu'avec le redschift de la galaxie hôte présumée ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites