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Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

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On 21/03/2018 at 9:51 AM, vaufrègesI3 said:

Ah non :o !.. Soyons sérieux.. Perso je ne lis que du Proust, Camus.. Sartre.. Gide.. parfois Malraux pour me détendre..

 

Daniel, je suis fan de ton travail sur les robots martiens, et ceux depuis des années, tu le sais, mais question philo, comment ose tu mettre ce crétin de Sartre dans une telle liste !!!

Le seul vrai philosophe qu'ai porté l'histoire, n'est même pas dans cette liste,  et reste Socrate. Certes il n'a rien écrit, mais tout ce qui reste de lui (Platon et quelques auteurs relativement intéressants) montre que 2000 ans de philologie se résument à des commentaires insipides au regard du maître :).

 

Pour en revenir au sujet du post, je suis loin de partager l'optimisme béat des fans de Musk pour le personnage, mais franchement, tu l'avouera de toi même, ne serais tu pas heureux de voir un vrai géologue, ayant l'expérience du terrain, se substituer au bras robot défaillant de Curiosity ?

 

Pour ce qui est des difficultés inhérentes aux problèmes de voyages humains vers Mars, ma position se situe entre celle d'Alain Moreau et Gilles44. C'est peut être trop tôt du point de vue de l'histoire humaine (j’entends l'histoire de l'humanité), mais c'est un mal inéluctable que de considérer que l'homme ne peut se satisfaire de sa condition "terrienne". Il a conscience d'un ailleurs, loin, soumis aux radiations, aux temps de voyages hors de proportion par rapport à la vie humaine. Pour Scott et pour Peary, -60 à - 90°C de température + les conditions d'approvisionnement a bord ne les a pas empêché d'aller aux pôles, quitte a perdre plus de la moitié de leurs équipages. Monter l'Everest, sans oxygène, c'est du suicide, mais Hillary à eu l’inconscience, avec les moyens de l'époque, de faire le job. Les gars qui sont partis sur la Lune, n'avaient pas l'assurance de la sécurité du retour. Qu'importe, ils y sont allés parce qu'on leur en a donné les moyens (et pas seulement l'ordre, j’entends d'ici le commentaire désabusé de l'autre Super incrédule insipide).

Ce n'est pas une question d'objectifs, scientifiques (la science n'a jamais, au grand jamais constitué l'objectif des missions Apollo) ou commerciaux, c'est une question de nature. A l'échelle individuelle, cela se résume à une question de moyens. Le vrai mérite que l'on peut reconnaitre à Musc, est qu'il se donne, avec ce qu'il est et ce qu'il sait faire, les moyens de ses ambitions (et re balance pas l'histoire des lance flamme stp...).

Pour Apollo et ce qui a suivi du point de vue des moyens de la NASA (navette, programme d'exploration robotique), la volonté de mise de moyens avait un but politique, jamais scientifique. La défaillance de la motivation politique se compensera peut être (et ça m'arrache la g.....e de le dire),  au travers des intérêts commerciaux liés a l'espace. C'est aussi comme ça que je comprend (peut être à tord), les motivations de SpaceX.

 

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il y a 26 minutes, brizhell a dit :

comment ose tu mettre ce crétin de Sartre dans une telle liste !!!

 

Non Bernard.. pardon -_- .. ma liste là... c'était juste pour faire chier Bentley (fan de Musk) et sa passion pour jules Verne xDxDB|..

 

 

il y a 26 minutes, brizhell a dit :

ne serais tu pas heureux de voir un vrai géologue, ayant l'expérience du terrain, se substituer au bras robot défaillant de Curiosity ?

 

 

Absolument ! Et c'est bien ce que j'écrivais plus haut page 29 de ce fil - je me cite : "Alors oui, perso j'ai toujours l'espoir qu'on arrive à réaliser des missions scientifiques humaines ponctuelles sur Mars, les plus brèves possibles et dans des conditions acceptables pour la santé des astronautes, mais surement pas pour jouer au "colon"... En fait aussi pour "la beauté du geste" et l'adrénaline"

 

FIN DE CITATION

 

Ce qui me gave, ce sont les discours sur ces projets débiles de colonisations que Musk énonce sans le minimum de recul et de réelles perspectives crédibles . Jeff Bezos entre autres ne tient pas du tout ce genre de discours et demeure bien plus réaliste..

  

Là il est tard, j'y reviendrai pour préciser mon sentiment sur ce sujet (sentiment qui a un peu évolué ces dernières années)..

 

 

 

 

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Il y a 4 heures, Motta a dit :

Ben non, le vrai truc en rapport avec le fil ça va de soi que bien sûr c'est :

 

György Ligeti : Requiem

 

Ça fait mal aux oreilles, je ne crois pas que Mozart aimerait autant de dissonances!

Il est certain que ce n'est pas de la musique "écrite par un ange accompagnée d'harmonies célestes."

Un journaliste critiquant la musique de Mozart dans son temps.

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Il y a 1 heure, bentley a dit :

je ne crois pas que Mozart

 

Ah ça tu n'en sais rien !!! xD Mozart s'il avait vécu au XXe siècle n'aurait certainement pas fait du Mozart tel que nous le connaissons… Il aurait composé en compositeur du XXe, évidemment, pas du XVIIIe…. Pour ma part j'écoute aussi beaucoup Mozart, notamment, mais Ligeti aussi donc, etc. etc.

 

Mais là dans cette discussion c'était en fait surtout une référence au 2001 de Kubrick…..

 

 

 

Il y a 2 heures, bentley a dit :

Ça fait mal aux oreilles

 

Meuh non, c'est surtout très beau. Et s'il y a quelque chose en musique qui peut donner idée de la violence et du caractère incommensurable des grands ezzzpass interstellaires, etc. etc. C'est bien pour ça que Kubrick y a eu recours. 

 

Ceci dit, puisque bobo, j'te mets un p'tit morceau du XXe amusant, pour compenser !! Je suis sûr que Jules Verne aurait adoré !!! xD;)xD

 

 

 

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Tenez, pour les adorateurs de la voiture électrique genre Tesla,  qui imaginent que c’est une solution « écolo », alors que c’est une arnaque complète, on ne sait même pas si un jour on pourra seulement recycler les batteries au lithium ! 

 

Citation

Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire.

« La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile.

Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron.

Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics.

La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électrique

Le projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an.

Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ».

L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun.

En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.

Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin.

« Un gouffre financier »

Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme.

Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional.

Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012…

Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré.

L’augmentation de la consommation d’électricité ?

La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance.

Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ».

L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus.

Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ».

La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon ».

Le mythe de la voiture propre

En plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré.

L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin.

Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique.

Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme.

Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre.

Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ».

Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance.

Un cheval de Troie du lobby nucléaire ?

« Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus.

Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ».

 

 

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Il y a 10 heures, brizhell a dit :

Pour ce qui est des difficultés inhérentes aux problèmes de voyages humains vers Mars, ma position se situe entre celle d'Alain Moreau et Gilles44. C'est peut être trop tôt du point de vue de l'histoire humaine (j’entends l'histoire de l'humanité), mais c'est un mal inéluctable que de considérer que l'homme ne peut se satisfaire de sa condition "terrienne". Il a conscience d'un ailleurs, loin, soumis aux radiations, aux temps de voyages hors de proportion par rapport à la vie humaine.

 

 

J'ai bien conscience que dans les entreprises humaines, les raisons, les motivations ne sont pas nécessairement rationnelles, car même dans ce monde au matérialisme froid la majorité de ces entreprises ne le sont pas. Et c'est bien ce qui induit un bonne part de la misère, mais aussi de la splendeur de l'humanité..

 

Partant de ce principe d'aucun considèrent que c'est ce "grain de folie" de certains personnages de l'histoire qui ont permis des « ruptures » et ont fait avancer l'humanité, les changements de paradigme .. Et selon ces critères Elon Musk entrerait cette catégorie ^_^ !

Soyons clairs : Avec Musk ce n'est la problématique du vol habité qui est en jeu, mais celle de ses projets science-fictionnesques totalement déjantés. Ici on n'est plus dans la notion de « grain de folie ».. mais dans la déraison totale.. Le concernant et sur ces aspects, j'oscille entre deux considérations : Soit il s'agit d'un illuminé, soit il nous prend pour des gogos. En tout cas, ça jette une ombre sur la crédibilité globale de ses entreprises . C'est dommage, car il faut reconnaître qu'il a été très innovant et qu'il pourrait bousculer pas mal le secteur des lanceurs si le projet BFR se concrétise et aboutit.

 

Je reprend ici un texte que j'avais pondu dans le fil mémorable consacré au décès de Neil Armstrong en 2012 et qui avait dérivé sur la question du vol spatial habité  :

 

Je vais me répéter tant ce sujet a été abordé moultes fois par ici. Mais tant pis.. Je précise que le but n'est pas de convaincre, je m'exprime ici avec ma propre sensibilité, nous échangeons..

Il est bien clair que le spatial habité nécessite de mobiliser l'opinion publique, ce secteur suscitant des attitudes passionnelles de rejet ou d'adhésion . Cela se fait d'autant plus aisément que la charge émotionnelle et symbolique des projets est plus grande, et il est clair que de ce point de vu l'ISS en est quasi totalement dépourvue. Une expédition habitée vers Mars, surtout si elle devait combiner les efforts conjugués de plusieurs puissances spatiales, serait sans aucun doute plus facile à "vendre" que l'installation d'une base permanente sur la Lune. Et comme l'imagine André Lebeau, elle revêtirait plutôt , comme ce fut le cas du projet Apollo, le caractère d'une "démonstration".. Ce ne serait pas forcément la première étape d'une stratégie globale cohérente..

Concernant la pertinence des vols habités, Michel Serres s'exprime ainsi : "Quand nous abandonnons les vols habités, nous disons : ils coûtent trop cher. À l’inverse de cette évidence plate, le calcul à ces limites évalue le prix de l'Incarnation".

Il posait ainsi la question de l'évaluation de l'intérêt que représente la présence de l'homme dans l'espace (comparé aux seuls robots). "L'incarnation", c'est l'idée que l'espèce humaine puisse véritablement s'identifier, « s'incarner », dans l'espace par sa présence concrète, « de chair et de sang ». Qu'elle s'y représente concrètement, hors ou/et en sus des machines, et y apporte la plus value de son "expérience sensible". L' interrogation, c'est de se demander si l'absence totale et définitive de l'homme dans l'espace peut avoir des aspects négatifs dans la représentation que l'homme se fait de lui même et de son avenir. Mais une autre question se pose : "l'incarnation" vaut-elle le prix à payer ?

Il est patent par exemple que l'on tend tous plus ou moins à "humaniser" Opportunity et Curiosity, à leur prêter des qualités telles que la "vaillance", "l'endurance", une "bonne santé", à leur donner un diminutif, "Oppy"... Les traces de roulement des rover, leur ombre, nous touchent, car elles "humanisent" quelque peu ces engins, ainsi que leur environnement.. En tout cas, la relation familière, voire affective, que l'on peut avoir avec ces machines ou ces objets joue en ce sens …

Pour Protagoras, "l'homme est la mesure de toute choses", formule qu'Anatole France interprétait ainsi : "L'homme ne connaîtra de l'univers que ce qui s'humanisera pour entrer en lui, il ne connaîtra jamais que l'humanité des choses".

Même si personnellement (je crois que ça se devine derrière mes chroniques des rovers martiens, du lander Phoenix)  je demeure fasciné par l'exploration robotique, je note qu'elle ne suscite que très très peu d'intérêt hors la communauté scientifique, quelques journalistes spécialisés, et quelques amateurs plus ou moins éclairés ici et là.. Aucun engouement véritable..

 

Que valent réellement nos robots spatiaux pour l’Humanité, l’intérêt scientifique, la rationalité ont ils un droit absolu de préemption pour les entreprises humaines ? Là est la question..

Bien sûr, tout cela peut paraître du domaine fluent de la subjectivité pure, coupé du domaine objectif, rationnel. Il existe d'autres paramètres, d'autres priorités, économiques, politiques et sociales..
Mais l'humanité pleine et vraie, c'est à dire "incarnée", ne s'accomplit pas seulement dans une sorte "d'hyperconceptualisation théorique" permanente, mais aussi dans l'épanouissement de nos sens.. Un être véritablement humain doit harmoniser sa dualité, c'est à dire son esprit et son corps (ses sens) . Et l'éveil sensoriel n'abolit pas l'intelligence, mais la réveille dans d'autres dimensions et enrichit notre conscience, nos représentations. C'est très vrai bien sûr dans le domaine artistique : Tout artiste cherche à communiquer ce qu'il éprouve, toute oeuvre d'art est donation affective de soi, tentative de communication infinie de sentiments. L'art s'adresse directement à la sensibilité, il est populaire et universel. Il n'y a dans l'art aucun "objet", il n'y a que le sujet.

L'homme moderne pressé par le temps, submergé de toutes sortes de préoccupations immédiates et de problèmes urgents à régler, évolue dans une sorte de harcèlement permanent de pensées se voulant rationnelles, ignorant le plus souvent les subtils signaux des sens, se désincarnant ainsi lui même. Hors, nous avons fondamentalement besoin de sentir le rayonnement sensible en nous, sa présence duelle avec l'esprit.. Ceci, partout ou c'est possible, pour notre propre expérience du monde, nos représentations.

 

Par nature, l'humanité s'enrichit toujours et collectivement d'une part des expériences sensibles vécues par les individus, et elle s'approprie ainsi l'incarnation qu'ils ont su porter et qui, par nature, les dépasse.. Que les astronautes puissent tenir des discours souvent bêtifiants, qu'ils ne connaissent rien de l'astronomie par exemple ne fait rien à l'affaire, cet aspect est d'ailleurs vérifiable pour bien d'autres catégories "d'explorateurs". Mais est-ce là le plus important ? L'incarnation se fait de toute façon, "malgré eux", par le rêve qu'ils procurent, la construction qui s'opère ensuite dans l'imaginaire de ceux qui observent l'évènement ou en reçoivent le témoignage, par nature extraordinaire.

Même s'il est vrai qu'une part d'incarnation se réalise au travers du robotique, ces mondes demeurent encore largement "désincarnés" justement, mais ils entrent néammoins dans notre imaginaire. De fait, depuis toutes ces années pendant lesquelles les rovers, landers et autres orbiteurs ont arpenté, sondé et imagé la surface martienne, leur environnement m'est devenu très familier, presque autant que mon jardin.. Si on me lachait là où se sont posés Spirit et Oppy en janvier 2004 sur Gusev et Meridiani Planum, je pourrais de mémoire suivre leur chemin et les retrouver sans aucun problème. Mais il manque encore je crois quelque chose, d'essentiel..

 

Superfulgur > "C'est l'esprit humain seul, qui nous a permis d'explorer l'atome"

 

Oui, incontestablement, mais ce n'est pas comparable, on est ici bien loin de la notion de "lieu" indispensable à l'idée d'incarnation.
On peut envisager toutefois que l'étude de la matière puisse avoir une incidence sur nos représentations.. En effet, plus on avance dans le domaine et plus la physique "mécaniste" et la représentation "atomiste" laissent place au "murmure quantique" et aux fluctuations du vide comme probable fondement de notre Univers matériel.. et donc de NOUS même.. L'image que nous pouvons avoir de "l'essence" de la matière en est radicalement changée, et même si elle est particulièrement complexe à appréhender, c'est un nouveau paradigme..

En ce sens, si la recherche fondamentale en physique des particules vise à nous rapprocher d'un "réel" observable, elle tend aussi à concourir à une forme de "ré-incarnation" de l'Homme et de la nature …
Reste ensuite à comprendre comment l'esprit et la conscience se sont involués dans la matière.. Vaste sujet ..


Superfulgur > "Plus le temps va passer, plus le décalage sera grand entre nos possibilités de voyage "par l'esprit" et nos possibilités de voyages "réels"

 

Nonobstant mes propres doutes exprimés dans mon dernier message, c'est une évidence, on est bien d'accord là dessus..

 

 

Pour en terminer je cite un petit extrait de la prose de Louis D. Friedman sur ce sujet..
Il a quelques références qu'on peut vérifier ici : http://www.planetary.org/about/board-of-directors/lou-friedman.html 

 

Dans le spatial actuel, il est de bon ton de considérer Mars comme un préalable à d'autres nombreuses destinations. Après tout, il existe dans notre système solaire six autres planètes, des lunes et, beaucoup plus encore, des astéroïdes, et certains rêvent de voyages vers d'autres étoiles, leurs planètes et leurs lunes. Nous avons exploré de manière robotisée et à distance de nombreux autres mondes, et nous allons continuer. Mais pour les vols habités, nous avons seulement et brièvement touché le sol de la lune, et Mars est le seul endroit où nous pourrions répéter cet exploit. Voyager vers d'autres mondes, par exemple pour la diablement chaude Vénus ou dans les environs, ou pour la froide Jupiter battue par les rayonnements, est au-delà de notre capacité, au moins pour l'instant, et je le soutiens, pour toujours !

Mars n'est pas seulement la destination suivante ou la plus accessible pour l'homme, elle est l'ultime. La littérature de science-fiction regorge de voyages de l'homme dans, et au-delà du système solaire. Mais les idées pour de tels voyages ont peu changé au cours des 50 dernières années. On les imagine exotiques, avec des systèmes de propulsion inaccessibles, on congèle les voyageurs pour les réveiller des dizaines de milliers d'années après, ou on conçoit des vaisseaux spatiaux avec des systèmes anti-gravité transportant des générations de voyageurs entre les étoiles. Ces idées ne se sont pas améliorées et ne sont pas devenues plus réalistes. Les systèmes support-vie que nous allons utiliser pour le vol humain au cours des prochaines décennies seront remarquablement identiques à ceux que nous utilisions à l'époque Mercury, Gemini et Apollo, nous ferons usage de capsules et de lanceurs lourds très semblables à ceux des années 1960.

A l'exception de la vitesse de la lumière, nous ne connaissons pas encore les limites pour les taux de transmission de données, la vitesse de traitement de l'information ainsi que la capacité. La réduction combinée exponentielle de la taille de l'électronique et l'augmentation des capacités de traitement de l'information nous donnent une "loi de Moore" pour la capacité technologique croissante de la robotique, tandis que les prédictions technologiques pour le transport des vols habités semblent réellement nous donner une loi inverse de Moore, décrivant un taux de diminution de la capacité et des échelles de temps plus longues.

Pour le robotique, le cerveau humain sera en quelque sorte intégré à celui de la sonde en utilisant des avancées encore plus poussées que celles que permettent les technologies physiques et électroniques. La combinaison de facteurs génétiques, biologiques et des nano-technologies dans les charges futures et dans le traitement de l'information permettrons d'étendre la présence humaine dans des mondes beaucoup plus lointains et plus vite que ce nous pouvons imaginer aujourd'hui.

 

C'est ainsi que l'homme explorera delà de Mars.

 

 

PS > Pardon pour le "pavé"..

 

 

 

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J'ai pas tout lu Kaptain, mais je pense également que la voiture électrique ( telle qu'on la conçoit maintenant ) est une grosse connerie ( chère aux écolos de m... ) mais par contre une authentique catastrophe écologique au niveau de la planète !

Mais z'en ont rien à foutre du moment que c'est pas chez eux !

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il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

Même s'il est vrai qu'une part d'incarnation se réalise au travers du robotique, ces mondes demeurent encore largement "désincarnés" justement, mais ils entrent néammoins dans notre imaginaire. De fait, depuis toutes ces années pendant lesquelles les rovers, landers et autres orbiteurs ont arpenté, sondé et imagé la surface martienne, leur environnement m'est devenu très familier, presque autant que mon jardin.. Si on me lachait là où se sont posés Spirit et Oppy en janvier 2004 sur Gusev et Meridiani Planum, je pourrais de mémoire suivre leur chemin et les retrouver sans aucun problème. Mais il manque encore je crois quelque chose, d'essentiel..

 

il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

En ce sens, si la recherche fondamentale en physique des particules vise à nous rapprocher d'un "réel" observable, elle tend aussi à concourir à une forme de "ré-incarnation" de l'Homme et de la nature …
Reste ensuite à comprendre comment l'esprit et la conscience se sont involués dans la matière.. Vaste sujet ..


Superfulgur > "Plus le temps va passer, plus le décalage sera grand entre nos possibilités de voyage "par l'esprit" et nos possibilités de voyages "réels"

 

 

Sur la même longueur d'onde sur ce thème du périmètre réel et de la portée de la "conquête spatiale", de nos velléités légitimes de contracter l'espace aux dimensions de l'homme :)

 

Je me permets à mon tour  d'illustrer ce propos par ce que je fais de moins mal, la fantaisie, c'est à dire tout ce qui contourne n'importe quelle équation ou formule mathématique....Hélas, mille fois hélas...:S

 

Une photo "animée" d'un de  mes grands voyages autour du monde se joint à ce propos. :D

 

Amitiés

 

 

 

 

Sur cette plage normande aristocratique et hautaine, je respirais à pleins poumons un océan frais de musique vague, à la recherche d'encore plus de temps de liberté gagné sur mes geôliers que sont la nostalgie et l'avenir.

 

Mais mon esprit s'enfuyait malgré moi sur une autre planète.

 

Je respirais dans un présent factice, une plaine chaotique et lointaine, désert figé de cailloux, au rythme du souffle court d'un temps qui m'était compté dans mon armure d'astronaute.

 

Me parcourut heureusement un frisson salvateur porté par l'écho d'un roulement d'écume sur la grève.

 

J'étais encore vivant au pied d'un grand hôtel de Cabourg!

 

Sommes-nous à ce point futiles et aveugles en recherchant en vain un autre sable que ce sable d'or qui s'écoule entre nos doigts, et qui caresse délicatement notre peau ?

 

Voir si le grain de nos rivages est plus rouge ailleurs ne vaut que pour la connaissance et le rêve.

 

Même si quelque océan titanesque cachait en son sein, dans l'espace au delà du visible, une vie hors normes, jamais je le crains en d'autres lieux que la Terre, nos sens ne seront autant flattés et notre vie préservée.

 

Esprits curieux, avides de savoirs, soyons aussi humains avec la Terre, elle nous le rendra bien.

 

Jamais nous ne la sauverons car nous n'en avons ni le pouvoir, ni la capacité.

 

Nous ne sommes ni dieux, ni maîtres de son devenir, « Elle » qui survivrait sans nous à n'importe quel holocauste !

 

Tout au plus, pouvons-nous réduire à son égard notre capacité de nuisance qui, elle, est hélas sans limites.

 

Respirons encore à, plein poumons et pour longtemps l'air frais d'une simple plage normande.

 

Pour longtemps alors je m'espère, l'Univers nous appartiendra.

 

 

 

 

normandie animation mars.gif

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il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

PS > Pardon pour le "pavé"..

 

Non, merci pour le pavé !  Très intéressant et plus poétique que certains commentaires à la René Malleville 🙄

 

Il y a 12 heures, brizhell a dit :

La défaillance de la motivation politique se compensera peut être (et ça m'arrache la g.....e de le dire),  au travers des intérêts commerciaux liés a l'espace. C'est aussi comme ça que je comprend (peut être à tord), les motivations de SpaceX.

 

Au risque de passer pour un fanboy ( je crois que c'est déjà fait de toute façon !) il est FAUX de penser que Musk en est venu à construire des fusées juste pour faire du fric !!

 

Je vous mets en lien un article de Spaceref  qui raconte un peu ces motivations et raisonnement de l'époque . Je dis époque parce que l'article date de SEPTEMBRE 2001, et donc on pourra pas m'accuser, moi ou un autre,de vouloir réécrire l'histoire pour l'enjoliver...

http://www.spaceref.com/news/viewsr.html?pid=3698

 

Pour la faire courte,  tout part de son projet MarsOasis, un petit lander destiné à tester  un situ les conditions de développement de plantes, a trouver un lanceur que les russes lui refuseront et à se décider à fabriquer le sien . 

On est loin de toute volonté de faire du " business " avec le spatial comme certains l'affichent  ouvertement chez Virgin ou même Blue Origin. 

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Il y a 3 heures, vaufrègesI3 a dit :

Soit il s'agit d'un illuminé, soit il nous prend pour des gogos

 

Tout à fait d'accord. Il n'y a pas de troisième option, ça saute aux yeux. Par contre, je n'ai toujours pas tranché entre ces deux solutions, pour l'heure ;)

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Il y a 3 heures, Kaptain a dit :

Un cheval de Troie du lobby nucléaire ?

 

Kaptain, ton texte est intéressant, mais un peu "antinucléaire" de façon délirante, à mon avis : la Tesla (et d'autres) se vend, et est subventionnée, ailleurs qu'en France, et, évidemment, aux USA, par exemple, une Tesla est à 10 % "verte pure", à 20 % "nucléaire" et à plus de 60 % "charbon et gaz", donc à peu près aussi "verte" qu'une baniol à essence ;)

 

Et les pays où la "prime à l'électricité" baisse ou est supprimée, la vente de Tesla s'effondre du jour au lendemain.

 

En fait, pas mal de gens se demandent si il ne faudrait pas sauter l'épisode "Tesla" et passer direct à la baniol à hydrogène, qui semble plus efficace, pour la pollution, je sais pas. Je crois qu'elles ne produisent que de la flotte...

 

S

 

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il y a 3 minutes, Superfulgur a dit :

En fait, pas mal de gens se demandent si il ne faudrait pas sauter l'épisode "Tesla" et passer direct à la baniol à hydrogène, qui semble plus efficace, pour la pollution, je sais pas. Je crois qu'elles ne produisent que de la flotte

 

Entièrement d'accord avec toi :)

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C'est clair que la voiture à hydrogène est la solution idéale !

Seulement voila : comment produire les gigantesques quantités d'hydrogène nécessaire à des milliards de voitures et de camions ? Nucléaire, éolien, charbon, ect  ????? On en revient toujours là : impossible de ne pas polluer

Le nucléaire est la moins mauvaise solution mais c'est plus vraiment à la mode...

Une partie pourrait peut-être provenir du sous-sol, des recherches sont en cours

Modifié par jackbauer 2

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Pas si anti nucléaire primaire que ça. Une fois de plus, LE problème du nucléaire, c'est que c'est du "on/off", c'est-à-dire qu'une centrale produit ou qu'elle ne produit pas. Il me semble me souvenir qu'on peut baisser le régime à 80%, mais pas plus, ça diverge ou ça diverge pas, point. D'où l'intérêt d'EDF à promouvoir ses tarifs heures creuses et à faire des offres alléchantes aux municipalités pour qu'elles éclairent à fond la nuit. Ce que les élus jouent, vu que ça rassure les administrés, sécurité tout ça.

On comprend mieux dès lors le gros intérêt pour EDF, c'est la recharge de nuit de tous ces véhicules, vu qu'on s'en sert essentiellement de jour. Une excellente affaire. Le seul problème qui resterait serait les jours de grand froid, devenus rares mais bon, où le réseau risquerait d'être insuffisant. Mais pour quelques jours par an, on s'en fout...

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Il y a 2 heures, Kaptain a dit :

Pas si anti nucléaire primaire que ça

Tu m'as pas compris, Arno :D

Je voulais juste remarquer que l'article faisait une fixette sur le nucléaire français, alors que Monsieur Musc et Tesla vendent leurs baniol dans le monde entier, y compris, évidemment, là où l'électricité, pour caricaturer, c'est du charbon, du gaz et du pétrole. 

 

Après, on peut rêver à un monde où les Teslas rouleront à l'éolien, à l'hydraulique, au solaire, je sais pas. Resterait le problème des batteries, et du coup, on en revient à la solution, plus innovante et encore plus verte (?) de l'hydrogène...

 

Sinan, je serai pas surpris que PascalD, qui est un très fin connaisseur de la problématique énergétique et de la locomotion automobile verte, intervienne bientôt, on verra...........................

 

 

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Je crois me souvenir qu'une petite entreprise du Sud de la France, est sur le point de commercialiser un modèle révolutionnaire et propre (puisque sans émission). Là tout de suite le nom m' échappe, le seul truc dont je me rappelle c'est que les premiers modèles seront disponibles au début de l' année prochaine. Depuis une grosse dizaine d'années, d'ailleurs, ce qui rends cette prédiction extrêmement fiable.

Je crois qu'un certain Faborion a passé commande, s'il nous lit il pourra nous en dire plus...

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Le brevet n'a pas été revendu à Tata ?

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Mince, AlainG a suivi...

:S:o:ph34r:

 

PascalD, moi nan plus, impossible de me souvenir du nom de cette Start Up, ni d'ailleurs du mode de propulsion révolutionnaire qu'elle utilisait. C'est dingue ça... En tout cas, à l'époque, ça nous avait tous favorablement impressionné.

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On a une image.. fugitive..

Il est toujours question de "l'année prochaine".... Y sont gonflés quand même !

 

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Purée, la taille du bouchon de réservoir 9_9

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Il y a 8 heures, Gilles44 a dit :

Je vous mets en lien un article de Spaceref  qui raconte un peu ces motivations et raisonnement de l'époque

 

On te remercie pour cette source qui souligne la "grandeur d'âme" de Monsieur Musk, perceptible déjà dès 2001 donc...

   

Je cite un extrait  :  "Dans une rupture radicale par rapport aux missions prévues par la NASA, chaque expérience se concentrerait sur le développement de données essentielles à l'habitation humaine, plutôt que sur la pure science planétaire"..

 

 Quel dévouement pour la connaissance, quelle noblesse dans cette entreprise désintéressée.. j'en ai les larmes aux yeux.. Sniff..:|

 

 

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C'est vrai  mais quelle hérésie .... imaginer comprendre comment des plantes peuvent se développer en milieu martien mais quelle honte, quelle  bassese d'esprit, c'est pas sur l'ISS  qu'on ferait  de telles expériences. Et en plus mettre en plus 20 millions de $ de sa poche pour financer ça, quelle  vulgarité. 

Vite le bûcher !

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il y a 58 minutes, Gilles44 a dit :

comprendre comment des plantes peuvent se développer en milieu martien

 

Ah ouaih , les plantes !..

Ce serait une avancée fulgurante pour l'humanité et les millions de gens que Musk veut déployer sur Mars dans 50 ans !!  

 

 

PS > En "milieu martien" je vois pas grand chose pousser, même pas les patates :D.. Tu veux dire "sous serre" à la surface de Mars je suppose..

C'est pas gagné, j'ai peur qu'il soit nécessaire d'envoyer des nuées de BFR chargées de tonnes de légumes frais pour nos fiers et glorieux colons :S..

 

 

 

il y a une heure, Gilles44 a dit :

Et en plus mettre en plus 20 millions de $ de sa poche

 

Re-sniff ! :(  :x

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