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Nebuleuses-et-Cacao

Échantillonnage et Résolution

Question

Bonsoir, je cherche dans tous les coins en ce moment des infos sur l’échantillonnage en Astrophotographie.

Bien que le sujet me passionne j'ai peur de ne pas être encore totalement au point avec celui-ci.

 

J'aimerai prendre l'exemple de ma config pour le problème :

 

Lunette Explore Scientific APO 102/714

SONY A7Sii :

- pixel pitch : 8.4

- Sensor Size : 35.6x23.8mm

 

D’après mes calculs, j'obtiens un échantillonnage de : 2.42arcsec/px

 La turbulence de l’atmosphère entre également en jeux. Mais comment puis-je inclure celle ci dans le calcul de mon échantillonnage si je ne sais pas comment la déterminer ? 

 

Si j'ai bien tout compris, plus l'échantillonnage est petit, plus la résolution est grande ? 

 

J'ai bien conscience que ce sont des calculs et que la théorie est souvent dépassé par la pratique, notamment à cause de la turbulence atmosphérique... 

Ducoup quel est l’échantillonnage recommandé pour du ciel profond ? 

Sachant que j'obtient des résultats satisfaisants avec ma config actuelle.

 

 

Et, que devrais-je faire si je voulais avoir un pouvoir séparateur excellent pour le planétaire par exemple ?

 

Passer sur une focale plus longue ? Ou réduire la taille des pixels en passant sur une webcam ou du CCD ?

 

Merci pour vos futures réponses, j'ai vraiment du mal avec cette notion de résolution....

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8 réponses à cette question

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Cette valeur théorique, est-elle applicable au ciel profond comme au planétaire et à l'observation ? Une photo grand champ peut-elle accepter des échantillonnage plus haut que 0.7 

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Bonjour,

en ciel profond, mis à part quelques aficionados de la haute résolution dans ce domaine, on laisse de côté la notion d'échantillonnage car on ne grossit  (grandit) pas assez l'image pour qu'elle puisse profiter du plein pouvoir de résolution de l'optique, c'est surtout le champ qui nous intéresse car les "sujets" sont souvent étendus. De plus, ces objets étant assez peu lumineux, on reste sur des F/D faibles.

En planétaire, par contre, là on y fait attention car on veut enregistrer les plus fins détails possibles. On grossit donc beaucoup, ce qui ne pose pas de problème de champ car les "cibles" sont petites ni de luminosité de l'image car une planète c'est brillant.

Typiquement on va travailler à F/D entre 3 et, grand max, 10 en ciel profond, et entre 20 et 30, en fonction de la taille et de la luminosité de la cible, en planétaire.

 

MM

 

 

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en CP on peu utiliser l'échantillonnage pour calculer le champ apparent de notre caméra par exemple.

on l'utilise aussi pour avoir une image de notre guidage, à savoir si on a un échantillonnage à 1.15 on va pouvoir observer notre courbe de guidage en regardant la valeur RMS pour déterminer si le suivi est bon pour notre setup ... qui est au final un échantillonnage :D  (si la veulr RMS est supérieur à l'échantillonnage ça vas commencer a se voir sur les images .... enfin en exagérant biensûr faut pas déconner non plus on est pas au pixel prêt mais ça donne une bonne image du truc).

 

m'enfin ça c'est ceux qui sont a fond dans l'échantillonnage!! moi j'aime cette valeur mais je me prend pas la tête non plus!!

 

et comme le dis Masmich l'échantillonnage est plus important a fort F/D et donc pour le planétaire ou on vas venir commencer a tater le pouvoir séparateur de l'instrument mais souvent limité quand même par la turbulence 

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Il y a 1 heure, GuillaumeLM a dit :

moi j'aime cette valeur mais je me prend pas la tête non plus!!

 

Idem... :)

 

MM

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Bonjour, en ciel profond pose longue, si tu veux pousser ton instrument au max, tu peux prendre comme règle empirique que l'échantillonnage optimal doit être égal à 1/3 du seeing (ou en approximation FWHM) minimal que tu mesure.

 

En France métropolitaine on connaît à peu près les valeurs de FWHM mesurés , de 1.5 à 2 pour la partie Nord de la France,  de 2 à 2.5 pour la partie Sud , bien évidement cela est variable selon les sites.

 

Cela donne donc une valeur d'échantillonnage minimal de 0.5" à  0.66" pour la partie Nord, et 0.66" à 0.83" pour la partie Sud.  Echantillonner moins que cela n'apportera plus rien en terme de détail apportés à l'image. Cet échantillonnage est bien adapté aux petits objets du ciel profond (petites nébuleuses et petites galaxies) et donc aux grandes focales , si les objets sont plus étendus, un échantillonnage un peu plus grand peut être employé (entre 1" et 2.5"),  cela sera au détriment de la résolution maximale , mais si l'objet est étendu, ce n'est pas vraiment un problème.

 

Pour le planétaire, il faut aller bien en dessous car l'influence de la turbulence est moins importante (poses très courtes).

jc

Modifié par mariobross

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Il y a 21 heures, Nebuleuses-et-Cacao a dit :

D’après mes calculs, j'obtiens un échantillonnage de : 2.42arcsec/px

 La turbulence de l’atmosphère entre également en jeux. Mais comment puis-je inclure celle ci dans le calcul de mon échantillonnage si je ne sais pas comment la déterminer ? 

 

Non, non, l'échantillonnage, c'est la taille que représente un pixel sur le ciel. Si tu as calculé correctement les 2,42"/pixel, c'est bon, le calcul est terminé, la turbulence ne change rien à l'échantillonnage.

 

Mais l'échantillonnage n'est pas la résolution, c'est plutôt la valeur de la meilleure résolution possible (que la turbulence, les défauts de suivi et de mise au point, etc. détériorent).

 

En ciel profond courant, il me semble qu'on choisit de l'ordre de 2". Ça ne sert à rien de descendre en dessous si les défauts de suivi, de mise au point, la turbulence, etc. ne sont pas parfaitement maîtrisés.

 

En planétaire (où il n'y a pas de problème de suivi, où on fige la turbulence par des poses très courtes), on conseille la moitié du pouvoir séparateur de l'instrument.

Modifié par Bruno-

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Dans mon "cercle" astronomique (club + individualités externes) la tendance est :

- planétaire : pouvoir séparateur étalé sur 3 photosites, avec modulation suivant la turbu de 2 (turbu un peu trop présente) à 4 (stabilité exceptionnelle).

- ciel profond en haute résolution (rare) : étalement sur 1 à 2 photosites, c'est pas optimal mais au-dessus les temps de pose sont trop longs pour nos matos.

- ciel profond à grand champ : on se fiche de l'échantillonnage, seul le champ compte.

 

Seuls les plus mordus d'entre nous font gaffe à ça, la majorité veut simplement sortir de belles photos agréables à regarder, tant pis si elles ne sont pas optimales en résolution.

 

A chacun(e) son niveau d'exigences, sa pratique, l'important est d'y prendre du plaisir... :)

 

MM

Modifié par Masmich
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