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By exaxe17
Le bruit de lecture d'une camera CMOS est la première qualité qu'on étudie pour les poses courtes.
Plus il est faible et plus le signal utile peut sortir du fond bruité.
Ce qui veut dire que la cible peut être quasi invisible sur les brutes, mais qu'à l'empilement elle se détache.
Exemple avec une capture de M1:
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By LucCadam
Bonjour !
Je voulais partager mon expérience, si elle peut être utile à quelqu’un ! Et aussi participer comme tous ces Astrams qui partagent leurs projets, et bricolages sur des forums ou leur site d’astronomie, et qui m’ont beaucoup appris ou inspiré par leurs idées !
Ce post est sans doute trop long, en plus c'est le premier que je fais, et il résume un projet de plus d'un an en quelques pages donc n'hésitez pas à me donner des pistes d'amélioration !
INTRODUCTION
J'utilise comme télescope principal pour l'imagerie planétaire un Mak 127 de chez Skywatcher, j'ai pendant un certain temps fait la mise au point grâce à la molette à l'arrière du fût, mais étant sur une monture peu robuste lorsque je me déplace léger (StarAdventurer) je me suis mis à essayer d'élaborer un système de mise au point électrique avec une raquette de commande pour supprimer toute vibration. Je voulais vous partager mon expérience et les recherches que j'ai faites si cela peut être utile à quelqu'un !
VERSION 1 (Avril 2019)
J'ai rapidement fait un cahier des charges des problèmes que le système devait résoudre, mais aussi des contraintes de réalisation, il devait :
- être suffisamment compacte pour rentrer dans la housse fournie avec le télescope
- être actionnable facilement et avoir une vitesse modulable, par une raquette de commande
- permettre la mise au point manuelle avec un système de débrayement
- ne pas dépasser la longueur du PO d'origine (environ 40mm) pour pouvoir monter une roue à filtre
- permettre un réglage de la tension de la courroie
- laisser accès aux vis de réglage de la collimation
- mon télescope ne dispose pas de vis à proximité de la molette de mise au point (comme les Schmidt par exemple) et le système de fixation du moteur ne devait laisser aucune trace sur le télescope (une névrose personnelle sans doute )
- l'ensemble devait être esthétiquement propre (oui sans doute une névrose !)
RECHERCHE
J'ai commencé par chercher des exemples de mise au point fabriquée par des amateurs avec des matériaux simples, pour un Maksutov, et en détournant des moteurs de leur usage premier.
Et il y avait la méthode du collier de serrage utilisé par certains astrams, avec un moteur d'imprimante 3D :
http://astrolabo.com/2004/01/23/mise-au-point-lectrique-pour-maksutov/
https://medium.com/swlh/diy-electric-focuser-for-celestron-127-slt-maksutov-cassegrain-db37ae826015
https://www.youtube.com/watch?v=im7DV2O4Eh8
Mais je n'étais pas fan, trop encombrant, difficilement démontable. Le moteur était bien trop puissant pour cet usage, puisque le maksutov à l'avantage de toujours déplacer le même poids, le miroir primaire étant le seul à se déplacer, et la démultiplication est très importante, je pensais qu'un plus petit moteur pourrait faire l'affaire, plusieurs autres semblaient suivre cette hypothèse en utilisant des servo moteur de planeur et en soudant un port jack femelle pour pouvoir les alimenter en direct :
https://www.youtube.com/watch?v=KYCJv1YhAko
https://www.youtube.com/watch?v=g8L4vl2tN1I
MODIFICATION DU SERVO MOTEUR
Après l’achat d’un fer à souder, d’un servo moteur, de quelques embouts jack 2,5mm femelle, un câble jack, une boite d’expérimentation, un peu de fil, un interrupteur 3 positions et un potard de vieux téléphone, … Quelques bricolages et soudure… et la partie la plus critique fonctionne !!
Le boitier de commande
ENTRAÎNEMENT DE LA MOLETTE DE MISE AU POINT
Pour l’entraînement de la courroie, j’ai trouvé tout un tas de roues en plastique blanc dentées et avec gorge, dans un coffret pour enfant je crois, type mécano et j’ai simplement percé, et collé celui qui allait le mieux sur la roue existante du moteur.
Pour la molette, je me suis rendu compte que les goulottes électriques faisant quasiment le diamètre du tube métallique, une fois la protection en gomme retirée, moyennant l’ajout d’un peu de chatterton pour que la jonction se fasse bien.
L'arrière du télescope (sans le bouchon en plastique sur la molette de mise au point)
En découpant la partie plus large servant à emmancher les tubes les uns dans les autres, je me retrouve avec deux tubes concentriques parfaitement ajustés.
Un perçage plus tard et le collage d’un écrou et d’une vis adaptée et j’obtiens un système de débrayage du moteur rustique mais efficace ! Avec deux roues en mousse de modélisme, percés au diamètre on obtient ça :
Le tube extérieur sert à la mise au point électrique et est entraîné par la roue la plus proche du tube, et l’autre sert à la mise au point manuelle après avoir dévissé d’un quart de tour la vis de blocage !
FIXATION ET TENSION DE COURROIE
Vient maintenant la fabrication d’un moyen de fixation du moteur, je me suis tourné vers le plexiglas. (Après la seconde version que vous verrez plus bas, il s’est avéré que le plexiglas casse très TRÈS facilement quand on perce trop rapidement, et la styromousse est en fait bien plus simple à travailler !)
J’avais quelques joints de robinetterie de côté, mais en utilisant ces derniers le moteur se retrouvait très en débord par rapport au télescope, j’ai donc décidé de séparer le support en deux plaques, l’une restant sur le télescope à demeure et dans laquelle sont fixés deux vis, permettant par le biais d’une gorge d’ajuster la tension de la courroie, lors de l’installation de la seconde plaque, qui supporte le moteur et est maintenu par des écrous.
Sur la bague de vissage du porte oculaire, on trouve un petit décroché tout à droite :
et après achat d’un roulement de grand diamètre, mais très plat, j’ai tracé et découpé cette plaque qui se retrouve coincée dans la gorge et autour de la molette de mise au point, mais sans la gêner grâce au roulement.
Les roues dentées et vis sont de récup, et j'ai utilisé un bout de plastique de cartouche de stylo bic pour réduire le jeu des vis dans la gorge de la plaque moteur, le trou au milieu de la plaque laisse l'accès à une des vis de collimation.
Et voici la seconde plaque avec des tiges filetée diamètre 3mm pour placer le moteur au bon alignement, le placement de ce dernier s’est fait de façon à ne pas dépasser la longueur du porte oculaire, et de même pour les deux roues sur les manchons électriques, rien ne dépasse !
La fixation se faisant par ces écrous à main bricolés avec un bouton de couture, un bout de plastique et un écrou 3mm
CONCLUSION
Voilà le résultat final :
Reprenons la liste de contraintes :
- être suffisamment compacte pour rentrer dans la housse fournie avec le télescope
La plaque moteur se démontant facilement, tout se range impeccablement
- être actionnable facilement et avoir une vitesse modulable, par une raquette de commande
Le potard permet un réglage de vitesse d’un tour toutes les 2-3 secondes au plus rapide à un tour en une bonne trentaine de seconde, le froid ralentissant encore le moteur, la démultiplication est efficace.
- permettre la mise au point manuelle avec un système de débrayement
Les manchons électriques fonctionnent à merveille !
- ne pas dépasser la longueur du PO d'origine (environ 40mm) pour pouvoir monter une RAF
Check !
- permettre un réglage de la tension de la courroie
Par le biais de la gorge et des deux vis.
- laisser accès aux vis de réglage de la collimation
Check !
- mon télescope ne dispose pas de vis à proximité de la molette de mise au point (comme les Schmidt par exemple) et le système de fixation du moteur ne devait laisser aucune trace sur le télescope (une névrose personnelle sans doute )
La plaque s’enlève assez vite et ne laisse aucune trace
- l'ensemble devait être esthétiquement propre (oui sans doute une névrose !)
Je trouve que ça a plutôt bonne gueule non ?
J'ai fait une petite vidéo de la mise au point version 1 en fonctionnement :
VERSION 2 (Décembre 2020)
Pour tout un tas de raison (stabilité des oculaires, avoir un seul renvoi coudé 2 pouces pour tous les instruments, …) et ayant découvert qu’il était possible de monter un porte oculaire 2 pouces sur un Maksutov 127, je voulais essayer de modifier le télescope. Seulement le PO est bien plus large, et entraine tout un tas de problèmes, les contraintes de dimensions déjà contenues dans la V1 sont encore plus importante, faisons un nouveau cahier des charges :
Points précédents et toujours valables :
- être suffisamment compacte pour rentrer dans la housse fournie avec le télescope
- être actionnable facilement et avoir une vitesse modulable, par une raquette de commande
- permettre la mise au point manuelle avec un système de débrayement
Qui sera probablement à revoir puisqu’avec de plus petites roues et le peu d’espace, il sera difficile d’accéder à une éventuelle vis de serrage sur le côté...
- ne pas dépasser la longueur du nouveau PO (environ 55mm, cette fois on a plus de marge)
- permettre un réglage de la tension de la courroie
- laisser accès aux vis de réglage de la collimation
- mon télescope ne dispose pas de vis à proximité de la molette de mise au point (comme les Schmidt par exemple) et le système de fixation du moteur ne devait laisser aucune trace sur le télescope (une névrose personnelle sans doute )
Sauf que cette fois je n’ai plus de gorge bien pratique pour caler la plaque, de plus je prévois une configuration avec une bague vissante M48 en directe pour la photo de planétaire !
- l'ensemble devait être esthétiquement propre (oui sans doute une névrose !)
Je dirais même que ça doit être esthétiquement dingue cette fois (NB : aller consulter …)
FIXATION ET TENSION DE COURROIE
Cette fois je fonce, j'ai un week end entre Noël et Nouvel an et je veux qu'elle soit fonctionnelle à la fin ! Je décide de reprendre le moteur et la raquette, mais de ne pas retailler les plaques existantes qui ont fait leurs preuves pour éviter de me retrouver sans rien si jamais le nouveau système ne fonctionne pas.
Je commence par la plaque de fixation et celle du moteur, tout en continuant de réfléchir à la manière de débrayer le moteur. La fixation des différents adaptateurs 2" se faisant par le biais d'une bague en laiton, je la prends comme diamètre pour le trou permettant la fixation de la plaque, je replace les différents perçages à faire, et je diminue l'écart entre les vis qui tiennent la plaque moteur, la plage précédente s'était révélée trop importante.
Le choix de la styromousse est très appréciable, plus d'éclatement du matériau comme précédemment !
ENTRAÎNEMENT DE LA MOLETTE DE MISE AU POINT
Et c'est le lendemain matin que j'ai l'illumination, dans un demi sommeil, je trouve la façon de faire, je me précipite sur une feuille et un crayon et je dessine le détail suivant, qui a fonctionné ... incroyable !
Ce n'est pas vraiment lisible j'en conviens ! mais en gros on garde l'idée des deux tubes l'un dans l'autre, sauf qu'au lieu de se verrouiller ensemble par une vis faisant friction, les deux tubes se finissent par une rondelle en plastique (qu'on verra juste après) et lorsqu'on pousse le deux tubes vers le télescope ces deux rondelles prennent en sandwich la roue en mousse et crée la friction nécessaire à son maintien ! (j'avais pensé ajouter un ressort et un écrou ajustable pour régler cette tension, mais je n'en ai pas eu besoin finalement)
Je détaille les différentes pièces à "usiner" (c'est un bien grand mot, j'utilise une scie à chantourné et une ponceuse à bande fait pour faire des meubles, on n’est pas vraiment dans le matos de précision :P)
Réalisation de deux rondelles , découpe à la bonne longueur des tubes électrique, et perçage pour l'emplacement du "doigt" qui est une vis permettant le déplacement des tubes longitudinalement mais pas en rotation
Aussitôt crayonné, aussitôt fait, et après un collage au cyanoacrylate, ... TADAAA !
Avec un peu de gaine thermo pour le grip et fignoler,
La goulotte électrique s'est révélé suffisamment ajustée et offrait assez de friction pour tenir les deux tubes en position embrayée ou débrayée sans avoir besoin d'un ressort supplémentaire.
CONCLUSION
Voilà la bête totalement montée !
Avec une vidéo de la V2 en fonctionnement :
Merci d’avoir lu jusque-là ! J'espère ne pas vous avoir perdu, et surtout que ce projet a pu, peut-être, vous être utile. C'était un peu long, mais je n'ai pas réussi à abréger !
N’hésitez pas si je n’ai pas été suffisamment clair ou que j’ai survolé certains détails !
Lucas M.
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By Goofy2
Bonjour
Avec des jumelles et des oculaires interchangeables, nous sommes confrontés à un soucis d'équilibrage sur l'axe de hauteur.
Mes jumelles APM 100 SD 90°, je les ai équilibrées en position à 45° environ avec une paire d'oculaires APM UFF 24 mm. Si je vise plus près de l'horizon, les jumelles vont basculer vers le bas et si je pointe plus haut que 45°, elles vont basculer vers le haut. Cela oblige à serrer davantage les freins sur l'axe de hauteur de ma monture à fourche et je n'aime pas cela.
Si je change d'oculaires et par conséquent avec des poids différents, l'équilibrage n'est plus bon. J'utilises des oculaire APM UFF 24 mm, des APM UFF 10 mm, des Nagler 5 mm et des Nagler 3.5 mm. Entre la paire de 24 mm (les plus lourds) et la paire de 10 mm (les plus légers), il y a une différence de poids de 580g.
J'ai trouvé une solution toute simple et rapide pour obtenir un équilibrage des jumelles, freins desserrés, quelques soient les oculaires utilisés et quelque soit l'inclinaison des jumelles. Cette solution permet de conserver des mouvements très fluides sur l'axe de hauteur puisque les freins restent desserrés et mécaniquement c'est mieux.
Une cordelette amovible est maintenue sur la poignée des jumelles via une goupille amovible elle aussi. L'autre extrémité passe entre les oculaires et pend sous ceux-ci. Un anneau permet de suspendre divers poids. C'est très pratique à l'usage et cela ne gêne absolument pas l'utilisation des jumelles.
Pour les poids utilisés, ce sont des plombs de pêche en mer en forme de poire. Ils offrent du poids sous un faible volume. Je les ai équipés d'un crochet pour pouvoir les suspendre et je les ai emballés également dans du film alimentaire pour ne pas avoir à manipuler du plomb (toxique). La gamme de poids utilisés: 1 x 500g, 2x 200g et 2 x 100g. Ils peuvent être utilisés seuls ou combinés en fonction du besoin d'équilibrage.
En image c'est plus parlant, cela donne ceci:
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By AstronoSeb
Bonjour à tous !
Il m'arrive un gros pépin, j'ai installé la nouvelle version de Nina HF2 pui je suis revenu à l'ancienne car pb avec driver Altair. Chemin faisant, j'ai perdu tous mes parametres de Nina et depuis le plate solving sous Astap ne fonctionne plus.
Je n'arrive pas a savoir si la distance focale que je lui rentre en parametre est fausse ou si le pb vient d'autre chose.
Comment recalculer la distance focale reele depuis une resolution astrometrique? Par exemple ma resulution avec astrometry.net donne le resultat suivant:
44.4 arcmin avec une camera altair 294c de 4.63um de taille de pixel et 4128 pixels horizontaux. Ce qui donne 19.112mm de capteur horizontal.
Si je prends la formule Champ (en arcmin) = 3458 x d (taille capteur en mm) / F (en mm), cela me donne F = 3458 x (4128 x 4.63)/44.4 = 1488mm de foacale pour un C8 et red 0.7.
Est ce que vous pensez que l'erreur de plate solving peut venir de quelque part dans ce calcul ?
Merci de votre aide !
Seb
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