jackbauer 2

INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

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il y a 14 minutes, vaufrègesI3 a dit :

C'est clair qu'une bombe ça provoque plus efficacement l'effet de la translation.

Oui, mais une bombe sexuelle, alors ;)

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Le 08/05/2019 à 12:43, jackbauer 2 a dit :

J' imagine que si l'on installait SEIS sur n'importe quel corps rocheux massif du syst. solaire (Mars, la lune, Ganymède, Pluton, Mercure, ect) il enregistrerait les mêmes signaux : ça s'affaisse, tout simplement…

 

Concernant Ganymède et possiblement Pluton, ça risque d'être passionnant étant donné qu'ils sont suspectés d'abriter un océan !
Aussi et surtout pour Europe sur lequel j'espère un sismomètre sera déposé par la NASA si elle arrive à financer un atterrisseur pour sa mission Europa Clipper ... 9_9

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Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

Comment fait-on pour trier tout ce bordel, en l'absence de références martiennes déjà existantes ?

 

Dois-je préciser que je ne travaille ni à l'IPGP, ni au CNES, ni à la NASA. ;)


Avec une audace folle, je tente malgré tout une réponse. :P


Les chercheurs ont développé des modèles (Révélation stupéfiante donnée à titre gracieux). :D


A partir de la sismologie terrestre, lunaire, des connaissances parcellaires que nous avons de Mars, d'expériences de laboratoires, en numérisant données mathématiques, physiques et géophysiques, en fonction des fréquences, des durées, des propagations et je ne sais quels autres paramètres, les lascars seraient capables d'identifier la nature des signaux et de les localiser (plus ou moins, car pour le faire précisément il faudrait certainement avoir plusieurs instruments à la surface pour trianguler).

Pour les impacts météoritiques où pour d'importants éboulements de surface, l'observation des images orbitales sera une aide très appréciable. De plus l'interprétation des données peut s'affiner au cours du temps en fonction d'événements pouvant être matériellement identifiés. 


S'appliquant aux effondrements de terrain et au tsunamis (sur Terre donc), j'ai lu aussi dans un doc  :


"Inverser les données sismiques basses fréquences pour retrouver l’évolution de la force appliquée par le glissement de terrain depuis sa déstabilisation jusqu’ à son dépôt et d’utiliser cette force inversée comme nouvelle contrainte pour les modèles numériques d’écoulements gravitaires." Je ne me risquerai pas à dire que je comprends bien l'opération.


Sous réserves, c'est peut être le genre de choses qui pourrait s'appliquer aussi là-bas ?...


Il y a aussi un sismomètre russe prévu sur la plateforme d'ExoMars 2020 pour lequel je n'ai pas de détails. En espérant qu'il arrive entier sur Mars et que sa conception soit à la hauteur. Avec un peu de chance, il pourrait fonctionner de concert avec SEIS...


Avec ça, tu seras vachement plus avancé, mais je n'ai que cela en magasin. B|

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Pour étoffer substantiellement mon post précédent, voici deux communications faites lors de la 50th Lunar and Planetary Science Conference de 2019. 


Numerical investigation of impact induced seismic signals in martian crust : https://www.hou.usra.edu/meetings/lpsc2019/pdf/1503.pdf


Using the insight measurements to contrain large-scale numerical simulation of the interior of Mars : https://www.hou.usra.edu/meetings/lpsc2019/pdf/3142.pdf


 

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Vidéo commentée en anglais (Proposé sur FCS par Solfra) qui détaille une possible opération pour tenter de débloquer la progression de la sonde HP3 dans le sous-sol martien.

Il s'agirait de soulever la structure de surface afin de permettre à la pelle du bras robotique de remuer le sol autour de la sonde.

 

Cette dernière, plantée de travers dans le substrat, pourrait retrouver de l'adhérence quand on aurait densifier les matériaux qui l'enveloppent...

 

 

 

On peut avoir le sentiment qu'il s'agit là d'une manoeuvre désespérée pour se sortir de cette fâcheuse situation...

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Merci Hoth. :)

 

Je pense qu'à la fin de l'article de Futura, l'explication donnée n'est pas claire du tout, voire complètement inexacte.

 

Citation :

"Les responsables de HP3 prévoient maintenant de soulever la structure de support sous laquelle elle est cachée afin que les caméras d'InSight puissent la voir. Ils envisagent de faire pression sur elle grâce au bras robotique de l'atterrisseur. L'opération pourrait avoir lieu cet été."

 

Si effectivement, les techniciens envisagent maintenant de soulever la structure de surface, ils ne pourraient à priori pas exercer de pression sur le pénétrateur lui-même, et cela pour deux raisons essentielles :

 

D'abord son inclinaison, qui interdit d'appliquer une force verticale dessus,  ce qui risquerait par voie de conséquence de le coucher davantage , ou pire, de le casser.

 

Ensuite, du sommet de la sonde, sur lequel le bras robotique devrait faire pression, sort le câble de mesure de température (TEMP-P) qui la relie au reste de l'appareillage et qui transmet les données. On ne peut en aucun cas prendre le risque d'endommager ce câble sous peine de rendre totalement inopérante HP3.

 

Il avait été envisagé dans un premier temps d'appuyer avec le bras d'InSight sur la structure de rangement, de façon à ce qu'elle ne dérape pas lors des opérations de martelage. La confusion provient certainement de ce point qui, je pense, n'est plus à l'ordre du jour.

 

La manoeuvre actuellement retenue consisterait à donner plus d'adhérence au pénétrateur en remuant le sol autour, pour que celui-ci progresse plus aisément, et avec l'espoir que l'obstacle qui l'en empêche puisse être contourné...   

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Pour compléter (et amender) mes explications, il s'agira, non pas de remuer le sol autour de la sonde, mais plutôt de le tasser en un point précis juste à côté d'elle, avec pour objectif d'augmenter l'adhérence lors du martelage.

J'y reviendrai...

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https://www.dlr.de/blogs/en/all-blog-posts/The-InSight-mission-logbook.aspx


Traduction du lien :


La NASA et le DLR viennent de publier un communiqué de presse au sujet de notre prochaine activité concernant HP3. On nous a demandé de garder le silence jusqu'à la publication du rapport. C'est pourquoi la mise à jour du blog a été retardée de quelques semaines.


Dans mon précédent message, j’annonçais une deuxième sequence de martelage que nous avons exécuté, après quelques retards dus à des problèmes de protection contre les pannes. Les résultats n’ont malheureusement pas été concluants. Il y avait un mouvement de la structure de surface. La longe de HP3, vous vous en souvenez peut-être, était notre principal centre d'intérêt à l'époque (voir l'article précédent du journal) s'était déplacée de haut en bas, mais aucun mouvement clair n'avait été visible. Cela valait la peine d'essayer, bien que l'on puisse convenir que, puisque rien d'important n'avait changé, ces résultats n'étaient pas totalement inattendus.


Il était clair alors que nous avions besoin d'un changement de stratégie. Une revue opérationnelle a montré que nous avions trois causes potentielles de problèmes, que j'avais déjà décrit dans mes rapports précédents : 


1) Accrochage de la taupe ou de l'attache dans la structure de support.


2) Une pierre ou un rocher assez grand (environ 30 cm) bloquant la progression du pénétrateur.

 
3) Un frottement insuffisant sur la coque de la taupe.


Nous ne pouvions toujours pas exclure les problèmes 1 et 2, bien que nous les considérons plutôt improbables. 


A en juger par la répartition des roches à la surface, il avait été conclu que la probabilité de rencontrer une roche à cette profondeur n’était que de quelques pour cent. Il nous restait donc l'hypothèse d'un frottement insuffisant comme étant la plus probable et, surtout, celle sur laquelle nous pouvons faire quelque chose pour débloquer la situation. Nous avions déjà considéré pendant un certain temps que le fait d'appuyer sur la surface pouvait aider à augmenter le frottement. Cette solution vous sera peut-être plus claire en considérant les illustrations ci-dessous (voir lien).


L'illustration de gauche montre la structure de support (SSA) avec ses deux pieds antérieurs (orientés vers le nord) et la taupe au centre en bas. On voit également deux endroits (points 1 et 2) sur lesquels nous avons envisagé d’appuyer avec la pelle du bras de l’atterrisseur. L'illustration de droite montre la "plage de contrainte" sous une charge à la surface, ainsi que la taupe si la charge est appliquée aux points 1 ou 2. 


Il ressort clairement de cette illustration, bien connue en ingénierie des fondations, que la pression dans le sol est plus importante immédiatement sous la charge. Par conséquent, le point 1 est bien meilleur que le point 2 (qui ne peut même pas être atteint avec le bras). La conséquence logique est que nous avons décidé de déplacer le SSA. Le graphique ci-dessous montre les résultats de certains calculs pour la force de friction sur la coque de la taupe, en fonction de la profondeur d'enfouissement, en supposant une gamme de propriétés du régolithe martien pour les points 1 et 2 et, pour un cas de référence avec uniquement le poids de la SSA. Le graphique montre également la profondeur estimée de la pointe de la taupe et une exigence de force de frottement conservatrice. On peut voir que nous pouvons répondre à cette exigence en appuyant avec une force de 40N sur le spot 1, mais que presser sur le spot 2 serait peu efficace. 


Bien sûr, la levée de la SSA nous donnera l'occasion d'examiner de près la taupe qui était cachée sous elle. Les ingénieurs du JPL simulent cette opération depuis un certain temps maintenant. Un film montrant l'élévation de la structure commenté par Troy Hudson (scientifique et ingénieur du JPL) expliquant les raisons de cette opération peut être trouvé sur YouTube (fourni dans un post plus haut dans ce topic).


Le levage de la structure de surface ne sera pas sans risque. Si la taupe ou l'attache sont bien accrochées dans la SSA, nous pourrions alors dégager la taupe. Par conséquent, un programme d’opérations a été conçu pour permettre le levage en plusieurs étapes, avec des examens minutieux en cours de route. C’est la raison principale pour laquelle l’opération prendra du temps, jusqu’au milieu du mois prochain ou peut-être même plus tard. 


 Restez à l'écoute.
 

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Toujours dans le même registre :


https://spaceflightnow.com/2019/06/06/scientists-call-on-insights-robotic-arm-to-assist-stalled-heat-probe-on-mars/


Traduction,


Plus tard dans le mois de juin, des équipes au sol doivent envoyer des commandes à l'atterrisseur InSight,  afin qu'il utilise son bras robotique dans une série de manoeuvres soigneusement chorégraphiés pour aider à inspecter, et éventuellement assister l'un des principaux instruments géologiques de la mission qui est resté bloqué au début de sa mise en oeuvre. 
Les responsables ont adopté ce plan après de longs tests utilisant des modèles au sol, de la sonde de flux de chaleur HP3, au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie où la mission est gérée, et au Centre aérospatial allemand, qui a développé cet instrument.


La sonde de flux thermiques et de propriétés physiques (HP3), construite en Allemagne, a commencé à pénétrer dans le sous-sol martien le 28 février, dans le but d’atteindre une profondeur maximale de 5 mètres, plus profonde que toute autre opération de ce genre sur Mars, avec une série de milliers de coups de marteau prévus, cela en plusieurs étapes, et sur plusieurs semaines.


Mais quelques minutes après le début, un obstacle stoppait la taupe à une profondeur d'environ 30 centimètres, déviant la sonde de 15 degrés environ. D'autres tentatives pour creuser plus profondément sont restées infructueuses et les experts estiment que le sol martien situé sur le site d'atterrissage d'InSight n'offre pas suffisamment de friction, ou de résistance, pour empêcher la taupe de reculer à chaque coup de marteau.


La gravité martienne est environ un tiers de celle de la Terre, ce qui ajoute une difficulté supplémentaire à l'opération de martelage avec la taupe de 40 cm de long. Les scientifiques soupçonnent que de petites cavités puissent s'être formées entre la taupe et le sol environnant, selon le centre aérospatial allemand (DLR).


Les chefs de mission ont approuvé un plan risqué d'utilisation du bras robotique d'InSight qui imposera une tâche pour laquelle il n'a pas été conçu. Le bras saisira doucement la structure de support qui repose sur la surface martienne au-dessus de la taupe partiellement enfouie, la soulèvera progressivement pour permettre aux équipes au sol d'avoir une meilleure idée de l'état de la sonde et de la situation dans laquelle elle se trouve.


"Nous voulons lever la structure de support parce que nous ne pouvons pas  visualiser le sous-sol et que nous ne savons donc pas dans quelle situation le pénétrateur se trouve", a déclaré Tilman Spohn, chercheur principal de l'expérience HP3 à l'Institut de recherche planétaire du DLR. "Nous sommes maintenant assez certains que l'insuffisance d'adhérence du sol autour de la taupe est un problème, car les frottements causés par le régolithe environnant, sous l'attraction gravitationnelle inférieure de Mars, sont beaucoup plus faibles que prévu."


Les scientifiques se sont demandés si la taupe avait heurté un rocher souterrain qui l'aurait empêchée de progresser, mais les équipes au sol croient maintenant que l'explication d'une trop faible friction est plus probable, a déclaré Spohn. Les responsables avaient également craint que le lien ombilical traînant derrière la taupe n'ait été accroché dans la structure de support, mais ce scénario est également peu probable, ont déclaré des responsables.


A partir de la fin du mois de juin, le bras saisira la structure de support de l'instrument HP3 avec son dispositif de préhension. Les équipes au sol séquenceront les mouvements du bras du robot en trois étapes, marquant une pause entre chacunes, afin de prendre des images pour que les ingénieurs puissent s'assurer que la taupe n'est pas extraite du sol.


Des ressorts de guidage dans l'intérieur de la structure de support peuvent toujours être en contact avec la taupe. Par conséquent, le fait de soulever l'instrument trop rapidement pourrait menacer de la retirer du sol.


" Nous voulons être prudents en soulevant la structure afin de ne pas retirer accidentellement la taupe du sol",  déclare Troy Hudson, ingénieur de la NASA. "Si cela se produisait, nous ne pourrions pas la replacer dans son trou ni la déplacer ailleurs pour un nouveau forage, car le bras n'a aucun moyen de la ramasser directement sur le sol. Nous allons donc soulever la structure de support petit à petit, en vérifiant que la taupe n’arrive pas avec. »


Si la taupe sort du sol, elle ne pourrait plus être utilisée. Même si le bras pouvait ensuite la ramasser directement et la replacer à un autre endroit, à proximité de l'atterrisseur, les équipes au sol s'attendent à ce qu'elle rencontre alors le même problème de faible friction, en raison de propriétés de sol similaires.


"La procédure n'est pas sans risques", annonce la NASA dans un communiqué. "Cependant, les responsables de mission ont déterminé que ces prochaines étapes sont nécessaires pour que l'instrument fonctionne à nouveau."


Une fois la structure de soutien soulevée, les scientifiques détermineront le meilleur moyen d'aider la taupe.


"Nous prévoyons d'utiliser le bras robotique pour presser le sol près de la taupe", explique Spohn dans un communiqué. "Cette charge supplémentaire augmentera la pression sur le pénétrateur et donc le frottement sur sa surface extérieure dela sonde.
"Nos calculs au DLR suggèrent que nous devons nous approcher de l'appareil", nous dit-t-il. "Immédiatement au-dessus de la taupe et près de celle-ci, avec un angle faible par rapport à la verticale, l’effet est maximal. Sans supprimer la structure de support, sinon nous serions trop loin et l’effet escompté."


L'instrument HP3 est conçu pour collecter des données sur les températures souterraines à différentes profondeurs, ce qui permet aux scientifiques de mieux comprendre la quantité de chaleur s'échappant de l'intérieur de la planète. HP3 est l’un des deux instruments géophysiques d'InSight transportés sur Mars, avec un sismomètre de construction française, ce dernier fonctionnant comme prévu et ayant déjà détecté plusieurs séismes.


Le sismomètre a enregistré son premier séisme le 6 avril et  a enregistré le plus grand signal sismique le 22 mai, une estimation le donnant à 3 de magnitude. 


Une troisième étude scientifique majeure de la mission InSight est l'expérience de rotation et de structure intérieure, dite RISE, qui utilise des signaux radioélectriques transmis entre l'atterrisseur et la Terre, pour mesurer les variations de l'axe de rotation martien, donnant aux scientifiques une idée de la taille et de la densité du noyau de la planète rouge. 


InSight est la première mission sur Mars consacrée à l'étude de sa structure interne. Les données des instruments d'InSight devraient aider les scientifiques à comprendre comment les planètes rocheuses se sont formées dans le système solaire primitif, il y a quelques 4,5 milliards d'années.
 

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InSight_1306_630.gif


L'opération de levage de la structure de support a commencé! Le GIF ci-dessous montre comment le grappin du bras saisit le crochet situé en haut de la SSA. Il est prévu que la traction verticale débute le 22 juin, de 12 centimètres d’abord, puis à 25 centimètres le 25 juin, pour que le 28 juin la structure soit complètement levée et déplacée d’environ 10 centimètres vers le lander.
 

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Comme prévu, la structure de surface de la sonde HP3 a été soulevé. Ce n'est que la première phase d'une opération qui en comporte trois.


La partie supérieure de la sonde apparaît désormais sur les images, fichée obliquement dans le sol. 

 

Annonce sur Twitter : 

https://twitter.com/Simon11129621


Raw image : C000M0203_614569115EDR_F0000_0200M_.PNG


 

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(En rapport avec le récent panache de méthane de 21ppb mesuré par Curiosity)

 

Dans l'hypothèse où l'émission de méthane détectée il y a 3 jours par Curiosity aurait une cause géologique, il est possible d'envisager que le sismomètre du lander Insight ait enregistré un événement (microséisme) lié à cela. Si c'était le cas, nous ne saurions attendre longtemps avant d'en être informé. 


Ce serait alors l'opportunité de pouvoir en localiser la source.


Par contre la nature biologique ou géochimique de ce méthane resterait indéterminée.
 

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Je ne sais pas si vous avez des nouvelles récemment ? Je risque de faire doublon.
J'ai vu le papa de SEIS hier, vu que la Mars conf arrive bientôt je ne m'attendais pas à avoir de news mais finalement...
De mémoire... avec 35 degrés dans la tronche, je ne garantie pas la  parfaite précision de ces infos :P :

Tout roule parfaitement, le bruit de fond est très bas, les dust devils sont bien utiles, ils nettoient mais aussi permettent d'étudier les 1er mètres du sol et ses propriétés de part les vibrations qu'ils engendrent. On a aussi pu écouter un enregistrement de la taupe qui tapait dans le sol.
Pour un des premier séismes, (sol 128 ??) ils pensent que ce n'était pas un impact. Et d'après leur calculs le cratères devrait être de 30 km donc facilement visible mais il n'a pas été observé par les CTX qui recouvrent la surface régulièrement.

Mais le plus important, ils ont réussi à localiser la source d'un des séismes, à 1600 km dans une zone très jeune géologiquement parlant, de l'Amazonien récent, Cerberus, sud d'Elysium. Ça colle avec les prédictions faites avant le lancement d'insight. Il y a des grabens supposés encore actifs dans la zone et ils avaient même estimé une fréquence de séismes par an en utilisant l'age des surface.

Modifié par PlanetTracker
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https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090/


Résumé traduit :


Journal de bord du 28 juin 2019


Deux des trois étapes pour soulever et déplacer la structure de support HP3 ont été réalisées avec succès hier et nous nous attendons à ce que la levée finale et son déplacement puissent être exécutés samedi. 
Excellent travail de l'équipe ! 


Ces deux étapes consistaient en une levée initiale de 12 cm puis une seconde de 13 cm supplémentaires. Une des principales raisons de procéder comme cela est que nous voulions nous assurer que la taupe ou la longe ne seraient pas coincées dans la structure et que la taupe ne serait pas extraite du sol pendant cette opération.


La caméra ICC (Instrument Context Camera) embarquée sur InSight montre comment la structure a été soulevée.


La première élévation a déjà révélé une dépression entourant la "taupe". Avec d’autres membres de l’équipe, j’ai été un peu choqué lorsque nous avons vu l’ampleur de ce creux. Son diamètre est environ deux fois le diamètre de la mole. Le fond de la fosse est difficile à voir (on s'attend à de meilleures images une fois la levée terminée). Le diamètre de la taupe est de 27 mm. La taupe a donc dû compacter un peu le régolithe. En plus de son propre volume, elle doit avoir déplacé environ la moitié de son volume enterré.


InSight_Anheben_idc.gif


Il semble y avoir une petite accumulation autour du creux mais la plus grande partie du déplacement du sol est probablement dû à son compactage. Nous ne pouvons pas très bien voir la pente de la dépression, mais il me semble  que la taupe ait subi un mouvement de précession et ait ainsi creusé un trou conique. Ceci est cohérent avec les enregistrements de notre inclinomètre STATIL lors du martèlement en mars. Nous devrons attendre de meilleures images pour confirmer ou infirmer cela. Dans tous les cas, le compactage apparent semble être compatible avec une grande porosité du régolithe, une densité relativement faible avec une faible vitesse de propagation des ondes sismiques de 120 m/s indiquée par l'équipe de SEIS, ainsi que de la faible inertie thermique (200 TIU) rapportée par HP3. Il a été suggéré qu'il y a probablement une pierre, ou plusieurs, en profondeur, que la taupe aurait pu déplacer. Le trou indiquerait le déplacement de cette pierre. Nous allons voir.      
 
Il est un peu prématuré de parler précisément des prochaines manoeuvres après la troisième étape, de la libération du grappin et de son arrimage. Mais la discussion à ce jour porte sur le remplissage du trou entourant le pénétrateur, puis des pressions sur le régolithe que j'ai indiquées dans mon précédent post.
 

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Vue dégagée de la situation, après déplacement du SSA !

 

D000M0209_615087996EDR_F0000_0117M_.PNG

 

Les opérations de sauvetage de HP3 me paraissent vaines... :(

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https://www.dlr.de/blogs/en/all-blog-posts/The-InSight-mission-logbook.aspx


Traduction du lien ci-dessus :


Journal de bord 1 juillet 2019


Bonnes nouvelles! La SSA est en sécurité sur le terrain (voir GIF)! Hier, la troisième étape de l'opération de levage de la SSA a été exécutée en toute sécurité. La SSA a été levée à une hauteur de 52 cm au-dessus du sol, puis déplacée  d'environ 20 cm vers l’atterrisseur.

 

InSight_idc_absetzen.gif


 

 

En ce qui concerne les données, tout s'est déroulé comme prévu et le matériel est sécurisé. Certains craignaient que la sonde ne soit endommagée, mais tout semble bien aller. Merci aux équipes d’ingénierie et d’exploitation JPL et HP3 ! Bon travail!


L'équipe IDA (instrument de déploiement d'instruments ou bras robotique) va maintenant libérer le grappin et l'arrimer dans les prochains jours. Nous serons en mesure d'inspecter la taupe et la fosse de plus près et de voir s'il y a lieu de modifier notre plan prévoyant l'effondrement de la fosse en poussant le sol avec la pelle et le marteau du bras, comme décrit précédemment. Étant donné le week-end du 4 juillet et les opérations d'arrimage, il faut compter au moins une semaine avant que nous ayons plus de nouvelles.

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Vidéo (sol 213) qui permet de mieux observer l'ensemble du (gros) trou autour de la taupe.. Pas gagné !..

 

 

 

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il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

Pas gagné !.

 

Les Allemands gagnent toujours à la fin ! :P

 

Enfin pas la seconde guerre mondiale, Dieu merci ! :)

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Le ‎05‎/‎07‎/‎2019 à 19:53, Huitzilopochtli a dit :

Les Allemands gagnent toujours à la fin ! :P

 

Enfin pas la seconde guerre mondiale, Dieu merci ! :)

 Bin la première non plus !! -_-

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