jackbauer 2

INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

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Il y a 5 heures, Alain MOREAU a dit :

 l’efficacité de ces panneaux-là ne tolère pas la moindre atteinte

 

Ils sont peut-être hyper techno, hyper légers, hyper efficaces, hyper fragiles ?

 

 

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.... ces panneaux étaient rangés pliés, puis mis en forme probablement avec des moteurs (ou des ressorts ?)

si on met des moteurs pour les déployer, ne pourrait-on en mettre (ou faire une cinématique différente engendrée par les moteurs déjà en place) pour faire une orientation à la verticale et faire tomber le plus gros, au besoin avec quelques saccades/vibrations générées par lesdits moteurs ?

Mais c’est probablement déconnant, le ménage n'étant pas mon point fort.....:)

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Il y a 7 heures, Superfulgur a dit :

Ils sont peut-être hyper techno, hyper légers, hyper efficaces, hyper fragiles ?

 

Non quand même pas.

Mais certainement super techno, super légers, super efficaces et super fragiles. :/

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Le 06/03/2021 à 15:33, Bill46 a dit :

Quelques images des tests menés à Toulouse pour trouver une solution satisfaisante à l'enterrement du câble du sismomètre SEIS

 

Toujours selon Charles Yana :

Citation

Les essais d’enfouissement du câble de SEIS continuent au CNES, la stratégie a été définie, les activités auront lieu ce week-end sur Mars ! Le premier dump se fera sur le bouclier thermique, la régolithe glissera sur le câble. Cela permet d’éviter de toucher le bouclier avec la pelle, tout en assurant d’être assez proche de la jonction avec la base du bouclier.

 

Insight-dump.jpg

 

Modifié par Bill46

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Voyons voyons le résultat sur place... Pas mal, mais pas pile poil sur le câble quand même ! Petits réglages à effectuer. L'Aneto n'a pas encore atteint son point culminant. En tout cas, ça nettoie bien le dôme poussiéreux ! Sol 816, caméra IDC (14 mars 2021). Images NASA/JPL-Caltech.

 

Sol816-1.PNG

 

Sol816-2.PNG

 

Sol816-3.PNG

 

 

Et avec la caméra ICC :

 

Sol816-4.PNG

 

RAWs : https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight&fbl=816

 

Emilien Gaudin (Chef de chantier, CNES) :

Citation

Premier dépôt effectué, belle trace sur le WTS [la cloche éolienne et thermique du sismomètre] et début de l'enfouissement du tether. Beaucoup à déduire de toutes ces images pour la suite !

Côté bras, prélèvement dans le tas de droite, et dépôt. Durée réelle : moins de 30 min. Pas mal à 240 000 000 de km !

 

 

Modifié par Bill46
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La non visibilité des tourbillons de poussières - communs sur Mars - autour du site d'atterrissage "Homestead hollow" d'InSight a été longtemps un phénomène inexpliqué. Pourtant, les signatures de centaines de dust devils ont été enregistrées avec les instruments mesurant pression atmosphérique et ondes sismiques, certains passant même parfois à la verticale de la sonde et dépoussiérant ses panneaux solaires (pas suffisamment hélas). Mais pour que ces tourbillons apparaissent sur les images, il faut qu'une certaine quantité de poussières soit soulevée du sol.

 

Theweathernetwork-video-InSight.JPG

https://www.theweathernetwork.com/videoplayer/1942203455001/B1CSR9sVf/6135863604001

 

https://mars.nasa.gov/news/8433/for-insight-dust-cleanings-will-yield-new-science/?site=insight
https://www.nasa.gov/feature/jpl/insight-is-meeting-the-challenge-of-winter-on-dusty-mars

 

De précédentes études menées à partir d'images à haute résolution prises en orbite avec la caméra HiRise de MRO ont permis de repérer dans le voisinage d'InSight des traces de ces vortex, laissant à la surface des traînées plus sombres. Les apparitions de ces phénomènes saisonniers avec les mesures in situ de la direction du vent et de la pression atmosphérique sont corrélées avec une bonne précision.

 

Par exemple : https://www.planetary.org/articles/1111-detecting-dust-devils-with-insight

https://mars.nasa.gov/resources/25307/dust-devil-dance/?site=insight
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02963452/document

 

Une étude récente menée par Naomi Murdoch (enseignante-chercheuse britannique à l'ISAE-Supaéro de Toulouse, également responsable du microphone de SuperCam sur Perseverance) et ses collègues a permis de lever en partie le voile sur le mystère de ces tourbillons de poussières invisibles par les caméras d'InSight.

 

Comme sur la Terre, des fluctuations de la pression barométrique sont dues à de petites variations locales du poids de la colonne d'atmosphère. Les vortex ont une pression atmosphérique plus faible en leur centre que sur les bords et donc "aspirent" le sol sur leur passage. La surface subit donc une déformation proportionnelle à son élasticité qui est détectable avec le sismomètre SEIS. Des mesures, il découle que le sol situé juste sous InSight a des propriétés élastiques similaires à celui d'un gravillon dense. En revanche, les trajets des tourbillons détectés par le sismomètre ne se trouvent pas exactement aux mêmes endroits que ceux observés depuis l'espace, suggérant une surface plus dure à l'ouest de la position d'InSight et donc moins apte à être déformée par le passage d'un tourbillon et de créer un signal sismique correspondant. Ces résultats sont compatibles avec les interprétations géomorphologiques de la surface autour de la sonde. Ce qui pourrait aussi expliquer pourquoi les caméras d'InSight n'arrivent pas à enregistrer les tourbillons de poussières dont les traces sont pourtant visibles depuis l'espace.

 

N. Murdoch et al., Constraining Martian Regolith and Vortex Parameters From Combined Seismic and Meteorological Measurements, JGR Planets, Vol.126, Issue 2, February 2021 :

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020JE006410
PDF téléchargeable sur : https://www.researchgate.net/publication/349091377_Constraining_Martian_Regolith_and_Vortex_Parameters_From_Combined_Seismic_and_Meteorological_Measurements

 

InSight-Homestead_hollow.jpg

 

Modifié par Bill46

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Un article sur le site de Nature qui prouve à quel point cette mission est un apport considérable à la science martienne.

 

Traduction automatique :

 

https://www.nature.com/articles/d41586-021-00696-7

 

Les ondulations sismiques révèlent la taille du noyau de Mars
Mars devient la première planète intérieure après la Terre à avoir son noyau mesuré.

(Alexandra Witze)

 

Les scientifiques ont scruté le cœur de Mars pour la première fois. La sonde InSight de la NASA, située à la surface martienne dans le but de voir au plus profond de la planète, a révélé la taille du noyau de Mars en écoutant l’énergie sismique sonner à travers l’intérieur de la planète.

La mesure suggère que le rayon du noyau martien est de 1 810 à 1 860 kilomètres, soit environ la moitié de celui de la Terre. C’est plus important que certaines estimations précédentes, ce qui signifie que le noyau est moins dense que prévu. La conclusion suggère que le noyau doit contenir des éléments plus légers, tels que l’oxygène, en plus du fer et du soufre qui constituent une grande partie de son maquillage. Les scientifiques d’InSight ont rapporté leurs mesures dans plusieurs présentations cette semaine à la Conférence scientifique lunaire et planétaire virtuelle, basée à Houston, texas.

Les planètes rocheuses comme la Terre et Mars sont divisées en couches fondamentales de croûte, de manteau et de noyau. Connaître la taille de chacune de ces couches est crucial pour comprendre comment la planète s’est formée et a évolué. Les mesures d’InSight aideront les scientifiques à déterminer comment le noyau dense et riche en métaux de Mars s’est séparé du manteau rocheux qui s’est trop détaché au fur et à mesure que la planète se refroidissait. Le noyau est probablement encore fondu de la naissance enflammée de Mars, il y a environ 4,5 milliards d’années.


Comparer et contraster
Les seuls autres corps planétaires rocheux pour lesquels les scientifiques ont mesuré le noyau sont la Terre et la Lune. L’ajout de Mars permettra aux chercheurs de comparer et de contraster l’évolution des planètes du système solaire. Semblable à la Terre, Mars avait autrefois un fort champ magnétique généré par le liquide qui s’ensaissait de son noyau; mais ce champ magnétique a chuté de façon spectaculaire au fil du temps, provoquant l’atmosphère de Mars à s’échapper dans l’espace et la surface de devenir froid, stérile, et beaucoup moins hospitalier à la vie que la Terre.

Simon Stähler, sismologue à l’Institut fédéral de technologie de Zurich, a fait état des principales conclusions d’une présentation préenregistrée le 18 mars pour la conférence virtuelle. Stähler a refusé une demande d’entrevue de Nature, disant que l’équipe a l’intention de soumettre les travaux pour publication dans une revue évaluée par des pairs.
Les travaux s’appuient sur les résultats antérieurs d’InSight qui ont détecté des couches dans la croûte martienne. « Maintenant, nous commençons à avoir cette structure profonde jusqu’au cœur », a déclaré le géophysicien Philippe Lognonné dans un autre discours préenregistré. Lognonné, basé à l’Institut de physique de la Terre de Paris en France, dirige l’équipe sismomètre d’InSight.

 

Le vaisseau spatial, qui a coûté près d’un milliard de dollars, s’est posé sur Mars en 2018 et est la première mission à étudier l’intérieur de la planète rouge. L’atterrisseur stationnaire se trouve près de l’équateur martien et écoute les « tremblements de terre », l’équivalent mars des tremblements de terre. Jusqu’à présent, InSight a détecté environ 500 tremblements de terre, ce qui signifie que la planète est moins sismiquement active que la Terre, mais plus que la Lune. La plupart des tremblements de terre sont très petits, a dit Lognonné, mais près de 50 d’entre eux ont été entre magnitude 2 et 4 - assez fort pour fournir des informations sur l’intérieur de la planète.
Tout comme les sismomètres sur Terre, InSight mesure la taille du noyau martien en étudiant les ondes sismiques qui ont rebondi sur la limite profonde entre le manteau et le noyau. Grâce à l’information provenant d’un nombre suffisant de ces vagues qui voyagent en profondeur, les scientifiques d’InSight ont pu calculer la profondeur de la limite du manteau central et, par conséquent, la taille du noyau. Les données sismiques suggèrent également que le manteau supérieur, qui s’étend à environ 700 à 800 kilomètres sous la surface, contient une zone de matériau épaissi dans laquelle l’énergie sismique se déplace plus lentement.

Dans un effort pour reproduire les conditions à l’intérieur des noyaux planétaires, d’autres chercheurs ont pressé des combinaisons de différents éléments chimiques à des pressions et des températures élevées. Selon Edgar Steenstra, géochimiste à la Carnegie Institution for Science de Washington, DC, l’estimation d’InSight de la densité de base martienne est d’accord avec bon nombre de ces estimations en laboratoire.

 

Extrême orbital
InSight est peut-être à court de temps pour faire des découvertes. La poussière s’accumule sur ses panneaux solaires de 2 mètres de large, réduisant ainsi la quantité d’énergie que le vaisseau spatial peut générer. Mars se dirige également vers le point le plus éloigné du Soleil sur son orbite, ce qui limitera encore davantage la possibilité de recharger l’engin.

« Cela va nous amener à réduire notre utilisation d’instruments au cours des prochains mois », explique Mark Panning, scientifique du projet InSight au Jet Propulsion Laboratory de Pasadena, en Californie.En janvier, l’équipe a déjà dû renoncer à sa « taupe » construite en Allemagne, une sonde thermique qui devait s’enfouir dans le sol et mesurer le flux de chaleur, mais qui rencontrait des problèmes de friction et ne pouvait pas creuser profondément.

Les changements de température drastiques sur Mars qui se produisent lorsque le jour se transforme en nuit et vice versa, créent du bruit dans les signaux que le sismomètre d’Insight recueille, car l’attache qui le relie à l’atterrisseur est exposé à la surface de la planète. Donc InSight essaie maintenant d’enterrer l’attache en ramassant la poussière sur elle dans une tentative de l’isoler.

InSight détecte les tremblements de terre principalement la nuit, parce que les vents de jour causent trop de secousses et interfèrent avec les signaux sismiques. Mais la saison venteuse sur son site d’atterrissage a récemment pris fin. Les scientifiques de l’équipe sont impatients de nouvelles secousses sismiques calmes pour attraper autant de tremblements de mars qu’ils le peuvent avant la fin de la mission.

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Insight continue de jouer dans son grand bac à sable :

 

image.png.1f0804b98bef0769bb27baed1c080c41.png

 

Etat d'avancement de l'opération d'enfouissement de son cordon ombilical.

Où comment transformer un ombilic en lombric.

 

image.png.15e99866301240f6af40bd6fe7fefaef.png

 

On le voit la couche de régolithe recouvrant le câble est encore très modeste. J'ignore si ils pourraient s'en satisfaire, mais pour moi, en l'état, la protection thermique de cette fine couche s'avérerait forcément insuffisante....

 

 

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Euh... Depuis le 14 mars ils ont décidé d’enterrer la nappe !

C’est pas pour critiquer, je suis plutôt du genre patient pour ce genre d’opération délicate, ok les panneaux solaires donnent peu, l’énergie est comptée, la prudence s’impose, de longues tergiversations sont peut-être nécessaires, mais là quand même ça fait un sacré bout de temps que je me demande à quoi ils jouent les loulous, dans leur bac à sable...

La granulométrie des matériaux à portée de la pelle ne paraît pas présenter de risque de blesser le câble, alors ils attendent quoi au juste ?

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Tu as partiellement répondu à la question que tu poses.

Le peu d'énergie disponible limite grandement pour l'instant les manoeuvres du bras robotiques et donc l'opération de recouvrement du Tether. Il faut assurer le fonctionnement des instruments, des communications et des résistances pour le chauffage du lander.

Il est acté que la mission a été prolongé jusqu'en décembre 2022 donc y'a pas urgence.

Les beaux jours arriveront à partir de juillet, le Soleil traçant sa course plus haut sur l'horizon et avec l'espoir qu'un dust devil ait enfin l'effet escompté (et déçu jusqu'à présent) de dépoussiérage des panneaux solaires.

Mais malgré ces contraintes ont peut espérer que l'enfouissement du tether soit finalisé dans les semaines qui viennent.

Je croyais naïvement que HP3 nous avait appris la patience...:)

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il y a une heure, Huitzilopochtli a dit :

Je croyais naïvement que HP3 nous avait appris la patience...:)

 

Perso, après Curiosity..  je suis blindé ! :|-_-

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Nouveau communiqué de la NASA

 

Traduction automatique :

 

https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-insight-detects-two-sizable-quakes-on-mars

 

InSight de la NASA détecte deux séismes importants sur Mars

 

Les tremblements de magnitude 3,3 et 3,1 provenaient d’une région appelée Cerberus Fossae, soutenant davantage l’idée que cet emplacement est sismiquement actif.


L’atterrisseur InSight de la NASA a détecté deux séismes forts et clairs provenant d’un endroit de Mars appelé Cerberus Fossae – le même endroit où deux forts tremblements de terre ont été observés plus tôt dans la mission. Les nouveaux séismes ont des magnitudes de 3,3 et 3,1; les séismes précédents étaient de magnitude 3,6 et 3,5. InSight a enregistré plus de 500 tremblements de terre à ce jour, mais en raison de leurs signaux clairs, ce sont quatre des meilleurs enregistrements de tremblement de terre pour sonder l’intérieur de la planète.

L’étude des marsquakes est l’une des manières dont l’équipe scientifique d’InSight cherche à mieux comprendre le manteau et le noyau de Mars. La planète n’a pas de plaques tectoniques comme la Terre, mais elle a des régions volcaniquement actives qui peuvent causer des grondements. Les séismes du 7 mars et du 18 mars ajoutent du poids à l’idée que Cerberus Fossae est un centre d’activité sismique.
« Au cours de la mission, nous avons vu deux types différents de marsquakes: l’un qui est plus « lunaire » et l’autre, plus « terrestre », a déclaré Taichi Kawamura de l’Institut français du Physique du Globe de Paris, qui a contribué à fournir le sismomètre d’InSight et distribue ses données avec l’université de recherche suisse ETH Zurich. Les ondes sismiques voyagent plus directement à travers la planète, tandis que celles des tremblements de lune ont tendance à être très dispersées ; les marsquakes tombent quelque part entre les deux. « Fait intéressant, a poursuivi Kawamura, ces quatre  grands tremblements de terre, qui proviennent de Cerbère Fossae, sont « terrestres ».
Les nouveaux séismes ont autre chose en commun avec les événements sismiques précédents d’InSight, qui se sont produits il y a presque une année martienne complète (deux ans terrestres): Ils se sont produits pendant l’été du nord martien. Les scientifiques avaient prédit que ce serait à nouveau un moment idéal pour écouter les tremblements de terre parce que les vents deviendraient plus calmes. Le sismomètre, appelé SEIS, est si sensible que, même s’il est couvert par un bouclier en forme de dôme pour le protéger du vent et l’empêcher de devenir trop froid, le vent provoque encore suffisamment de vibrations pour perturber certains marsquakes. Au cours de la dernière saison hivernale du Nord, InSight n’a pas pu détecter de tremblements de terre du tout.
« C’est merveilleux d’observer une fois de plus les marsquakes après une longue période d’enregistrement du bruit du vent », a déclaré John Clinton, sismologue qui dirige le service Marsquake d’InSight à l’ETH Zurich. « Une année plus tard, nous sommes maintenant beaucoup plus rapides à caractériser l’activité sismique sur la planète rouge. »


Meilleure détection
Les vents se sont peut-être calmés, mais les scientifiques espèrent toujours améliorer encore davantage leur capacité d’écoute. Les températures près de l’atterrisseur InSight peuvent osciller de près de moins 148 degrés Fahrenheit (moins 100 degrés Celsius) la nuit à 32 degrés Fahrenheit (0 degrés Celsius) pendant la journée. Ces variations de température extrêmes peuvent être à l’origine de contraction du câble reliant le sismomètre à l’atterrisseur, ce qui entraîne des bruits popping et des pointes dans les données.
L’équipe  a donc commencé à essayer d’isoler partiellement le câble des intempéries. Ils ont commencé par utiliser la pelle à l’extrémité du bras robotique d’InSight pour laisser tomber de la poussière sur le vent bombé et le bouclier thermique,allowing it to trickle down onto the cable. That allows the soil to get as close to the shield as possible without interfering with the shield’s seal with the ground. Enterrer l’attache sismique est en fait l’un des objectifs de la prochaine phase de la mission, que la NASA a récemment prolongée de deux ans,jusqu’en décembre 2022.

Malgré les vents qui secouent le sismomètre, les panneaux solaires d’InSight restent couverts de poussière, et la puissance s’est réduite à mesure que Mars s’éloigne du Soleil. Les niveaux d’énergie devraient s’améliorer après juillet, lorsque la planète commencera à s’approcher à nouveau du Soleil. D’ici là, la mission éteint successivement les instruments de l’atterrisseur afin qu’InSight puisse hiberner,se réveillant périodiquement pour vérifier sa santé et communiquer avec la Terre. L’équipe espère garder le sismomètre pendant encore un mois ou deux avant qu’il ne soit temporairement éteint.

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Comparaisons imagées des positions du parachute d'Insight depuis peu après son atterrissage jusqu'au mois de décembre 2020

Par Phil Stooke (UMSF)

 

index.php?act=attach&type=post&id=47445

 

L'intérêt de la chose étant de constater que les effets venteux ne sont pas négligeables et qu'ils laissent espérer ultérieurement une action positive de dépoussiérage des panneaux solaires du lander.

Le point lumineux au-dessus du petit cratère est la partie supérieure de la capsule de rentrée atmosphérique à laquelle le parachute est rattachée.

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Avec un article de Futura reprenant quelques phrases assez lapidaires de Francis Rocard, on a l'impression que, finalement, nous n'avons encore que peu de véritables informations au sujet de l'intérieur de Mars.

Contrairement à ce que de précédentes annonces laissaient entendre sur la taille et la densité du noyau martien, F. Rocard semble se montrer beaucoup plus prudent jusqu'à nous amener à penser que certains chercheurs se seraient avancés un peu prématurément dans leurs conclusions. 


Précisons tout de suite que Francis Rocard n'est pas directement associé à la mission Insight, mais sa situation dans l'exploration spatiale donne quand même un certain poids à ses paroles.


Selon lui, il nous faudrait attendre encore des mois pour espérer obtenir des résultats convaincant sur la structure interne de la planète. Nous resterions dans l'attente d'un évènement (séisme) d'une magnitude suffisante (Supérieur à 4) pour éclairer l'intérieur de Mars.


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-mission-insight-mars-francis-rocard-on-attend-big-martien-86629/
 

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Le 01/04/2021 à 20:36, jackbauer 2 a dit :

https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-insight-detects-two-sizable-quakes-on-mars

 

InSight de la NASA détecte deux séismes importants sur Mars

 

Les tremblements de magnitude 3,3 et 3,1 provenaient d’une région appelée Cerberus Fossae, soutenant davantage l’idée que cet emplacement est sismiquement actif.

 

Possible qu'on en ait déjà parlé (effectivement, voir le post de Jack du 1er avril), mais le contenu d'un papier à paraître dans Icarus :
"Evidence for geologically recent explosive volcanism in Elysium Planitia, Mars"
David G.Horvath (LPL - University of Arizona, PSI, Tucson) et al.
https://doi.org/10.1016/j.icarus.2021.114499 ,

 ... pourrait suggérer un peu de boulot au seismomètre d'InSight, vu qu'il se trouve non loin (1600 km quand même) du système de fissures de Cerberus Fossae sur Elysium Planitia, où les derniers signes de volcanisme (dépôts sombres) martien se seraient produits il y a environ 50 000 ans. Des remontées de magma seraient en effet détectables par InSight qui a bien enregistré deux tremblements de Mars autour de Cerberus Fossae !
Aussi, d'actuels points chauds en profondeur associés à de possibles zones d'habitabilité récentes sont envisagés. Côté surface, visiblemennt RAS, car la caméra thermique THEMIS de Mars Odyssey les aurait repérés, comme c'était peut-être la cas ("hotspot") dans Hellas Planitia, si je me souviens bien de cette info tombée dans l'oubli ...

 

"Volcanoes on Mars Could Be Active, Raise Possibility of Recent Habitable Conditions"  
https://www.psi.edu/news/recentmarsvulcanism (6 mai 2021)

https://twitter.com/coreyspowell/status/1390677945488969733

 

fp_2_CTX_mos_cfmu_v1%20copy.jpg

Crédit: NASA/JPL/MSSS/The Murray Lab

 

fp_1_MOLAtopo_CFmu%20copy_0.jpg

Credit: MOLA Science Team

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il y a 27 minutes, BobMarsian a dit :

"Volcanoes on Mars Could Be Active, Raise Possibility of Recent Habitable Conditions"  

 

Bonjour: Est ce que ça veut dire qu'il y a des "tectonic plates?"  (plaques tectoniques)

Les volcans sont nombreux ici et la terre bouge régulièrement aussi.

Je croyait avoir compris que Mars n'avait plus de mouvement sismique?

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Le 15/05/2021 à 19:58, VNA1 a dit :

Bonjour: Est ce que ça veut dire qu'il y a des "tectonic plates?"  (plaques tectoniques)

 

De mémoire, sur Mars (comme sur Mercure), pas de plaques tectoniques du même genre que celles de la Terre, au moins.  La croûte martienne parraît bien trop épaisse pour que s'y développe une activité tectonique.

Le volcanisme martien (sur Elysium, Tharsis) correspond à des points chauds du style des volcans hawaïens, mais j'ignore pourquoi il a cessé sur Mars depuis un bon bout de temps ...

Modifié par BobMarsian

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Il y a 3 heures, BobMarsian a dit :

Le volcanisme martien (sur Elysium, Tharsis) correspond à des points chauds du style des volcans hawaïens, mais j'ignore pourquoi il a cessé sur Mars depuis un bon bout de temps ...

 

Si il est vrai que le volcanisme de points chauds est encore assez mal compris, on peut dire que, pour ce qui se passe sur Terre, ce n'est qu'un phénomène transitoire dont l'ordre de grandeur est la centaine de millions d'années. 

Mais, il est est aussi assez risqué de comparer les volcanismes des deux planètes pour de multiples raisons qui sont les différences de masses, de compositions internes, de la présences d'eau probablement plus importante dans le manteau terrestre et certainement aussi, de l'influence gravitationnelle de la Lune sur notre planète.

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Les américains devraient peut-être s'inspirer de la méthode chinoise : voir le fil dédié à Zhurong (reste à prouver que ça marche !)

 

https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasa-s-insight-mars-lander-gets-a-power-boost

 

traduction automatique :

 

L’équipe d' InSight  a trouvé un moyen innovant d’augmenter l’énergie de l’engin spatial à un moment où ses niveaux de puissance ont baissé. Le bras robotique de l’atterrisseur a projeté du sable près d’un panneau solaire, aidant le vent à emporter une partie de la poussière du panneau. Le résultat a été un gain d’environ 30 watts-heures d’énergie par sol, ou jour martien.

Mars s’approche de l’aphélie, son point le plus éloigné du Soleil. Cela signifie que moins de lumière du soleil atteint les panneaux solaires recouverts de poussière de l’engin spatial, ce qui réduit leur production d’énergie. L’équipe avait prévu cela avant la prolongation de la mission de deux ans d’InSight. Ils ont conçu la mission pour fonctionner sans instruments scientifiques pendant les prochains mois avant de reprendre les opérations scientifiques plus tard cette année. Pendant cette période, InSight réservera de l’énergie pour ses appareils de chauffage, son ordinateur et d’autres composants clés.

Le coup de pouce de puissance devrait retarder la fermeture des instruments de quelques semaines, gagner un temps précieux pour recueillir des données scientifiques supplémentaires. L’équipe tentera d’éliminer un peu plus de poussière du même panneau solaire ce samedi 5 juin 2021.

 

Poussière dans le vent

L’équipe d’InSight réfléchit depuis près d’un an à des moyens d’essayer de dépoussiérer ses panneaux solaires. Par exemple, ils ont essayé de palper les moteurs de déploiement de panneaux solaires (utilisés pour la dernière fois lorsque InSight a ouvert ses panneaux solaires après l’atterrissage) pour secouer la poussière, mais sans succès.

Plus récemment, plusieurs membres de l’équipe scientifique ont commencé à poursuivre la technique contre-intuitive consistant à faire ruisseler du sable près des panneaux, mais pas directement au-dessus de ceux-ci. Matt Golombek, membre de l’équipe scientifique InSight du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui gère la mission, a noté qu’il pourrait être possible de frapper de la poussière sur les panneaux avec des grains de sable qui « salleraient », ou sauteraient de la surface du panneau solaire et sauteraient dans l’air dans le vent. Les grains plus gros pourraient alors emporter les plus petites particules de poussière dans le vent.

Pour essayer la technique, l’équipe a utilisé le scoop sur le bras robotique d’InSight pour faire couler du sable à côté des panneaux solaires d’InSight le 22 mai 2021, le 884e sol de la mission, vers midi, heure de Mars - l’heure la plus venteuse de la journée. Il était plus facile pour le bras d’InSight d’être positionné sur le pont de l’atterrisseur, assez haut pour que les vents soufflent du sable sur les panneaux. Bien sûr, avec des vents soufflant vers le nord-ouest à un maximum de 20 pieds (6 mètres) par seconde, le ruissellement de sable a coïncidé avec une bosse instantanée dans la puissance globale de l’engin spatial.

« Nous n’étions pas sûrs que cela fonctionnerait, mais nous sommes ravis que cela fonctionne », a déclaré Golombek.

Bien que cela ne garantisse pas que l’engin spatial dispose de toute la puissance dont il a besoin, le nettoyage récent ajoutera une marge utile aux réserves de puissance d’InSight.

 

Survivre sur Mars

Les panneaux d’InSight ont survécu à la mission principale de deux ans pour laquelle ils ont été conçus et alimentent maintenant le vaisseau spatial pendant la prolongation de deux ans. S’appuyer sur des panneaux solaires pour l’énergie permet à ces missions d’être aussi légères que possible pour le lancement et nécessite moins de pièces mobiles – donc moins de points de défaillance potentiels – que d’autres systèmes. Équiper l’engin spatial de brosses ou de ventilateurs pour éliminer la poussière ajouterait du poids et des points de défaillance. (Certains membres du public ont suggéré d’utiliser les pales tourbillonnantes de l’hélicoptère Ingenuity Mars pour dégager les panneaux d’InSight, mais ce n’est pas non plus une option: l’opération serait trop risquée et l’hélicoptère se trouve à environ 2 145 miles, ou 3 452 kilomètres.)

Cependant, comme l’ont montré les rovers Mart Spirit et Opportunity, les rafales et les tourbillons peuvent effacer les panneaux solaires au fil du temps. Dans le cas d’InSight, les capteurs météorologiques de l’engin spatial ont détecté de nombreux tourbillons qui passaient, mais aucun n’a dégagé de poussière.

D’ici le mois d’août, alors que Mars se rapproche du Soleil, les panneaux solaires d’InSight devraient pouvoir rassembler plus d’énergie, ce qui permettra à l’équipe de remonter les instruments scientifiques. Selon la puissance disponible, ils peuvent commencer par en allumer pendant de courtes périodes à des moments clés de la journée, comme ils l’ont fait pour économiser de l’énergie.

Que les instruments soient allumés ou éteints, les opérations InSight s’arrêteront à nouveau vers le 7 octobre, lorsque Mars et la Terre seront de part et d’autre du Soleil. Connue sous le nom de Conjonction solaire de Mars,cette période se produit tous les deux ans. Parce que le plasma du Soleil peut interrompre les signaux radio envoyés aux engins spatiaux à ce moment-là, toutes les missions martiennes de la NASA deviendront plus passives, continuant à enregistrer des données et à envoyer des mises à jour aux ingénieurs sur Terre, bien qu’aucune nouvelle commande ne leur soit renvoyée. Le moratoire sur les commandes martiennes durera plusieurs semaines jusqu’à fin octobre.

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Très malin !

(le manque de moyens matériels force à l’ingéniosité, c’est connu ;)).

Le phénomène naturel exploité se nomme saltation. 

Il permet effectivement la mise en mouvement par sauts successifs des (relativement) plus grosses particules dont le rapport prise au vent / forces électrostatiques d’adhérence est plus favorable, ayant pour effet de déloger les plus fines à chaque impact et de les mettre aussi en suspension.

Quand le phénomène est général sur un vaste territoire, le bilan final est douteux car tout ce qui est en suspension dans l’air va finir par se redéposer au sol (quoique pas forcément dans la même zone) quand le vent va mollir.

Mais là, en laissant couler ainsi les matériaux juste en amont à côté du panneau, le vent trie naturellement les grains utiles - ni trop gros ni trop petits - pour emporter sable et poussière plus loin sans nouvelle salissure, pourvu qu’on trouve le bon réglage en fonction de la granulométrie, des faibles gravité et densité atmosphérique martiennes, de la vitesse du vent et de l’âge du capitaine... :D (pardon Kaptain ;))

Ce phénomène est à l’œuvre dans la formation des dunes et des congères, ainsi que dans leur reptation.

C’est évidemment son étude qui a inspiré l’équipe.

Un pari osé mais gagnant : bravo ! 👏

Un dessin vaut mieux qu’un discours pour saisir le principe :

 

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https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Saltation

 

Modifié par Alain MOREAU
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Voila qui contredit les bonnes nouvelles précédentes... Mort prévue pour dans un an ?

 

 

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http://www.cnrs.fr/fr/mission-insight-mars-se-devoile

 

Mission InSight : Mars se dévoile

 

À partir d’une dizaine de séismes détectés sur Mars par le sismomètre très large bande SEIS, développé en France, l’équipe internationale de la mission InSight de la NASA dévoile la structure interne de Mars. Les trois études publiées le 23 juillet dans la revue Science, impliquant de nombreux co-auteurs d’institutions et laboratoires français, dont le CNRS, l’Institut de physique du globe de Paris, Université de Paris, et soutenues notamment par le CNES et l'ANR, révèlent, pour la première fois et grâce à l’analyse des ondes sismiques, réfléchies et modifiées par ces interfaces internes, une estimation de la taille du noyau, de l’épaisseur de la croûte et de la structure du manteau. Il s’agit de la première exploration par la sismologie de la structure interne d’une planète tellurique autre que la Terre et d’une étape importante pour comprendre la formation et l’évolution thermique de Mars.

 

 

 

 

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L'essentiel du communiqué du CNES :

 

Le tremblement de terre le plus important s'est produit à environ 8 500 kilomètres d'InSight - la secousse la plus éloignée détectée jusqu'à présent. Les scientifiques s'efforcent de déterminer la source et la direction des ondes, mais ils savent déjà que la secousse ne provient pas de l'endroit où InSight a détecté la quasi-totalité de ses précédents gros tremblements de terre : Cerberus Fossae (une région située à environ 1 609 kilomètres de là, et particulièrement active sur le plan volcanique). Une possibilité qui intéresse particulièrement les scientifiques est que ce séisme proviendrait de Valles Marineris, le système de canyons très long qui balaie l'équateur martien. Le centre approximatif de ce système de canyons se trouve à 9 700 kilomètres d'InSight, de l’autre côté de la planète.

À la surprise des scientifiques, les tremblements de terre étaient également de types différents. Le séisme de magnitude 4,2 était dominé par des vibrations lentes et de basses fréquences, tandis que le séisme de magnitude 4,1 présentait des vibrations rapides et de hautes fréquences. Ce tremblement de terre à haute fréquence était également beaucoup plus proche de l'atterrisseur, à seulement 925 kilomètres. C'est une bonne nouvelle pour les sismologues : les différents types d'ondes sismiques et les différentes distances fournissent davantage d'informations sur la structure interne de la planète. Cet été, les scientifiques de la mission ont utilisé les données des précédents tremblements de terre pour déterminer la profondeur et l'épaisseur de la croûte et du manteau de la planète, ainsi que la taille de son noyau en fusion.

Malgré leurs différences, les deux derniers tremblements de terre ont un point commun autre que leur taille : ils se sont produits pendant la journée, le moment le plus venteux - et, pour un sismomètre, le plus bruyant (bruité ?) - sur Mars. Le sismomètre d'InSight détecte généralement les séismes martiens la nuit, lorsque la planète se refroidit et que les vents sont faibles. Mais les signaux de ces tremblements de terre étaient suffisamment importants pour s'élever au-dessus de tout bruit causé par le vent.

 

Pour l'avenir, l'équipe de la mission étudie la possibilité d'effectuer d'autres activités de nettoyage de la poussière après la conjonction solaire de Mars en octobre (lorsque la Terre et Mars se trouvent de part et d'autre du Soleil). Comme les radiations du Soleil peuvent affecter les signaux radio, l'équipe cessera d'envoyer des commandes à l'atterrisseur pendant la conjonction solaire, mais le sismomètre continuera d'écouter les tremblements de terre en renverra les données sur Terre lorsque le contact aura été rétabli.

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