jackbauer 2

INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

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il est dit : La sonde InSight a permis de mesurer le noyau de la planète Mars et d'établir qu'il est liquide.

mais s'il était liquide, pourquoi l'absence de champ magnétique ????? Même pas un chouya ???? j'ai cru lire jadis que le champ magnétique des planètes telluriques était du à leur noyau liquide - ou visqueux - qui, du fait de ce milieux,  engendrerait un effet dynamo et donc le magnétisme qui en serait produit.

En le disant autrement

coeur visqueux >>>> champ magnétique

coeur refroidi inerte >>>> pas de champ magnétique

Me gourge ?????

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Les 16 sondes qui tournent autour de Mars ne pourrait elles pas détecter une déformation du sol martien comme on observe ici sur terre?

 

Aerial-SanAndreas-CarrizoPlain.jpg

 

Il est vrai que des séisme de 4 ne sont pas bien violents, mais tout de même devraient laisser quelque traces?

Modifié par VNA1

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il y a une heure, serge vieillard a dit :

pourquoi l'absence de champ magnétique ????? Même pas un chouya ????

 

Mais justement champ magnétique il y a :

 

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/mission-insight-la-sonde-revele-un-champ-magnetique-martien-definitivement-bien-mysterieux_141839

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Les nouvelles d'Insight ne sont pas très bonnes.

La poussière accumulée sur ses panneaux auraient réduit de 80% la capacité électrique de ses batteries.

On se rapprocherait dangereusement du niveau minimum pour assurer la survie du lander pendant la nuit martienne.

L'équipe craindrait, si aucun évènement éolien ne venait nettoyer les panneaux solaires, que la mission ne puisse se poursuivre au-delà des mois de mai ou juin 2022.

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Le 11/02/2021 à 02:10, jackbauer 2 a dit :

L' équipe de SEIS va tenter de détecter l'arrivée de Perseverance  !! :o

Cela constituerait une grande première...

Ils vont essayer d'enregistrer 3 choses :

- le choc provoqué par la décélération du lander pénétrant dans l'atmosphère

- deux dispositifs cruise mass balance (CMBDs) pour modifier le centre de masse (77 kg chaque) qui vont percuter la surface à 14.000 km/h

 

Le résultat vient d'être publié dans Nature. Verdict : Négatif ! Ce qui ne veux pas dire que c'était inutile

 

https://www.nature.com/articles/s41550-021-01502-0

 

Extrait en traduction automatique :

 

 Le 18 février 2021, nous avons tenté de détecter les ondes sismiques et acoustiques produites par l’entrée, la descente et l’atterrissage du rover Perseverance à l’aide des capteurs embarqués à bord de l’atterrisseur InSight. Des observations similaires ont été faites sur Terre (...) et sur la Lune pendant l’ère Apollo, mais jamais auparavant sur Mars ou une autre planète. Il s’agissait du seul événement sismique à se produire sur Mars depuis qu’InSight a commencé des opérations dont le moment et l’emplacement étaient connus a priori et limités indépendamment. Il avait donc le potentiel d’être utilisé comme étalonnage pour d’autres tremblements de mars enregistrés par InSight. Ici, nous signalons qu’aucun signal de l’entrée, de la descente et de l’atterrissage de Perseverance n’est identifiable dans les données InSight. Néanmoins, les mesures effectuées lors de la fenêtre d’atterrissage nous permettent de placer des contraintes sur les relations distance-amplitude utilisées pour prédire l’amplitude des ondes sismiques produites par les impacts planétaires et de placer des contraintes in situ sur l’efficacité sismique de l’impact martien (la fraction de l’énergie cinétique de l’impacteur convertie en énergie sismique).

 

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Hier soir, la conférence mensuelle de la SAF était consacrée au sismomètre SEIS.

 

Très bonne conférence par Philippe LAUDET, chef de projet SEIS et astrophysicien du CNES.

La conférence était intitulée "SEIS, un sismomètre français sur Mars : une aventure humaine et technologique", et c'est bien l'aspect humain et l'aventure technologique commencée en 1996 qui ont été présentés avec passion par le conférencier.

 

 

Jean-PIerre

 

Modifié par JPMasviel
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Insight a pris des mesures pour économiser l'énergie. Les ingénieurs prévoient de reprendre les opérations normales la semaine prochaine.


https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-insight-enters-safe-mode-during-regional-mars-dust-storm


Résumé de l'article en traduction automatique corrigée :


L'atterrisseur InSight est stable et envoie des données de bon fonctionnement sur Terre après être passé en mode sans échec, le vendredi 7 janvier, à cause d'une grande tempête de poussière régionale qui a réduit la lumière du soleil atteignant ses panneaux solaires. En mode sans échec, un vaisseau spatial suspend toutes ses fonctions sauf ses fonctions vitales.
L'équipe de la mission a rétabli le contact avec InSight le 10 janvier, constatant que son alimentation en énergie restait stable et, bien que faible, qu' il était peu probable qu'elle épuise les batteries du lander. On pense que des batteries à plat ont causé la fin du rover Opportunity lors d'une série exceptionnelle de tempêtes de poussière qui ont frappé la planète rouge en 2018.


Même avant cette récente tempête, la poussière s'était accumulée sur les panneaux solaires, réduisant l'alimentation électrique de l'atterrisseur. À l'aide de la pelle sur le bras robotique de l'atterrisseur, l'équipe a trouvé un moyen innovant de diminuer la poussière sur un panneau et a obtenu quelques augmentations d'énergie en 2021. Cependant ces activités deviennent de plus en plus difficiles à mesure que l'énergie disponible diminue.


Les tempêtes peuvent affecter les panneaux solaires de deux manières : la poussière augmente le filtrage de la lumière solaire dans l'atmosphère, et elle peut également s'accumuler sur les panneaux. Il reste à déterminer si cette tempête laissera une couche supplémentaire de poussière sur les panneaux.


La tempête actuelle a été détectée pour la première fois par la caméra Mars Color Imager (MARCI) à bord du MRO, qui crée des cartes couleur quotidiennes de la planète entière. Ces cartes permettent aux scientifiques de surveiller ces évènements et peuvent servir de système d'alerte précoce pour les engins spatiaux opérant sur la surface martienne. L'équipe d'InSight a reçu des données indiquant que la tempête régionale s'apaise.


Les tourbillons et les rafales de poussière ont aidé à nettoyer les panneaux solaires au fil du temps, comme pour les missions des rover Spirit et Opportunity. Mais que les capteurs météorologiques du lander ayant détecté de nombreux tourbillons, aucun n'a éliminé la poussière.


Les ingénieurs espèrent pouvoir commander à l'atterrisseur de sortir du mode sans échec dès la semaine prochaine. Cela permettra plus de flexibilité dans le fonctionnement de l'atterrisseur, car la communication, qui nécessite une quantité d'énergie relativement importante, est limitée en mode sans échec, pour conserver la charge de la batterie.


InSight a atterri sur Mars le 26 novembre 2018 pour étudier la structure interne de la planète, y compris sa croûte, son manteau et son noyau. Le vaisseau spatial a atteint ses objectifs scientifiques avant la fin de sa mission principale il y a un an. La NASA a ensuite prolongé la mission de deux ans, jusqu'en décembre 2022, sur la base de la recommandation d'un comité d'examen indépendant composé d'experts ayant une formation en sciences, en opérations et en gestion de mission.
 

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Salut,

 

Interprétation de 47 évènements sismiques jusqu'alors indétectés dans les données fournies par SEIS :


https://www.nature.com/articles/s41467-022-29329-x#Sec1


Vulgarisé en français dans un article Futura :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-quest-ce-cache-sous-seismes-martiens-97772/


 

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Récemment, le godet du bras robotique d'Insight est resté posé longuement sur le sol martien. On s'interrogeait sur cette manoeuvre, craignant même qu'elle ait eu pour origine un problème technique quelconque.


Il s'avère en fait qu'il s'agissait d'étudier l'élasticité du sol du site, ce qui, lorsqu'on se souvient des déboires de la "taupe", pourrait aider à mieux comprendre les causes de ce retentissant échec.
 

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https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/jamais-des-séismes-aussi-puissants-n-avaient-été-détectés-sur-mars/ar-AAWz3Tx?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=201e6a7b16a141dab120e2d47a5b21c4

 

Deux nouveaux séismes ont été enregistrés sur Mars par la mission InSight. Ce sont les deux plus puissants détectés par l’atterrisseur depuis son arrivée sur la planète rouge.

La mission InSight est parvenue à détecter deux nouveaux « tremblements de Mars ». Ces détections sont présentées comme les « deux plus grands événements sismiques » jamais enregistrés par l’atterrisseur martien, annonce la Société sismologique d’Amérique le 22 avril 2022. Une étude détaillant ces phénomènes a été publiée dans The Seismic Record le même jour.

(...)

Le premier séisme est baptisé S0976a. Il a été enregistré le 25 août 2021. Sa magnitude est estimée à 4,2. Il trouve son origine dans Valles Marineris, un ensemble de canyons. Cette détection est la première activité sismique confirmée dans cette zone, où l’on soupçonnait la possibilité d’une activité sismique, sans l’avoir encore observée.

Le deuxième séisme, nommé S1000a, a été enregistré 24 jours plus tard, le 18 septembre 2021. L’origine géographique du tremblement n’a pas été retracée précisément. L’événement est particulièrement long, avec une durée de 1 heure et 34 minutes — c’est plus long qu’un précédent séisme détecté par InSight, qui avait duré 1h30.

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En ajout au post précédent.


Les deux plus grands séismes martiens enregistrés à ce jour par SEIS de l'autre côté de la planète.


Publié le 23 AVRIL 2022
https://phys.org/news/2022-04-largest-marsquakes-date-planet-side.html


Traduction automatique corrigée du lien :


Le sismomètre placé sur Mars par l'atterrisseur InSight de la NASA a enregistré ses deux plus grands événements sismiques à ce jour : un "tremblement de terre" de magnitude 4,2 et un  de magnitude 4,1. Ce sont les deux premiers événements enregistrés à se produire de l'autre côté de la planète par rapport à l'atterrisseur et son sismomètre. Ils sont cinq fois plus puissants que le plus grand événement enregistré précédemment.


Les données sur les ondes sismiques des événements pourraient aider les chercheurs à en savoir plus sur les couches intérieures de Mars, en particulier sa limite noyau-manteau, rapportent les chercheurs du Marsquake Service (MQS) d'InSight dans The Seismic Record.


Anna Horleston de l'Université de Bristol et ses collègues ont pu identifier les ondes PP et SS réfléchies à partir de l'événement de magnitude 4,2, appelé S0976a, et localiser son origine dans Valles Marineris, un réseau de canyons massif qui est l'une des caractéristiques géologiques les plus distinctives de Mars ainsi que l'un des plus grands systèmes de graben du système solaire. Des images orbitales antérieures de failles transversales et de glissements de terrain suggéraient que la zone serait sismiquement active, mais le nouvel événement est la première activité sismique confirmée là-bas.


S1000a, l'événement de magnitude 4,1 enregistré 24 jours plus tard, était caractérisé par des ondes PP et SS réfléchies ainsi que par des ondes Pdiff, des ondes de petite amplitude qui ont traversé la frontière noyau-manteau . C'est la première fois que des ondes Pdiff sont repérées par la mission InSight. Les chercheurs n'ont pas pu déterminer avec certitude l'emplacement de S1000a, mais comme S0976a, il est issu de la face cachée de Mars (par rapport à Insight). L' énergie sismique de S1000a a également la particularité d'être la plus longue enregistrée sur Mars, d'une durée de 94 minutes.


Les deux tremblements de terre se sont produits dans la zone d'ombre du noyau (là encore en fonction du site sur lequel se trouve le sismomètre), région où les ondes P et S ne peuvent pas se propager directement jusqu'au sismomètre d'InSight, car elles sont arrêtées ou courbées par le noyau. Les ondes PP et SS ne suivent donc pas un chemin direct, mais sont réfléchies au moins une fois à la surface avant d'atteindre le sismomètre.


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"L'enregistrement d'événements dans la zone d'ombre centrale est un véritable tremplin pour notre compréhension de Mars. Avant ces deux événements, la majorité de la sismicité se situait à environ 40 degrés de distance d'InSight", a déclaré Savas Ceylan, co-auteur de l'ETH Zürich. "Étant dans l'ombre du noyau, l'énergie traverse des parties de Mars que nous n'avons jamais pu échantillonner sismologiquement auparavant."


Les deux tremblements de mars diffèrent à certains égards de façon importante. S0976a se caractérise uniquement par une énergie de basse fréquence, comme la plupart des tremblements de terre identifiés jusqu'à présent sur la planète, tandis que S1000a a un spectre de fréquences très large. "S1000a est une valeur aberrante dans notre catalogue et sera la clé de notre meilleure compréhension de la sismologie martienne",  déclare Horleston.


S0976a est susceptible d'avoir une origine beaucoup plus profonde que S1000a, a-t-elle noté. "Ce dernier a un spectre de fréquences beaucoup plus semblable à une famille d'événements que nous observons et qui ont été modélisés comme des seïsmes peu profonds, de sorte que cet événement peut s'être produit près de la surface. S0976a ressemble à de nombreux événements que nous avons localisés à Cerberus Fossae, une zone de failles étendues  dont la profondeur modélisée est d'environ 50 kilomètres et il est probable que cet événement ait une origine  similaire et profonde."


Comparés au reste de l' activité sismique détectée par InSight, les deux nouveaux tremblements de terre lointains sont de véritables valeurs différentes, expliquent les chercheurs.


"Non seulement ce sont les événements les plus intenses et les plus éloignés, mais S1000a a un spectre et une durée qui ne ressemblent à aucun autre événement observé auparavant. Ce sont vraiment des événements remarquables dans le catalogue sismique martien", affirme Horleston.


https://pubs.geoscienceworld.org/ssa/tsr/article/2/2/88/613226/The-Far-Side-of-Mars-Two-Distant-Marsquakes
 

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https://www.jpl.nasa.gov/news/nasa-extends-exploration-for-8-planetary-science-missions

 

Prolongation pour 8 vieilles missions de la NASA dont 5 martiennes :

 

Mars Odyssey

Mars Reconnaissance Orbiter

MAVEN

Mars Science Laboratory (Curiosity rover)

 InSight lander

Lunar Reconnaissance Orbiter

OSIRIS-REx

New Horizons 

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Magnitude 5 !!!

 

 

 

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Addendum :


Estimé à une magnitude de 5, le 4 mai, à partir de son site d'atterrissage dans Elysium Planitia, Insight a enregistré le séisme le plus important jamais détecté sur une autre planète.


https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-insight-records-monster-quake-on-mars


L'atterrisseur InSight Mars de la NASA, grâce à son sismomètre français SEIS, a détecté le plus important séisme jamais observé sur une autre planète : un évènement de magnitude estimé à 5 qui s'est produit le 4 mai 2022, 1 222e sol (jour martien) de la mission. Cela s'ajoute au catalogue de plus de 1 313 tremblements de terre qu'InSight a détecté depuis son atterrissage sur Mars en novembre 2018. Le plus grand "tremblement de terre" enregistré précédemment était d'une magnitude estimée à 4,2 détecté et s'était produit le 25 août 2021.


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Ce spectrogramme montre le plus puissant séisme jamais détecté sur une autre planète.  Il a été enregistré par SEIS, sismomètre conçu par le CNES et équipant le lander Insight de la NASA.


InSight a été envoyé sur Mars avec un sismomètre très sensible, fourni par le Centre National d'Études Spatiales (CNES) français, pour étudier en profondeur l'intérieur de la planète. Lorsque les ondes sismiques traversent ou sont réfléchis par les matériaux de la croûte, du manteau et du noyau de Mars, elles sont modifiées de telle manière que les sismologues peuvent étudier et déterminer la profondeur et la composition de ces couches. Ce que les scientifiques apprennent sur la structure de Mars peut les aider à mieux comprendre la formation de tous les mondes rocheux, comme par exemple la Terre et la Lune.


Un séisme de magnitude 5 est un séisme de taille moyenne par rapport à ceux ressentis sur Terre, mais il est proche de la limite supérieure à ce que les scientifiques espéraient voir sur Mars lors de la mission. L'équipe scientifique devra étudier plus avant ce nouveau séisme avant de pouvoir fournir des détails, tels que son emplacement, la nature de sa source et ce qu'il pourrait nous dire sur l'intérieur de la planète.


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Cette image montre le bouclier éolien et thermique en forme de dôme d'InSight, qui recouvre son sismomètre, appelé Seismic Experiment for Interior Structure, ou SEIS . Crédit : NASA/JPL-Caltech


"Depuis que nous avons posé notre sismomètre en décembre 2018, nous attendions" le big one "",  déclare Bruce Banerdt, chercheur principal d'InSight au JPL, qui dirige la mission. "Ce séisme est sûr d'offrir une perspective sur l'intérieur la planète comme aucune autre ne l'a permis jusqu'à présent. Les scientifiques analyseront ces données pour apprendre de nouvelles choses sur Mars dans les années à venir. »


Ce grand "tremblement de terre" survient alors qu'InSight fait face à de nouveaux défis avec ses panneaux solaires, qui alimentent  le lander et ses instruments. Alors que l'hiver martien débute pour InSight, que les T° baisses, il y a en même temps plus de poussière dans l'air, ce qui réduit la lumière solaire disponible. Le 7 mai 2022, l'énergie dans les batteries de l'atterrisseur est tombée juste en dessous de la limite qui déclenche le mode sans échec. Le lander suspend alors toutes les fonctions, sauf les plus essentielles. Cette état est conçue pour protéger l'atterrisseur et peut se reproduire à mesure que la puissance électrique diminue lentement.


Après que l'atterrisseur ait terminé sa mission principale fin 2020, atteignant ses objectifs scientifiques initiaux, la NASA a prolongé la mission jusqu'en décembre 2022.
 

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De retour de vacances, en pleine forme ! :)

 

InSight de la NASA obtient quelques semaines supplémentaires de science martienne.

Publié le 21 juin 2022


https://mars.nasa.gov/news/9207/nasas-insight-gets-a-few-extra-weeks-of-mars-science/?site=insight


L'équipe de la mission a choisi de faire fonctionner son sismomètre plus longtemps que prévu, même si, en conséquence, l'atterrisseur devait être à court d'énergie plus tôt.


Alors que la puissance disponible pour l'atterrisseur InSight Mars diminue de jour en jour , l'équipe du vaisseau spatial a révisé le calendrier de la mission afin de maximiser la science qu'elle peut mener. L'atterrisseur devait éteindre automatiquement le sismomètre - le dernier instrument scientifique opérationnel d'InSight - d'ici la fin juin afin de conserver l'énergie, en survivant avec la puissance que ses panneaux solaires chargés de poussière peuvent générer jusqu'en décembre environ.


Au lieu de cela, l'équipe prévoit maintenant de programmer l'atterrisseur afin que le sismomètre puisse fonctionner plus longtemps, peut-être jusqu'à fin août ou début septembre. Cela déchargera les batteries de l'atterrisseur plus tôt et entraînera également une panne d'électricité du lander à ce moment-là, mais cela pourrait permettre au sismomètre de détecter d'autres tremblements de mars.


"InSight n'a pas encore fini de nous renseigner sur Mars", a déclaré Lori Glaze, directrice de la division des sciences planétaires de la NASA à Washington. "Nous allons obtenir toutes les informations scientifiques possibles avant que l'atterrisseur ne termine ses opérations."


9207_PIA25287-InSights_Final_Selfie_main


Selfie final d'InSight : l'atterrisseur Mars InSight de la NASA a pris ce dernier selfie le 24 avril 2022, le 1 211e jour ou sol martien de la mission. L'atterrisseur est recouvert de bien plus de poussière qu'il ne l'était dans son premier selfie , pris en décembre 2018, peu de temps après l'atterrissage – ou dans son deuxième selfie , composé d'images prises en mars et avril 2019. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


InSight (abréviation de Interior Exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport) est dans une mission prolongée après avoir atteint ses objectifs scientifiques. L'atterrisseur a détecté plus de 1 300 tremblements de mars depuis son atterrissage sur Mars en 2018, fournissant des informations qui ont permis aux scientifiques de mesurer la profondeur et la composition de la croûte, du manteau et du noyau de Mars . Avec ses autres instruments, InSight a enregistré des données météorologiques inestimables, étudié le sol sous l'atterrisseur et étudié les vestiges de l'ancien champ magnétique de Mars.


1331


Comment InSight étudie les couches internes de Mars (Illustration): L'atterrisseur InSight Mars de la NASA utilise un sismomètre pour étudier les couches internes de Mars. Les signaux sismiques des tremblements de terre changent lorsqu'ils traversent différents types de matériaux ; les sismologues peuvent « lire » les gribouillis d'un sismogramme pour étudier les propriétés de la croûte, du manteau et du noyau de la planète. Crédits : NASA/JPL-Caltech.


Tous les instruments sauf le sismomètre ont déjà été mis hors tension. Comme les autres engins spatiaux de Mars, InSight dispose d'un système de protection contre les pannes qui déclenche automatiquement le "mode sans échec" dans des situations dangereuses et arrête toutes ses fonctions sauf les plus essentielles, permettant aux ingénieurs d'évaluer la situation. Une faible puissance et des températures qui dépassent les limites prédéterminées peuvent toutes deux déclencher le mode sans échec.


Pour permettre au sismomètre de continuer à fonctionner aussi longtemps que possible, l'équipe de la mission désactive le système de protection contre les pannes d'InSight. Bien que cela permette à l'instrument de fonctionner plus longtemps, cela laisse l'atterrisseur sans protection contre les événements soudains et inattendus auxquels les contrôleurs au sol n'auraient pas le temps de répondre.


"L'objectif est d'obtenir des données scientifiques jusqu'au point où InSight ne peut plus fonctionner du tout, plutôt que de conserver de l'énergie et de faire fonctionner l'atterrisseur sans aucun avantage scientifique", a déclaré Chuck Scott, chef de projet d'InSight au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Californie du Sud.


Des mises à jour régulières sur la puissance d'InSight et les observations des membres de l'équipe de mission apparaîtront sur blogs.nasa.gov/insight .
 

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Arffffff, j'ai du mal avec ces panneaux qui inexorablement s'empoussièrent, mettant un terme à la mission..... Mais peut être qu'il n'y a plus rien à en dire.....

Punaise, yavait un bras mobile à disposition >>>> un plumeau à 2 balles auraient peut-être fait  l'affaire (ou à 3€ pour un truc chinois en soie de colibri d'une douceur inégalée), en tout cas redonner quelques Watt à la machine..... comprends pas.....

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Il y a 1 heure, serge vieillard a dit :

un plumeau à 2 balles auraient peut-être fait  l'affaire

 

Comme toi, je me demande pourquoi on a pas trouvé un plumeau ou un soufflant  pour sauver des missions de millions de dollars...

Cette sonde est condamnée alors qu'elle aurait pu encore envoyer des données précieuses pendant un bon moment. :|

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Le 05/07/2022 à 20:59, serge vieillard a dit :

un plumeau à 2 balles auraient peut-être fait  l'affaire

 

Certes !!!!!... et ça m'avait fait rêver lors d'une opération "portes ouvertes" au JPL en 2019... un employé prenait grand soin d'une reproduction d'Opportunity :|:/9_9 :

 

https://twitter.com/i/status/1129854280389709825

 

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Superbe résultat pour la mission qui devrait, hélas, s'achever dans les mois à venir, la poussière s'accumulant sur les panneaux solaires...

 

(traduction automatique; photos et vidéo avec le lien)

 

https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasa-s-insight-hears-its-first-meteoroid-impacts-on-mars


InSight de la NASA « entend » ses premiers impacts de météorites sur Mars

Le sismomètre de l’atterrisseur martien a capté les vibrations de quatre impacts distincts au cours des deux dernières années.

 

L’atterrisseur InSight de la NASA a détecté des ondes sismiques provenant de quatre roches spatiales qui se sont écrasées sur Mars en 2020 et 2021. Non seulement il s’agit des premiers impacts détectés par le sismomètre de la sonde spatiale depuis qu’InSight a atterri sur la planète rouge en 2018, mais aussi la première fois que des ondes sismiques et acoustiques provenant d’un impact sont détectées sur Mars.

Un nouvel article publié lundi dans Nature Geoscience détaille les impacts, qui ont varié entre 53 et 180 miles (85 et 290 kilomètres) de l’emplacement d’InSight, une région de Mars appelée Elysium Planitia.

Le premier des quatre météorites confirmés – le terme utilisé pour les roches spatiales avant qu’elles ne touchent le sol – a fait l’entrée la plus spectaculaire: il est entré dans l’atmosphère de Mars le 5 septembre 2021, explosant en au moins trois éclats qui ont chacun laissé un cratère derrière.
Ensuite, mars reconnaissance orbiteur de la NASA a survolé le site d’impact estimé pour confirmer l’emplacement. L’orbiteur a utilisé sa caméra contextuelle en noir et blanc pour révéler trois taches sombres à la surface. Après avoir localisé ces points, l’équipe de l’orbiteur a utilisé la caméra HiRISE Imaging Science Experiment à haute résolution pour obtenir un gros plan en couleur des cratères (le météoroïde aurait pu laisser des cratères supplémentaires à la surface, mais ils seraient trop petits pour être vus dans les images de HiRISE).

« Après trois ans d’attente d’InSight pour détecter un impact, ces cratères étaient magnifiques », a déclaré Ingrid Daubar de l’Université Brown, co-auteur de l’article et spécialiste des impacts sur Mars.
Après avoir passé au peigne fin les données antérieures, les scientifiques ont confirmé que trois autres impacts s’étaient produits le 27 mai 2020; 18 février 2021; et le 31 août 2021.

Les chercheurs se sont demandé pourquoi ils n’avaient pas détecté plus d’impacts météoroïdes sur Mars. La planète rouge se trouve à côté de la ceinture principale d’astéroïdes du système solaire, qui fournit une abondance de roches spatiales pour marquer la surface de la planète. Parce que l’atmosphère de Mars est juste 1% aussi épaisse que celle de la Terre, plus de météorites la traversent sans se désintégrer.

Le sismomètre d’InSight a détecté plus de 1 300 tremblements de terre. Fourni par l’agence spatiale française, le Centre National d’Études Spatiales, l’instrument est si sensible qu’il peut détecter des ondes sismiques à des milliers de kilomètres de distance. Mais l’événement du 5 septembre 2021 marque la première fois qu’un impact a été confirmé comme la cause de telles vagues.

L’équipe d’InSight soupçonne que d’autres impacts peuvent avoir été obscurcis par le bruit du vent ou par les changements saisonniers dans l’atmosphère. Mais maintenant que la signature sismique distinctive d’un impact sur Mars a été découverte, les scientifiques s’attendent à en trouver d’autres dans les près de quatre ans de données d’InSight.


La science derrière les impacts

Les données sismiques offrent divers indices qui aideront les chercheurs à mieux comprendre la planète rouge. La plupart des tremblements de terre sont causés par des roches souterraines qui se fissurent sous la chaleur et la pression. L’étude de la façon dont les ondes sismiques résultantes changent lorsqu’elles se déplacent à travers différents matériaux fournit aux scientifiques un moyen d’étudier la croûte, le manteau et le noyau de Mars.

Les quatre impacts météoritiques confirmés jusqu’à présent ont produit de petits tremblements de terre d’une magnitude maximale de 2,0. Ces tremblements de terre plus petits ne donnent aux scientifiques qu’un aperçu de la croûte martienne, tandis que les signaux sismiques de séismes plus importants, comme l’événement de magnitude 5 qui s’est produit en mai 2022, peuvent également révéler des détails sur le manteau et le noyau de la planète.

Mais les impacts seront essentiels pour affiner le calendrier de Mars. « Les impacts sont les horloges du système solaire », a déclaré l’auteur principal de l’article, Raphael Garcia de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace à Toulouse, en France. « Nous devons connaître le taux d’impact aujourd’hui pour estimer l’âge des différentes surfaces. »

Les scientifiques peuvent estimer l’âge de la surface d’une planète en comptant ses cratères d’impact : plus ils en voient, plus la surface est ancienne. En étalonnant leurs modèles statistiques en fonction de la fréquence à laquelle ils voient des impacts se produire maintenant, les scientifiques peuvent ensuite estimer combien d’impacts supplémentaires se sont produits plus tôt dans l’histoire du système solaire.

Les données d’InSight, en combinaison avec des images orbitales, peuvent être utilisées pour reconstruire la trajectoire d’un météoroïde et la taille de son onde de choc. Chaque météoroïde crée une onde de choc lorsqu’elle frappe l’atmosphère et une explosion lorsqu’elle frappe le sol. Ces événements envoient des ondes sonores à travers l’atmosphère. Plus l’explosion est grande, plus cette onde sonore incline le sol lorsqu’elle atteint InSight. Le sismomètre de l’atterrisseur est suffisamment sensible pour mesurer à quel point le sol s’incline à la suite d’un tel événement et dans quelle direction.

« Nous en apprenons davantage sur le processus d’impact lui-même », a déclaré Garcia. « Nous pouvons maintenant faire correspondre différentes tailles de cratères à des ondes sismiques et acoustiques spécifiques. »


L’atterrisseur a encore le temps d’étudier Mars. L’accumulation de poussière sur les panneaux solaires de l’atterrisseur réduit sa puissance et conduira éventuellement à l’arrêt du vaisseau spatial. Prédire précisément quand est difficile, mais sur la base des dernières lectures de puissance, les ingénieurs pensent maintenant que l’atterrisseur pourrait fermer entre octobre de cette année et janvier 2023.

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