jackbauer 2

INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

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Ils auraient peut être intérêt à ramener du sable avec la pelle, par dessus l'endroit où l'engin s'enfonce.

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il y a une heure, Christophe H a dit :

Ils auraient peut être intérêt à ramener du sable avec la pelle, par dessus l'endroit où l'engin s'enfonce.

 

C'est un peu ce qui était envisagé pour appuyer ensuite sur ce monticule avec le godet et, ainsi, de permettre d'exercer une pression continue sur la taupe sans contact directe avec celle-ci.

Mais dans la mesure ou la taupe poursuivrait sa descente de façon complètement autonome, cet expédiant ne serait plus nécessaire.

Et ce serait évidemment l'idéal... 

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Et en dehors des mésaventures rocambolesques, mais d'un ennui mortel, de cette feignasse de taupe martienne, elle fournit quelques données utiles à la science, quand même ?

Parce que jouer interminablement dans le sable avec une pelle, on a tous fait ça quand on était petit, mais maintenant que je suis devenu vieux et con je préfère m'adonner à des activités plus palpitantes, n'en déplaise aux promoteurs de ce formidable robot dont l'efficacité le dispute à l'ingéniosité !

Pardon d'exprimer cette humeur mauvaise 8'zi, elle ne te vise nullement ; mais ça fait bientôt un an et demi que ce machin merdouille lamentablement dans son bac à sable, sans aucun résultat ni progrès notable à ma connaissance, et plutôt que d'axer systématiquement la communication sur le énième avatar de ce ratage manifeste peu glorieux, on ferait mieux de se concentrer sur les aspects fructueux de la mission.

Faute de quoi - en ce qui me concerne en tout cas - il devient de plus en plus difficile de s'y intéresser.

L'art est difficile, on le sait, mais quand la technologie s'avère aussi merdique, on gagne, il me semble, à revenir aux finalités et à se focaliser sur les apports à la science.

Car entre nous, comme ça, a priori, un primitif pénétrateur eût fourni dès la première fraction de seconde plus de données que ce machin foireux en 18 mois - enfin c'est mon raisonnement stupide de primate, dont se gausseront naturellement les brillants concepteurs de la taupe, qui m'en vanteront tous les mérites incomparables...

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Pas d'accord avec toi @Alain MOREAU, Elle est très utile cette taupe extraterrestre puisqu'elle arrive à nous faire rire par ton intermédiaire !

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Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

Et en dehors des mésaventures rocambolesques, mais d'un ennui mortel, de cette feignasse de taupe martienne, elle fournit quelques données utiles à la science, quand même ?

 

Oui, une avancée significative a été faite en démontrant magistralement qu'il n'était pas toujours facile de faire un trou.

 

Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

on ferait mieux de se concentrer sur les aspects fructueux de la mission.

 

Une invite pressante à parler de SEIS ?

Hélas ! le peu d'activité sismique planétaire fournira des données très significatives sur un temps long. Les résultats intéressants déjà obtenus ne pourront pas être affinés rapidement.   

 

Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

il devient de plus en plus difficile de s'y intéresser.

 

Sauf, peut-être, quand on est idiot. Pour rappel, l'ouverture du topic Bepi Colombo m'avait déjà valu une certaine réputation. Je m'applique à l'entretenir avec persévérance (pas le rover).

D'autres que moi voient des "estraterrestes" à nos portes, ou des "terrestes extra" investir en nombre la planète Mars l'an prochain. A chacun ses lubies. 

Mais sans sarcasmes, il m'est arrivé aussi de me désespérer de toutes ces vaines tentatives de récupérations d'HP3.

 

Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

...enfin c'est mon raisonnement stupide de primate, dont se gausseront naturellement les brillants concepteurs de la taupe, qui m'en vanteront tous les mérites incomparables...

 

Bien que primate, tu n'es pas stupide... mais moqueur, sans doute un peu trop, quand, justement, la situation de la "Taupe" semble meilleure qu'elle ne l'a jamais été. On va voir ça dans pas longtemps, c'est moi qui vous le dit (depuis un an et demi, j'en fais l'aveu).

 

Tom aurait pu nous suggérer de faire un long-métrage la-dessus. Il l'aurait alors certainement intituler "Taupe gun".

 

 

 

Modifié par Huitzilopochtli
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En tout cas, un Marsonaute en costume de plombier Playmobil aurait réglé ça en deux coups de talon… Mais pour beaucoup beaucoup beaucoup plus cher !

 

Enfin, sur la Lune, ils ont eu parfois beaucoup de mal à carotter.

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Moi j'aime bien suivre cette aventure "au ralenti" ... mais c'est vrai qu'elle commence à me coûter cher en pop corn.

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Cela semblait trop beau.


https://imgur.com/jatFtGk  (Transmis par PaulH51 - UMSF)


Dans cette séquence on devine sur les deux premières images  une pression accrue du godet sur la surface. 


Ensuite, un martelage libre est entrepris (sans que la sonde ne soit en contact direct avec la godet) mais de petits reculs de la longe scientifique  attestent de mouvements rétrogrades de la taupe.


En somme, bien que la sonde soit maintenant totalement enfouie, la situation n'a pas évolué d'un iota, elle refuse obstinément de descendre plus avant dans le sous sol martien.


Comme suggéré plus haut par Christophe H, nous en arrivons à la dernière extrémité, tenter de faire un tas de régolithe au-dessus de la taupe, pour appuyer au maximum avec la pelle et en espérant que la pression induite dans le sol ne permette à la taupe de fouir finalement de façon autonome.
 

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yaka faire un trou de profondeur maxi autorisée par les performances du godet, et de foutre cette foutue taupe dans ledit trou avec le bras, et de tout reboucher. Au moins, ça fera un record de profondeur atteinte  à défaut de retrouver un sol à la pulvérence idoine au concept du vibro-machin-chose. J'y crois !!!:D

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Bonjour,


https://www.dlr.de/blogs/en/all-blog-posts/The-InSight-mission-logbook.aspx


Traduction automatique remaniée (pour plus de clarté)


Journal de bord de Tilman Spohn, le 7 juillet 2020


Le samedi 20 juin 2020 (Sol 557 sur Mars), l'équipe a terminé le «Free Mole Test» annoncé dans mon précédent article de Blog.

 

Ce n'est pas tout à fait le résultat que nous espérions, mais cependant, pas vraiment une grande surprise, en effet, la taupe a recommencé à rebondir sur place après avoir fait quelques progrès sans le soutien direct du scoop, le 13 juin (Sol 550).


Nous n'avons aucune observation directe ou mesure des progrès du mouvement de la taupe. Nous en jugeons à partir du mouvement de l'attache par rapport à l'arrière-plan des images. Celles-ci montrent clairement que l'attache s'est déplacée d'avant en arrière et s'est finalement immobilisée, ce qui suggère que la taupe n'a pas creusé plus profondément par elle-même.
Le "Free Mole Test" avait commencé le samedi 13 juin (Sol 550) mais les preuves de la progression de la taupe pendant les 125 coups de marteau étaient trop ambiguës pour être très convaincantes. 


Comme vous pouvez le voir dans le clip vidéo ci-dessus (voir lien), le godet est d'abord descendu en poussant sur le capuchon arrière de la taupe qui a été davantage enfoncé dans le régolithe. Au milieu du clip vidéo, le godet s'est arrêté de bouger et les particules de poussière à l'intérieur se sont immobilisées tandis que l'attache continuait de se déplacer de quelques millimètres vers la droite. 


Cela suggérait clairement que la taupe s'était éloignée du godet et avait poursuivi vers le bas par elle-même, l'inclinomètre montrant un relatif redressement de la taupe, ce qui en était une preuve supplémentaire et le sismomètre à courte période (de SEIS) enregistrait un changement dans les caractéristiques de fréquence du signal du martelage. L'attache a ensuite apparemment inversé son mouvement quelques images plus. Une analyse minutieuse des images a montré que le mouvement net vers l'avant de l'attache (et de la taupe ?) était de 2 à 3 millimètres. Le mouvement réel pouvant avoir été de 3 à 5 fois plus important ! 


Lorsque l'équipe a analysé les images le lundi suivant, tout le monde était heureux de voir la taupe progresser, mais nous avions besoin d'au moins un autre cycle de martelage avant de pouvoir conclure que la taupe pourrait encore creuser de façon autonome. «Creusez toute  seule» n'est certes pas très précis sur le plan technique, car nous visions toujours à fournir un soutien indirect en appuyant avec le godet sur la surface. Bien sûr, nous ne pouvions pas dire à quel point nous avons assisté la taupe de cette façon car nous ne connaissons pas assez bien les propriétés mécaniques du duricrust.


Dimanche 21 juin, lorsque nous avons regardé les images de la séance de martelage du samedi qui nous étaient parvenues (Sol 557, 150 coups de marteau), nous avons dû conclure que le fait d'avoir la taupe de 2 à 3 centimètres sous la surface n'était pas suffisant pour fournir le frottement nécessaire, même en ajoutant la poussée du godet sur le régolithe! 


Le test confirme notre conclusion précédente, à savoir que le duricrust est d'épaisseur inhabituelle (du moins d'après ce que nous savions auparavant) et qu'il doit être assez rigide. Depuis le premier recul de la taupe (sur Sol 322) et l'observation qu'elle s'était arrêtée lorsque la taupe était à 20 centimètres dans le sol, certains d'entre nous (y compris moi-même) avaient estimé que le duricrust avait une épaisseur de 20 centimètres (la longueur de la taupe étant de 40 centimètres et en considérant les 20 centimètres du mouvement de recul qu'elle avait subi). Les présentes observations ne sont  pas en contradiction avec notre précédente conclusion.


Quels sont nos  plans maintenant ?


Permettez-moi tout d'abord de dire que l'équipe reste déterminée, même si nous considérons que la tâche devient de plus en plus difficile. Nous avions bien sûr envisagé ce mauvais résultat du «Free Mole Test». Maintenant, notre plan prévoit de relever le bras robotique pour pouvoir réaliser une imagerie stéréo de la fosse avec la taupe à l'intérieur. Nous sommes intéressés de voir à quel point la taupe est vraiment en  profondeur (elle devrait être à peu près un centimètre sous la surface), si la morphologie de la fosse a changé et si le sable que nous avions observé dans la fosse était toujours là, ou si la fosse en a été vidé par le martèlement.


En fonction de ce que l'imagerie révélera, nous prévoyons de voir si nous pouvons ou non remplir suffisamment de régolithe dans la fosse pour fournir la friction nécessaire, probablement en poussant sur le monticule que nous aurions créé. Ce sera différent que de pousser sur la surface du duricrust parce que le sable n'a pas la même rigidité et ne peut pas transférer la force aussi facilement. La poussée empêcherait quand même la taupe de reculer.


sketch-pit_630_2.jpg


Croquis de la situation présumée dans la fosse avant et après le remplissage de la fosse tel que discuté actuellement dans l'équipe. Pendant les Sols 550 et 557, une grande partie de la fosse était vide (à gauche). L'effort fourni par la poussée sur le régolithe avec la pelle a dû être transféré à travers la croûte dure jusqu'à la taupe. Étant donné que la pression générée par le godet s'élargit et diminue en amplitude avec la profondeur, pas plus de 35% de la charge agissait probablement sur la taupe à une profondeur équivalente à une largeur de godet, soit 7 centimètres. Si la croûte dure est très rigide, cette valeur pourrait être significativement plus basse. De plus, environ 20% de la longueur de la taupe était sans frottement. Le remplissage de la fosse avec du sable (à droite) peut fournir une friction sur toute la coque et la charge pourrait être transférée plus efficacement.


Remplir la fosse ne sera pas une tâche aisée et peut prendre un certain temps. (C'est la raison pour laquelle nous avions fait le «Free Mole Test» sans remplissage préalable de la fosse.) Une estimation préliminaire, avant la récente poussée et martelage, avait suggéré un volume requis de 300 cm3 de sable, alors qu'un seul remplissage du godet, en supposant que la couche de sable ait une épaisseur de 1 cm, fournirait environ une quantité de 40 cm3.


L'équipe va maintenant faire une pause pour discuter de toutes les questions à examiner. Si tout se passe bien, nous ferons à nouveau le point en août.
 

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Addendum :


Le premier objectif pour l'instrument HP3 est d'arriver à ce que la "taupe" pénètre le sous-sol martien de manière autonome, mais déjà, les scientifiques pilotant l'instrument auraient révisé leur ambition initiale qui était d'atteindre  5 m de profondeur. Si finalement, par extraordinaire, la sonde atteignait 3 m sous la surface, le nombre de mesure thermique pourrait être suffisant pour considérer l'expérience concluante et en tirer les informations primordiales espérées sur la conduction thermique dans la croûte martienne.  


Ce qui, aussi, n'était pas indiqué dans mon post précédent (faute d'infos dans le blog de T. Spohn), c'est qu'avant que le bras d'Insight soit utilisé pour imager la "taupe dans son trou", il devra servir, avec l'aide de sa caméra, à une inspection des panneaux solaires du lander, opération qui n'a pas été faite depuis un an.


Ensuite, des observations nocturnes du ciel seront conduites pour mieux évaluer la fréquence de chutes de météores. Les chercheurs pourraient peut-être ainsi voir si les données du sismomètre d'InSight révèlent un impact météoritique peu après son observation dans le ciel.


Alors qu'en début de mission SEIS détectait des événements sismiques une à deux fois par jour,  ce taux est tombé désormais à moins d'un par semaine.

Rassurez-vous, le fonctionnement de l'instrument n'en est nullement la cause.

Ce changement du taux d'enregistrements est lié aux variations saisonnières de la turbulence atmosphérique. En effet, ces perturbations génèrent un bruit qui couvre les minuscules signaux sismiques. Malgré sa protection éolienne et son bouclier thermique, SEIS est si sensible que les secousses des rafales frappant ses protections rendent les plus faibles tremblements de terre très difficiles à identifier.

 
(Opinion personnelle) Il résulterait de toutes ces précisions que la NASA ne considère plus forcément comme prioritaire d'éventuels progrès dans l'avancement de la sonde allemande, ou du moins, qu'elle se donne le temps de ne plus mobiliser tous les moyens pour, continuellement, essayer de la sauver... 


Traduction, résumé et analyse de la source :


https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasas-insight-flexes-its-arm-while-its-mole-hits-pause
 

Modifié par Huitzilopochtli
orthographe
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Merci de tenir bon pour ces infos détaillées 8'zi'.

Nous n'aurons donc pas les joies de fouir sur Mars...

Modifié par Alain MOREAU
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Quel dommage ! Il y avait enfin une chance de faire de la mesure in situ, après les bis-repetita des rovers qui nous racontent peu ou prou tous la même chose.

J’espère que les équipes d'ingénieurs sont à pied d’oeuvre pour en tirer les enseignements qui permettront de faire mieux, encore plus ambitieux, très bientôt.     

Modifié par kds

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Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

Nous n'aurons donc pas les joies de fouir sur Mars...

 

Non vraiment, cela me reste obscur ?!  

... mouir sur Fars ... ??? 

Du créole peut-être ?

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...elle est à 1cm sous le niveau du sol... ça s'appelle déjà fouir non ?

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Il y a 5 heures, tom a dit :

..elle est à 1cm sous le niveau du sol... ça s'appelle déjà fouir non ?

 

Non. 

1 cm en un an et demi, ça tient plus du fou rire. xD

Modifié par Huitzilopochtli
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Il y a 2 heures, Huitzilopochtli a dit :

1 cm en un an et demi, ça tient plus du fou rire. xD

 

Bonsoir:

 

Pourquoi être aussi moqueur?

Nous en France on aurait fait  tellement mieux!

Des commentaires constructifs seraient tellement mieux à lire!

 

Bon ciel,

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il y a 3 minutes, roul a dit :

Pourquoi être aussi moqueur?

Nous en France on aurait fait  tellement mieux!

 

Parfaitement, si la NASA avait bien voulu de notre système de forage français... mais pour d'obscures raisons, ils n'en ont pas voulu !

quarry.gif

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Il y a 9 heures, tom a dit :

ça s'appelle déjà fouir non ?

 

Gardons confiance....

Car engin à fouir, il arrivera !!!!!

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Le 08/07/2020 à 17:01, Huitzilopochtli a dit :

Alors qu'en début de mission SEIS détectait des événements sismiques une à deux fois par jour,  ce taux est tombé désormais à moins d'un par semaine.

Rassurez-vous, le fonctionnement de l'instrument n'en est nullement la cause.

Ce changement du taux d'enregistrements est lié aux variations saisonnières de la turbulence atmosphérique. En effet, ces perturbations génèrent un bruit qui couvre les minuscules signaux sismiques. Malgré sa protection éolienne et son bouclier thermique, SEIS est si sensible que les secousses des rafales frappant ses protections rendent les plus faibles tremblements de terre très difficiles à identifier.

 

Si je comprends bien, non content d'avoir pris deux ans de retard dans les dents au lancement (mars 2016 ---> mai 2018), l'atterrisseur InSight voit ses deux instruments principaux (objectifs majeurs de la mission) fournir pour le moment des résultats pas franchement enthousiasmant :S
Pour l'un (HP3), c'est carrément le zéro pointé après quasiment 20 mois d'opération (ou plutôt de non opération), concernant l'autre (SEIS), après avoir claironné haut et fort avoir détecté quantité de séismes, on fini par se rendre compte du parasitage éolien majoritaire, ce que précisément on avait reproché aux mesures effectuées par Viking-2, 44 ans auparavant !

Avec ses défauts de conception avérés, le bilan provisoire d'InSight n'apparaît pas très brillant, et beaucoup moins que la belle comète qui illumine nos aurores en ce moment 9_9

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Il y a 8 heures, BobMarsian a dit :

... après avoir claironné haut et fort avoir détecté quantité de séismes, on fini par se rendre compte du parasitage éolien majoritaire, ce que précisément on avait reproché aux mesures effectuées par Viking-2, 44 ans auparavant !

Avec ses défauts de conception avérés, le bilan provisoire d'InSight n'apparaît pas très brillant...

 

Sans parler des déboires d'HP3, instrument sur lequel j'ai déjà fait une croix, ce passage précis de ta sentence sur SEIS semble, hélas, entièrement justifiée par les faits.

 

Cependant ne concluons pas trop vite, la mission n'est pas arrivée à son terme et l'heure du bilan n'a pas encore sonnée...

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Il y a 8 heures, BobMarsian a dit :

concernant l'autre (SEIS), après avoir claironné haut et fort avoir détecté quantité de séismes, on fini par se rendre compte du parasitage éolien majoritaire, ce que précisément on avait reproché aux mesures effectuées par Viking-2, 44 ans auparavant !

 

Ce n'est pas exactement ce que relate la mission : InSight a enregistré de vrais séismes (en particulier en 2019), pas uniquement le "bruit" créé par le vent (ce qui est assez généralement suspecté pour Viking 2).

 

Je cite :

Le sismomètre d'InSight, appelé Seismic Experiment for Interior Structure (SEIS), a détecté son premier tremblement de terre près de trois mois après avoir commencé ses mesures en janvier 2019. À l'automne 2019, il détectait un ou deux tremblements de terre potentiels par jour. Alors que le SEIS a détecté plus de 480 signaux sismiques au total, le taux est tombé à moins d'un par semaine.

Ce changement de rythme est lié aux variations saisonnières des turbulences atmosphériques, ce qui crée un bruit qui couvre les minuscules signaux de tremblement de terre. Malgré le bouclier thermique et éolien protecteur, le SEIS est suffisamment sensible pour que les secousses dues au vent frappant le bouclier puissent rendre les tremblements de terre plus difficiles à isoler.

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J'avais lu un peu trop rapidement le commentaire de Bob et, finalement, la réplique de Daniel me semble à prendre en considération. :)

Par contre, la fréquence des enregistrements attribuables à l'activité sismique martienne paraît fortement impactée par des perturbations éoliennes saisonnières.

 

Pour rappel :

 

https://www.seis-insight.eu/fr/public/l-instrument-seis/wts

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Il y a 15 heures, BobMarsian a dit :

Avec ses défauts de conception avérés, le bilan provisoire d'InSight n'apparaît pas très brillant,

 

Il y a 6 heures, Huitzilopochtli a dit :

ce passage précis de ta sentence sur SEIS semble, hélas, entièrement justifiée par les faits.

 

 

hola hola hola, faudrait peut-être prendre connaissance des premiers résultats publiés avant de jeter des tomates sur cette mission qui, dès maintenant, peut être considérée comme une réussite (malgré l'échec de HP3) :

 

http://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2020-02/CP032-2020 - InSight.pdf

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il y a 5 minutes, jackbauer a dit :

hola hola hola, faudrait peut-être prendre connaissance des premiers résultats publiés avant de jeter des tomates sur cette mission qui, dès maintenant, peut être considérée comme une réussite (malgré l'échec de HP3) :

 

Tu es très gentil, mais nous avons connaissance des ces résultats depuis près de 6 mois !

En saucissonnant mon propos tu le dénatures.

J'indiquais à la suite de l'extrait que tu as sélectionné  :

"Cependant ne concluons pas trop vite, la mission n'est pas arrivée à son terme et l'heure du bilan n'a pas encore sonnée.."

 

Les informations plus récentes indiquent bien que le nombre d'événements sismiques identifiés par SEIS a diminué de façon importante en raison des coups de vent intempestifs qui frappent le WTS. Rien de dramatique, mais c'est indubitablement un problème qui ralentit l'acquisition des données.

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