jackbauer 2

Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

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Bonjour,

Mission discrète,  pourtant les équipes de la jaxa maîtrisent leur sujet et engrangent depuis la première mission une grosse expérience. bravo pour ce deuxième contact.

arno 

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il y a 15 minutes, Arno C a dit :

Mission discrète, 

 

Bonjour Arno, :)

 

"Discrète"!.. 

Oui, tu as sans doute raison si on parle des médias traditionnels, voire sur notre forum pendant les grandes vacances. ;)

 

Mais sans rire, une large part de la discrétion "relative" d'Hayabusa2 provient du fait que ce soit une mission japonaise et qu'elle ne cible qu'un "modeste astéroïde". 

Et par ailleurs, si on compare avec la mission américaine Osiris-REx autour de Bennu, on en entend plutôt parler davantage.

 

Les planétologues et les gens du spatial en général restent extrêmement intéressés par ces missions, et celle-là en particuliers, sois-en certain. 

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Exemple d'image du "cadre champêtre" de Woomera Prohibited Area (Australie) dans laquelle la capsule de retour d'échantillons de Hayabusa2 devra être récupérée fin 2020 : 

 

image.png.27653cfa61b020e20405b130a68f376f.png

 

C'est pas la végétation et le relief qui gêneront une localisation précise. :)

Modifié par Huitzilopochtli
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Mais si ça tombe bien dans une zone "prohibited". Ils ne pourront donc pas aller la récupérer, pas de bol ! :S

Modifié par BobMarsian
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Presentation de la documentaion de la conférence de presse ayant eu lieu aujourd'hui :


http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/enjoy/material/press/Hayabusa2_Press20190822_ver12_en.pdf


Il y est question de :


1) La récupération de la capsule d'échantillon.


2) Minerva-II2.        


Le largage de deux marqueurs-cibles précédera celui de Minerva-II2. Cette opération est programmée pour le 5 septembre. Les marqueurs seront délivrés en une seule approche à 1 km de Ryugu, à 5 mn d'intervalle. Cette altitude à 1 km de la surface sera celle à laquelle le rover Minerva-II2 sera lui même libéré pour effectuer une chute libre vers l'astéroïde (le 25 septembre). Pour rappel, ce rover n'est plus fonctionnel. Mais cette opération permettra à la JAXA, lors de la chute de l'objet, d'étudier finement le champs gravitationnel de Ryugu. Beau moyen de tirer profit d'un appareil cassé. 


3) Toponymie liée au cratère artificiel.
 

Modifié par Huitzilopochtli
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Les résultats de MASCOT sur le site "ça se passe là-haut" :

 

http://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2019/08/la-surface-de-lasteroide-ryugu-devoilee.html

 

Les premiers résultats d’analyse du sol de l’astéroïde (162173) Ryugu, exploré par l’atterrisseur européen MASCOT déposé par la sonde japonaise Hayabusa2 viennent d’être publiés. Ils montrent que ce qui apparaît comme l’un des objets les plus sombres du système solaire a une composition très proche des météorites de type chondrites carbonatées mais avec deux types de roches très différentes. Une étude à retrouver dans Science aujourd'hui.

 

 

 

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Quelques précisions supplémentaires dans cet article du Figaro :

 

Citation

C’est la fin d’une longue attente: des images prises à la surface de l’astéroïde Ryugu par le petit module d’atterrissage franco-allemand Mascot emporté par la sonde japonaise Hayabusa-2 sont enfin visibles, publiées par la revue Science. L’atterrissage sur ce petit corps du Système solaire, une première pour l’Europe, avait pourtant eu lieu le 3 octobre 2018, il y a plus de dix mois! Et, depuis ce joli succès, aucune prise de vue depuis la surface n’avait filtré.

Alors même que Mascot est financé par de l’argent public, grâce aux agences spatiales française (Cnes) et allemande (DLR). Les scientifiques les conservaient jalousement pour eux. Une rétention d’information d’autant plus incompréhensible qu’au même moment les Japonais diffusaient de nombreux clichés de Ryugu pris par leur sonde. La mission Osiris Rex de la Nasa autour de l’astéroïde Bennu propose sur son site Web des centaines d’images à très haute résolution. Cette communication très tardive par l’équipe franco-allemande risque d’avoir un impact bien plus réduit que si elle avait eu lieu juste après l’atterrissage.

Or les images révèlent que la surface de l’astéroïde Ryugu, que l’on pense très primitif, est bien étrange. Première surprise, ce petit corps de 900 m de diamètre n’est pas du tout poussiéreux. «Les impacts à la surface, tout comme la fatigue thermique, avec de grandes variations de température, devraient produire des particules fines, comme on le voit sur la Lune, résume Patrick Michel, directeur de recherche CNRS à l’Observatoire de la Côte d’Azur à Nice, et membre de l’équipe scientifique de la mission. L’une des explications possibles, c’est qu’une partie des impacts éjecte de la matière qui ne retombe jamais sur l’astéroïde, dont la gravité est extrêmement faible.»

Mais cela n’explique pas tout, et les chercheurs se demandent si le corps rocheux n’est pas secoué par des vibrations qui font remonter les gros rochers à la surface et tomber les poussières dans les interstices, l’étrange effet «noix du Brésil» qui fait que dans un récipient secoué, les noix les plus grosses se retrouvent au sommet.

L’autre surprise apportée par ces images est la grande variété de morphologie des rochers. «Certains ont des formes en chou-fleur, et paraissent très fragiles, alors que d’autres ont un aspect plus cassant, avec des formes plus angulaires, détaille l’astronome français. C’est un casse-tête à résoudre!» L’atterrisseur Mascot emportait aussi un appareil qui devait tenter de mesurer la composition de la surface, mais les mesures n’ont apparemment rien donné d’exploitable. Pour avoir ce type d’information sur la composition précise de Ryugu, ils vont devoir patienter jusqu’en 2020, avec le retour sur Terre des échantillons prélevés avec succès par Hayabusa 2.

 

Modifié par Kaptain
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Le 23/08/2019 à 18:11, jackbauer 2 a dit :

Les premiers résultats d’analyse du sol de l’astéroïde (162173) Ryugu, exploré par l’atterrisseur européen MASCOT déposé par la sonde japonaise Hayabusa2 viennent d’être publiés. Ils montrent que ce qui apparaît comme l’un des objets les plus sombres du système solaire a une composition très proche des météorites de type chondrites carbonatées mais avec deux types de roches très différentes.

 

Des chondrites carbonatées (ou carbonées) ! 

Hum !  Pas franchement une surprise vu qu'on connaissait d'avance le classification spectrale de Ryugu (C) et donc sa très probable composition ce qui me fait douter une fois de plus du réel intérêt d'en ramener des échantillons étant donné la collection impressionnante (un peu moins peut-être pour les carbonées) de météorites du même style tombées sur Terre et récupérées plus ou moins (Antarctique) gratuitement !
Aussi, je pense que la NASA et les autres agences cèdent quelque peu à la facilité en montant ce genre de mission peu coûteuse vers des NEA faciles à atteindre plutôt que se décarcasser sérieusement et nous faire rêver à un retour vers Uranus, Neptune & Triton, par exemple ...

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Il y a 21 heures, BobMarsian a dit :

Hum !  Pas franchement une surprise vu qu'on connaissait d'avance le classification spectrale de Ryugu (C) et donc sa très probable composition ce qui me fait douter une fois de plus du réel intérêt d'en ramener des échantillons étant donné la collection impressionnante (un peu moins peut-être pour les carbonées) de météorites du même style tombées sur Terre et récupérées plus ou moins (Antarctique) gratuitement !

 

Si on excepte le cas de Vesta pour lequel une correspondance claire est établie par son spectre visible et infrarouge avec les météorites HED, pour les autres familles, il est souvent délicat, parfois impossible, de leurs trouver une filiation avec des corps parents.
Les chondrites carbonées sont divisées en huit groupes et les variations de leurs compositions sont assez considérables.

 

Leurs associations avec des problématiques telles que l'apparition de la vie et les apports d'eau sur la Terre primitive en font quand même des cibles très intéressantes pour des missions spatiales. 


De plus les études spectroscopiques des astéroïdes ne donnent que des indications sur leurs compositions de surface. Le "space weathering", une combinaison  des impacts (micro météorites) sur l'astéroïde, à l'origine de la création de régolithe et, des bombardements par les rayons cosmiques et autres protons solaires, ont des effets importants, mais mal connus, sur les spectres de ces astres analysés par les télescopes terrestres. Nous avons encore pleins de choses à apprendre sur ces petits corps et nos collections de météorites ne sont qu'une fenêtre étroite pour en connaître tous les secrets.


Quand on voit toutes les surprises que nous a réservé Ryugu, on comprend difficilement tes critiques...

 

Il y a 21 heures, BobMarsian a dit :

Aussi, je pense que la NASA et les autres agences cèdent quelque peu à la facilité en montant ce genre de mission peu coûteuse vers des NEA faciles à atteindre plutôt que se décarcasser sérieusement et nous faire rêver à un retour vers Uranus, Neptune & Triton, par exemple ...

 

Je dois aussi reconnaître que je serai complètement emballé par une mission à destination d'Uranus ou de Neptune, surtout avec mise en orbite pour une exploration longue durée, type Cassini.


En attendant on va se contenter des résultats d'Osiris REx et d'Hayabusa2 et de l' analyse de ses échantillons dont l'un n'aura pas été, ou peu exposé aux rigueurs spatiales...   

 

Lors d’une opération aujourd’ hui (26 août), l’échantillon a été stocké dans la capsule de rentrée (voir figure). Les équipes de l’échantillonneur et de la capsule se sont réunies pour surveiller l’opération qui a été menée à bien. La capsule est maintenant prête pour le retour de la Terre !

 


 

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il y a 53 minutes, Huitzilopochtli a dit :

Je dois aussi reconnaître que je serai complètement emballé par une mission à destination d'Uranus ou de Neptune, surtout avec mise en orbite pour une exploration longue durée, type Cassini.

 

 

Je me demande, dans le cas où tout se passerait bien, si les Japonais ne pourraient pas re router Hayabusa 2 vers une autre cible, lors de son passage auprès de la Terre l'an prochain ?

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il y a 46 minutes, Superfulgur a dit :

Je me demande, dans le cas où tout se passerait bien, si les Japonais ne pourraient pas re router Hayabusa 2 vers une autre cible, lors de son passage auprès de la Terre l'an prochain ?

 

Pourquoi pas ?

 

Après le largage de la capsule d'échantillon, on examinerait l'état général de la sonde et ses moteurs ioniques pourraient peut-être permettre d'atteindre un autre astéroïde (limite de durée de fonctionnement de 18 000 heures) et à condition aussi que les moteurs chimiques qui assurent l'attitude du vaisseau disposent encore de carburant...

 

Mais ne nous emballons pas, Uranus et Neptune seront hors d'atteinte. ;) 

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Rapport du 04 09 19


L’opération de séparation des marqueurs cibles prévue pour le 5 septembre a été reportée en raison de la mise en position sécurisée de l’engin spatial  [*]. L’état du vaisseau est normal.


Situation actuelle :
Hayabusa2 est équipé de quatre roues à réaction qui sont utilisées pour contrôler l'attitude de l’engin spatial, et ce contrôle est généralement effectuée en utilisant trois de ces roues à réaction. Le 29 août, la roue à réaction de secours, qui n’avait pas été utilisée depuis octobre dernier, a été testée et une valeur anormale (couple accru) a été détectée. Le vaisseau s’est donc déplacé de manière autonome en position sécurisée. Des détails sur la cause de la valeur anormale du couple sont actuellement à l’étude. Le 30 août, des mesures de restauration ont été prises et l’état de l'engin spatial est revenu à la normale. Cependant, comme la sonde s’était éloignée de sa position initial (Home position) en raison de son entrée en Safe-Hold, nous devrons retourner à celle-ci ce week-end.


L’attitude de l’engin spatial est contrôlée par trois roues de réaction comme auparavant. L’entrée dans l’état sécuritaire est l’une des fonctions utilisées pour assurer la sécurité du vaisseau spatial, ce qui signifie que les procédures ont fonctionné normalement.


*  Le Safe-Hold (Position sécurisée) se produit lorsqu’ une anomalie est détectée dans un engin spatial (comme un satellite artificiel ou une sonde d'exploration du système solaire). Le panneau de cellules solaires est orienté vers le Soleil et le niveau de production d’énergie est maintenu constant pendant que le vaisseau spatial évolue. Ce mode stabilise l'attitude et seuls les dispositifs minimum nécessaires sont actifs, tels que ceux utilisés pour la communication. Le Safe-Hold accorde la priorité absolue à la sécurité de l’engin spatial. Dans le cas de Hayabusa2 qui se trouve actuellement à proximité de Ryugu, se déplacer vers la position sécurisée éloigne donc l’engin spatial de l’astéroïde pour éviter une collision potentielle.

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Le 15/08/2018 à 20:10, ALAING a dit :
Le 15/08/2018 à 19:19, roul a dit :
Le 11/07/2018 à 19:15, ALAING a dit :

Méfiez-vous de l'influence des nippons, en particulier sur la Chine !

 

En espérant que tu ne connais pas l'histoire entre ces deux pays, mais c'est comme faire une remarque ou blague à propos des Nazis et la communauté juive.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Nankin

Les préjugés en tout genre n'ont pas leurs place aujourd'hui dans notre monde multi-culturel!

Modifié il y a 37 minutes par roul

 

Et l'humour c'est un truc qui existe dans ton monde ?

ça n'est pas très grave de ne pas pratiquer le contrepet  mais je crois que ROUL ne connais pas non plus les anagrammes!

Nous vivons une époque puritaine et ça m'attriste!

Je fais aussi partie des vieux cons et je le revendique!

 

 

 

Modifié par ursusminor
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Bonjour,


Du 12 au 17 septembre, l’opération de séparation des marqueurs cibles sera effectuée. Ensuite, l’observation de l’orbite des marqueurs se poursuivra pendant approximativement cinq jours. Il s’agit d’observer les marqueurs cible lors de leurs descentes vers la surface de Ryugu, qu'ils devraient toucher vers le 23 septembre. 
Ces opérations de séparation et d’observation de l’orbite des marqueurs cibles ont pour objet de préparer le largage de MINERVA-II2 prévue pour le mois d' octobre.


http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/topics/20190916e_TMORB/


La figure 1 (voir lien ci-dessus) présente un aperçu de l’opération. La descente commencera à basse vitesse à partir du 12 septembre. Les TM seront largués à une altitude de 1 km entre 0:00 à 2:00 (JST) le 17 septembre. Ils seront éjectés respectivement sur orbite équatoriale et sur orbite polaire autour de Ryugu, . Après cela, le vaisseau se positionnera à 20km de Ryugu. De cette position, la caméra optique observera en permanence la trajectoire des TM descendant vers la surface de l'astéroïde. Avec le soleil dans le dos, les films réfléchissants couvrant les TM brilleront vivement et pourront être observé aisément jusqu'au terme de leurs descentes.

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Image of the first target marker (TM) separation, TM-E! Separation time: 2019/9/17 at 01:17 JST

 

image.png.d0229388ea81aa1aac97f0a638ad4c17.png

 

The separation image of the 2nd target marker, TM-C! Separation time: 2019/9/17 at 01:24 JST Altitude: 1km

 

image.png.e7c133473ee83dd8296ffe279473a969.png

 

Il s’agit de deux superpositions d’images prises toutes les 4 s, alors que le vaisseau spatial monte à 11cm/s. La vitesse de descente TM est presque nulle.

 

Contrairement à ce que j'indiquais dans mon post précédent  : 

Le 16/09/2019 à 16:03, Huitzilopochtli a dit :

Ils seront éjectés respectivement sur orbite équatoriale et sur orbite polaire autour de Ryugu

 

 il semble bien que les deux marqueurs cibles soient tous deux sur orbite équatoriale. Cela est d'ailleurs plus conforme au schéma opérationnel du lien que je fournissais hier.

 


 

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Aujourd'hui à 10H30 JST (Japan Standard Time) Hayabusa2 a quitté sa position stationnaire (Home Position) pour amorcer sa descente vers la surface de Ryugu afin de larguer son dernier "rover" Minerva II-2.

 

J'ignore quand nous disposerons des résultats concernant la récente délivrance des marqueurs-cibles (TM) qui  devrait livrée d'intéressantes informations sur la structure interne de l'astéroïde. Et d'ailleurs, à ce sujet, je suis tenter de me contredire à nouveau au sujet des orbites de ces marqueurs, puisque dans un dernier document de la JAXA, il est bien spécifié que le premier suivait une trajectoire dans le plan équatorial de Ryugu quand le second serait sur une orbite polaire. Ce qui pourrait être considéré comme un détail n'est en fait pas anodin...  

Modifié par Huitzilopochtli
reformulation

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Bonsoir,


Infos livrées par Marcin600 (UMSF) - Traduction revue et corrigée par mes soins :


Hayabusa2 larguera son  rover Minerva-II2 le 3 octobre entre 00h00 et 02h00 JST d'une altitude approximative de 1 km. La descente avant impact durera environ 5 jours, à 1 ou 2 jours près ! 


Le contrôle préalable du fonctionnement des systèmes de communication a démontré que la liaison  pouvait être établie entre Hayabusa2 et MINERVA-II2, mais le système de traitement  d'information de MINERVA-II2 ne peut pas être utilisé. 
Malgré cela, pour obtenir des résultats scientifiques dans le cadre de l’opération de séparation MINERVA-II2, l’équipe Hayabusa 2 s'est concertée avec l’Université américaine du Colorado, l’Institut de technologie de Kyushu et l’Université de Tohoku.


L' objecif défini est de larguer MINERVA-II2 à une altitude légèrement supérieure à ce qui était prévu, et de faire en sorte que le rover fasse plusieurs fois le tour de Ryugu en descendant vers la surface, alors qu'initialement il devait simplement se poser sur l'astéroïde, se déplacer à la surface (à laide de ses multiples systèmes de mobilité) et prendre des images après l'atterrissage. Nous visons désormais a observer son mouvement orbital à partir de Hayabusa2, nous pourrons ainsi en savoir plus sur le champ gravitationnel de Ryugu.


Si l'opération se déroule normalement, nous pourrons acquérir des données scientifiques contribuant à améliorer la précision du modèle de gravité de Ryugu.


Accessoirement, nous obtiendrons aussi des données permettant d'améliorer les techniques orbitales de petits artefacts autour des astéroïdes.

 


Plan de séparation & opération de rotation :


Séparer le rover de la sonde H2 à une altitude d'environ 1 km.
Séparation en orbite équatoriale dans le sens de rotation de Ryugu.
Essai d'imagerie optique de la trajectoire du rover après séparation avec ONC-W1, W2, et ONC-T.
Durée de vie en orbite (prévue) - environ 5 jours (± plusieurs jours).
Nombre d'orbite pendant la descente (prévision) - environ 8 fois (± plusieurs fois) Première période orbitale - environ 17 heures (± plusieurs heures).


La vitesse de contact de Minerva II-2 avec la surface sera équivalente ce qu'elle aurait été s'il était tombé sur Terre d'une hauteur de 1,5 cm.


Le rover est muni de plusieurs systèmes de déplacements autonomes, qui avaient pour but d'être testés, tels que le MIcro-Hop à moteur excentrique (Développé par l'Université de Tohoku), un autre utilisant un ressort à lames (Université d'Osaka)  et un équipé d'un aimant permanent (Université Denki de Tokyo) et, pour finir, en ce qui concerne le mécanisme de mobilité utilisant un bilame (Université Yamagata), le rover conservera la possibilité de bouger en raison des changements de température dus au soleil . Cependant, il sera difficile de vérifier le statut de mouvement.


La caméra MICAM ne pourra pas être mise en œuvre car le système de traitement des données n'est pas restauré.
 

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Du 28 septembre au 3 octobre 2019,  la phase de séparation de MINERVA-II2 (Rover2) et du vaisseau spatial Hayabusa2 est réalisée. L’opération orbitale MINERVA-II2 (Rover2) se poursuivra jusqu’au 8 octobre.

image.png.4c5b3252364161b23088d5a61dc1d263.png

 

La figure 1 montre la vue d'ensemble de l'opération. La descente commence à vitesse réduite le 28 septembre. Rover2 est alors largué à haute altitude (environ 1 km) dans le plan équatorial de l'astéroïde. La vitesse de séparation attendue est comprise entre 13 cm/s et 17 cm/s. Hayabusa2 suivra autant que possible le Rover2  en utilisant son système optique, et en s'élevant après cette séparation à une altitude de 8 à 10 km puis restera en vol stationnaire.


De cette opération, les résultats suivants sont attendus :


Résultat scientifique : contribution à l'estimation de haute précision du champ gravitationnel de Ryugu.


Résultat technique : Séparation et atterrissage d’une petite sonde d’altitude élevée et analyse de la trajectoire de vol.
 

http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/topics/20191001e_MNRVII2/

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BANZAI !

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o.O

 

 

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[MINERVA-II2] Today (10/3) from around 09:00 JST, the spacecraft began to hover at an altitude of about 8km. This position is to observe the orbit of MINERVA-II2 around Ryugu.

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Expériences de laboratoires et simulations par ordinateurs pour tenter d'expliquer certaines observations relatives aux poussières et régolithes des astéroïdes, et notamment, leurs étonnantes absences des surfaces de Ryugu et Bennu...


https://www.hou.usra.edu/meetings/asteroidscience2019/pdf/2022.pdf

 

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