lambda

Parker Solar Probe, et après (exercice intellectuel...)?

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16 hours ago, syncopatte said:

s'approcher des spicules de surface et transmettre les mesures

 

En même temps, comme le dit Syncopatte, si on pouvait imaginer (base sur l'état de l'art existant ou sur le point d'exister)  une sonde capable de traverser la couronne solaire et de "barbotter" à proximité des spicules et capable de transmettre des données pendant ne serait-ce que une ou 2 minutes avant de faire "pschiiiit"... ce serait déjà un succès (intellectuel)....

 

à+,

Lambda

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Syncopatte est un rigolo plein de poils (je le sais : j'ai vu sa photo récente - de moins de 2 milliards d'années comme dirait roul xD) absolument pas crédible concernant le Soleil !

Il est doté de deux yeux globuleux surnuméraires extrêmement suspects, capables d'amplifier démesurément sa vision nocturne, rétractables à volonté et greffés sur le front... o.O

En d'autres temps (froids !) on l'a même vu observer avec un tuba pour éviter la buée sur les optiques...

C'est dire combien ce garçon est bizarre et peu intelligible - surtout quand il a la bouche pleine de tuba !

Toutes ces adaptations étranges à la vie nocturne le rendent inapte à observer le Soleil sans empiler 3 douzaines de masques de soudeur !

Je pense qu'il s'est génétiquement auto-modifié au point de devenir cyborg ; au-delà du problème éthique ça en fait un individu plus dangereux qu'une panthère noire la nuit venue !

De plus, il sévit dans une région aride d'Afrique du Nord où on en fume de la bonne... (pas de la panthère noire, bougres d'ânes ! 9_9)

À l'heure où je vous parle, il est probable qu'il se terre dans quelque ctaverne obscure en attendant la nuit, et qu'il n'est déjà plus très clair, voire complètement noir !...

Si tu veux mon avis Lambda, je ne ferais pas confiance à un être ressemblant beaucoup plus à un extraterrestre qu'à un humain, dont les intentions restent aussi obscures que ses interventions nébuleuses dans ce débat : on ne sait même pas s'il plaisante ou s'il blague quand il fait référence à un scénario de science-fiction !?

:D

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Décidément, j'aime bien ce post initié par lambda… Décidément, c'est pas un type lambda, ce gonze...

  

Si j'en crois la Nasa, Parker Solar Probe va s'approcher à 6 millions de km du Soleil, on est déjà dans la couronne externe...

Sa température atteindra "à peine" 1380 degrés, c'est pas encore délirant.

  

Bref, pour une "première" c'est pas si mal, je vois aucune raison de pas imaginer de futures sondes s'approchant bien plus près.

 

Il faut quand même réaliser le truc : 6 millions de km, pour une étoile qui mesure 1.4 million de km, c'est déjà vraiment très près…

:)

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Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit :

j'ai vu sa photo récente

 

Tu parles de celle-ci?

 

794-1267252637.jpg

 

 

Sinon je trouve l'idée d'émettre dans les fréquences de bande d'absorption très bonne, mais j'imagine que la puissance nécessaire devrait être colossale.

Modifié par syncopatte
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20 minutes ago, syncopatte said:

Sinon je trouve l'idée d'émettre dans les fréquences de bande d'absorption très bonne, mais j'imagine que la puissance nécessaire devrait être colossale.

 

Bonjour Syncopatte...

Je ne suis pas assez callé, pour quantifier, ni meme simplement entrevoir la puissance instantanée nécessaire à déveloper par le laser, mais en fait, au niveau detection sur Terre, je me dis la chaose suivante:

 

* En supposant que tout va bien niveau callage de la fréquence du laser avec la bande d'absorption choisie correspondante:

En fait comme on observe un "clignottement" de la bande d'absorption, qui correspond à la modulation du laser (j'imagine un mode de modulation avec le codage associé binaire...), il suffirait d'être "juste" capable d'observer de très faibles variations dans ce clignottement... Genre passage de la bande sombre à quelque chose "d'un poil moins sombre", et d'arriver à paramétrer le seuil de détection du dispositif d'observation  au sol assez bas de façon à détecter cette micro variation.....

En gros, c'est plus une histoire de rapport S/N minimal exploitable par le récepteur sur Terre que de puissance produite par l'émetteur qui me semble capital ici (quoique plus l'émetteur sera puissant, plus le clignottement et son contraste sera perceptible et facilement décodable sur terre... abondance de bien ne nuit pas... :D).

 

Il y'aurait de la perte d'information (conditions atmosphérique terrestre variables, activité solaire variable, variations dans l'orientation du cône de lumière produit par le laser, que sais-je...) j'imagine, mais en programmant initialement la sonde pour que chaque session d'envoi vers la terre se répète en boucle N fois sur une période donnée avant de passer au prochain paquet, on peut imaginer arrive rà limiter la casse et patchant les N paquets d'infos ensemble pour retrouver plus ou moins la totalité de l'envoi correspondant.... Tant que la sonde n'a pas cramée.... :D

 

Encore une fois, c'est peut-être très débile, et je subodore que les centaines d'ingénieurs qui ont bossé sur les sondes Mariner/Pionner/Voyager et consort ont bien du se casser la tête sur ces histoires de recuperations extrême de données... d'ailleurs, (en transposant cela à ce dispositif optique proposé ici) c'est peut-être bien dans leur "prior art" méthodologique que la "vérité" se trouve....

 

à+,

Lambda

 

ps: Dis, Syncopatte, faut pas laisser ce "document graphique" ici, hein, y'a des jeunes à l'âme sensible et innocente qui peuvent tomber par inadvertence dessus... :D

 

Modifié par lambda

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il y a 26 minutes, lambda a dit :

au niveau detection sur Terre

 

On pourrait bien envisager une sonde en deux parties, une qui va se sacrifier et la deuxième, qui reste à distance raisonnable, pour récolter les données laser, les décoder et transmettre en ondes radio vers la terre.

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Il y a 16 heures, Superfulgur a dit :

Raoul, les valeurs que tu donnes, ce sont celles du centre du Soleil…

La surface, elle, est quasiment "vide" et portée à 6000 degrés…

 

La contrainte essentielle de la mission, ce n'est pas la température du milieu solaire, mais la puissance radiative par unité de surface que devra "encaisser" le bouclier * de la Parker Solar Probe, c'est à dire 651 kW/m² (pas très éloigné du mégawatt !) lorsque la sonde passera au plus près à 8,86 rayons solaires ** de sa surface (6,164 Gm), soit près de 480 fois la valeur enregistrée au niveau de l'orbite terrestre (constante solaire = 1361 W/m²) !

 

*    qui verra sa température monter à 1371 °C !
**  le Solar Orbiter de l'ESA (lancement en 2020) ne s'aventurerera qu'à 60 Rs !
      Après BepiColombo, une nouvelle occasion pour Superhalluciné *** de se gausser :D

*** désolé, j'avais pas encore vu les chiffres que tu avais déjà donnés ... plus haut !

 

https://ttu-ir.tdl.org/ttu-ir/bitstream/handle/2346/74238/ICES_2018_295.pdf

https://www.nasa.gov/sites/default/files/atoms/files/parkersolarprobe_presskit_august2018_final.pdf

Modifié par BobMarsian
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Excellente idée que voilà, Syncopatte!

 

Oui, la seconde sonde serait un relais qui en plus convertirait donc le signal optique en signal radio plus traditionnel et plus facilement captable par les moyens déjà existant sur Terre!

* les 2 sondes étant "relativement" proches, la puissance d'émission du laser de la première sonde pourrait être revu à la baisse,

* la seconde sonde pourrait travailler "confortablement", en mode radio plus conventionnel.

 

Rien n'empêche, si la seconde sonde est suffisament éloignée du soleil, d'être relativement pérenne et d'architecture plus conventionnelle, (elle ne manquerait pas d'énergie solaire pour fonctionner en utilisant des panneaux solaires (à adapter et "durcir" malgré tout, j'imagine...), pour servir à nouveau de relais pour une autre mission ultérieure voulant envoyer encore une fois une autre sonde "kamikaze" vers la surface de notre astre...

 

à+,

Lambda

 

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Il y a deux domaines qui rencontrent très vaguement des contraintes approchantes :

- les enceintes de contrôle de la fusion

- les technologies (plus ou moins fantasmées ?) de génération de plasma pour protéger les têtes nucléaires de missiles intercontinentaux.

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Il y a 8 heures, Superfulgur a dit :

Si j'en crois la Nasa, Parker Solar Probe va s'approcher à 6 millions de km du Soleil, on est déjà dans la couronne externe...

Sa température atteindra "à peine" 1380 degrés, c'est pas encore délirant.

  

Bref, pour une "première" c'est pas si mal, je vois aucune raison de pas imaginer de futures sondes s'approchant bien plus près.

 

Il faut quand même réaliser le truc : 6 millions de km, pour une étoile qui mesure 1.4 million de km, c'est déjà vraiment très près…

 

Lors du lancement de Parker Solar Probe, Le Monde a publié un article dans lequel figurent les propos de Thierry Dudok de Wit, un scientifique du CNES qui a participé à l’élaboration du magnétomètre de la sonde. L’article se terminait par ces lignes :

 

« Thierry Dudok de Wit, quant à lui, songe déjà au coup d’après, une sonde qui passerait à seulement 700.000 km du soleil-soit un rayon solaire. Le nom de ce qui n’est pour l’heure qu’un avant-projet ? Icarus bien sûr. »

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Il y a 10 heures, jackbauer 2 a dit :

« Thierry Dudok de Wit, quant à lui, songe déjà au coup d’après, une sonde qui passerait à seulement 700.000 km du soleil-soit un rayon solaire. Le nom de ce qui n’est pour l’heure qu’un avant-projet ? Icarus bien sûr. »

 

Merci ! Comme quoi "l'exercice de pensée" proposé par Lambda, auquel trop de monde, à mon avis, a répondu "pfffff, y f'ra trop chaud…" était légitime...

 

700 000 km ! C'est la moitié du diamètre solaire ! Un Soleil de 100 degrés de diamètre dans le ciel de la sonde, de la folie !!!

 

Une plongée en pleine couronne solaire, et ses soit disant "millions de degrés", et ils y pensent déjà !!!

 

Donc oui, Lambda, un jour, une sonde plongera dans la photosphère, j'en suis sûr, bravo et merci d'avoir ouvert ce fil.

 

Sinan, je vais proposer un référendum républicain pour que Beppi-Colombo soye détournée directement vers le Soleil, pour l'Honneur et la Grandeur de la Science !

 

 

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13 hours ago, FroggySeven said:

Il y a deux domaines qui rencontrent très vaguement des contraintes approchantes :

- les enceintes de contrôle de la fusion

- les technologies (plus ou moins fantasmées ?) de génération de plasma pour protéger les têtes nucléaires de missiles intercontinentaux

En fait, Froggyseven, je suis persuadé en effet que pour relever des challenges de ce type, "hors normes", il faut en effet se faire se rencontrer des spécialistes de tout domaines usant de technologies "connexes", meme si le domaine est prima facie pas directement lié au projet... Avoir accès à des points de vues différents, voir complètement inattendus, c'est souvent salutaire... AMHA

 

 

Merci bobMarsian pour tes liens... En fait, entre la sonde actuelle PSP et la suivante envisagée indiquée par Jackbauer 2, je pense qu'inévitablement, les résulats engrangés vont orienter les choix techniques concernant la conception de LA sonde qui traversera complètement la couronne pour aller barbotter à la surface solaire, voir un peu en dessous, qui sait...

 

 

Merci superfulgur... Tout le plaisir est pour moi... Les brain storming comme cela, ça me met du baume au Coeur! C'est aussi pour cela que les forums sont faits et devraient être (AMHA) plus souvent utilisés... Perso, sur ce fil, j'ai appris un max de trucs grâce à vous. merci à vous! :)

 

Mais tout cela ne nous dit pas comment on pourrait envisage d'évacuer la chaleur résiduelle accumulée petit à petit par la sonde, lorsque celle ci se retrouvera profondément enfoncée dans la couronne solaire, ou à la surface solaire, comme le mentionnait Alain...

 

On ‎25‎-‎09‎-‎2018 at 4:43 PM, Alain MOREAU said:

mais le rayonnement rétrograde par diffusion de la basse couronne est très loin d'être négligeable : donc il faut entièrement protéger la sonde par une coquille réfléchissante intégrale, et non pas seulement face au


 Parce que si j'ai bien compris, meme si on substituait (cf l'idée de la magnetosphere) la sonde à toute forme de bombardement de particiles charges provenant du plasma environnant (meme si très peu dense), celui ci dans la couronne doit rayonner (IR, Vis, UV,???) de façon plus ou moins isotrope du point de vue de notre petite sonde (?).

 

Pour la sonde PSP, elle se situera, sis j'ai bien compris encore à la frontiere extèrieure de la couronne solaire, pas trop enfoncée dedans... On peut supposer que ce problème de rayonement retrograde ne se fera pas trop ressentir et que par le système actuel prévu (fluide caloporteur, evacuation par un "classique" système d'ailettes de radiateur situà à l'arrière et à l'ombre (?) de la sonde) cela suffira à évacuer ladite chaleur de l'arrière de la sonde par rayonnement...

 

Mais pour notre sonde hypothétique plongée en pleine courone?

 

je me permets de mettre ici, ces liens des archives "cours" d'astrosurf, très bien fait (faut que je les repotasse...)

 

http://www.astrosurf.com/luxorion/menu-soleil.htm

http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-soleil-blanche5.htm

 

à+,

Lambda

 

 

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Il y a 1 heure, lambda a dit :

Merci bobMarsian pour tes liens... En fait, entre la sonde actuelle PSP et la suivante envisagée indiquée par Jackbauer 2, je pense qu'inévitablement, les résulats engrangés vont orienter les choix techniques concernant la conception de LA sonde qui traversera complètement la couronne pour aller barbotter à la surface solaire, voir un peu en dessous, qui sait...

 

On s'y approche, enfin on pensait le faire il y a encore dix ans !

En effet, dans sa première définition (2003-2008), le concept de la Solar Probe qui ne s'appelait pas encore Parker, envisageait un passage à 3 Rs de la surface solaire en se protégeant avec TPS (Thermal Protection System) conique de 2,7 m de diamètre en carbone–carbone ... Le lancement était prévue en 2014.

Le site existe encore ---> https://solarprobe.gsfc.nasa.gov/solarprobe_mission.htm

 

spes_fig1.jpg

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Puisque ce fil est dédié à rêver d’une mission qui ne se réalisera jamais, en tout cas pas de notre vivant, en voici une de toute beauté, à la fois géniale et quasi impossible… avec nos moyens actuels.

Il ne s’agit pas d’envoyer une sonde le plus près possible du Soleil, mais au contraire de l’envoyer très loin aux confins du système solaire, au moins à 650 U.A (!)

Cette sonde pointera notre étoile, non pas pour l’étudier, mais pour observer « l’anneau d’Einstein » qui pourrait se former autour de lui, et dans lequel les scientifiques pourraient reconstituer l’image d’une lointaine exoplanète en arrière-plan (je ne sais pas si je me fais comprendre : il s’agit de micro lentilles gravitationnelles ) Dans cette étude un modeste telescope de 1m équipé d’un coronographe serait suffisant ; Par contre, avec les moyens actuels il faudrait 40 ans pour l’envoyer sur place…

 

https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1802/1802.08421.pdf

 

DIRECT MULTIPIXEL IMAGING AND SPECTROSCOPY OF AN EXOPLANET WITH A SOLAR GRAVITY LENS MISSION

NASA Innovative Advanced Concepts (NIAC) Phase I

 

Vidéo :

 

 

 

00t7.JPG

00t8.JPG

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Merci Jackbauer 2 pour cet apport! :)

 

C'est passionnant! je suis en ce moment dessus...

 

Je me disais que cela vaudrait carrément le coup d'ouvrir un nouveau sujet complètement dédié à ce projet,

 

Peut-être que tu pourrais faire un copy and paste de cela, pour initier ce nouveau sujet, ou la moderation pourrait lre créer, je ne sais pas...

 

à+,

Lambda

 

 

 

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Merci Jack, c'est fascinant mais c'est énormément de "ifs."

A 650 AU les informations prendront énormément de temps pour être reçues ou envoyées? 

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Le ‎05‎/‎10‎/‎2018 à 11:14, lambda a dit :

Je me disais que cela vaudrait carrément le coup d'ouvrir un nouveau sujet complètement dédié à ce projet

 

Et bien oui, si un jour cette étude devient un véritable projet, mais pour l'instant ça reste dans le cadre "NASA Innovative Advanced Concepts (NIAC)"

Définition :

Le programme NIAC (Innovative Advanced Concepts) de la NASA nourrit des idées visionnaires qui pourraient transformer les futures missions de la NASA en créant des percées - des concepts aérospatiaux radicalement meilleurs ou entièrement nouveaux - tout en engageant les innovateurs et les entrepreneurs américains en tant que partenaires

 

Je serais mort et enterré depuis longtemps avant qu'une telle mission soit lancée, si elle l'est un jour...

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La question que je me pose est quelle est le champ (sur le ciel) d'exploration possible d'un tel télescope. Pour les lentilles gravitationnelles observées sur terre on espère un alignement parfait entre la terre, l’étoile et l'objet, soit ici entre le télescope, le soleil et l’objet. La seule manière de couvrir un certain champ de vue et donc d'avoir un multitude de cibles possibles c'est la rotation du télescope autour du soleil. Soit un anneau infiniment fin que l'on ne couvre seulement en plusieurs dizaines voire centaines d'années.

 

Ou en posant autrement la question, le nombre d'objets observables avec un tel télescope n'est il pas extrêmement faible au vu de son coût? Et a-t-on vraiment le choix des cibles?

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11 hours ago, jackbauer 2 said:

Et bien oui, si un jour cette étude devient un véritable projet, mais pour l'instant ça reste dans le cadre "NASA Innovative Advanced Concepts (NIAC)"

 

Bonjour!

 

Bah, après tout, ici aussi on pourrait créer, par le biais de ce genre de fil, un cadre equivalent... (suivant la definition du NIAC que tu donnes... (minus le côté engagement des entreprises... :D )

 

11 hours ago, jackbauer 2 said:

Le programme NIAC (Innovative Advanced Concepts) de la NASA nourrit des idées visionnaires qui pourraient transformer les futures missions de la NASA en créant des percées - des concepts aérospatiaux radicalement meilleurs ou entièrement nouveaux

 

Ce serait le "Astrosurf Innovative Advanced Concepts"... le AIAC... :D

 

Du moment que cela respecte la charte du forum, que le concept proposé soit initialement bien présenté, étayé de façon logique et documentée, et s'apuyant sur des principes physiques "réalistes"/plausible, au moins sur le papier...

 

à+,

Lambda

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Il y a 2 heures, Bingocrepuscule a dit :

Ou en posant autrement la question, le nombre d'objets observables avec un tel télescope n'est il pas extrêmement faible au vu de son coût? Et a-t-on vraiment le choix des cibles?

 

Imaginons qu'en 2030 l'ELT détecte des signes d'activité biologique dans l'atmosphère d'une exoplanète pas trop lointaine, tout le monde rêvera d'avoir ce nouveau monde en gros plan ! D'après les auteurs des détails de l'ordre du km² seraient visibles, si cette exoplanète est à une centaine d'a.l de nous... Cela peut représenter une solution bien moins coûteuse que de déployer dans l'espace une flotille de  miroirs.

Et puis il n'y a pas que les exoplanètes, il y a bien d'autres objets fascinants à observer ; Reste la question du transport à une si longue distance...

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6 minutes ago, jackbauer 2 said:

Imaginons qu'en 2030 l'ELT détecte des signes d'activité biologique dans l'atmosphère d'une exoplanète pas trop lointaine,

Imaginons que la mission soit en effet dédiée à observer un objet bien précis, je serais curieux de savoir quelles précisions sont requises sur les paramètres de mise en orbite du télescope pour qu'il puisse effectivement être au bon moment et au bon endroit afin d'avoir l'objet dans son champ de vision infinitésimal. Mon intuition est plutôt négative mais peut être que je me trompe. Et pendant combien de temps l'objet serait il observable?

Faudrait peut être lire l'article :)

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      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
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      Réfracteur 185 mm apo Askar - Fabry Perot Coronado prototype PST - Barlow 2.5 x Televue et Camera player one 




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