Question

Bonjour je ne suis pas novice dans le domaine des oculaires mais comme tout le monde on vieillit et on finit par porter des lunettes.

Existe-t-il une "formule " pour le choix des oculaires en fonction de sa patologie.? où y a-t-il des oculaires plus adaptées que d'autres à ceux qui en portent. ? Faut-il éviter le port des lunettes progressives lors des observations?

Le prix n'est pas le plus important. Ce qui compte c'est le confort la qualité et le champ d'observation.

Modifié par aubriot

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6 réponses à cette question

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ça fait beaucoup de facteurs a prendre en compte :D

il faut regarder le relief d'oeil ... 20mm c'est très bien car ça permet de garder ses lunettes. 

perso je m'en tamponne un peu ( malgré les lunettes) je les enlève et je fais la mise au point à ma vue... mais un bon relief d'oeil c'est aussi très confortable! 

donc je dirais, du champ, relief d'oeil.... c'est les deux points à voir . 
Si Lyl passe par la c'est elle qui est plus spécialisée sur les oculaires, elle t'en dira plus ;) 

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Pour le champ la problématique est la même que l'on ait des lunettes ou pas.

 

Étant concerné et ne supportant pas les lentilles, j'avais regardé le sujet et stocké diverses infos récoltées sur le web. Je viens de les retrouver :

 

Le relief d’œil est la distance à laquelle il faut tenir son œil derrière la lentille de sortie pour obtenir une bonne image. Il est important d’avoir un relief d’œil de plus de 15 mm pour les porteurs de lunettes et de plus de 10 mm pour le confort d’observation.

 

Le problème est que l'observateur qui porte des lunettes ne peut approcher son œil aussi près de l'oculaire que celui qui n'en porte pas. En pratique, les lunettes écartent l’œil des jumelles de 10 à 15 mm. Les fabricants ont donc muni jumelles et longues-vues d'œilletons mobiles permettant d'adapter au mieux la position de l'œil par rapport à l'oculaire. En position relevée, les œilletons assurent l'écartement idéal pour les observateurs sans lunettes. En position abaissée, ils tiennent compte de la présence de lunettes. Sur certains modèles, il existe des positions intermédiaires pour s'adapter à la morphologie et/ou aux lunettes de chacun.

 

Un porteur de lunettes ne pouvant coller son œil à l'oculaire, devra choisir un relief d'œil de l'ordre de 15 mm ou plus. Dans la pratique, même si vous ne portez pas de lunettes, sachez qu'un relief d'œil inférieur à 10 mm vous obligera à coller votre œil à l'oculaire pour bénéficier de l'ensemble du champ, ce qui n'est pas très agréable.

 

La cohabitation entre les oculaires et les porteurs de lunettes ne se passe pas toujours très bien. Cela dépend surtout du défaut optique du porteur de lunettes. La presbytie ne gêne pas du tout (ce défaut concerne la vision de près, dans un oculaire on regarde à l’infini), il faut simplement retirer ses lunettes. De même, pour les myopes et hypermétropes, il vaut mieux retirer ses lunettes et faire la mise au point à sa vue. Vous aurez alors la même vision qu’une personne ne portant pas de lunettes. Le défaut le plus gênant est l’astigmatisme. Il faut impérativement garder ses verres correcteurs. Le choix des oculaires se portera préférentiellement sur des oculaires à grand relief d’œil, qui permettent de regarder sans enlever ses lunettes. Mais il est dommage de restreindre le choix d’oculaires, et notamment de ne plus pouvoir utiliser les oculaires à très grand champ qui ont un relief d’œil assez faible. La solution idéale pour les astigmates passe par les lentilles de contact, qui permettent de ne pas se restreindre sur le choix d’oculaires.

 

Astigmatisme : le télescope ne corrige pas ce défaut mais en cas d'astigmatisme léger, on peut observer sans lunettes si le grossissement est assez fort.

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Il n'y a pas que les lunettes qui se heurtent aux oculaires : si vous avez des yeux de biche avec de long cils, le frottement des cils sur l'oculaire n'est pas agréable.

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Bonsoir Aubriot

 

J'ai pris le principe de ne jamais porter de lunettes avec mes oculaires et donc le relief d'oeil de mon oculaire le plus petit orthoscopique 4mm ne me gêne pas vraiment. Mes images sont parfaites. Par contre je devrait en mettre pour les grandes focales au-delà de 20mm...mais je n'en fait rien.

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Je suis d'accord avec ce qui a été dit.

Il manque : quel est ton instrument ?

 

A) En effet la courbure de champ des instruments réfracteurs courts (moins d'un mètre de focale) pose un problème général qui sera ou non corrigé par l'oculaire.

De même pour les catadioptres de type SCT ou Mak-Gregory sous 2m30 de focale, MakCass type Intes sous 1m50 de focale ou un type de construction qui a une forte courbure. En gros en dessous de Mak (SkyW 180, Intes 150 et SCT 8")

 

L’œil humain avec l'âge éprouve des difficultés d'accommodation : 4 dioptries ~ 1/ 4 m-1

accomodation.jpg

 

B) Astigmatisme, c'est le défaut de l’œil le plus gênant, qui va obliger à une certain niveau de correction à garder ses lunettes de vue.

-> Relief d’œil élevé obligatoire.

D'après les discussions que j'ai eu, ça dépend des lunettes et de la morphologie des observateurs. Le relief d’œil nécessaire va de 15mm à 23mm (verres épais, forme de l'arcade sourcilière)

La plupart des oculaires "LER" étant limité entre 15mm et 20mm (sauf Zeiss "B") je recommande la correction de type dioptrix dans ce cas (vissage ou ajout d'une correction à la surface de la lentille d'oeil).

 

---------------------------------

 

Question recommandations, il y a peu d'oculaires simples qui ont un champ plat, ça fait partie d'une des raisons en dehors du relief d’œil de complexifier les oculaires pour qu'ils s'adaptent à plusieurs types d'instruments.

 

Moderne (barlow) :

Souvent on ajoute un doublet frontal pour changer la focale mais garder un bon relief d’œil et aplatir le champ en allongeant virtuellement la focale. Cela entraine toujours une diminution du contraste au bord de champ, car les doublets frontaux collés corrigent mal quand on dépasse 50°.

-> Sauf sur les oculaires haut de gamme ou la construction optique prend en compte une correction globale (ex. Nagler 2+, TMB planetary, Pentax XW, Delos, Nikon SW HW ...)

 

En oculaires simples (sans barlow) :

Orthoscopique -> sur réfracteur. Préférer les Abbe ortho qui ont une pupille de sortie très régulière (moins de fatigue d'accomodation). Les fujiyama HD sont différents, ils ont un champ presque plat.

Plössl -> réfracteur long ou réflecteur type newton (préférer les asymétriques pour la même raison que les Abbe ortho, pupille de sortie "facile")

Erflé : très dépendant de la variation du modèle.

type "TMB paragon" (variation de l'erflé) : réfracteur, il apporte une correction pour ~1m de focale, env 3 dioptries. C'est un grand champ : ça se voit bien plus.

Astroplan (ultrascopic, ultima, eudiascopique, meade 4000 SP Japan 5 lentilles) : le champ est plat ou presque. De préférence pour réfracteur >1m de focale ou newton.

Pré-Panoptic/panoptic ou oculaire à 6 lentilles : champ presque plat (correction légèrement côté réfracteur)

 

Moderne (sans barlow) :

WO Swan : ils ont un champ presque plat car destiné à être utilisé dans une binoculaire, correction 1 à 2 dioptries max dans le sens réfracteur.

http://atom.lylver.org/AstroSurf/Design Optique/Oculaires/swans.jpg

...

 

 

Modifié par lyl
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