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Trésors enfouis de Pégase et des alentours

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Hello !

 

Après un été fort sec et étoilé mais passé à vadrouiller loin des instruments, j’attendais de pied ferme de pouvoir en profiter, les crépuscules devenant aussi moins interminables. Mais depuis quelques semaines, une légère dégradation météo ne laissant apparaître le ciel étoilé que lors d’indisponibilités, me laissait un peu sur ma faim, avec juste quelques miettes possibles de planétaire ou d’étoiles doubles. Du joli spectacle certes, mais quand allait-on enfin disposer d’une bonne et longue séance de ciel profond ? Ce fut chose faite récemment, mais avec des objets faibles, difficiles à repérer, et je me suis souvent perdu entre les étoiles jalon. Finalement au bout de la soirée bien peu d’objets avaient été vus, ajoutant un peu à la frustration.

Quelques jours plus tard, heureusement, un créneau semblait enfin fiable et favorable le vendredi 12 et surtout le samedi 13 octobre.

Mince, cela tombait encore mal, j’avais une grosse journée physique le samedi ! Comme les prévisions pour vendredi étaient finalement un peu mitigées, j’ai décidé de sacrifier ce soir-là, afin d’être reposé pour le lendemain et de mettre toutes les chances de mon côté pour l’observation du samedi soir. Et bien sûr, le vendredi soir est resté calme et très clair, difficile de trouver le sommeil ! Le samedi, après des brouillards matinaux, cela s’est rapidement stabilisé avec un ciel tout bleu, j’allais enfin avoir ma longue soirée ! Mais vers 14 h, le vent de sud s’est levé et renforcé en rafales, me faisant douter au fil des heures et redouter l’arrivée de nuages de dernière minute ! La démotivation commençait à s’enclencher ! Et pire, au moment de tout préparer, un vilain bandeau gris est apparu à l’ouest ! Certain de sa progression dans les futures minutes, j’étais résolu à tout laisser tomber une fois de plus …Plus tard, le miracle s’est produit : le bandeau non seulement n’a pas progressé, mais s’est un peu dissipé …J’ai donc au final monté le Dobson 300 et installé tout, pour être prêt avant 20h30. Au début les rafales de sud se sont un peu calmées, mais hélas ont redoublé en fin de soirée.

 

Pour m’habituer à l’obscurité, je choisis l’un des seuls amas ouverts de Pégase, et d’ailleurs l’un des objets de magnitude la plus accessible de la constellation, NGC 7772 (mag 10,0). Dès le premier coup d’œil à l’oculaire, c’est l’horreur, mais ce n’est pas une surprise. Avec le vent qu’il fait le seeing est l’un des plus mauvais de cette année écoulée ! Les étoiles ne sont déjà plus piquées à 100 X au niveau de Pégase, et à 50 X plus bas sur l’horizon !

A 96 X cet amas un petit triangle allongé prolongé par une étoile plus brillante, donnant un aspect étiré, le tout inscrit dans un bel astérisme en cercle bien plus grand. Dans ce triangle on distingue difficilement 2 ou 3 étoiles en vision indirecte (VI). Malgré la turbulence, je pousse à 170 X pour bien résoudre ces étoiles en 3 petits astres alignés. Une étoile de plus apparaît au-delà d’un des sommets du triangle, ce qui fait 7 étoiles en tout en plus de l’étoile plus brillante déjà signalée plus haut. Elles sont assez bien voire bien visibles, mais d’éclat différent donc.

 

Lors d’une récente observation, les nuages m’avaient coupé l’herbe sous le pied lors de la recherche de la petite galaxie NGC 6703 (mag 11,2) de la Lyre, alors qu’elle aurait dû être dans le champ ! Maintenant la Lyre brille de mille feux dans une Voie lactée bien définie, c’est le moment de laver l’affront ! Je retrouve rapidement le chemin stellaire pour me repérer, et la petite tâche ronde et floue autour d’un centre assez brillant se retrouve dans le champ. Je perçois même sa voisine NGC 6702 (mag 12.2), plus faible et allongée.

Etant hautes dans le ciel, je peux encore chausser le Delos 8 mm à 170 X pour un aspect plus brillant, plus confortable, toutes deux visibles en vision directe (VD) mais le seconde plus étirée, plus facilement développée en VI.

 

C’est le moment à présent de me consacrer à l’une de mes constellations préférées, la grande Pégase, symbole par excellence de l’automne, de ces encore douces soirées claires et de ses petites galaxies convoitées dès mes premiers moments d’astro ! J’étais repassé sur nombre d’entre elles l’an dernier avec le nouveau 300. Je souhaite à présent profiter d’une déjà belle hauteur du Grand Carré sur l’horizon pour explorer les plus faibles de ma liste, certaines déjà encore jamais vues à la lunette. Et pour cause …

NGC 7457 (mag 11,2) se trouve près d’une double constituant la barre régulière d’une sorte de T. Elle est vue limite en VD, nettement allongée NO/SE avec un noyau perçu. En grossissant, le gradient entre le centre assez brillant et les extensions assez diaphanes est plus important. A seulement 96 X je devine une ou deux fois une très faible étoile sur le bord NO (mag 15-15.5 d’après Laurent Ferrero). A confirmer par temps stable permettant de grossir plus …En tous cas un joli champ large à ce grossissement !

 

Poursuivons par la nébuleuse planétaire Jones 1 (mag 12,1) juste au nord du Carré. Je l’avais perçue comme une lueur mal définie très faible à la FC-100.

Au 300 avec l’OIII à 56 X et 96 X, elle est évidente, pas trop difficile, à la limite de la vision directe et indirecte. Rapidement, elle apparaît nettement en forme de grand anneau dont les bords S et surtout N sont plus marqués, le bord O bien plus pâle et le bord E inexistant ou presque. De ce fait, elle ressemble à un C ouvert sur l’est. Hélas avec le filtre je ne décèle pas le petit groupe stellaire en forme de L à la surface. Un bel objet mais qui demande à être fouillé, qui ne se livre pas tout de suite. Sa faible brillance de surface nécessite aussi un ciel bien transparent.

 

A propos d’objet peu contrasté, cap maintenant sur Pegasus Dwarf, alias UGC 12613 (mag 12,0). C’est une galaxie naine irrégulière.

D’abord je ne perçois rien, difficile de me repérer …Puis j’ai l’idée de regarder le dessin des Splendeur du Ciel Profond (excellent ouvrage !!) de Laurent Ferrero et je vois à côté un astérisme en Y, que, miracle, je repère au bout de 30 secondes dans les environs ! Et là, à côté, je finis par repérer la galaxie comme une très faible lueur floue. Comme prévu, le contraste est extrêmement faible, mais une partie un peu moins ténue que le reste, et quasi ronde, s’extrait mieux du fond du ciel. Je ne la vois que la moitié du temps en VI, et le reste plus allongé E/O ne se décèle que 10 % du temps environ.

 

Voici maintenant une petite galaxie au nom amusant, la première entrée du fameux catalogue de Dreyer, NGC 1 (mag 12.8). Malgré sa magnitude, le T300 me la montre assez facilement en vision directe, elle est assez contrastée avec un centre brillant. Par contre je galère un bon moment pour trouver sa voisine NGC 2, certes plus faible. Je pense m’être carrément trompé de côté, avec le recul.

 

Connaissez-vous M15 ? Sûrement. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse ce soir, car je vais juste m’en servir pour repérer la petite nébuleuse planétaire NGC 7094 (mag 13,4) proche de cet illustre amas. Je jette un œil sur le grand amas en passant, et son aspect affreux ne fait que confirmer la forte turbulence : il ne peut dévoiler plus qu’une amorce de résolution floue.

Par contre à 56 X ou 96 X avec OIII la petite NP se montre assez facile en limite de VD, comme un petit disque gris avec un semblant d’annularité. La centrale est devinée très difficilement. Il suffit d’enlever le filtre pour que cette étoile de mag 13,7 devienne évidente, alors que c’est le halo qui disparaît maintenant presque, ne demeurant que sous l’aspect d’une légère diffusion entourant cette étoile centrale. Joli !

 

Je tente ensuite l’extrême challenge de Palomar 13, un amas globulaire effiloché de mag 13,8 ! Comme d’habitude pour d’autres globulaires, la magnitude réelle me paraît plus faible que cela, et je ne fais que deviner une vague présence fantômatique, peut-être confirmée à 170 X. Des rapports d’observations le donnent tout juste deviné à 400 mm et très très faible à 450 mm ! L’honneur est donc sauf (bon, je plaisante …)

 

Ne perdons pas de temps là-dessus, les presque deux seules galaxies du Petit Cheval, à l’ouest de Pégase, attendent leur tour.

NGC 7015 (mag 12,4) est bien visible en décalé (VI), et forme un triangle isocèle avec une étoile et une double de mag 13 environ. Elle est assez unie et diffuse, moyennement contrastée.

 

NGC 7040 (mag 14,0) est bien plus faible. Difficile, je la perçois au bout d’un moment, formant un triangle ouvert avec deux astres de mag 12 environ. Je l’ai notée VD2 mais de mémoire j’ai maintenant souvenir d’un objet moins facile que cela. C’est une sorte de tâche allongée N/S, comme dédoublée en 2 lobes. Sur photos on voit qu’en fait elle touche une faible double de mag 14 env, que je n’ai pas vraiment pu résoudre ni détacher de la galaxie à cause de la turbulence, cette double floue formant le second « lobe ».

 

Direction le Verseau maintenant.

NGC 7585 (mag 11,4) est une galaxie assez facile, allongée E/O, avec un noyau perçu.

Mais en plus, à 96 X, dans le même champ, on discerne au SO une autre galaxie, NGC 7576 (mag 12,9), plus faible mais encore facile, plus petite, avec un centre marqué.

En outre, toujours dans le même champ, apparaît une troisième galaxie, NGC 7592 (mag 13,5), la plus faible des trois, mal définie, uniquement visible en VI la moitié du temps.

 

Après ce joli florilège je complète la collec’ avec la quelconque NGC 7371 (mag 11,5), ronde et unie, peu contrastée, visible en continu en VI.

 

NGC 7721 (mag 11,6) est bien plus intéressante, original fuseau N/S bien allongé avec un centre renforcé, vue limite en VD. Il y a aussi un bel astérisme triangulaire de 10 étoiles dont 5 brillantes à côté, renforçant la scène. En grossissant la galaxie perd de son contraste, les extensions s’effacent curieusement pour donner une forme rectangulaire.

 

Je passe ensuite sur Cederblad 211, la curieuse nébuleuse entourant la variable R Aquarii. Je n’ai pas estimé la magnitude de cette étoile, brillante ce soir (mag env 9-10 ?), mais je me suis concentré sur une quelconque nébulosité dans le halo. Même à 100 X avec le OIII, je n’ai rien noté de flagrant. Peut-être un peu d’irrégularité mais rien de sûr. Avec de très gros diamètres se voit une nébulosité en forme de deux bras spiraux …

 

Il est tard mais la frénésie d’en profiter au maximum me fait pointer pour finir une cible facile des Poissons, NGC 315 (mag 11,2).

C’est une elliptique classique, sans intérêt énorme, mais assez brillante, facile en VD malgré une étoile gênante proche à l’Est. Je la note un peu allongée avec un centre plus brillant.

Mais la cerise sur le gâteau réside surtout dans la présence dans le même champ de 2 galaxies annexes :

-         NGC 311 (mag 13,0) au S, un peu plus faible, limite en VD, allongée E/O

-         NGC 318 (mag 14,4) au N, alignée avec les deux autres, très faible et petite, ronde, à peine non stellaire. Je l’ai soupçonnée à 96 X et confirmée à 170 X, en VI 50 à 75 % du temps.

 

 

Fatigué, sous les rafales de sud, je reste sur ce petit groupe intéressant, et jette quelques derniers regards ravis sur Pégase et toutes ces étoiles scintillantes, avant de démonter et d’aller rejoindre les bras de Morphée !

 

Bon ciel à vous !

 

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Superbe croa, merci du partage. :)

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Dur dur avec cette météo toujours incertaine !

Mais enfin tu l'as eue cette longue nuit de ciel profond :)

Bonne journée,

AG

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Un écumage de constellations très prolifique ! Et tu as passé (coïncidence) sur quelques objets que j'ai défriché cet été : NGC 7772 et NGC 7040 notamment.

Et puis bravo pour Pegasus Dwarf, je ne l'ai pas encore tentée, rebuté par son manque de contraste potentiel, mais ton succès va m'y pousser résolument (à ce sujet, quel grossissement as-tu utilisé ?)...

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Il y a 19 heures, etoilesdesecrins a dit :

Maintenant la Lyre brille de mille feux dans une Voie lactée bien définie,

 

Salut Etoilesdesecrins,

 

J'ai lu ou plutôt parcouru ce riche CROA où de multiples objets sont observés, offrant ainsi pas mal de suggestions. Mais je retiens curieusement deux phrases,  deux extraits que j'aime bien, évoquant tout simplement  d'un côté, un dernier signe de l'été avec La Lyre au zénith, si symbolique , et d'un autre, l'automne plus pâle et un rien tristounet faut l'avouer, avec ces discrètes constellations comme Pégase...Cela signifiait alors, dans l'Oise, du haut de mes années de collège, la rentrée scolaire, et toute cette atmosphère si particulière, celle d'un entre-deux...

 

Il y a 19 heures, etoilesdesecrins a dit :

C’est le moment à présent de me consacrer à l’une de mes constellations préférées, la grande Pégase, symbole par excellence de l’automne

 

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Merci pour ce rapport détaillé, avec de nombreux objets, dont certains me sont encore inconnus...

Apparemment tu t'es fait plaisir :)

 

Allez, la prochaine constellation automnale à dépouiller, c'est la Baleine ! Elle n'a rien à envier à Pégase en termes de galaxies intéressantes.

 

Fred.

 

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Merci pour vos passages !

 

Yann, voici mes notes concernant la naine de Pégase : c'est au T300 DF Mirrosphère.

Me concernant la clé de l'observation a été le repérage réussi préalable de l'astérisme en Y dessiné sur les Splendeurs.

Laurent décrit cette galaxie comme très difficile au 280, mais faisable.

 

96 X (Delos 14) : devinée.

Située juste à E d’un joli astérisme en Y

 

170 X (Delos 8) : moins extrême qu’à 96 X, petite nébulosité condensée en vague lueur quasi ronde, petite, plus marquée (VI3) que des environs fantômatiques allongés E/O (VI4 – VI5).

 

(pour rappel la turbulence était très forte ce soir-là, empêchant une MAP correcte sur les étoiles au-delà de ces grossissements. Le contraste pourrait donc être plus fort sous ciel plus pur - Alpes, Queyras, etc ... - en poussant au-delà de 200 X, cela bien sûr étant facilité au-delà de 400 mm)

 

Gildas, pour moi Pégase évoque la bible originelle  "Nébuleuses et galaxies" de Brunier, lu et relu des centaines de fois, avec un intérêt plus particulier et "mystérieux" pour les petites galaxies justement de Pégase, chapitre premier, inaccessibles à l'époque à ma L60 Paralux ! C'étaient les NGC 7457, 7448, 7217, etc ...

Et plus tard à la campagne ce furent ces soirées d'automne si typiques, lumière douce et rasante au crépuscule et conditions de nuit précoce et souvent transparentes, ouvertes sur l'étendue mystérieuse de ces sombres constellations galactiques (Pégase, mais aussi Andromède, Triangle, Bélier).

 

Fred, oui quel plaisir ! Effectivement les prochaines étapes sont la Baleine, mais aussi Andromède délaissée l'an dernier, le Cygne et si possible un peu de Sagittarius avant son coucher imminent (quelques amas brillants devraient passer au 300 même avec la gibbeuse, avantage sur la lunette !)

Modifié par etoilesdesecrins

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Il y a 8 heures, etoilesdesecrins a dit :

Gildas, pour moi Pégase évoque la bible originelle  "Nébuleuses et galaxies" de Brunier,

 

Durant mon enfance j'avais aussi ma bible non pour indiquer quoi observer, mais pour donner l'envie de le faire : c'était Jean François astronome de Pierre Rousseau. Ca a hyper vieilli, certes, mais je l'ai dévoré maintes et maintes fois ce livre...C'était cette couverture, et j'avais la même lunette que sur celle-ci !

 

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Moi aussi pour la lunette, mais elle était bleu foncé, achetée en avril 1986 !

Par contre je ne connais pas le bouquin

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Il y a 17 heures, etoilesdesecrins a dit :

Moi aussi pour la lunette, mais elle était bleu foncé, achetée en avril 1986 !

Par contre je ne connais pas le bouquin

 

Une très belle histoire : celle d'un jeune homme, Jean François, qui, pendant les vacances d'été,  à la campagne, non loin de Paris, se prend de passion pour l'astronomie et va construire sa propre longue vue avec des moyens rudimentaires.  Le livre devient alors pédagogique via les questionnements et l'intelligence aussi du personnage entouré de sa famille,  personnage qui  s'adonne à de multiples ouvrages  : fabrication d'une monture équatoriale, d'une lunette, d'un spectroscope, apprentissage de la mesure des taches solaires etc...Bref, une histoire pleine de poésie, de science et qui respire justement l'été puis, à la fin du livre, l'arrivée de l'automne. 

Jean François  vise alors à devenir astronome et faire des études pour. 

J'ai toujours ce livre chez moi en Bretagne. Une de mes plus belles lectures d'enfance et adolescence, sans doute, avec, dans une toute autre thématique,  Le Grand Meaulnes.

Modifié par Gildas974

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(Hors-sujet et nostalgie à propos des livres de Pierre Rousseau...)

 

L'été où j'ai débuté avec ma lunette de 60 mm, nos parents nous avaient inscrits (nous, les enfants) à la bibliothèque municipale, et l'un des premiers livres que j'avais empruntés était un livre de Pierre Rousseau qui devait s'intituler "Astronomie" tout court. Quel grand moment ! C'est ce livre qui m'a expliqué que la Lune et les étoiles se lèvent et se couchent (je comprenais enfin pourquoi la Grande Ourse n'est pas toujours vue à l'endroit, et pourquoi la Lune était visible de la fenêtre de la cuisine en début de soirée et du salon plus tard...) Ce livre m'avait aussi appris qu'il existait des amas d'étoiles, ouverts et globulaires, des étoiles doubles (il paraît que Mizar est double, ah bon ?), qu'on peut voir les phases de Vénus, les satellites de Jupiter, etc. Je me souviens qu'il a été ma première motivation quand j'ai découvert le ciel à la lunette. Et une de mes premières observations, ça a été de vérifier que Mizar était double (elle l'était en effet !).

 

C'est marrant parce que j'avais un peu oublié ce livre, et de parler de P. Rousseau m'a remémoré pas mal de choses.

 

(Hélas j'ai dû le rendre... ;) )

 

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D'après Wikipédia, le livre était "L'astronomie" (1959).

 

 

Modifié par Bruno-

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OK !

 

Le plus drôle c'est qu'à l'époque je repérais les objets à la L60 avec les cartes de "Nébuleuses et galaxies", pour ceux qui connaissent (sans offense aucune à S. Brunier pour ce super livre, mais les cartes manquent un peu de précision).

Peu après j'avais acheté la Revue des Constellation, avec son jeu de cartes plus précis et collector, avec un design de fait-main.

Faut dire que le ciel des Alpes Provençales où j'allais alors tous les 15 j aidaient à la localisation des Messier et NGC principaux !

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