Bien le bonjour,
Avec cette météo pourrie, tôt ce matin même, et avant de partir au boulot, j'ai réussi à trouver un créneau pour faire une capture de la Mer des Crises.
Le matériel utilisé est le suivant : Dobson Orion XT10g + Caméra Player One Mars-CII IMX462MM + Filtre Rouge Baader + Televue Powermate 2,5x
Film SER de 5000 images / 750 images retenues / Traitement : AstroSurface
Dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on pu admirer la lune caracoler haut dans le ciel au moment de sa phase pleine. L'occasion pour moi d'enfin réaliser un fantasme germé depuis plusieurs mois malgré un ciel charriant des masses nuageuses à grande vitesse. Heureusement, j'ai pu profiter de quelques courtes mais belles trouées aux alentours de minuit alors que j'étais sur le point d'abandonner. Fondamentalement, la Lune est un astre qui ne m'intéresse guère et que je ne shoote qu'occasionnellement car un astre mort qui ne bouge pratiquement pas faute à une atmosphère et une tectonique absentes. Cela dit, son riche relief et ses structures topographiques constituent un vaste sujet d'étude. Un second point d'intérêt réside dans la diversité chimique de son sol qui se traduit par une différenciation des constituants minéraux abondants en fonction du type de terrain. C'est ainsi qu'un oeil exercé ou qu'un appareil photo couleur réussiront à capter des couleurs sur notre satellite naturel. Car, surprise, la lune n'est pas gris monochrome ! Selon la nature du sol, des teintes allant du rouge au bleu en passant par le jaune, le vert ou d'autres encore deviennent évidentes en poussant la saturation d'une image couleur. Elles correspondent par exemple pour le brun rougeatre à du minerai de fer ( rouille ) ou encore pour le bleu à de l'oxyde de titane. Mais qu'en est-il maintenant lorsque l'on sort du spectre visible ( oui, bon, vous avez remarqué que j'aime bien sortir du spectre visible... ) ? Autrement dit, à quoi ressemble la Lune en ultraviolet ou en infrarouge ? Les couleurs en tant que telles n'existent plus puisque c'est en-dehors des capacités de l'oeil humain que d'en percevoir. Mais l'on voit très nettement les contrastes à l'origine de ces teintes. Et ce ne sont pas les mêmes entre l'UV et l'IR. En superposant les images, on voit clairement la différence.
Pour ne pas faire les choses à moitié, j'ai choisi de faire mes prises de vues entre l'UV proche, autour 380 nm,...
... et l'IR autour un micron...
Mais on peut rester plus proche du spectre visible dans le bleu ou le rouge profond. Il n'y a plus d'apport de contraste en allant plus loin. Ci-après, un gif animé des 2 images précédentes pour obtenir une superposition plus confortable.
Setup utilisé : SW 150/750 sur HEQ-5, caméra ZWO ASI 533MM, filtres Chroma Bessel U et SLOAN Y'. Logiciels : AS!4, Astrosurface, GIMP, PIPP.
Dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on pu admirer la lune caracoler haut dans le ciel au moment de sa phase pleine. L'occasion pour moi d'enfin réaliser un fantasme germé depuis plusieurs mois malgré un ciel charriant des masses nuageuses à grande vitesse. Heureusement, j'ai pu profiter de quelques courtes mais belles trouées aux alentours de minuit alors que j'étais sur le point d'abandonner. Fondamentalement, la Lune est un astre qui ne m'intéresse guère et que je ne shoote qu'occasionnellement car un astre mort qui ne bouge pratiquement pas faute à une atmosphère et une tectonique absentes. Cela dit, son riche relief et ses structures topographiques constituent un vaste sujet d'étude. Un second point d'intérêt réside dans la diversité chimique de son sol qui se traduit par une différenciation des constituants minéraux abondants en fonction du type de terrain. C'est ainsi qu'un oeil exercé ou qu'un appareil photo couleur réussiront à capter des couleurs sur notre satellite naturel. Car, surprise, la lune n'est pas gris monochrome ! Selon la nature du sol, des teintes allant du rouge au bleu en passant par le jaune, le vert ou d'autres encore deviennent évidentes en poussant la saturation d'une image couleur. Elles correspondent par exemple pour le brun rougeatre à du minerai de fer ( rouille ) ou encore pour le bleu à de l'oxyde de titane. Mais qu'en est-il maintenant lorsque l'on sort du spectre visible ( oui, bon, vous avez remarqué que j'aime bien sortir du spectre visible... ) ? Autrement dit, à quoi ressemble la Lune en ultraviolet ou en infrarouge ? Les couleurs en tant que telles n'existent plus puisque c'est en-dehors des capacités de l'oeil humain que d'en percevoir. Mais l'on voit très nettement les contrastes à l'origine de ces teintes. Et ce ne sont pas les mêmes entre l'UV et l'IR. En superposant les images, on voit clairement la différence.
Bonsoir à tous, trop de vent et de turbu pour la haute résolution ce soir donc je vous présente cette image obtenue avec la fameuse VAF 150mm Apo fluo F/7 de Lichtenknecker.
Mosaïque de 6 images couplées à une ASI 178MM + filtre rouge au foyer direct.
Traitement sous AS4, Astrosurface, kolor autopanogiga et CS6.
Seconde prise de vue avec un APN EOS 5DMII à 250 ISO pour la couleur faible mais bien présente sur notre satellite
La full est assez sympa malgré les conditions vraiment pas top...
Phil : photoastro.com
Bonjour à tous,
Voici le limbe lunaire à partir de 8 images, acquisition avec un C11 non EDGE + ASI178MM + filtre rouge
samedi 25 novembre depuis les Antilles
Empilement sous Autostakkert 4.05, traitement ondelettes sous AstroSurface U2 et compositage avec ICE
je vous laisse admirer les détails, on peut zoomer sur l'image
Malheureusement il y a un trou pour aller rejoindre le Pole Nord...
Pour la beauté de l'image, je joins celle avec la Mare Frigoris et Pythagore (on voit juste son éjectat éclairé) qui devait être la dernière