Il y a environ 45, en me promenant au marché aux puce de Paris/Saint-Ouen, je tombe sur un vieux miroir de télescope de 32 cm de diamètre, 5 bons centimètre d'épaisseur et une argenture en très mauvais état. Je regarde à quelle distance se forme l'image du soleil histoire de ne pas acheter un miroir de 5 m de focale, mais il faisait tout de même un peu plus de deux mètres. Au dos du miroir une signature gravée G. Balver et une date 1911 ; il ne devait pas y avoir beaucoup d'amateurs à cette époque pré-Texereau qui faisaient eux-mêmes leur miroir. Qui est ce G. Balver ?. Je l'achète, sans doute pas très cher et le travail allait commencer. Je le fais aluminiser par la société MTO et commence des tests dans le très long couloir du sous-sol de mon immeuble. L'image d'une étoile artificiel semble me donner une tache d'Airy correcte ; et c'est parti pour la fabrication du télescope. Sur mon balcon je fais un très gros moule qui a me permettre avec des résines et fibre de verre de faire le tube en deux parties et le fond support du miroir. Un sacré boulot ! Puis vient de la petite mécanique comme les support du miroir (trois fois trois points flottants) , l'araignée, le porte oculaire, et l'achat chez Clavé d'un miroir plan pour le secondaire ainsi que 4 oculaires dont un de 45 mm pour avoir une pupille de sortie de 6,5 mm.
Première observation sur mon balcon en visant la Lune (trop éblouissante sans filtre) puis Jupiter qui donne une image pas si mal malgré le manque de réglage fin.
En gros, il ne restait plus qu'un détail à faire : la monture, que j'ambitionnais de faire équatoriale ! Après de nombreux plans sur le papier, de nombreux morceaux d'aluminium sciés, limés, ... j'abandonnais.
Puis la vie à continuée pendant 44 ans
Il y a environ trois mois, mon fils me met au défi de finir mon télescope. Je regarde la littérature et vois que les montures Dobson ne semblent pas trop difficiles à faire et peuvent éventuellement être associées à une table équatoriale . Et c'est reparti pour les plans et le travail du bois et de l'aluminium.
La série de photos suivantes montrent l'évolution de la monture.
Le télescope lui-même est relativement démontable et transportable dans une petite remorque ou une grosse voiture mais le poids total est assez impressionnant et me laisse perplexe
Bonjour à tous,
Il y a environ 45, en me promenant au marché aux puce de Paris/Saint-Ouen, je tombe sur un vieux miroir de télescope de 32 cm de diamètre, 5 bons centimètre d'épaisseur et une argenture en très mauvais état. Je regarde à quelle distance se forme l'image du soleil histoire de ne pas acheter un miroir de 5 m de focale, mais il faisait tout de même un peu plus de deux mètres. Au dos du miroir une signature gravée G. Balver et une date 1911 ; il ne devait pas y avoir beaucoup d'amateurs à cette époque pré-Texereau qui faisaient eux-mêmes leur miroir. Qui est ce G. Balver ?. Je l'achète, sans doute pas très cher et le travail allait commencer. Je le fais aluminiser par la société MTO et commence des tests dans le très long couloir du sous-sol de mon immeuble. L'image d'une étoile artificiel semble me donner une tache d'Airy correcte ; et c'est parti pour la fabrication du télescope. Sur mon balcon je fais un très gros moule qui a me permettre avec des résines et fibre de verre de faire le tube en deux parties et le fond support du miroir. Un sacré boulot ! Puis vient de la petite mécanique comme les support du miroir (trois fois trois points flottants) , l'araignée, le porte oculaire, et l'achat chez Clavé d'un miroir plan pour le secondaire ainsi que 4 oculaires dont un de 45 mm pour avoir une pupille de sortie de 6,5 mm.
Première observation sur mon balcon en visant la Lune (trop éblouissante sans filtre) puis Jupiter qui donne une image pas si mal malgré le manque de réglage fin.
En gros, il ne restait plus qu'un détail à faire : la monture, que j'ambitionnais de faire équatoriale ! Après de nombreux plans sur le papier, de nombreux morceaux d'aluminium sciés, limés, ... j'abandonnais.
Puis la vie à continuée pendant 44 ans
Il y a environ trois mois, mon fils me met au défi de finir mon télescope. Je regarde la littérature et vois que les montures Dobson ne semblent pas trop difficiles à faire et peuvent éventuellement être associées à une table équatoriale . Et c'est reparti pour les plans et le travail du bois et de l'aluminium.
La série de photos suivantes montrent l'évolution de la monture.
Le télescope lui-même est relativement démontable et transportable dans une petite remorque ou une grosse voiture mais le poids total est assez impressionnant et me laisse perplexe
Le miroir sur son support
Le support 3 fois 3 points
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