46P wirtanen - Pleiades le 14 12 2018 au 1100D à 100mm de focale
Par
stéphane, dans
Astrophotographie
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Par serge vieillard
Yo !
de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
La suite à venir, restez à l'écoute
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Par Bungert
Bonsoir à tous,
Le beau ciel du 10 avril fut bref. La comète ne s'est pas montrée depuis, et devant cela s'annonce couvert... .
Je n'attends pas pour rassembler les furtives apparitions de C 12P sur une planche.
Le 10 au soir : la Lune, Jupiter et Uranus accompagnaient le couchant de la voyageuse.
Daniel Skywalker a fait un mp4 avec 50 vues; (après les photographies, je ne sais pas si le mp4 passe ici (?) ).
La nuit du 10 au 11 fut transparente (mais seulement SQM 20,80). Le T310N Marcon a imagé jusqu'à l'aube, dont Y CVn la rouge.
Une étoile parmi les étoiles que nous contemplons avec tristesse, Michel a suivi Alain et Gérard au firmament.
Merci Daniel Skywatcher pour les empilements et le petit film.
Bon ciel.
f.
Premier avril
4 avril
5 avril
9 avril (le jour d'après !) Un barre nuageuse défile du Sud vers le Nord et masque Jupiter et la comète. Le croissant lunaire apparait dessous
Ah ces nuages...la Lune et là.
Enfin, mais c'est bas sur l'horizon.
Le 10 : beau ciel
C 12P les 4, 5, 9, 10 avril.
Y CVn le 11 au matin pour clore la nuit.
Là ça devrait fonctionner :
Z 4 12p_down.mp4
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Par Sauveur
Bonsoir !
Bon ce soir c'est voilé d'ou un peu de temps pour posté pas de juju pour ce soir
bon des images bruité peu de temps de pose et j'ai pas assez bossé
au Sony objo 200 c'est bruité je pense que l'iso 100 c'est vraiment pas top je ne vous l'avais pas présenté
ca c'etait le 11
Le 12
C-2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) r pp result_3060s
crop
hier en mode compo 571Mc en fichier ser 350ms gain a fond sans refroidissement c'était la surprise de la voie encore Ser traité Siril Asi3 pour le terrain
c'est la dernière pour ma part
Bon désoler je m'embrouille un peu car cp Juju comete lune seestar du coup j'oublie et j'en oublie que je capture et traite vite fais puis je sais plus ou elle sont au moment de posté
Je vais demandé des vacances
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Par BobSaintClar
Summer is coming !!
Au petit matin de ce Dimanche 14 Avril, entre 3h et 4 h10, j'ai osé imager les premières vedettes du ciel d'été. Ce fut d'autant plus déraisonnable qu'en direction du Sud, mon poste d'observation souffrait d'une pollution lumineuse notable. Pour minimiser les risques d'échec, j'ai choisi mes deux cibles avec soin : un amas d'une part, toujours "facile" à extraire d'un ciel douteux, et une nébuleuse notoirement lumineuse et contrastée, sachant que le filtre intégré au Seestar allait m'aider.
Je vous présente d'abord Messier 11, l'un des plus bel amas ouvert du ciel. Pendant que le Seestar l'enregistrait, je l'ai admiré aux binos 150 : il n'y pas l'ombre d'un débat, il est beaucoup plus beau en visuel qu'en photo !
15 minutes (60x10s) sous un ciel Borthe 5 (vers le Sud)
Le résultat est moyen, dirons-nous : les étoiles sont un peu empâtées à mon goût.
Qui plus est, en visuel, l'un des attraits esthétique de cet amas tient à la présence d'une étoile beaucoup plus lumineuse que les autres, comme un diamant perdu dans un tas de verre pilé, "diamant" qui n'apparaît pas ici.
La nébuleuse visée est M17. Je l'ai tentée en 16 minutes seulement, l'aube pointant et s'ajoutant à la pollution lumineuse anthropique du site. Je suis agréablement surpris par le résultat :
16 mn de pose au Seestar, filtre interne "On"
A partir de deux heures du matin, de la rosée a commencé à se déposer un peu partout. Mes binos sont très bien protégées contre ce phénomène (je vous épargne les détails de mon bricolage) et n'en soufrent pas, même quand les sièges eux-même commencent à ressembler à des latrines de campagne ! Le Seestar, en revanche, y est très sensible, ce pourrait être un problème sur le long terme : lorsque je l'ai éteint et replié, il dégoulinait littéralement de flotte, et ce n'est pas la première fois ! Je doute qu'il soit étanche et de toute manière, la condensation peut très bien se produire à l'intérieur... Bref, c'est un problème que je dois solutionner avant qu'il ne tourne à la catastrophe.
Voilà ! Cette fois, je vous ai montré toutes les images de ma dernière sortie
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Évènements à venir
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18 avril 2024 22:00
Jusqu’au 22:00
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28 juin 2024 19:00
Jusqu’au
29 juin 2024 21:00
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