Discret68

Définition d'un setup dédié planétaire

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il y a 6 minutes, olivdeso a dit :

oui il faut traiter à distance. même en zippant, ça reste énorme.

 

Même en ciel profond, idéalement une partie du pre traitement pourrait se faire aussi à distance. avec un PC qui tienne un minimum  la route (i5, 16Go, SSD).

 

A+

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il y a 9 minutes, lyl a dit :

hop le 300 transformé en Cassegrain/Nasmyth F/4/23 ... bon je sors, on est pas au pays des bricolos à tout va.

 

secondaire rotatif et 2 porte oculaires ça suffit largement et ça se fait. perso ça serait mon choix.

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Il y a 2 heures, olivdeso a dit :

secondaire rotatif et 2 porte oculaires ça suffit largement et ça se fait. perso ça serait mon choix.

pour un setup à distance, ça tient une collimation ce système ?

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Il y a 18 heures, ValereL a dit :

T'inquiète Discret, je ne vais pas te lapider. 😆

Ouf, je respire mieux B|

 

Il y a 18 heures, ValereL a dit :

Ceci dit, en tant que planeteux, j'estime quand même qu'une ouverture de 300mm est plutôt grande pour faire du cp ( mais bon, je m'y connais beaucoup moins là dedans, voir aussi les possibilités offertes par la pose courte ).

Et hop, voilà le réflexe de planèteux qui revient au galop:D

En CP champ réduit (galaxies, petits objets), le 300 pourrait être considéré comme un petit tube. Pour du champ large, un diamètre plus faible et surtout une focale plus faible sont requis. 

En CP le pouvoir de résolution est tout aussi important qu'il l'est pour du planétaire. Après, c'est un choix.

 

Il y a 18 heures, ValereL a dit :

Alors que cette superbe monture n'aurait pas peur d'une pose de 5 minutes je présume ?

Les essais que j'ai réalisé sans autoguidage caméra ont montré des étoiles parfaitement rondes à 10mn de pose. Je n'ai pas été plus loin car lors des tests, les conditions météo se sont dégradées.

 

Il y a 18 heures, olivdeso a dit :

La petite difficulté que je vois en planétaire en remote, est la motorisation de l'ADC.

Certainement, mais comme ma formation initiale est l'étude et la conception mécanique, et que je continue à titre perso, c'est un petit défi à relever. On verra plus bas que par rapport à ta dernière remarque, un autre défi intéressant va être à relever. Mais je n'en dis pas plus.

 

Il y a 18 heures, patry a dit :

En fait le problème est que l'immense majorité des photographie CP sont faites avec des instruments plus réduits.

Oui pour du champ large (nébuleuses), mais pour du champ réduit (galaxies), on trouve de gros diamètres et plus c'est gros, meilleur c'est :$

 

Il y a 18 heures, patry a dit :

Après tout cela, faire du remote planétaire, c'est pas évident ... un fichier de capture lunaire moyen (deux minutes) c'est plus de 4Go à rapatrier.

C'est sûr que les fichiers en planétaire sont certainement plus lourds que les photos en CP. Alors, oui, comme le propose certains, il faut peut-être traiter à distance. Le choix se fera implicitement en rapport avec le débit internet à disposition.

 

Il y a 18 heures, bandido a dit :

Après, tu vas avoir des soucis imprévus comme toutes les personnes qui se lancent dans un remote. Peut-être que tu devrais commencer avec un seul tube, apprivoiser tous les soucis de communication, alimentation, automatisation, informatiques,... puis par la suite y adjoindre une deuxième config fort de ton expérience.

Cela fait 3 ans que mon setup actuel est en remote. Dans le jardin, certes, mais en remote total. dans la situation actuelle, il faut que je gère tout un tas de choses que je n'aurai pas à gérer dans un abri collectif en remote (l'automatisation du toit, la sécurisation des équipements vis-à-vis de la perte des alimentations secteur, le repli des équipements en cas de dégradation météo ou perte des alimentations) et encore plein d'autres choses. Cela m'a donné l'occasion de tester tout un tas de situations qui peuvent être perturbantes en remote. Je vais ajouter un peu de redondance pour pallier à la défaillance potentielle de certaines fonctions.

Je suis également en train de fabriquer un cache motorisé pour le newton afin de le protéger au maximum de l'environnement (cache je l'ai fait pour la lulu de 80 (celle qui me sert à faire de la nébuleuse), avec en plus, un masque de bahtinov piloté à distance.

Il me reste à ajouter un sytème plus performant qu'actuellement pour filtrer l'air que j'insuffle dans le tube pour le refroidir.

J'avais même conçu un barillet pour le miroir primaire permettant de faire de la collimation et de la mise au point à distance, afin de supprimer le focuser. Mais pour le moment, j'hésite à passer à la pratique.

Donc, je crois qu'aujourd'hui, je suis mûr pour passer d'un remote à 15m à un remote à plus de 1000km.

 

Et comme mon projet de remote à grande distance devrait concrètement voir le jour d'ici un an, cela me laisse du temps pour tester la nouvelle configuration.

Il y a 18 heures, bandido a dit :

PS Encore une fois, je ne suis pas planéteux. Ces prochaines années, elles seront très basses. Le jeu en vaut la chandelle pour toi ?

Oui, car là où je dois aller m'installer, je vais gagner de la hauteur.

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Il y a 18 heures, bandido a dit :

Même en ciel profond, idéalement une partie du pre traitement pourrait se faire aussi à distance. avec un PC qui tienne un minimum  la route (i5, 16Go, SSD).

Tout à fait, j'ai déjà ce qu'il faut, ..... avec un i7 !

 

Il y a 18 heures, olivdeso a dit :

secondaire rotatif et 2 porte oculaires ça suffit largement et ça se fait. perso ça serait mon choix.

A la première lecture, ton idée m'a paru saugrenue ! Et puis, en y réfléchissant un peu, je me suis dit que finalement, ça pourrait être "La solution", celle qui au fond réunirait dans un monde en paix, les planèteux et le CPistes.xD

 

Et à moi, qui me ferait faire une belle économie.

 

Blague à part, je me dis que ce n'est effectivement pas sorcier à concevoir. Je vois le système à priori dedans ma tête. Il me reste à attaquer la conception de ce système et d'en évaluer la viabilité, et la fiabilité.

En première analyse, je vois bien le support miroir monté sur un axe mis en rotation (180° à priori pour avoir les 2 focusers en opposition) par un motoréducteur. Une butée mécanique réglable de chaque coté pour peaufiner la bonne orientation du miroir vers chacun des focusers et une transmission entre réducteur et axe miroir par accouplement très souple (genre ressort) car il faut que le motoréducteur ait un angle de rotation légèrement supérieur à 180° pour être sûr d'attaquer les butées mécaniques sans contrainte mécanique. L'arrêt du motoréducteur s'effectuant par des fins de course.

Le tout dans un boitier qui a un diamètre inférieur au plus petit diamètre du miroir secondaire et qui est solidement fixé au tube par les branches de l'araignée. Vu la longueur que le système va avoir, Il faudrait que je rallonge le tube par un bout de tube en carbone car je dois positionner l'obturateur motorisé  (en 2 demi-cercles) du tube.

 

Et bien sûr, comme le dit lyl, il faut que ça tienne la collimation.

 

En plus, il faut étudier le principe de réglage de la collimation entre les 2 focusers. J'imagine qu'il faut probablement prévoir une platine de réglage sous un des 2 focusers. Une variante de ce que j'ai fait pour le focuser actuel (FLI PDF) et qui me permet de régler le tilt :

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il y a 41 minutes, Discret68 a dit :

Et à moi, qui me ferait faire une belle économie.

L'idée dans mon propre raisonnement n'est pas de faire des économies de bout de chandelles mais d'éviter le gaspi.

"Pluralitas non est ponenda sine necessitate"

-> les hypothèses suffisantes les plus simples doivent être préférées. (et validées...)

il y a 41 minutes, Discret68 a dit :

Et bien sûr, comme le dit lyl, il faut que ça tienne la collimation.

Comme dans les observatoires, mais après tout pour un 300mm f/4, ça donne des pièces dont la taille n'est pas minuscule. Je vois que tu as déjà l'idée en tête par toi-même et ce que je vois sur la photo est loin d'être de la mécanique de bricolo.

A prendre en compte comment est monté le secondaire à cause du décalage pour les instruments très ouvert si tu fais ça.

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Modifié par lyl

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il y a 52 minutes, lyl a dit :

A prendre en compte comment est monté le secondaire à cause du décalage pour les instruments très ouvert si tu fais ça.

 

Tout à fait. Il suffit de désaxer l'axe du miroir sur son support par rapport à son axe de rotation.

 

Et effectivement, je pense ne pas faire de la mécanique de bricolo. A la base, la conception mécanique, c'était mon métier. Contrainte supplémentaire dans l'astro, il faut toujours rechercher le compromis rigidité/poids, mais essentiellement sur les pièces de taille importante.

 A titre d'exemple concret, voici une coupe du porte-oculaire (ou plutôt porte-accessoires) que j'ai conçu pour mon newton, équipé finalement d'un FLI PDF et non d'un Atlas comme montré sur cette coupe de conception. Le système a été usiné et est fonctionnel.

Ce système permet de régler aisément le tilt. Et le serrage concentrique par pince garantit un centrage parfait de tout accessoire qui est serré.

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On a un tel système sur le 600 F3.3 de planètes Sciences (le TJMS).

 

Il y a un point clé à prendre en compte : il faut qu'un des deux porte oculaire soit réglable précisement en X et Y afin de centrer le capteur sur l'axe optique sans toucher aux miroirs :

On colimate précisément sur le porte oculaire fixe sur une étoile bien centrée, puis on tourne le secondaire vers l'autre porte oculaire, puis on déplace ce deuxième porte oculaire afin de centrer l'étoile sur le capteur.

La difficulté mécanique est de tourner le secondaire sans faire bouger le tube.

 

Didier de Skymeca nous a fait une super platine pour le porte oculaire,  réglable X Y à vis micro métrique et glissière sur queues d'arrondes  (des vraies bien mécaniques avec rattrapage de jeu par des lardons...les Vogiens ça aime bien les lardons ;) ). c'est très utile, on arrive à centrer l'étoile à 20u près avec un peu de patience.

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Il y a 9 heures, olivdeso a dit :

Il y a un point clé à prendre en compte : il faut qu'un des deux porte oculaire soit réglable précisement en X et Y afin de centrer le capteur sur l'axe optique sans toucher aux miroirs :

 

Oui, j'ai effectivement prévu une platine réglable en X et Y sur le 2ème PO pour effectuer son centrage. J'en discutais justement en aparté avec lyl.

 

Je suis à un bon 50% de l'étude du mécanisme de rotation du miroir avec un motoréducteur et des butées mécaniques et électriques.

Dès que j'ai j'ai suffisamment avancé, je présenterai le système pour remarques.

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Bonjour tout le monde

 

J’ai terminé la première phase de mon étude de conception du mécanisme de miroir tournant piloté à distance. Voici une première vue du système complet. Quelques petits points de détails n’apparaissent pas sur cette vue (vis de fixation, ..). Afin de ne pas augmenter l'obstruction du tube, tout le système tient dans un cercle défini par le petit diamètre du miroir secondaire :

 

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Pour mieux comprendre le sytème, voici une vue en coupe de l’ensemble :

 

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Explications : 

 

Le miroir est fixé (mode à définir) sur le support miroir à 45°. Une vis centrale avec une boule en acier chromé permet le rotulage de l’ensemble. La hauteur du miroir est réglable afin de le positionner précisément en vis-à-vis du PO. Le décalage de l'axe optique du miroir par rapport à son axe géométrique est pris en compte.

 

Vu que la partie supérieure de cette mécanique est occupée, 3 vis équipées chacune d'un écrou sphérique (pour avoir un point unique de contact) et d'une molette permettent de régler l’inclinaison du miroir dans le cadre de la collimation. Afin d’éviter le marquage de la face plane de l’axe de rotation, une plaque de protection en acier inoxydable est intercalée.

 

L’axe principal de rotation est maintenu dans le support fixe à l’aide de 2 roulements à billes étanches. J’ai préféré utiliser des roulements plutôt que des paliers en bronze afin de garantir un minimum de jeu radial et réduire le couple de rotation. Des paliers nécessitent une lubrification périodique alors que les roulements étanches ne nécessite aucun entretien. Par ailleurs, le poids de roulements de ces dimensions est minime.

 

Pour mettre en rotation le miroir sur 180°, un motoréducteur est installé en partie supérieure, fixé sur une plaque support (qui sert également à fixer les 2 fins de course en dessous). Cette plaque support est maintenue à l’aide de 3 entretoises (non visible sur cette coupe) par rapport au support fixe.

 

Un accouplement élastique permet de transférer le mouvement de rotation du motoréducteur à l’axe de rotation du miroir.

 

Afin de réduire l’encombrement vertical de l’ensemble de transmission, cet accouplement est usiné sur mesure.

 

Le 1/2 accouplement inférieur sert également de butée mécanique et le 1/2 accouplement supérieur sert de butée électrique.

 

Il est en effet important de garantir les 2 positions à 180° du miroir. Seul des butées mécaniques permettent de le garantir. Par contre, il est nécessaire d’appliquer un effort de placage sur les butées mécaniques afin d’empêcher tout mouvement de l’ensemble.

 

C’est pour cette raison, qu’il y a 2 butées électriques (fins de course) permettant d’arrêter le motoréducteur à un angle supérieur de chaque butée mécanique. Le ressort permet non seulement de transmettre le mouvement de rotation, mais également de générer un effort de compression sur chaque butée mécanique.

 

La forme finale du 1/2 accouplement supérieur reste à peaufiner compte-tenu du différentiel d’angle que je souhaite obtenir entre butées (mécanique et électrique). La section du fil du ressort sera également à déterminer afin d'obtenir l'effort désiré. Je pense que les essais en réel seront les plus simple à mettre en oeuvre pour obtenir le résultat escompté.

 

Un capot de protection vient protéger l’ensemble de l’environnement extérieur.

 

Les butées mécaniques sont réglables (en fait, ce sont de simples vis 6 pans creux en acier inoxydable) et des petites vis à embout plastique permettent de les bloquer en position sans meurtrir le filetage.

 

Les 4 branches de l’araignée sont isolées électriquement du support fixe, car elles permettent de faire passer la tension d’alimentation du moteur et de la résistance chauffante qui sera placée dans le volume se situant entre le miroir et son support.

 

Concernant le poids du système, hors miroir, il est exactement de 1kg. Le logiciel de CAO que j’utilise permet de déterminer directement le poids de chaque pièce compte-tenu du matériau utilisé. J’ai modifié la forme de certaines pièces afin de réduire leur poids. Maintenant, je ne sais plus quoi modifier pour réduire le poids sans nuire à la rigidité de l’ensemble.

 
Les 3 pièces les "plus lourdes" sont : le support fixe (285g), le motoréducteur (160g) et le support miroir (125g). Concernant le motoréducteur, j’ai trouvé un modèle un peu plus petit sur le net, mais aucun poids n’est précisé. Je vais en commander un exemplaire et on verra si je peux le mettre en oeuvre. D’autant que si ce réducteur est plus petit en taille, il y a quelques éléments dont je pourrai également réduire la taille, donc le poids.

 

J’ai également vérifié "l’usinabilité" des pièces, l’objectif étant de concevoir des formes qu’il est possible d’obtenir à l’aide de machines standard d’usinage (tour et fraiseuse). La pièce la plus complexe est le support fixe, mais comme j’ai un tour et une fraiseuse CNC 4 axes, je devrais y arriver.

 

Pour terminer, une petite vue de conception qui regroupe le miroir pivotant et l’oburateur que je suis en train de fabriquer. Vu l’encombrement du système, il faudra que je crée une découpe supplémentaire au niveau des 2 demi-obturateurs :

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Bon, je pense avoir été assez clair dans la description du système. Merci de me faire part de vos remarques ou questions.

 

En attendant, je vais attaquer la partie support du focuser avec tables de déplacement en X et Y pour aligner parfaitement la caméra avec le miroir secondaire et qui intègre également un réglage du tilt comme montré précédemment.

 

Jean-Pierre

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Bonsoir tout le monde

 

Je suis passé à l'acte concernant le miroir secondaire tournant. Idée un peu saugrenue certes, mais qui mérite d'être explorée. Je suis en phase d'usinage des différentes pièces et tout se passe conformément à la conception 3D.

 

Le boitier fixe et les branches de l'araignée. On aperçoit le doigt qui vient en contact sur une butée réglable (vis provisoire) de part et d'autre des 2 positions. C'est ce qui doit permettre de garantir la reproductibilité des 2 positions du miroir secondaire :

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Le boitier fixe vu du dessous. je me suis bien amusé avec ma fraiseuse CNC pour usiner les différentes formes. Je suis parti d'un rond de 120mm de diamètre en aluminium. La pièce de départ pesait 1,4kg. Au final, il reste 340g de matière. Tout le reste est parti en copeaux. A gauche , se trouve l'axe de rotation sur lequel viendra se fixer le support du miroir secondaire :

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Le boitier avec le motoréducteur "petit modèle". Les fins de course sont situés sous la plaque support du motoréducteur :

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Le capot de protection du motoréducteur est en place. Il parait grand par rapport au motoréducteur, mais il est dimensionné pour permettre d'installer un motoréducteur plus puissant. Vu que ce capot fait 2mm d'épaisseur, le poids est relativement faible :

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Pour le fun, une petite vidéo du perçage des trous de fixation des branches de l'araignée sur le boitier fixe. Ces perçages sont réalisés par programme sur ma fraiseuse CNC : 

 

 

Coté ADC, vu que cet accessoire est quasi-incontournable pour du planétaire, et comme mon setup est piloté en remote, il doit en être de même pour l'ADC (probablement un Pierro-Astro, le modèle avec les 2 leviers).

N'ayant pas encore l'ADC entre les mains pour réaliser la partie mécanique, je me suis attaqué à la partie pilotage de la motorisation. Cette dernière est constituée de 2 micro-moteurs pas à pas qui sont pilotés par un Raspberry Pi et une carte de commande dédiée.

J'ai écrit un petit logiciel en python. Vu le risque de perte de l'information de position des leviers, j'ai prévu un fin de course par levier pour retrouver la position zéro. J'ai fait des essais à blanc et tout fonctionne. Il me reste à commander un ADC afin de passer à la partie mécanique qui ne devrait pas poser de problème.

 

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Il me reste à usiner le support de miroir secondaire. L'usinage à 45° ne sera pas aisé d'autant que les cotes d'usinage vont dépendre de l'épaisseur du miroir. J'ai bien une plage de réglage pour positionner le miroir en vis-à-vis du PO, mais ça reste serré.

 

Jean-Pierre

 

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il y a 5 minutes, Pascal C03 a dit :

il y a encore des gens qui font de la mécanique !

Oui, quel talent ;) .... 

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@PETIT OURS et Pascal C03 : merci pour vos encouragements. La mécanique et la "fabrication de copeaux" B| font aussi partie de mes passe-temps. Il n'y a pas que les étoiles dans le ciel pour se faire plaisir ^_^

 

Il y a 12 heures, Raphael_OD a dit :

Ah ! marche bien les BF30

 

Oui, c'est une machine pas trop encombrante. Pour le prix que je l'ai payée j'aurais pu prendre une vraie fraiseuse d'atelier, une machine d'une tonne, mais il faut de la place pour loger une telle machine. Et pour modifier une fraiseuse de ce type en CNC, pas facile du tout.

Dans les modèles couramment baptisés BF30, le modèle de chez Optimum m'apparaissait de meilleure qualité que celles d'autres fabricants (section des différentes tables, présence de roulements au niveau des vis de déplacement des tables, ...). J'ai passé pas mal de temps à décortiquer les plans des machines de cette catégorie, le premier objectif après achat étant la transformation en machine CNC et sur ce point l'Optimum s'y prêtait assez facilement. Et coup de bol, peu de temps après la décision, une machine en super état sur le Coincoin à 300km de chez moi à un prix intéressant et avec tout un tas d'outillages complémentaires (affichage numérique de position des axes (communément appelé DRO), tête à aléser, mandrin porte-pinces, plateau tournant et basculant, ...).

 

Allez, une petite photo de la bête après motif, ça nous changera du matériel astro :

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il y a 51 minutes, jp-brahic a dit :

super boulot !!!! Bravo :) 

 

Merci JP

 

JP

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pourquoi ne pas faire des essais avec le scope barlowté à 5X?

à combien est il obstrué ce newton?

pour mémoire, monsieur legault a produit parmi ses meilleurs clichés planétaire avec un sc meade de 305mm donc bien obstrué

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Il y a 3 heures, astrocg a dit :

pourquoi ne pas faire des essais avec le scope barlowté à 5X?

 

Je ne vois pas bien l’utilité des essais que tu proposes par rapport à la discussion en cours.

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Bonjour à tous

 

Un copain m'ayant apporté son ADC Pierro-Astro ce week-end, je n'ai pas pu résister à l'envie de concevoir la motorisation de cet accessoire afin de pouvoir l'utiliser en remote.

 

Mon idée initiale qui était d'utiliser des leviers et des billettes entre les moteurs et les leviers de l'ADC est rapidement tombée à l'eau. Le déplacement angulaire de chaque levier de l'ADC étant de 135° et non de 90° comme je le pensais, cette solution initiale s'avérait peu commode.

 

Je suis parti sur une autre solution avec des "anneaux tournants". Voila la bête, tout droit sortie de mon esprit torturé :

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Chaque anneau tournant est pourvu d'un trou qui sert à entrainer le petit levier de mise en rotation d'un prisme de l'ADC :

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Les 2 anneaux sont centrés et maintenus en rotation par des galets en nylon. Chaque anneau peut tourner indépendamment l'un de l'autre.

 

Pour chaque anneau, un moteur pas à pas l'entraine en rotation par le bais d'un galet revêtu de caoutchouc, dont la pression sur l'anneau est ajustable de manière à ajuster l'effort d'entrainement. Vu que l'effort pour tourner un prisme est proche de zéro, il est possible de régler la pression du galet entraineur sur l'anneau de manière à obtenir un "patinage" de l'un sur l'autre en cas de mise en butée accidentelle du levier dans le corps de l'ADC.

 

Dans chaque anneau, est fixé un petit aimant (c'est le trou latéral qui va l'accueillir) qui va actionner un ILS (interrupteur à lame souple - relais reed en anglais) de manière à pouvoir obtenir le point zéro de chaque levier. Les fins de course à levier que j'utilise habituellement ne peuvent pas être mis en oeuvre dans cette solution.

 

Chaque ILS est fixé sur un support réglable de manière à caler le point zéro au plus proche de la butée du levier. Les 2 supports sont situés de part et d'autre de l'axe de rotation, en partie inférieure et à 45°.

 

La pièce la plus "complexe" à usiner est la platine support, mais je l'ai fait un peu exprès afin de m'exercer à usiner des pièces aux formes complexes avec ma fraiseuse. De toute façon, cette pièce devrait être usinée à 90% en automatique à partir du plan de la pièce, et le programme de conception va me créer directement les différentes phases d'usinage pour le pilotage de la fraiseuse.

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Les dimensions du système sont assez réduites, et le poids est en conséquence.

La platine de base est usinée dans un bloc d'aluminium de 100mm au carré et de 15mm d'épaisseur (poids de 420g). Le poids final de cette platine est de 46g. L'objectif est de faire 374g de copeaux xD

Un anneau pèse 14g et un moteur 33g. Le système complet est à moins de 200g.

 

Le tout est porté directement par l'ADC, avec un maintien par pincement. Une feutrine collée dans l'alésage de la platine support évitera de meurtrir la partie extérieure de l'ADC qui est moletée.

 

Je vais néanmoins finaliser l'usinage des pièces pour le miroir secondaire tournant. Je vais usiner un "faux miroir" en aluminium de manière à valider le positionnement de l'angle de 45° sur le support tournant du secondaire.

Je vais percer un petit trou au niveau du centre optique du miroir afin de disposer d'un repère. Je pourrais ainsi vérifier les marges de réglage dont je dispose à l'aide du Telecat qui est outil de centrage d'un miroir secondaire. Cet accessoire fait partie du système Cat's eye.

 

JP

Modifié par Discret68

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Bonsoir,

un bon vieux C9.25 une petite dizaine de kg, ou plus rare le MN8 de chez "Intes-Micro" Pas Intes, deluxe si possible...ou pas d'ailleurs en planétaire, c'est un vrai bonheur en revanche le tube fait 20kg

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Bonjour tout le monde

 

Après plusieurs mois de glandouille au bords de la piscine, j'ai enfin repris les activités de bricolage et d'usinage. On aurait pu penser que le projet était tombé dans les oubliettes, eh bien non B|

 

J'ai principalement "travaillé" sur la fabrication du prototype de la motorisation de l'ADC, toujours dans le cadre de l'installation d'un setup planétaire piloté à distance.

Globalement, le résultat est conforme à l'attendu. Pour les galets d'entrainement, j'ai essayé d'utiliser 2 joints toriques cote à cote, mais il n'y avait pas assez de "grip" pour entrainer les anneaux tournants. Finalement, j'ai trouvé une gaine en silicone qui me permet d'avoir une accroche nettement supérieure sur les anneaux.

 

J'utilise un Raspberry Pi avec une carte de pilotage qui me permet de faire fonctionner les 2 moteurs pas à pas. J'ai eu quelques soucis pour faire fonctionner le système mais uniquement liés au programme que j'avais écrit. Initialement, les moteurs n'avaient pratiquement aucun couple en sortie d'axe et aucune rotation ne s'effectuait. Maintenant, tout fonctionne.

 

Une petite vidéo pour montrer le fonctionnement :

 

 

Il me reste à tester la bonne reproductibilité des mouvements. J'ai néanmoins prévu 2 fins de course afin de pouvoir réinitialiser la position 0 de chaque prisme de l'ADC.

Et dans la continuité, il me reste à terminer l'usinage des pièces pour le miroir secondaire tournant.

 

 

 

Modifié par Discret68
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Il y a 23 heures, Discret68 a dit :

Une petite vidéo pour montrer le fonctionnement :

 

Il y a bien longtemps, trop longtemps ........, j'ai pratiqué  fraisage, tournage, rectif et autres

je suis fasciné par tes réalisations , je suis resté amoureux de la belle ouvrage  et là cela en est vraiment !

Chapeau .

Bonne réussite pour tes projets .

 

Bernard_Bayle

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    • Par Astramazonie
      Bonjour les Astros, 
       
      Petite prise du "CASQUE DE THOR" qui date d'une semaine, que je pensais perdu dans les abysses des clichés mais qui a pu être récupérée, toujours au Seestar 20 minutes de pose.
       
      Merci à @Bob Saint-Clar pour son aide pour le traitement ... et le sauvetage de cette photo.
       

       

    • Par Chani11
      Bonjour,
      Après beaucoup de faux pas, d'hésitations et d'erreurs en tout genre, je pense commencer à maitriser le B A BA de NINA et de PHD2 associé. En gros, je fais la mise au point manuelle grâce aux valeurs HFR (mieux que le bahtinov), le pointage et le centrage de la cible se font correctement grâce à l'astrométrie, le suivi PHD2 une fois calibré est plutôt bon (l'amplitude des oscillations se situe dans une gamme inférieure à +/- 1 ". Faire une séquence est alors un jeu d'enfant.
      Cependant, au vu des résultats, mon enthousiasme est plus que modéré.
      J'ai choisi pour mes trois nuits d'essai (trois nuits sans vent, c'est exceptionnel) M101, cible facile, brillante et bien placée en ce moment.
       
      Ce qui me frappe immédiatement, c'est le fort vignetage de la caméra. Mon APN,  APS-C et nombre et taille de pixels comparables à la 2600, n'avait pas de vignetage visible. Bien sûr ça se corrige plus ou moins avec les flats, mais ce n'est pas top pour ce genre de capteur.
      Deuxième déception, le bruit. Les images sont très bruitées, même après traitement : dark, flat, 75 poses de 2 minutes sur T200/1000. J'ai choisi le gain donné par défaut par NINA pour cette caméra, à savoir 421/600 et un offset de 1. Est-ce trop élevé ?
      Avec ce gain, durant deux minutes de pose, la galaxie n'apparait pas sur les brutes, ce qui me surprend énormément pour une caméra dite sensible.
       
      Voici le résultat avec un traitement classique Siril
       
       

       
      J'ai dû lisser un max pour atténuer le bruit. C'est très en deçà de ce que j'obtenais avant.
       
      Pour info, une brute, réduite en 2k
       

       
      A votre avis, quelles sont les pistes d’amélioration ?
      Merci
       
    • Par Romain Guillou
      Prise d'hier soir (en charente) , M104, galaxie pas si facile, car très basse sur l'horizon, et toute petite (j'habite un corps de ferme qui me bouche la vue quasi 15° au dessus de l'horizon sur 360°)
       
      "M104, également connue sous le nom de galaxie du Sombrero, est une galaxie spirale située dans la constellation de la Vierge, à environ 65,8 millions d'années-lumière de la Terre. Cette galaxie doit son surnom à son apparence distinctive qui ressemble à un large chapeau mexicain."
       
      Exifs :
       80x120s à 800iso  DOF (20 chacune) + Autoguidage Lunette 60mm  Canon 60D Défiltré  SW Quattro 250P et EQ6 r pro  Traitement Siril + PS

    • Par XavS
      Bonsoir tout le monde,
       
      Enfin, je peux poster quelques images.
       
      Première sortie de l'année sur mon site de l'été à 1 000 M d'altitude. Malgré un voile présent en altitude je ne me suis pas gêné pour photographier le ciel
       
      La cible était la galaxie NGC 4051. C'est une galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation de la Grande Ourse. NGC 4051 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. Elle est située à environ ∼44,5 millions d'A.L.
       

       
      Les données de la prise de vue :
       
      Matériel : C9 + réducteur Starizona sur EQ6 + caméra 1600MC et filtre antipollution IDAS LP3
      Suivi : Lunette TS 80D + caméra 120 mini
      Lights : 70 x 300s
      Darks : 7 x 300s
      Offsets : 29 x 1ms
      Flats : 29 x 120ms
      Total : 5 h 50
      Traitement : Sirilic, Siril et Gimp
       
      Et comme à mon habitude, voici un joli quartier de Lune présenté en deux versions.
       

       

       
      Les données de la prise de vue :
       
      Matériel : C9 + réducteur Starizona sur EQ6 + caméra 1600MC et filtre antipollution IDAS LP3
      Suivi : Lunette TS 80D + caméra 120 mini
      Lights : 57 sur 231 x 1s
      Traitement : AS4, Astrosurface et Gimp
       
      La galaxie ne me plaît pas trop. Je ne saurais dire pourquoi. Par contre pour mon quartier de Lune, je l'adore
       
      Vos commentaires sont la bienvenue.
       
      Bon ciel à toutes et tous.
       
      XavS
       
    • Par Romain Guillou
      Un ciel laiteux, mais que cela ne tienne, on voit quand même les étoiles, donc s'est repartie pour une cible bien connue :

      M81 et M82, La galaxie de Bode et du Cigare.

      Exifs :
       
      145x120s à 1025iso DOF (20 chacune) + Autoguidage Lunette 60mm Canon 60D Défiltré + CLS SW Quattro 250P et EQ6 r pro Traitement Siril + PS
        Faite à Ronsenac (Charente) depuis mon jardin le 13/04/24


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