mathieu80 1 102 Posté(e) 26 février 2019 Bonjour à tous, La dimension minimale d’un miroir secondaire est donnée par une formule incluant D le diamètre du primaire, d le diamètre du champ de pleine lumière souhaité, f la focale du primaire, et p la distance de l’axe optique au foyer. Ma question porte sur la distance p : faut il prendre la distance de l’axe optique du primaire au foyer natif, ou alors la distance de l’axe optique du primaire au foyer reculé par le correcteur de coma? merci d’avance Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lyl 4 483 Posté(e) 26 février 2019 (modifié) La distance originale ; les rayons partant du miroir principal ne changeront pas. N'oublie pas le décalage à l'axe si ton f/D du primaire est très ouvert. R = Rayon de courbure du miroir principal (= 2 x distance focale ) D = diamètre du miroir principal p = distance OF (les deux axes se croisent au point "O" ) Voir également : http://serge.bertorello.free.fr/calculs/dimplan.html#telescope Modifié 26 février 2019 par lyl 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mathieu80 1 102 Posté(e) 26 février 2019 Ok merci beaucoup Lyl. oui j’ai les mêmes références pour les schémas 😉 pour le décalage le miroir est ouvert à 5,6 donc pas très ouvert mais je tiendrai compte quand même du décalage nécessaire. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 6 788 Posté(e) 26 février 2019 Yo ! pour le visuel cette distance "p" est cruciale et c’est elle qui optimisera - ou pas - la géométrie du télescope : - dans l'immense majorité des cas, on cherchera à la minimiser le plus possible, pour avoir le minimum de vignettage; - mais sans que ça gène le flux lumineux entrant dans le tube - et en imaginant les accessoires entre l'oculaire comme le sont le filtres ou les passe-filtre et autres correcteurs ; - et surtout, au regard de la panoplie d'oculaires souhaitée, car tous n'ont pas le même positionnement de leur propre foyer par rapport à leur jupe. ET cela à considérer avec les additifs optique projeté, barlow, paracorr, bino, etc.... - mais aussi d'avoir à l'esprit une approche plus fine que le "d", le CPL car cela se traduit qu'en terme de vignettage, de perte d'illumination sur les bords DES CHAMPS LES PLUS LARGES. Ce qui importe, c'est si c’est acceptable ou pas, et cela au regard de la lentille d’entrée des oculaires. En clair, doit-on être chagriné de n'avoir que 70% d'illumination sur l’extrême bord du champ d'un Nagler 31 ???? sauf à être un variabiliste averti, on s'en contre balance. pour illustrer le propos, un schéma pour une épure donnée (mon biniou), avec un CPL qui semble assez petit de 8mm, mais plus de 96% d'illumination sur l'oculaire champ maxi en 31,75 (par exemple mon Ethos 13mm) et 72% pour un coulant de 50mm champ maxi : voire aussi qu'on pourrait souhaiter le contraire, avec un "d" assez grand. Par exemple pour un engin de grande taille et de longue focale, où l'on souhaiterait diminuer la hauteur pour atteindre l'oculaire. C'est ce qu'on a fait sur notre 600 à FD 4,2 pour gagner 1 marche d'escabeau bref, tout ça pour dire que les chiffres ne se prennent pas a priori, mais que ça se discute finement, en tous cas plus finement que d et CPL comme le font de trop nombreux logiciels d'épure de télescope. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lyl 4 483 Posté(e) 26 février 2019 (modifié) Serge, dans ta présentation il manque l'obstruction procurée par ton secondaire. En effet certains scopes sont désagréables au possible quand on aperçoit l'ombre du secondaire. (visuel uniquement). A moins d'utiliser des grands angles qui maintiennent la pupille de sortie assez basse. Modifié 26 février 2019 par lyl Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites