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Entrain printanier et galactique

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Salut astronomiques !

 

Dans la foulée de l’impressionnant anticyclone de février, la météo a continué en mars de nous offrir de beaux ciels dégagés et remarquablement purs. Ne pouvant hélas pas profiter d’autant de soirs clairs que souhaité, j’ai quand même eu la chance d’entamer copieusement de belles portions de ciel printannier. Pourtant, le manque n’était peut-être pas si fort que d’habitude, suite aux ripailles gargantuesques dans les amas de février.

 

Je souhaitais prolonger l’enthousiasme et l’ambiance de cette belle entrée en matière galactique printannière. Quoi de mieux qu’un CROA pour faire suite à tous ces debriefings d’observations et autres consultations d’atlas ?

 

Comme souvent, je ne vais pas détailler chacune des dizaines de petites tâchouilles observées, mais m’attarder plutôt sur les principales, celles qui m’ont le plus marqué. 

Les observations sont toutes effectuées au T300 (Panoptic, Delos, Pentax XW) dans les Monts du Lyonnais.

Entrons donc dans la vif du sujet.

 

Le 26/03/2019, par transparence très bonne (pour mon site) et turbulence assez forte dûe à un vent en rafales (étoiles non piquées à 170 X) je profite du Petit Lion avant qu’il ne monte trop au zénith.

 

NGC 3432 est un long fuseau surprenant, très allongé en vision indirecte, mais déjà bien visible en vision directe. Par contre, elle est difficile à repérer !

A faible grossissement, c’est un ensemble curieux diffus inscrit entre deux duos stellaires.

En poussant l’amplification, le fuseau émerge bien des étoiles voisines, et on distingue une ou deux condensations à la surface, qui a un aspect un peu granuleux. Certaines parties sont plus brillantes par intermittences. Peut-être des régions HII ? Très intéressant en tous cas !

 

Dans le Lion cette fois, NGC 2964 est facile en vision directe, ovalisée, avec une extension NE un peu courbée. A côté je vois facilement sa comparse NGC 2968 de mag 11,7, plus petite et à peine moins brillante. Vers une centaine de fois le duo est magnifique et contraste avec les étoiles assez piquées du champ..

 

Je finis cette soirée sur quelques galaxies secondaires de l’Hydre, assez faciles à ce diamètre.

                       

Le 28/03, après m’être comme d’habitude habitué au noir en profitant de quelques étoiles doubles, j’inaugure cette soirée par le grand amas ouvert M48 dans l’Hydre. La turbulence est encore assez forte à cause du vent. En outre la transparence n’est pas au top, réduite par une légère brume de pollution comme c’est souvent le cas en période prolongée de beau temps.

Cet amas est majeur, très grand, brillant, de forme un peu triangulaire, avec une répartition un peu irrégulière des étoiles et surtout une condensation en ligne brisée d’une douzaine d’astres un peu plus lumineux. Il y a des petits groupes un peu plus denses à l’est, la partie ouest étant moins riche. Même si le grossissement est un peu fort ici (préférer des réfracteurs à 20 – 40 X) l’amas ressort bien du fond céleste. J’estime le nombre d’étoiles à 80 ou 100 au moins.

 

Juste après je vise la nébuleuse planétaire NGC 2610 toujours dans l’Hydre. Notée très difficile et peu intéressante à la L100 en 2017, c’est au 300 un astre bien plus facile, limite en vision directe à 170 X. Surtout elle trône dans un joli champ groupant une quinzaine d’étoiles en pyramide, menée par une dorée. Elle s’étend au SO d’une étoile de mag 13 environ. Le magique OIII renforce encore son éclat. Elle est facile en vision indirecte, assez grande, et le centre paraît difficilement plus sombre. Elle se pare aussi d’une subtile teinte gris-verdâtre, mais c’est assez sujectif …Hélas le joli groupe d’étoiles est un peu éteint de par la présence du filtre.

 

Quelques petites galaxies de l’Hydre plus tard (dont la très élusive NGC 3109 …) voici encore une intéressante nébuleuse planétaire dans cette constellation : Abell 33.

L’intérêt ici provient, je dois l’avouer, de la bonne surprise de pouvoir accéder de façon sûre à cet astre que je pensais bien plus délicat et réservé à plus gros diamètre.

En effet, si rien n’est visible à l’oculaire de recherche (Pano 24, 56 X) sans filtre, le Magic OIII permet de sortir tout de suite un vague halo s’étendant au nord d’une étoile de mag 9 environ. Peu à peu il devient plus évident et mieux défini, plus marqué à l’ouest et avec un condensation au nord. En grossissant il semble difficile d’en voir plus, même si une zone à l’est apparaît par rares intermittences. Le contraste global est moindre comme souvent sur ce type d’objet diffus, mais la surface est moins unie, plus « sectionnée » en portions de luminosité à peine différente. L’intégralité du disque n’est pas perçue.

Un belle émotion toutefois, comme souvent sur les Abell de rude réputation !

 

Direction les Chien de Chasse maintenant pour l’un des clous de la soirée : le long fuseau de NGC 4244 !

Notée très faible à la L100, la voici facile en vision directe quoique pâle et moyennement contrastée. Le rapport longueur sur largeur est supérieur à 5. Une étoile de mag 13 sur l’extension N contraste avec le matériau diffus. Elle est légèrement plus brillante au centre, et un aspect déjà un peu grumeleux et irrégulier est confirmé à 100 X. A 170 X elle devient immense et différentes zones plus marquées apparaissent. Elle me fait penser à sa célèbre voisine NGC 4631 !

 

NGC 4460 est un joli fuseau aussi, bien étiré de rapport 3/1, vu en vision directe, mais un peu plus modeste. Il est agrémenté d’une belle étoile double proche (STF 1645), que je perçois légèrement colorée bleue et jaune. A 170 X la galaxie est jolie, bien effilée, et très légèrement irrégulière, avec peut-être des zones sombres comme sur M82.

Ah quel régal cette succession de galaxies dans l’oculaire, chacune différente de l’autre, accessibles avec confort grâce au diamètre, et montrant déjà parfois quelques détails …Certes, vu l’aspect diffus des galaxies, 400 ou 500 mm ne seraient pas du luxe pour clarifier tout cela, mais contentons-nous de ce que nous avons !

 

Le lendemain 29/03 les conditions sont les meilleures de ces trois soirs, le vent ne souffle plus, et même si la turbulence est encore un peu notable, la transparence est redevenue très bonne (pour un site de campagne entre deux grandes villes).

Cette fois j’installe mon Dobson dans une position nouvelle, pour lui permettre de viser dans la Grande Ourse côté Chiens de Chasse, au-dessus du mur de ma maison.

 

NGC 3184 dans ce fameux et vénéré Grand Charriot m’a souvent déçu par le passé aux faibles ouvertures. Sa morphologie de spirale vue de face, malgré sa mag de seulement 10, ne se prête guère aux conditions approximatives et « molles du genou ».

Dès 56 X elle est pâle et étendue, conforme à ce que l’on peut en attendre, mais vue en direct et assez facile en vision indirecte. Une étoile de mag 12.5 trône sur le bord nord. Rapidement on voit que la surface est irrégulière, et à 96 X une condensation assez ronde apparaît à l’ouest. A 170 X c’est confirmé, et je vois apparaître une structure en équerre rejoignant l’étoile de mag 12. Un vague arc se détache à l’est, d’autres irrégularités se devinent …la structure spirale est bien amorcée et tout cela invite à y passer plus de temps. Intéressant ! Une autre fois, lors d’un dessin certainement !

 

Aimant bien les galaxies par la tranche, NGC 3877 a forcément retenu mon attention aussi.

Notée assez facile à la L100, elle n’est ici que moyennement brillante mais contraste magnifiquement avec l’étoile brillante très proche. D’allongement 4/1 environ, l’aspect est déjà un peu granuleux dès l’oculaire de recherche. Surtout, en grossissant, la condensation centrale apparaît clairement décentrée vers le nord, avec une zone sombre côté sud et une extension de ce côté très fine et diaphane. En montant encore, les différences de luminosité à la surface sont accrues.

 

Après quelques galaxies de la classe des magnitudes 10,5 à 11 dont certaines évidentes en vision directe ( NGC 3893, NGC 3949, NGC 3941), voici NGC 4051.

Elle est facile en vision directe, ovalisée, avec un noyau perçu par intermittences en décalé. J’ai noté le côté nord plus marqué alors que le côté sud est diffus un peu en éventail.

En grossissant elle devient moins contrastée (sa taille de 6’ X 5’ y est pour quelque chose) mais sa structure se précise : un bras s’incurve à l’ouest vers une étoile de mag 10, et on note une légère barre centrale. Tout cela n’est perçu que 50 % du temps en vision indirecte, et il aurait fallu grossir plus que 100 X. Voilà une piste bien dégrossie pour une prochaine fois (quoi de mieux qu’un dessin pour fouiller et comprendre une structure, et sortir tous les détails accessibles peu à peu …)

 

Je voulais voir depuis longtemps M106, car déjà à la L100 un mouvement se dessinait à la surface. Je passe ici sur ses galaxies satellites (NGC 4346, 4220 et 4217 vues ce soir, cette dernière intéressante de par sa configuration avec les étoiles proches).

Bien sûr, la Maîtresse des lieux est déjà très remarquable à 56 X, brillante tout de suite, et étendue !

Un fort gradient est immédiatement noté entre le bulbe brillant et les extensions bien plus diffuses et pâles. Elle me fait penser à M31 aux jumelles dans un ciel de montagne.

Elle est très allongée au moins 5/1, et le bord Est me paraît plus tranché.

Le départ de bras nord est assez facile en VI2 (75 % du temps), se courbant un peu.

Le centre est allongé en barre décalée par rapport à l’orientation globale de la galaxie.

A 96 X le bras est confirmé, et l’autre se devine difficilement. Je note deux ou trois parties plus condensées. Bref, c’est du lourd qui invite aussi à y revenir !

 

Enfin, pour la première fois le 300 est positionné pour viser M51 ! Enfin, je vais voir ce qu’il en est à ce diamètre, si souvent décrit avec enthousiasme sur les forums et autres ! A noter qu’il s’agit ici d’un simple et rapide premier coup d’œil, et non d’une réelle observation avec notes. Tout de suite je suis frappé par un aspect auquel je ne m’attendais pas : les spires et le pont sont moins évidents et nets que prévu. Les deux galaxies sont brillantes et bien définies, mais je perçois seulement une sorte d’anneaux vagues concentriques dans le halo, moyennement définis, et le pont ne m’apparaît vaguement qu’en vision indirecte. Mais l’astre n’est pas encore assez haut, et le grossissement n’a pas été poussé. Inattendu, mais intéressant et troublant certes ! Hypnotisé par ces anneaux concentriques !

 

Enfin, hier soir 08/04, sous un ciel d’abord couvert, je ne suis ressorti pour constater l’omniprésence des étoiles que vers 22h30. Fatigué, j’ai toutefois décidé de profiter du Dob monté pour aller picorer quelques délices dans la Chevelure de Bérénice. La transparence était un peu altérée par une forte humidité diffusante, gênante sur les astres très diaphanes, mais par contre j’ai constaté une quasi absence de turbulence historique, les étoiles à 270 X étaient piquées comme jamais !

 

Je retiens le beau fuseau de NGC 4293, méconnu à tort. Superbe, il est visible en vision directe facilement et s’étend dans un rapport de 5/1 environ.

A partir de 100 X, quelques détails intéressants apparaissent, comme une étoile de mag 14 sur l’extrémité est, des irrégularités de silhouette (encoche), une nodosité à l’ouest du léger bulbe central, séparée par une zone sombre. J’ai préféré la vue à 96 X, une ligne marquant toute la galaxie en longueur en vision indirecte.

 

NGC 4676 A et B, alias les fameuses Souris, m’avaient semblé être perçues à l’extrême limite  à la L100 sous un ciel très pur (plateaux sans agglomération de Haute Loire), comme une seule tâche floue.

Ici, c’est encore une observation « musclée » mais bien plus facile : les deux nébulosités sont bien perçues dans une sorte de halo, même si la vision indirecte est de mise. Je pense que la faible turbulence de ce soir aide à cette séparation ardue.

A 170 X elles sont bien confirmées, mais il faut 10-15 secondes pour qu’elles réapparaissent après le changement d’oculaire. Elles sont ensuite pas trop difficiles en VI1.

270 X permet de voir que la galaxie sud est plus apparente, mais pas de trace de la fameuse queue partant de la galaxie nord. Je distingue tout au plus une légère diffusion très mal définie entourant cette partie. Des témoignages donnent la queue de la Souris facile à T 1000 ! Mais probablement perçue vers T 500 ou 400 sous très bon ciel, je ne me souviens plus des lectures …

 

Pour finir, petite plongée dans l’amas Coma, ou Abell 1656.

A la L100, seules les deux principales (NGC 4889, NGC 4874, mag 11.5 environ) étaient visibles. Ici elles sont assez faciles mais le souci c’est qu’une étoile brillante gêne bien.

Il faut donc grossir pas mal pour éloigner cette étoile, et je commence donc à 170 X. La vision indirecte est toutefois nécessaire, toujours à cause de cette étoile. A 270 X on augmente encore les chances de détection d’autres galaxies, d’autant qu’elles sont petites et donc peu étalées en grossissant.

Au final j’identifie dans les environs proches des deux galaxies principales :

-         NGC 4864 (mv 13,6)

-         NGC 4860 (mv 13,5)

-         NGC 4865 (mv 13,7)

-         NGC 4873 (mv 14,1)

-         NGC 4871 (mv 14,1)

 

Avec plus de patience, plus de temps, moins de fatigue oculaire il aurait peut-être été possible d’aller plus loin encore …

 

Voilà pour ce petit florilège de début de printemps. Je vous fais grâce des autres nombreuses petites tâchouilles moins intéressantes trouvées sur les chemins célestes, souvent faciles mais sans détails. Juste (bien) plus évidentes qu’à la lunette.

 

A présent le programme se complexifie, de par la présence croissante de la lune, une disponibilité moindre cette semaine, et une météo capricieuse.

Dommage, car les prochaines zones préférentielles sont déjà connues : galaxies basses de printemps peu fréquentées (Hydre, Coupe, Corbeau), Grande Ourse et Vierge, à fond !

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Merci pour ce CR :).

Tu nous transportes dans un véritable voyage intergalactique en plusieurs étapes.

C'est une jolie promenade céleste . Tu as bien profité de cet anticyclone d'hiver ;).

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Merci pour ce CROA, ta production est toujours aussi fournie, quand tu observes ce n'est jamais qu'un peu ! :DChapeau !

 

Aucun de ces objets ne me parle vraiment, à part les Messier les plus connus et Abell 1656 dont je garde un excellent souvenir... :x

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Bravo pour ce long compte rendu.

 

Quand j'observe, plutôt que de faire un dessin, j'écris mes notes d'observations. J'en ai pas mal depuis 20 ans de prise de notes avec un T 400 (près de chez moi) et maintenant depuis environ 3 ans avec mon T 560 (chez moi). Je précise, je n'ai pas un ciel de montagne, juste un ciel correct de plaine (entre Angers et Saumur, 49).

Et justement au sujet du couple de souris, NGC 4676 A+B, voici mes notes :

Notes avec un T 400 à 250x :

Forme 2 petites boules diffuses, chacune ovale et avec un petit centre plus dense, surtout 4676B dont le centre quasi stellaire est un peu plus brillant, rendant B un peu mieux visible. NGC 4676A semble plus allongée par rapport à B. Etoile bien visible (mag 10,3) à 5,5' E.
Notes avec T 560 (14 janvier 2016) :
A 290x (visibilité 1 à 1,5 / intérêt 3 pour NGC 4676 B et visibilité 1 mini pour NGC 4676 A) et 370x :
- NGC 4676 A : Petite, ovale avec queue longue et fine plus faible, mais assez contrastée, s'étendant jusqu'à 1,5 à 2x l'écart des 2 galaxies ! 
- NGC 4676 B : Petite, ovale 2/1 contrastée avec centre stellaire. C'est la plus brillante des 2 galaxies.

NB : J'utilise ma propre échelle de visibilité (de 0 à 4 avec des nuances pour les plus faibles). Cela fait bien longtemps que je l'utilise et non celle de  Bertrand L.  que je ne connaissais pas au départ. Donc, 1 à 1,5, cela correspond pour moi à une cible vue en continue sans difficulté en vision indirecte, mais toutefois moyennement visible.

Pour Abell 1656, cela fait des années que je suis dessus, ou plutôt cela fait des années que j'ai commencé la prise de notes mais que je délaisse régulièrement vu l'ampleur du travail à fournir dans d'aussi grands télescopes ...

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Salut !

 

Belle moisson d'objets de printemps !

Tu m'as donné l'idée de tenter la queue des souris avec mon T381 histoire de voir ce que çà donne. Mais c'est vrai que c'est un détail très faible.

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Salut,

 

merci pour vos passages, et pour le complément d'Alexandre. Je me souviens bien de cette étoile à l'E des Souris, le champ est un peu pauvre à près de 300 X mais chaque fois je me fais avoir (habitude des Gr moindres de la lunette) : j'ai l'impression que les distances sont plus grandes. 5,5' je l'aurais située à 10-15 '.

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Sacrée moisson avec des descriptions très détaillées, je note des idées de cibles à reprendre ;)

 

Le 09/04/2019 à 22:48, etoilesdesecrins a dit :

Enfin, pour la première fois le 300 est positionné pour viser M51 ! [...]

Les deux galaxies sont brillantes et bien définies, mais je perçois seulement une sorte d’anneaux vagues concentriques dans le halo, moyennement définis, et le pont ne m’apparaît vaguement qu’en vision indirecte.  !

 

C'est vrai que l'impression d'anneau centré sur le noyau peut s'imposer, l'enroulement n'est perçu que si on remonte chaque spire jusqu'au plus près possible du noyau. Indéniablement ça vaut d'autres visites !

Comme je disais dans mon sujet sur M101, l'enroulement est plus évident sur celle-ci que sur M51.

 

Fred.

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Oui, M51 c'est plus petit surtout au grossissement de pleutre avec lequel je lui ai rendu cette rapide visite.

Assurément elle en mérite d'autres !

 

Serge et Fred vos 400 sont quand même bien en-dessous des normes du marché (artisan ou pas), que je site entre 30 et 40 kg sur les sites que je connais.

Mon 300 à 19 kg reste bien maniable pour être trimballé devant la maison, mais hormis le manque de place pour le moment je n'envisagerais guère de gérer deux fois ce poids quand il faut rentrer, fatigué, la nuit l'hiver, et ne guère trainer pour profiter du max de sommeil.

Conception de peu de foi et empreinte de facilité, pourra-t-on juger ...

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Pour Abell 1656 c'est vrai qu'il y a beaucoup de toutes petites galaxies dans le champ, on peut facilement passer à côté et donc il ne faut pas hésiter à grossir. Dans le T381 mm j'en ai compté un paquet mais on rêve toujours d'avoir un plus gros diamètre pour aller plus loin dans l'observation de ce recoin du ciel qui est le "royaume de la tachouille", on a toujours l'impression qu'on pourrait en voir plus. D'ailleurs l'amas est tellement fourni que je me demande bien comment Alexandre parvient a en faire une description écrite ;). Voilà mon dessin :

 

Abell-1656-T381-md3.png

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Tu as raison Laurent, il est temps de complimenter ceux qui commentent l'objet par des notes d'observation précises comme le font régulièrement Alexandre et *desecrins. Certains créent même un dessin d'après leurs notes mais je préfère alors lire leur texte qu'à contempler leur ébauche.    Fabrice M.

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